Guillaume Delaage

LA GRANDE PRISON COSMIQUE

17/06/17

Nous vivons dans un univers que nous croyons réel. Pour la presque totalité des êtres humains, le monde véritable est ce que l’on peut voir sur cette planète, mais aussi à travers nos télescopes. Chacun est persuadé que cette vision de notre Terre et des milliards de galaxies inimaginables à nos sens, fait partie de la RÉALITÉ, sans se douter que nous sommes enfermés dans une grande prison cosmique.

La bulle asservissante

Au regard de la Science Hermétique, tout cela n’est qu’une illusion, un leurre pour la conscience car nous vivons dans un univers d’une densité matérielle quasi absolue. Prisonniers de ce monde, les êtres humains vivent dans une sorte de bulle asservissante et manipulatrice, qui agit chaque jour davantage, par la volonté de groupes obscurs. La grande prison cosmique

La seule et unique façon de nous sortir de cet étau, est de changer radicalement notre conception du monde et de nous-mêmes. L’Enseignement hermétique nous dit que pour cela, nous devons élever notre conscience vers ce qu’il y a de lumineux et pur en nous-mêmes, tant il est vrai que notre univers est une véritable geôle pour l’Esprit Divin en chacun de nous.

Dans cette illusion existe une autre illusion que les Hermétistes ont souvent appelé la Lumière astrale. Celle-ci se situe à un stade légèrement supérieur à celui du monde matériel. Paracelse l’a souvent mentionnée dans ses écrits. Le grand mage kabbaliste que fut l’abbé Trithème la cite également et plus tard après lui le fameux Eliphas Lévi. Tous ont parlé de ce grand « Agent négatif » qui conduit l’homme au chaos.

Quelle est donc cette Lumière Astrale dont l’Hermétisme s’est souvent fait l’écho? Sans entrer dans les détails, elle est la région invisible qui entoure et pénètre notre planète tout entière, comme le corps psychique ou astral est le double de l’homme matériel. Cette Lumière Astrale n’est visible qu’au « clairvoyant » et là encore il faudrait s’attarder sur les mots afin d’être très précis. Ce Plan pourtant légèrement supérieur à notre monde terrestre matériel est, lui aussi, un leurre.

La grande prison cosmique

13083097_1016560171751805_3274394586779257547_nOn pourrait dire que la Lumière Astrale est une sorte de « miroir » dans lequel se reflète tout le scénario du monde. On peut même ajouter que cette Lumière Astrale se nourrit littéralement de toutes les basses émanations de la Terre et de ses habitants. Elle est un « réflecteur» du monde, et ce qu’elle absorbe est ensuite rejeté, créant des crises morales au sein de l’humanité, des épidémies psychiques mais aussi physiques et de nombreux autres maux…

Elle est en quelque sorte le « mauvais rivage » nécessaire de la Terre où l’on y trouve toute une population d’entités conscientes, semi-conscientes et inconscientes tout autant que des résidus psychiques connus sous le nom de coques et autres larves. Je m’explique largement sur ce thème dans mon livre « Le Choix atlante » Éditions Moryason.

Chaque être humain doit être conscient que cette lumière n’est que l’aspect déformé de la Divinité, l’échelon le plus bas de l’Éther le plus haut. Aussi, dans notre volonté d’évolution, devons-nous comprendre que le seul moyen d’échapper à cette illusion, qui n’est qu’un miroir aux alouettes, est de rechercher en nous-mêmes le Chemin de notre véritable Divinité.

La Lumière astrale n’est qu’un voile d’illusions sur lequel scintille et « crépitent »des formes et des situations auxquelles nous croyons. L’humanité, dans sa totalité a la berlue réellement!  Elle est prisonnière d’un monde fictif qui nous fait adhérer à une mascarade digne d’un film noir de science fiction.Sans compter la pernicieuse manipulation qui enfante un mensonge dans lequel nous baignons depuis longtemps,  mensonge qui consiste à nous faire adhérer aux plaisirs immédiats et à la superficialité de l’existence. Le but de tout cela est de tenter d’annihiler la conscience des êtres humains, de les couper de la Véritable Spiritualité, afin de les confiner dans un espace clos.

Le Choix de la Lumière

Pourtant, si l’on décide en toute conscience de déchirer ce voile de parodie, alors se dessine la promesse d’un monde où l’homme retrouve sa La grande prsion cosmiquevéritable place sur cette planète, tout autant que sa dimension originelle.

Sortir de cette grande prison cosmique n’est, après tout, qu’un acte de volonté constant qui oriente notre vie vers ce que nous sommes vraiment au fond de nous-mêmes : une conscience divine! L’Enseignement hermétique offre les clés permettant de sortir de cette prison, et cet Enseignement ne donne aucun crédit aux mensonges du New Age qui n’est qu’un relai de la manipulation qui vient d’être évoquée.

Si chacun décidait aujourd’hui, de se tourner avec foi et volonté vers l’horizon de Lumière qui lui est réservé, alors l’illusion et le mensonge qui gangrènent le monde seraient aussitôt éradiqué de la surface de la Terre emportant avec eux le cortège de ceux qui s’en servent.

