03/30/2013
Le fantasme des énigmes du monde souterrain a toujours été présent dans l’imaginaire des enfants et des plus grands. Dans toutes les régions du monde et certainement dans tous les pays, on peut trouver de nombreux souterrains d’époques plus ou moins récentes, vestiges de caches, ou de passages secrets facilitant l’accès d’un point à un autre. L’histoire regorge de ces lieux mystérieux sous des châteaux, ou des villes connues. Ces couloirs présentent, certes un intérêt historique, mais ils ne sont qu’un détail comparé à ces galeries multimillénaires qui, d’après certains, seraient profondément enfouies sous terre. Elles conserveraient, en outre, de précieuses connaissances dont des groupes d’individus en seraient les gardiens secrets.
Le coffre à secrets
Les souterrains ont toujours été des réseaux faciles de transmission durant les nombreux conflits de l’histoire du monde. A plus d’un titre, ces passages secrets énigmatiques ont permis à des troupes de circuler, à des personnages importants de s’enfuir, à cacher des marchandises précieuses, ou bien encore à se protéger contre des ennemis et des saccages de toutes sortes.
Un groupe de chercheurs, archéologues et scientifiques, a tenté dernièrement de recenser les souterrains européens. Nombre d’entre eux, outre les villes, seraient cachés dans les champs et les forêts, formant un mode à part. Selon ces autorités, tous ces passages sont artificiels et auraient été creusés entre le Xe et le XIIIe siècle.
L’exploration révèle que plus de mille couloirs ont été comptabilisés, et l’étude conclut que ce chiffre ne représente que 10% de l’ensemble du réseau existant. La terre a toujours été le « coffre naturel » de bien des secrets.
Que se soit la cassette remplie d’or du pirate des contes populaires, ou bien encore le magot du voleur de grand chemin, nombre d’objets et de trésors de toutes sortes gisent ensevelis sous nos pieds.
L’homme est un être de « surface » dans tous les sens du terme et ce qui est enfoui le fascine, mais pourtant demeure inconnu à ses yeux. La terre renferme le secret de notre passé et les découvertes d’anciennes civilisations s’annoncent régulièrement, remettant en cause des pans entiers d’histoire et des énigmes passés.
Göbekli Tepe
Les phénomènes naturels jouent, depuis toujours, leur rôle et beaucoup s’étonnent du fait que certaines traditions parlent de civilisations très anciennes alors que notre histoire culturelle (du point de vue des archéologues et historiens) ne remonte qu’à Sumer, c’est-à-dire – 6000 avant J.-C. C’est du moins ce que l’on pensait jusqu’au jour où en 1994 un vieux berger découvrit, au nord ouest de la Turquie, sur le site de Göbekli Tepe, une large pierre qui fut vite identifiée comme très ancienne. Les fouilles commencèrent l’année suivante et c’est alors que les archéologues firent une découverte qui allait changer toute la chronologie historique des civilisations.
En effet ce site, considéré comme un lieu de culte, était complètement enseveli sous des tonnes de terre sablonneuse. L’analyse des pierres monumentales en forme de T, laisse apparaître des sculptures d’animaux d’une remarquable facture, bien plus fine même que celle des lointains sumériens.
Jusqu’à présent c’est justement à cette civilisation sumérienne que fut décerné la palme de la plus haute antiquité, soulignant avec luxe détails que la Mésopotamie était le berceau de la civilisation. C’était sans compter sur Göbekli Tepe, car en effet c’est avec la plus grande surprise qu’archéologues et historiens furent contraints d’admettre que ce site détient le record de la plus ancienne civilisation avec une datation de 12000 ans ! Voici un reportage (cliquez ici) sur Göbekli Tepe. Intéressant uniquement pour les images du site.
Sur les traces de l’Atlantide
On ne sait pas encore exactement qui construisit ce temple aux « allures » solaires, car les fouilles sont loin d’être terminées. Pourquoi la représentation d’animaux comme le renard, le canard, le serpent etc.? C’est souvent sur des promontoires, comme c’est le cas pour ce site, qu’on construisait des temples qui plus tard dans des civilisations plus récentes furent dédiées à Hermès et à Mercure.
