05/06/2014
Les jardiniers profitent du printemps pour planter les graines des belles fleurs qui pousseront au début de l’été. Ils remuent la terre dans laquelle ils vont semer. Cette terre vierge au regard du promeneur va pourtant, dans quelques mois, offrir des fruits et des légumes colorés au goût parfumé. Mais pour qu’ils poussent correctement, le jardinier a mis en terre un engrais de fumier, pour que la récolte soit bonne. Sans ce fumier les fruits seront rabougris et dépériront.
Il en est de même pour les fleurs de la Connaissance. Comment s’épanouissent-elles ? Comment poussent les fruits de la Conscience ? Voilà des questions bien légitimes pour chaque être humain, car nous recherchons systématiquement le bonheur et la joie dans ce monde, mais sommes-nous sûrs d’employer les bons moyens pour y parvenir ? Quand une personne doit affronter une épreuve, elle se trouve enfermée dans un tourbillon négatif qui génère de la souffrance et la souffrance génère de la peine, de la frustration, de la colère parfois, et toujours de la peur.
Les épreuves, tout comme le fumier du jardinier, sont l’engrais, le terreau, qui vient engraisser la terre intérieure, dans laquelle vont pousser les fruits de la conscience. La misère qui fait souffrir, les chocs que nous recevons, les périls que nous devons affronter dans la vie, les peurs que nous devons surmonter sont le terreau duquel vont surgir des fruits de connaissance grâce auxquels bous allons grandir en conscience.
Avec le recul de la vie, les épreuves peuvent laisser des traces, et des cicatrices douloureuses. Ces traumatismes souvent, sont des obstacles sur lesquels butent notre mental et notre monde émotionnel. Pourtant, ceux qui parviennent à accepter leurs peines, à pardonner au passé et à eux-mêmes, obtiennent une paix et une lucidité qui est l’assurance de leur victoire.
C’est de cette manière que les épreuves deviennent des forces pour la conscience et des moyens de progression. Si chaque douleur, misère ou épreuve est acceptée comme une leçon de la vie, alors la conscience progressera dans la lumière de la connaissance, alors la récolte sera fructueuse car le fruit pousse toujours dans le fumier sur lequel coulent nos larmes.
Ceux qui parviennent à sortir grandis des peines de leur vie, ont alors une mission de compassion envers chaque être humain, celle du service. Face à la souffrance subie par d’autres il nous faut apporter l’eau de la vie pour adoucir leurs épreuves, c’est-à-dire la parole aimable ou la main secourable.
Avec le cœur



De même qu’une planète est reliée à son étoile et en recueille l’influence bénéfique, de même un individu est dépendant de son Âme même sans le savoir. En brisant l’harmonie de ces forces centripète et centrifuge, au fil des multiples incarnations, nous pouvons perdre notre Âme si nous nous laissons « capter » par l’influence densificatrice de la force centripète.
Le corps se détend, les sens se ferment, le mental se tait et nous sommes comme une machine qui se met en veille, hors service en quelque sorte. Nous ne sommes plus capables de percevoir quoi que se soit par nos sens, ni même d’avoir la moindre pensée.
Malheureusement non. Les images qui nous sont restituées par la mémoire ne sont qu’un mélange chaotique, pâle, terni et déformé de ces voyages, telles les pièces d’un puzzle jetées sur une table. Mais la plupart du temps, les rêves sont des constructions issues directement du subconscient.