La Grande Invocation donnée par le Maître D.K agit fortement en ce sens.

Avec le cœur

LE SAVOIR DES CIVILISATIONS ANTIQUES

27/09/2014

Comme je l’ai présenté dans mon livre : Le Choix atlante ou l’origine secrète du mal planétaire actuel, le savoir des  civilisations antiques  était toujours présent, des milliers d’années après la disparition du fabuleux continent atlantique. Bien que le savoir de ces civilisations antiques fasse pâle figure, comparativement à l’évolution scientifique et technologique de l’Atlantide, elles n’en sont pas moins légendaires, par leur faste. Bien que déclinant jusqu’à l’époque romaine, le monde antique n’était pas aussi ignorant que veulent bien nous le rapporter les livres d’histoire.

Le savoir des civilisations antiques

Il faut savoir que les civilisations antiques égyptiennes, babyloniennes, phéniciennes Aztèques (pour ne citer que celles-ci) et d’autres, étaient héritières des sciences et technologies de civilisations encore plus anciennes et dont nos archéologues ne savent pratiquement rien. Il n’est pas question de blâmer ici qui que se soit, mais de souligner que l’érosion du temps efface bien des traces.

Le savoir des civilisations antiques
Didon reine de Carthage, en compagnie d’Enée

Quand l’empire de Rome détruisit Carthage, il savait qu’il brisait le cycle d’une civilisation dont la grandeur était supérieure à la sienne et dont la finesse et l’art trouvaient leur source des milliers d’années avant la naissance de Troie.

Comme je le mentionnais dans un de mes articles sur mon site (voir : L’incroyable science du monde antique), le principe de l’électricité était connu et les paratonnerres étaient utilisés dans de nombreux temples de par le monde, ces mêmes temples qui conservaient « le feu du ciel ».

Les Égyptiens étaient dotés d’une réputation d’hommes de science, appréciée dans tout le Bassin méditerranéen. Aulu-Gelle (compilateur romain du IIe siècle) nous écrit qu’ils construisaient des miroirs extraordinaires les uns multipliaient les objets, les autres les offraient renversés. Il rapporte encore que ces mêmes miroirs selon l’endroit où on les disposait, ne réfléchissaient plus rien.

Cet auteur antique n’est pas le seul à parler des prouesses scientifiques des Égyptiens. D’autres chroniqueurs rapportent qu’ils connaissaient les miroirs convexes, concaves, coniques et même magiques. Ils décomposaient aussi la lumière à l’aide d’un prisme, et provoquaient des aberrations optiques grâce à ces mêmes miroirs.

On savait aussi construire des miroirs en verre poli comme, par exemple, le fameux miroir du phare d’Alexandrie qui fascina tellement le naturaliste Buffon qu’il écrivit dans son Histoire Naturelle : « si ce miroir d’acier ou de fer poli a réellement existé, comme je le crois fermement c’est aux anciens qu’appartient l’honneur d’avoir inventé le télescope ».

L’Égypte, fut une de ces civilisations antiques qui avait hérité du savoir passé issu des dynasties divines ou légendaires. Les égyptologues éludent, par manque de repères historiques, certains aspects de cette histoire.

Ce peuple possédait, depuis longtemps une technique élaborée de la joaillerie et des pierres précieuses. Ils maitrisaient tellement cet art, qu’ils étaient capables de créer des émeraudes artificielles en verre, aussi belles que des originales.

Certains de ces objets ont traversé les siècles rescapés des ravages du temps. C’est ainsi qu’au XIIe siècle, les Génois achetèrent à prix d’or aux Croisés, une coupe dite « d’émeraude ».

Le Sacro Catino

C’est du moins ce que l’on crut, car la légende rapporta qu’elle faisait partie du trésor que la reine de Saba offrit au roi Salomon et que, plus tard, le Christ Lui-même la choisit pour la Cène. Elle devint alors le Sacro Catino, bien que n’ayant aucun rapport avec la Sainte Coupe.

Elle fut ainsi l’objet d’un culte que d’aucuns estimèrent être celui du Graal. Les Génois créèrent même une garde de protection qui veillait sur ce que l’on considérait désormais comme un objet divin.

sacro-catino

Sa finesse, sa taille et sa pureté en faisait une pièce unique, dont l’origine se perdait dans la nuit des civilisations connues.

Plus tard, ce fut Napoléon qui l’emporta à Paris pour la faire analyser par l’Institut. Les savants constatèrent que ce n’était pas une pierre d’émeraude, mais un verre étrange et très particulier qu’ils n’arrivaient pas à définir.

Lorsque l’œuvre fut restituée, plus tard, aux Génois, elle fut accidentellement brisée en plusieurs morceaux que l’on dut recoller.Ainsi fut brisé un verre d’une facture exceptionnelle, dernier échantillon d’une technique connue de la plus  haute antiquité. Il est toujours visible à Gênes.