Göbelki Tepe est donc désormais le plus vieux vestige de civilisation, contemporain de la fabuleuse Atlantide tant décriée. Force est de constater que le « mythe » du continent disparu, trouve avec cette découverte un fondement de réalité qui n’était pas de mise jusqu’alors.
L’énigme de la civilisation atlante, avant l’effondrement du dernier bastion de Poséïdonis, avait du certainement émigrer dans tout le Bassin méditerranéen, en Turquie et dans bien d’autres régions. Les constructeurs de Göbelki Tepe étaient en tout cas des contemporains de la dernière Atlantide, et il est intéressant de voir à quel point leurs constructions étaient d’une formidable finesse artistique.
Plus loin sous terre
L’archéologie va, peu à peu, dépasser les frontières connues par des découvertes surprenantes et nous retrouverons certainement des vestiges de civilisations plus lointaines encore. D’après la Tradition hermétique, les Atlantes utilisaient de nombreux passages conduisant à d’énigmatiques mondes souterrains pour préserver des connaissances ou bien encore se protéger du cataclysme qui allait engloutir la dernière de leurs terres.
C’est ainsi qu’ils creusèrent des souterrains dans des endroits stratégiques afin de ne pas disparaître à cause des cataclysmes climatiques. Les hauteurs, où les souterrains, furent leurs lieux de prédilection et depuis toujours, l’intérieur de la Terre abrita les rescapés des lointaines civilisations.
La Tradition rapporte encore que, non seulement l’Europe, mais les Amériques conserveraient encore ces réseaux souterrains immenses, construits par les anciens Atlantes. Si un Indiana Jones moderne parvenait à trouver ces couloirs intra-terrestres, ce serait alors une des plus grandes découvertes archéologiques au monde. On peut difficilement imaginer les richesses culturelles qui seraient alors à notre portée. A en croire la Tradition, ces constructions existent bel et bien. Mais où sont les entrées ?
Dans l’Enfer vert
Helena P. Blavatsky fut une très grande voyageuse et surtout très grande hermétiste. C’est au Pérou, qu’elle fit la rencontre d’un vieil indien, dont l’ascendance ne faisait aucun doute. L’homme, après un long périple à travers le pays, confia à H.P Blavatsky un récit fort étrange qui vient corroborer d’autres informations sur cette contrée particulièrement énigmatique. Le vieux guide se sentit certainement en confiance avec la voyageuse occidentale, puisqu’il lui confia l’histoire des derniers jours de l’ultime roi inca.
En effet Pizarre, le chef sanguinaire des conquistadores, voulait à tout prix savoir où se trouvaient les tonnes de bijoux et richesses que détenaient les Incas.
Il savait par quelques indiscrétions, qu’il existait un tunnel souterrain de plusieurs kilomètres, où étaient accumulés or et joyaux de toutes sortes.
Comprenant les sombres desseins du tortionnaire espagnol, la reine inca demanda à sa garde de fermer l’entrée de la cachette qui était une porte taillée dans la muraille rocheuse d’un précipice. Sur les conseils des magiciens, tout fut comblé pour ne laisser aucune trace du travail.
Les énigmes du monde souterrain
L’indien souligna, en outre, que de nombreux gouvernements et explorateurs ont continué à chercher l’entrée de la cache, mais personne à ce jour n’a pu y accéder. Ces souterrains et particulièrement celui des Incas fut probablement un vestige de civilisations plus lointaines encore, que ce peuple dégagea et aménagea pour ses propres besoins. H.P. Blavatsky nous dit toutefois qu’une entrée de cet énigmatique monde souterrain antédiluvien se situe dans la ville de Cuzco.
On apprend également qu’il se prolonge de Cuzco à Lima (570 km) pour finir en Bolivie soit au total près de 1000 km ! Quelle civilisation, sinon celle des Atlantes, à pu construire de pareilles merveilles ? Mais voyons plutôt la description qu’en donne l’auteure :
A un certain endroit, ce tunnel est intercepté par un tombeau royal. A l’intérieur de cette chambre sépulcrale sont habilement disposées deux portes, ou plutôt deux énormes dalles qui tournent sur des pivots et qui joignent si parfaitement qu’on ne peut les distinguer des autres portions de la muraille chargée de sculptures, qu’à des signes secrets dont la clé est dans la possession de gardiens fidèles.