Voir aussi mon article : L’incroyable science du monde antique

Avec le cœur

Le savoir des civilisations antiques – 04/18/2015 

LA MUSIQUE DES SPHÈRES

20/09/2014

La musique des sphères intrigue et interroge. Que représente-t-elle? Depuis la nuit des temps, l’humanité a sans cesse tourné son regard vers les étoiles. On sait par exemple que les prêtres Babyloniens étaient très versés en astrologie traditionnelle, celle-là même que l’on retrouvera plus tard chez les Sabéens.

Pythagore

Le Grand Adepte que fut Pythagore était, bien évidemment, très au fait des Lois hermétiques et des Correspondances universelles. C’est lui qui mit en évidence ce qui est désormais appelé la Musique des Sphères.La musique des sphères

La Science hermétique a toujours exposé que les relations réciproques entre les planètes et les étoiles sont aussi harmonieuses que celles qui existent entre les globules du sang et que chacun d’eux subit l’influence des autres tout en les influençant à son tour.

L’univers est donc un vaste réseau, comme je l’ai mentionné dans un précédent article (voir article ). L’espace est donc une sorte de « bain » invisible à nos yeux et à nos limitations, dans lequel « flotteraient » tous les corps célestes.

La différence de masse et de distance des différentes planètes, provoque une différence vibratoire dans leur entourage, aussi bien dans ce que l’on nomme la Lumière astrale que l’action des forces magnétiques. Cette combinaison d’influences crée une modulation de sons, une musique imperceptible à l’oreille humaine, appelée Musique des Sphères ou lyre Apollon.

La musique des sphèresLes dernières découvertes scientifiques démontrent que les amas de galaxies sont des regroupements de plusieurs dizaines à plusieurs milliers de galaxies, toutes reliées entre elles par la gravitation.

Ces amas peuvent être à leur tour assemblés en super-amas regroupant des centaines de milliers de galaxies. Notre galaxie, la Voie lactée, appartient donc à un super amas appelé Laniakea (terme hawaïen qui signifie « horizon céleste immense »).

L’image de synthèse ci-contre nous donne un aperçu du vaste réseau que représenterait l’univers dans lequel tout est lié. Mais l’Enseignement hermétique va encore plus loin que cela, et l’explication dépasserait le cadre de cet article.

La musique des sphères

La musique des sphères Ainsi, certaines planètes produisent entre elles des harmonies et d’autres des disharmonies. On pourrait comparer cela à des genres particuliers de musique qui pourraient, pour les unes, apporter le calme et pour d’autres, une influence chaotique.

Tout cela, bien sûr, se situant à l’échelle de notre système solaire, pour ne pas aller plus loin.

L’Enseignement hermétique nous dit aussi (et cela commence à être bien clair pour la science) que chaque son est lié à une couleur de manière très étrange.

Pour les Initiés, l’univers est un gigantesque instrument de musique qui émet les SEPT sons primordiaux divins tout comme le prisme émet les Sept couleurs fondamentales.

Les anciens mages de l’Antiquité, savaient l’importance de la véritable astrologie, celle qui instruit du secret des SEPT planètes sacrées fondamentales qui, elles-mêmes sont également septénaires dans leurs expressions. Le jeu de forces qu’elles exercent entre elles donnent une musique qui est le chant de l’univers. Dans ce chant se cache un des secrets les plus profonds de l’Hermétisme appelé la Lyre d’Apollon.

Celui ou celle qui détient l’Arcane des « cordes sacrées » – dit l’Enseignement – possède la véritable connaissance de l’Être. Chacune de ses « cordes » (cordes qui n’ont rien à voir avec la théorie scientifique du même nom) s’étend sur le clavier infini du Cosmos et vibre d’une Eternité à l’autre. Dans la Musique des Sphères, se cache toute la profondeur de l’existence même de l’Être en une symphonie orchestrée par un Divin musicien.

Avec le cœur

VOIR LE MONDE

19/11/2016

Le monde dans lequel nous vivons semble aller de plus en plus vite, emportant l’humanité dans un tourbillon anesthésiant. En effet, chacun peut remarquer qu’en raison de la tournure des évènements mondiaux, beaucoup d’entre nous perdent pied et s’interrogent de manière anxieuse sur l’avenir. Chacun peut le constater, les choses changent et il est demandé de plus en plus d’efforts pour parvenir à un piètre résultat.

Manipulation et formatage

voir le monde

Je ne vais pas ici soulever le coin du tapis pour voir ce qui s’y cache. L’internet abonde d’articles et vidéos (plus ou moins sérieux) qui dénoncent des pratiques perverses à grande échelle et dont la masse fait les frais.

Il faut savoir que nous sommes formatés, dès notre plus jeune âge, à penser et agir d’une certaine façon selon des codes précis qui ne sont pas les meilleurs outils pour édifier notre conscience et notre libre arbitre.

Face aux pressions, face à la manipulation, face au formatage du « penser juste » nous sommes de plus en plus enfermés dans une bulle qui nous fait réagir principalement par instinct plutôt que par sagesse. Cela est voulu par ceux qui cherchent à tirer profit de l’être humain et nous sommes entraînés par une cadence frénétique qui tend à subjuguer notre volonté.

Devant ce constat, trois attitudes s’imposent de plus en plus. La première est la passivité ambiante car beaucoup ont peur (peur du lendemain, peur de perdre leur emploi, peur de souffrir, peur de ne plus y arriver…la liste pourrait être très longue) et de fait ont de plus en plus de difficulté à réagir. Dans ce cas la conscience s’anesthésie peu à peu en laissant la place à une influence plus grande du milieu ambiant.

La seconde attitude est de réagir par la violence, la colère, la peur, face à un monde que l’on ne comprend plus et l’on se révolte, on va au combat. Cette position pourrait paraître la plus logique, mais à bien y regarder elle est une autre réaction de l’instinct et fait le délice de ceux qui sont maîtres du jeu.voir le monde

Voir le monde

La troisième attitude enfin, est celle de ceux qui ne veulent pas constater que les choses vont mal et qui se trouvent très bien comme ils sont. C’est aussi une autre anesthésie qui est peut-être la plus grave, car plus passive et par laquelle on vit dans l’illusion du « tout va bien » ou « les choses aussi allaient mal par le passé ». .

Que ressort-il de ce tableau d’ensemble ? En fait, nous suivons une forme de pensée qui nous est suggérée, une vision du monde qui nous est imposée depuis notre naissance, des codes moraux et intellectuels induits, en d’autres termes un étouffement de la conscience. Il serait trop long ici de dénoncer ce que plus ou moins beaucoup de personnes savent ou ressentent dans leur quotidien, en raison de l’oppression des interdits et des manipulations dont les êtes humains sont l’objet.

Pourtant nous pouvons nous sortir de ce piège en faisant l’effort de nous hisser au niveau de notre véritable nature. En effet, sommes-nous vraiment conscient du monde dans lequel nous vivons, ou croyons-nous l’être ? La différence est de taille, car la souffrance vient principalement de cette nuance tout comme le fait d’être soumis aux influences négatives sans le savoir. Pourquoi en sommes-nous le jouet?

Le problème est que nous sommes en partie responsables de cet état de fait, car nous acceptons cette manipulation en jouant son jeu. Si une partie de l’humanité le voulait vraiment, il en faudrait peu pour en sortir. En nous focalisant sur notre conscience nous pouvons très vite constater que nous REGARDONS le monde qui nous entoure mais…nous ne le VOYONS PAS !

voir le mondeC’est là le nœud du problème, car ce sont les yeux qui regardent et non pas la conscience profonde qui voit. VOIR le monde est une attitude intérieure libératrice qui nous plonge dans la Réalité, en nous libérant peu à peu de l’illusion anesthésiante et de ses corolaires dégradants.

Si nous faisons l’effort d’être conscient de notre environnement, de nous-mêmes, des pièges qui nous sont tendus pour nous plonger dans plus de matérialité, d’égoïsme et d’abêtissement, alors nous pourrions laisser s’exprimer du plus profond de nous, la Lumière qui seule dissipe les ténèbres dans lesquelles on veut nous diriger.

Avec le cœur

LES PIÈGES DU CHEMIN

24/06/17

De quelle nature sont les pièges du Chemin spirituel? Beaucoup de chercheurs, dans leur quête spirituelle sont, à certains moments, quasi obnubilés par le fait de savoir à quel degré d’évolution ils sont parvenus. A cela s’ajoute le besoin de croître, d’avancer, d’apprendre, d’aller plus loin, en un mot de savoir encore plus.

Cette attitude bien humaine est logique et naturelle, car la personnalité a besoin de repère, de base, d’appréciation, de mesure, pour mieux se situer dans le temps et dans l’espace. Acquérir des connaissances, lorsqu’on est un étudiant sincère, fait partie du cadre normal de l’apprentissage.

Toutefois, dans le domaine de l’évolution spirituelle cela peut rapidement devenir un piège, voire un blocage très gênant pour la progression. Nous vivons dans un monde où tout doit être obtenu très vite, où l’on devient boulimique d’informations de toutes sortes. En fait beaucoup de personnes sont sans cesse en recherche de résultats.

Cette attitude provoque deux déséquilibres majeurs. Le premier surgit lorsqu’on ATTEND les résultats des pratiques ou exercices spirituels. En agissant ainsi, nous utilisons notre mental inférieur et nous nous plaçons, une fois de plus, dans la satisfaction de l’ego.

Les pièges du CheminL’attente, devient ainsi un tremplin vers la lassitude, l’inhibition, la frustration. Vient ensuite le cortège d’autres obstacles tels que le découragement, l’énervement, l’impatience, la condamnation des Enseignements ou de soi-même.

Le second déséquilibre se manifeste lorsque l’on veut AVOIR, donc satisfaire l’ego et ainsi renforcer le DÉSIR du progrès. Cette impérieuse aspiration à obtenir, devenir, conquérir, est un piège béant dans la Quête intérieure.

Les : « Je ne progresse pas, je ne suis pas capable », ou encore : « Tout cela ne sert à rien, ça ne marche pas », sont autant de formulations issues d’une conception erronée, enfantée par le mental.