Une de ces dalles tournantes couvre l’entrée méridionale du tunnel de Lima, et l’autre l’entrée septentrionale du couloir Bolivien. Ce dernier, courant vers le Sud, passe par Tarapaca et Cobijo, car Arica n’est pas loin de la petite rivière nommée Pay’quina, qui est la limite entre le Pérou et la Bolivie.
Non loin de cet endroit, se trouvent trois sommets séparés, qui forment un singulier triangle ; ils sont compris dans la chaîne des Andes. Suivant la tradition, la seule entrée praticable du tunnel qui conduit au nord, se trouve dans l’une de ces cimes ; mais sans connaître le secret de ses points de repère, un régiment de Titans chercherait vainement à remuer les rochers pour la découvrir.
Mais, même dans le cas où quelqu’un parviendrait à découvrir l’entrée et à trouver le chemin jusqu’à la dalle tournante du mur du sépulcre, afin de la faire sauter, les rochers qui surplombent sont disposés de façon à ensevelir le tombeau, ses trésors, et, suivant l’expression du mystérieux Péruvien, « toute une armée de guerriers », dans une ruine commune. Il n’existe pas d’autre accès à la chambre d’Arica que par la porte dans la montagne près de Pay’quina. Tout le long du souterrain, depuis la Bolivie jusqu’à Cuzco et à Lima, se trouvent d’autres cachettes, plus petites, remplies d’or et de pierres précieuses d’une valeur incalculable accumulées là par des nombreuses générations d’Incas.
De la jungle au désert de Gobi
Un autre pays d’Amérique du Sud, l’Equateur, a fait couler beaucoup d’encre avec la fameuse Cueva de los Tayos, rendue célèbre par un auteur à succès dans les années soixante-dix. Cette grotte est également très connue de certaines peuplades Shuars. L’astronaute Neil Armstrong a même été membre d’une expédition qui fut menée par le britannique Stan Hall en 1976.
La centaine de personnes qui composait l’opération a exploré l’immense grotte de fond en comble mais n’a trouvé aucune trace d’objets extraterrestres par laquelle l’auteur en question, avait échafaudé sa thèse. Cet échec n’invalide en rien l’existence des nombreux souterrains antédiluviens existants dans cette région du monde.
L’explorateur et peintre célèbre que fut Nicholas Roerich, mentionne dans ses carnets qu’il existe, sur les contreforts de l’Himalaya, plusieurs grottes à partir desquelles partent des souterrains immenses, dans la région de Kinchenjunga.
Ces couloirs, d’après la tradition locale, auraient été construits par de vieilles civilisations dont l’homme a perdu la mémoire.
Des légendes racontent la même histoire en précisant que des groupes d’individus abandonnèrent la terre traîtresse et cherchèrent le salut en des contrées cachées où ils acquirent de nouvelles forces et conquirent de puissantes énergies.
Les peuples du dessous de la Terre
D’autres traditions rapportent qu’aux environs de la ville « pétrifiée » et quasi mythique d’Ishmonia, se trouvent d’immenses galeries souterraines où sont conservées un nombre considérables de manuscrits rares et précieux. Personne n’ose s’approcher de cette région, gardée par les djins, où l’on voit à la nuit tombée, une étrange lumière sortir des entrailles de la terre. C’est encore N. Roerich qui raconte qu’en étudiant les contours et la région des contreforts du Caucase du Nord, il traversa le col du Karakorum. Le saïs du Ladakh qui l’accompagnait lui demanda :
Savez-vous pourquoi les hautes terres ont un aspect si particulier ici ? Savez-vous que de nombreux trésors sont cachés dans les grottes souterraines, et qu’une merveilleuse tribu y vit, qui abhorre les péchés de la terre? (…) Quand nous approchions de Khotan, aussi, les sabots de nos chevaux sonnaient creux, comme si nous avions chevauché au-dessus de grottes ou de cavités. Les gens de notre caravane attirèrent notre attention sur ce phénomène et dirent :
« Entendez-vous que nous traversons un passage creux souterrain ? Ceux qui connaissent bien ces passages peuvent les emprunter pour atteindre des pays lointains. » Lorsque nous vîmes les entrées des grottes, ils nous dirent :
« Il y a longtemps, un peuple vivait là ; maintenant, ces gens sont partis à l’intérieur ; ils ont trouvé un passage vers le royaume souterrain.