Le secret de tout cela, si tant est qu’il y en ait un, est de rester très vigilant et d’essayer en toute chose d’ETRE et non pas d’AVOIR. Bien sûr il faut apprendre, penser, réfléchir, méditer, expérimenter etc. mais toujours sans attendre quoi que se soit, en essayant d’ETRE. Le désir de savoir est intellectuel et bien que très important, il ne doit pas devenir une frénésie qui engendre la souffrance.

En revanche le désir d’ÊTRE vient du cœur, donc directement lié au Soi spirituel. Œuvrer sans se soucier des fruits de l’œuvre, apprendre et expérimenter sans attendre quoi que se soit, telle est la règle.

Un Maître disait un jour : « Rien ne retarde la croissance comme l’intense désir de croître, qui est une autre forme du désir pour soi. (…) Conformez-vous seulement à la Lumière qui est la votre en ce moment. Alors, alors seulement, il vous sera donné plus. Tel est le premier pas dans ce que l’on appelle « vivre la vie spirituelle. »

Avec le cœur

VERS PLUS DE CONSCIENCE 

20/05/17

Si l’on s’interroge sur notre capacité à évoluer vers plus de conscience, donc à diminuer notre souffrance dans ce monde, il serait souhaitable de considérer tout d’abord quels sont les éléments qui occasionnent cette souffrance. Ceux-là même qui nous empêchent d’accéder à une certaine sérénité et paix intérieure.

Rechercher notre liberté

Vers plus de conscienceEn tout premier lieu, l’observation du monde et de son Histoire mettent en évidence que l’humanité, dans son ensemble et chaque être humain en particulier, est conditionnée par une privation constante de liberté. Chacun se croit libre, mais le sommes-nous en vérité ?

Sommes-nous réellement les maîtres de notre propre existence et de notre propre histoire ? Chaque humain est conditionné depuis sa naissance par le milieu familial, éducatif, environnemental, par des règles et des lois qu’il n’a pas choisi, par des systèmes scolaires truffés de préjugés ostentatoires.

Mais cela s’amplifie au niveau global par les diktats de religions anthropomorphiques, placées dès l’origine, sous la férule de religieux imbus de pouvoir. C’est ainsi que la dimension de liberté s’amoindrit considérablement… Si l’on ajoute à cela le pouvoir manipulateur des régimes politiques quels qu’ils soient, la confusion savamment organisée de l’information par l’intermédiaire des médias et l’autorité prépondérante des systèmes financiers et bancaires, la pression devient lourde.Vers plus de conscience

A cela il faut adjoindre la volonté sournoise de « forces » qui cherchent à enfermer nos sociétés dans une anesthésie de pensée. Alors on commence à mieux comprendre que l’humanité est confinée dans une prison invisible, au sein de laquelle la conscience individuelle n’a que peu de liberté.

Chacun doit maintenant comprendre, individuellement et collectivement, qu’il faut briser la coquille d’illusion dans laquelle nous sommes enfermés pour de multiples raisons. C’est alors qu’il faut s’interroger sur la démarche intérieure profonde à suivre.

Vers plus de conscience

Vers plus de conscienceCe constat est peu de chose comparé à ce que l’homme s’inflige à lui-même. Sommes-nous vraiment conscients que, hors cette pression agissant sur nous par l’intermédiaire des structures de ce monde, nous nous enfermons individuellement dans un piège qui nous est tendu par des forces agissantes depuis des millions d’années ?

Ainsi en s’identifiant à l’influence pernicieuse de la masse et ses priorités artificielles, l’être humain met le masque du prédateur en contrôlant, possédant, dominant, imposant…

Si chacun faisait l’effort de travailler à l’élévation de ses émotions, ses pensées, ses attitudes, de reconsidérer sa personnalité sous l’angle de la conscience, alors beaucoup de choses changeraient.

Nous sommes pris dans une illusion à laquelle nous adhérons depuis trop longtemps. Cette anesthésie ne peut que nous pousser dans un vide sans fond où nous pouvons nous perdre.

Nous vivons une époque assez particulière où beaucoup de choses se passent et vont se passer.  J’ai souvent décrit cette situation qui, depuis des millénaires tente de nous conduire à la diminution de la conscience, si nous n’y prenons pas garde. En continuant à se laisser hypnotiser par la manipulation sournoise qui nous est imposée, l’humanité peut réellement se perdre. Vers plus de conscience

Si aucune mesure n’est prise à l’échelon individuel et collectif alors grand nombre d’êtres humains devront passer par d’inévitables épreuves.

Toutefois il ne tient qu’à chacun, par un simple acte de volonté, de choisir le Chemin lumineux de la réalisation intérieure par l’intermédiaire des perles de l’Enseignement multimillénaire qui nous a été donné.

Ces clefs en main, permettent à tout un chacun de vivre intensément le sens profond de la vie, par  l’élévation de la conscience. C’est alors que les liens asservissants de l’illusion se brisent pour nous conduire vers la liberté intérieure.

Avec le cœur

UN ANCIEN RITUEL ATLANTE

05/06/2014

Un ancien rituel atlante – Pour les archéologues, beaucoup de textes restent obscurs quant à leur interprétation. Cela vient du fait qu’ils abordent les civilisations trop souvent d’une manière peu conforme à l’état d’esprit des anciens égyptiens, pour ne citer qu’eux. Et pour cause ! La structure mentale et l’approche de la spiritualité étaient de loin, différentes de celles que nous avons aujourd’hui. Ainsi, avec un autre regard, on peut trouver caché dans les traditions égyptiennes, un ancien rituel atlante.

Similitudes

De nombreux chercheurs se sont interrogés sur les similitudes qui peuvent exister entre les peuples amérindiens et les peuples égyptiens antiques. C’est à travers les cultures, les croyances et l’architecture que ces comparaisons peuvent être établies. Ainsi les cinq jours ajoutés aux 360 de l’ancienne année aztèque, correspondent aux épagomènes supplémentaires du calendrier de Memphis.

Un ancien rituel atlante
Statue d’Isis Abydos Basse époque Musée du Caire
Un ancien rituel atlante
Chalchiuhtlicue- Déesse aztèque de l’eau – Mexique

On retrouve aussi de nombreux points communs dans les tenues vestimentaires concernant les coiffes ou encore les colliers portés en larges rayons chez les déesses aztèques ou égyptiennes. On peut d’ailleurs voir la ressemblance entre les deux statues ci-contre.

Chez les Incas comme chez les Égyptiens, le monarque est le représentant du dieu soleil et prend pour épouse sa sœur ou sa belle-sœur. C’est la loi de la consanguinité divine, la pureté du « sang solaire », thème qu’il serait intéressant d’exposer un jour.

Le travail d’embaumement des momies égyptiennes ou incas était quasiment le même. La façon de procéder et les instruments employés, les tissus, les onctions les désinfectants, sont identiques et le Livre des Morts égyptien présente beaucoup de similitudes avec le  Codex aztèque Vaticanus. Nous pourrions ainsi continuer l’inventaire et voir à quel point les analogies sont nombreuses.

Un ancien rituel atlante

Mais ce qui est le plus troublant et surtout le plus intéressant, consiste en l’exactitude de l’Enseignement hermétique que les prêtres conservaient à l’abri des profanes, d’un côté comme de l’autre de l’Océan Atlantique. En effet, des chercheurs comme D.A Mackenzie avaient, en leur temps, soulevés sans trop en connaître les raisons profondes, les rapprochements entre diverses coutumes.

Un ancien rituel atlante
Les vases canopes dans lesquels étaient recueillis les viscères du défunt.

L’une d’entre elles était particulièrement importante pour les Égyptiens. Il s’agissait de la cérémonie à laquelle les Grecs donnèrent le nom de « Canopes ». Lors d’un embaumement, les viscères du défunt étaient placés dans quatre vases, autour du sarcophage, que l’on disposait aux quatre secteurs de l’horizon.

Avant de déposer les viscères à l’intérieur des canopes on colorait ces derniers selon leur orientation.

Au nord les poumons (rouge),  au sud le foie (blanc), à l’est l’estomac (jaune), à l’ouest les intestins (noir).

Le plus surprenant mais aussi le plus extraordinaire est de retrouver cette cérémonie, à peu de choses près, chez les Mayas qui utilisaient, eux aussi, les mêmes couleurs! Comment ces similitudes sont-elles possibles ? Un ancien rituel atlante

En fait, ce qui ressort de tout cela est que les Égyptiens comme les peuples d’Amérique du Sud étaient héritiers de l’Atlantide et par conséquent, avaient la même tradition, le même Enseignement sacré, car la Vérité est Une et Universelle.

Si par des oublis dus au temps ou à l’adaptation en fonction des peuples, des différences peuvent exister, il n’en est pas moins clair que l’on retrouve partout les mêmes racines et les mêmes fondements.

La purification des Éléments

La cérémonie des Canopes en est un exemple flagrant, car bien que pratiquée de manière profane avec l’embaumement elle cachait surtout un sens initiatique pour les disciples avertis instruits dans la sainte théurgie. Tout cela consistait en un rituel qui permettait à la fois une grande purification de chaque Élément du corps humain.

Lors de l’embaumement, les Égyptiens travaillaient d’une manière précise sur les viscères du défunt par une cérémonie très importante. Mais la véritable circulation élémentale était pratiquée lors de cérémonie qui se transmettait de maître à disciple sous des conditions particulières.

Le rituel était bien connu des Atlantes et leurs héritiers d’Amérique du Sud et d’Égypte, en furent les dépositaires car la Source de tout Enseignement authentique est la même. Il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil.

Avec le cœur

UN EXERCICE FONDAMENTAL

05/06/2014

Les Hermétistes antiques et particulièrement Thot-Hermès, ont insisté sur l’importance des Eléments (Aether, Feu, Eau, Air, Terre) à la base de l’Enseignement. Par la suite, ce sont les initiés du Moyen Age (Alchimistes et Mages) qui insistèrent sur ce thème en donnant des détails sur la correspondance évidente entre le macrocosme et le microcosme.