Ce n’est que rarement que l’un d’eux réapparaît sur la terre. De tels personnages viennent dans nos bazars avec une monnaie étrange, très ancienne, mais personne ne peut même se souvenir d’un temps où cette monnaie était en usage ici.
Voyage au centre de la Terre
De nombreux voyageurs et explorateurs en tout genre ont, depuis toujours, révélés l’existence de lieux secrets sous la surface du globe. Que se soit l’archéologue argentin Yan Moricz, qui découvrit lui aussi, grâce aux Jivaros, des entrées souterraines immenses, et des matériaux insolites. Il garda, par la suite, le secret sur ses recherches. Avant lui, c’était le colonel anglais Percy H. Fawcet qui, se basant sur des écrits anciens, partit à la découverte de la fameuse cité Z, dont le rapport avec Akakor (Lire mon article : « Hitler et la cité perdue d’Akakor ») n’est plus à faire.
C’est surtout Jules Verne qui popularisa, de manière romanesque, l’idée d’un monde souterrain presque aussi vaste que l’extérieur de la Terre elle-même. Ce monde intérieur est souvent nommé Agartha, mot sanscrit que le marquis Saint-Yves d’Alveydre tenta -bien maladroitement- de présenter dans ses ouvrages.
Plus tard, c’est F. Ossendowski qui, reprenant les travaux de cet auteur, poussa plus loin ses investigations en se basant sur différentes légendes. Le centre de la Terre attirait désormais un grand nombre de fervents adeptes, en ouvrant le dossier de la Terre creuse.
De là, beaucoup d’élucubrations furent lancées, à tel point que nombre d’auteurs échafaudèrent des théories plus que fumeuses.
Plus près de nous
La France contient de nombreux souterrains, mais je voudrai ici présenter l’expérience que vécut un de mes amis défunt, il y a bien longtemps de cela. Cet homme érudit et responsable était d’une parfaite intégrité morale. Son cheminement spirituel en faisait un être doux, sage et lucide. Il vivait à Marseille et fut, l’acteur d’une étrange aventure, que Je vais ici résumer.
Alors qu’il se promenait à l’extérieur de la ville, dans une campagne quelque peu isolée, il vit une demeure qu’il n’avait jamais remarquée. Le style architectural de la bâtisse le poussa à s’approcher jusque devant la grille du parc, où il rencontra la propriétaire avec laquelle il sympathisa rapidement.
Après une discussion à bâtons rompus, la propriétaire des lieux vit rapidement l’intérêt de mon ami pour le monde occulte. Elle lui parla longuement alors de ce lieu dans lequel elle vivait, mais surtout de l’histoire secrète de Marseille, et de sa haute antiquité.
C’est alors qu’elle révéla, à son hôte intrigué, les mystères de sa résidence. Elle expliqua que sous ses pieds, partait une série de souterrains dont s’étaient jadis servis les Templiers et avant eux d’autres personnages gardiens de connaissances.
De plus en plus perplexe, mon ami la suivit dans les méandres de ces couloirs souterrains, sur les parois desquels de nombreux symboles étaient gravés. Elle lui offrit même un petit objet qu’il conserva sa vie durant, et lui expliqua certains faits dont elle lui demanda d’en conserver le secret.
Après cette longue mais incroyable marche dans les souterrains, mon ami la suivit jusqu’à un petit escalier qui menait à une porte. De là, l’hôtesse prit congé de son visiteur qui se retrouva à l’air libre. Il se retourna pour identifier la sortie par laquelle il était passé, loin sous la terre. Il marcha jusqu’à la ville pendant environ une heure et prit le bus pour rejoindre sa maison.
Il nous confia, à un ami et moi-même, qu’il tenta un mois plus tard de retourner sur les lieux de cet endroit insolite, mais après d’innombrables recherches il lui fut impossible de retrouver ni la demeure, ni la propriétaire. Amusé, car il connaissait le pourquoi cette aventure, il décida d’arrêter ses recherches. Il garda toujours l’étrange cadeau…