Mais c’est au Grand Adepte Franz Bardon, que nous devons la meilleure explication révélée au public. En effet, c’est avec une grande pédagogie et des connaissances étayées, qu’Il démontre la nécessité de contrôler les Eléments à la base de toute la Création et particulièrement en nous-mêmes.

Cet aspect du travail hermétique est souvent mal compris ou appréhendé par les débutants, et il est parfois la pierre d’achoppement conduisant à l’incompréhension. En conséquence, il est quelquefois négligé, et le travail qui s’ensuit s’avère alors difficile.

La première étape est de bien assimiler que TOUT dans notre Univers et donc en nous-mêmes, est régi par l’action des Eléments. Une des clefs est de méditer réellement sur cet aspect, de le vivre et non pas seulement de l’intégrer intellectuellement.

Les Eléments sont des Forces vivantes desquelles nous sommes totalement dépendants dans notre vie quotidienne et dans notre évolution sur tous les Plans de l’Etre. Tant que cet aspect n’est pas intégré et ressenti, la suite de l’Enseignement proposé par le Grand Adepte risque de présenter quelques difficultés pour le débutant qui se hasarderait à brûler les étapes.

Un petit exercice très simple est de prendre conscience des Eléments dans notre quotidien, dans les rapports de la Nature entre elle mais aussi avec nous-mêmes. De voir dans notre propre caractère comment un Elément peut agir en relation avec notre vie mais aussi avec les autres etc…Les exemples ne manquent pas. Ainsi, peu à peu, l’apprenti magicien prendra CONSCIENCE de l’importance des Eléments dans sa propre vie et dans la Nature.

A ce titre un des plus grands exercices en Théurgie, je dirai le plus fondamental pour la progression, est la pratique du « Miroir des beautés et laideurs du psychisme ». Cette approche est l’assise du travail magique, et contient en germe toute la progression du futur Mage. S’il n’est pas effectué correctement et avec la plus grande rigueur, alors la suite des Enseignements présentera un caractère plus difficile, avec pour résultat le découragement.

Avec le cœur

TRAVAILLER AVEC LA NATURE

05/06/2014

Pris par le rythme frénétique de nos sociétés, nous savons de moins en moins travailler avec la Nature. Nous oublions même l’essence des choses au profit d’une technologie qui ne recherche que la satisfaction personnelle au détriment de notre environnement. Nos conditions de vie nous isolent de l’essentiel et de l’essence même de la vie.

Des croyances populaires

Il est souvent surprenant de voir le comportement de certains occidentaux lorsqu’ils se trouvent en présence de personnes vivant dans des pays « moins civilisés ». Lors d’un voyage dans un petit village de l’Inde à la frontière du Tibet, des touristes de diverses nationalités européennes et américaines furent, pour certains, surpris et pour d’autres amusés, de voir que les habitants qui vivaient là, avaient des coutumes « naïves » et « ridicules ».Travailler avec la Nature

Cette surprise venait du fait que les habitants s’inclinaient – entre autres – devant le bol de riz qu’ils allaient manger. Que de « drôles de coutumes » s’exclamaient les moins indélicats, « animisme primitif »ricanaient les autres. Il est vrai que les Occidentaux ne s’inclineront jamais devant un bol de riz ou toute autre nourriture, à moins de le faire par sensualité.

Ce qui leur avait échappé dans leur pérégrination touristique, était l’essence même des choses. Si ces paysans s’inclinent devant leur bol de riz, ce n’est pas sous l’effet d’une superstition, mais par respect pour la Nature, pour ce qu’elle offre, comme ils respectent le feu, l’air, l’eau, la terre, comme ils respectent la rivière, l’orage, le froid et le chaud, comme ils respectent les plantes, les animaux, et comme ils se respectent en tant qu’êtres humains.

Pour eux tout est émanation du Divin, alors comment ne pas essayer de vivre dans cette harmonie universelle, au rythme des saisons en écoutant la nature et en s’en imprégnant.

Au fond, à bien y regarder, les personnes vivant dans ce petit village, comme dans d’autres du même genre, ne font rien d’extraordinaire. Ils vivent tout simplement en harmonie avec eux-mêmes et le monde qui les entoure. Ils vivent comme des êtres humains qui se nourrissent de la Nature sur tous les plans de leur être !

Travailler avec la Nature

Ce discours peu paraitre oiseux, voire d’un autre âge, pour certains. A une époque où la technique nous apporte tout le confort nécessaire, où il suffit d’appeler un commerce de restauration rapide pour être servi à domicile, où est l’intérêt de s’incliner devant sa nourriture, que l’on jette trop souvent sans même réfléchir  ?

Travailler avec la NaturePourtant, n’est-ce pas l’Enseignement rapporté par les Mages qui nous apprend que la Nature, si elle est comprise, est un remède à tous les maux de l’homme ? N’est-ce pas encore ces mêmes Païens qui nous enseignent le respect des forces élémentaires et leur connaissance ?

C’est par l’observation de soi, par l’attention portée à la Nature, par le respect de soi-même et des autres, que certaines portes commencent à s’ouvrir pour nous donner ce que d’aucuns appellent la pleine conscience.

De toute cette inharmonie ambiante, de ce choix de vie coupé de la Source, de cet aveuglement face à la réalité de l’Univers, beaucoup souffrent poussés par l’envie, le manque, la peur. Le masque de leur personnalité semble crier : « Pourquoi ne suis-je pas heureux ? ».

La réponse à cette question se résume à une simple phrase, tirée du Livre des Préceptes d’Or, qui dit ceci :

« Aide la nature et travaille avec elle : la nature te regardera comme l’un de ses créateurs et fera sa soumission. Et devant toi elle ouvrira tout grands les portails de ses demeures secrètes, et sous tes yeux elle mettra à nu les trésors cachés dans les profondeurs mêmes de son sein pur et vierge. Non souillée par la main de la matière, elle ne découvre ses trésors qu’à l’oeil de l’Esprit, l’oeil qui ne se ferme jamais, l’oeil pour lequel il n’y a de voiles dans aucun de ses royaumes. »

Avec le coeur

TIAHUANACO ET LES GÉANTS DE PIERRE

05/06/2014

Tiahuanaco (Tiwanaku en Aymara) à la frontière de la Bolivie et du Pérou, restera toujours un lieu de mystère. Cette civilisation pré-inca a dominé la moitié sud des Andes centrales entre le Ve siècle et le XIe siècle, c’est du moins ce que prétend la version officielle. En revanche, si l’on se penche sur la mythologie inca et l’histoire de ce peuple, on trouve une version radicalement différente.

Lorsque les Espagnols mirent le pied sur ces terres, les Incas leur apprirent l’histoire très ancienne de Tiahuanaco. Une histoire qui remontait, selon eux, à des temps immémoriaux. Déjà en 1650 le père Barnabé Cobo nous dit que l’ancien nom de cette cité était « Taypikala » ce qui signifiait : la pierre centrale ou la pierre du milieu.

Les Incas leur dirent que, selon leurs croyances, il y eut deux créations du monde, voulues par le dieu (barbu à peau blanche) Viracocha. La première peupla le monde de géants, la seconde d’hommes plus petits. La première est intéressante car elle se rapporte en tous points à d’autres récits relatifs au Déluge. Mais ici elle est plus « régionale », car elle se rapporte directement à Tiahuanaco et aux statues brisées qui en jonchaient le sol. Voici ce qu’elle dit en substance :

En des jours très, très anciens quand il n’y avait pas encore de soleil et qu’il n’y avait que les étoiles et la lune, vivaient des géants bâtisseurs de magnifiques palais et de temples imposants. Un Envoyé leur rendit visite pour leur dire que le soleil allait venir. Mais les géants de la Nuit ne voulurent pas du soleil et ils lapidèrent l’Envoyé. Mais comme ce dernier l’avait prédit, le soleil se leva et ses puissants rayons tuèrent ces géants qui avaient osé braver la face de l’astre du jour.

Ils furent désormais transformés en pierre pour avoir souillé la terre avec le sang de victimes humaines offerts à la déesse lunaire Ka-Ata-Killa. Les Incas comme les autres peuples d’Amérique Centrale et Latine, avaient depuis longtemps perdu (à quelques exceptions près) les fondements de l’histoire de leurs ancêtres. Toutefois, le souvenir de l’Azlan-Atlante fut toujours présent dans leur mémoire.

Cette histoire ancienne de Tiahuanaco, nous dévoile ce peuple de géants, rescapé de l’engloutissement de l’Atlantide, venu trouver asile sur le haut plateau de Tiahuanaco. Qui pouvaient être ces géants lunaires. Le fait que ce mythe les rapprochent à la fois à la nuit, la lune et aux sacrifices sanglants, donne en quelque sorte leur signature. C’étaient des Atlantes appartenant aux Fils de l’ombre, tels que la Tradition les décrits.

En effet, c’est après le Déluge, qu’ils furent transformés en statues de pierre par la Lumière, celle de la « Bonne Loi » qui régna alors sur le monde. En d’autres termes cela désigne la victoire des Fils de l’Un qui sortirent vainqueurs du grand combat et surtout la naissance d’une nouvelle humanité. Malgré tout, certains groupes de ces « magiciens noirs » subsistèrent sur ces terres du sud de l’Amérique et l’on retrouve, beaucoup plus tard, leur « marque » dans ces pratiques sanglantes bien connues des Aztèques, particulièrement.

Tout n’a bien sûr pas été dit sur cette mystérieuse cité de Tiahuanaco, mais ceux qui la connaissent, s’ils laissent aller un peu de leur sensibilité, sauront ressentir encore le souffle de ces époques lointaines et d’autres légendes relatives à la planète Vénus.

Avec le cœur

© Guillaume Delaage -- Tous droits réservés 2008-2024 -- Reproduction interdite