23/06/2014
Les livres détruits et les manuscrits perdus ont toujours intrigué les esprits romantiques. L’histoire officielle nous a enfermés dans un système formaté fait de carences et de manques importants. Elle fait fi de certaines découvertes et refuse de croire en une chronique plus antique sans tenir compte, et pour cause, de continents disparus faute de preuves.
La bibliothèque d’Alexandrie
C’est dans ce climat de flou général que l’on se refuse à croire en une antiquité de civilisations plus anciennes que celles généralement admises. Les preuves n’existent plus ou sont noyées dans le flot du temps, d’autres seront découvertes plus tard. Mais le confort de théories admises est difficile à déraciner du terrain des « faits acquis » par la science qui admet rarement ses erreurs. Pour que l’on puisse adhérer à une nouvelle Histoire des civilisations il faudrait tout remettre en question et rompre bien des dogmes.
L’archéologie est une science qui a permis d’effectuer d’énormes progrès sur la connaissance des peuples mais, comme toujours, les pas des chercheurs ne s’impriment que sur la glaise d’un conformisme bâti sur des préalables consentis. Si l’on pouvait retrouver quelques uns des ouvrages perdus ou oubliés, parmi la quantité innombrable, qui renferment l’histoire antédiluvienne de l’humanité, nous pourrions recomposer notre lointain passé.
Les plus vieux ouvrages auxquels il nous soit aujourd’hui permis d’accéder sont les papyri égyptiens et plus encore les tablettes sumériennes que nos archéologues n’ont exploités qu’en partie. Voilà donc la « borne temporelle » à laquelle nous pouvons nous fixer, et elle date de plus de six mille ans.
Au-delà il n’y a rien, du moins pour l’histoire officielle, comme si tout commençait à Sumer. Il est vrai que les faits n’accréditent en aucune façon l’existence d’autres documents, faute d’éléments tangibles.
Pour y voir plus clair, il nous faut revenir près de deux mille ans en arrière au moment où Alexandrie vibrait des mille feux de la Sagesse avec, pour un temps encore, sa fameuse École, au sein de laquelle un enseignement extraordinaire était prodigué. (voir : Thot-Hermès – Origines secrètes de l’humanité de G. Delaage – Editions A. Moryason). Dans le vivier culturel que constituait cette ville extraordinaire, le monarque Ptolémée décida de construire la grande bibliothèque.
Pour cela, il rédigea une lettre qu’il fit adresser « à tous les souverains gouvernants de la terre » dans laquelle il demanda qu’on lui adressa tous les ouvrages possibles et de toutes disciplines. Il demanda même que l’on recopia tous ces manuscrits à bord des navires faisant escale à Alexandrie. Il fit retranscrire tous les textes sacrés, ainsi que les lois juives de l’époque. Le but de Ptolémée et de ses successeurs, fut de posséder et de recopier en grec les livres du monde entier.
Livres détruits et manuscrits perdus
Parmi ces ouvrages figuraient les Histoires égyptiennes en trente volumes de Manéthon, dont il puisa la source dans des documents existant alors dans la fameuse bibliothèque. Bien que ces textes soient sujets à caution pour certains épisodes, il n’en demeure pas moins qu’en eux était inscrite l’épopée des rois antédiluviens dont il ne subsiste aucune trace aujourd’hui. On dit que lorsque la bibliothèque brûla, les rayonnages abritaient plus de 500 000 volumes ! Ces assertions sont maintenant contestées par de récentes découvertes.
Pour certains, très peu de choses furent récupérées, mais ce que ne dit pas l’histoire officielle c’est que trois exemplaires des principaux ouvrages les plus dignes d’intérêt pour l’histoire de l’humanité, furent recopiés avant l’incendie et mis en lieu sûr par les Gardiens de la Sagesse …Que serait aujourd’hui notre vision du passé si nous avions accès à ces trésors de connaissance ?
Il faut mentionner aussi le crime de l’empereur Dioclétien qui brûla un grand nombre d’ouvrages ésotériques et alchimiques des Égyptiens en 296, mais aussi César avec les 700 000 rouleaux qui étaient conservés à Alexandrie.
Et l’on peut ajouter à cela les 300 000 manuscrits de Constantinople au VIIIe siècle, partis en fumée par la main de Léon l’Isaurien sans compter ceux qui disparurent lors des invasions arabes. Si l’on avait conservé ces documents, le monde connaîtrait aujourd’hui, l’histoire de l’Atlantide que les rescapés transmirent aux Égyptiens.
Des bibliothèques bien cachées
Depuis toujours, selon une vieille tradition, les ouvrages importants de l’humanité ont été recopiés et préservés. Nous y reviendrons plus loin. Mais force est de constater qu’une volonté supérieure a guidé les savants à conserver les ouvrages les plus significatifs pour préserver les richesses spirituelles des civilisations.
Cela se retrouve partout dans le monde et il suffit de se pencher un peu sur l’histoire des cultures, pour découvrir que de grandes bibliothèques antiques ont fait l’objet d’une attention particulière. On sait moins que dans toutes les grandes lamaseries construites dans les siècles passés, existaient et existent encore des cryptes souterraines et de vastes bibliothèques creusées dans le roc des montagnes.
Dans les monts du Karakoram au Tibet ces caches secrètes sont encore actives aujourd’hui. Des sources traditionnelles nous indiquent que le long de la crête de l’Altyn Tag, méconnu jusqu’à nos jours, existe un lieu perdu dans une gorge profonde avec un temple d’aspect insignifiant. Au siècle dernier, les pèlerins disaient encore que les galeries et salles souterraines de ce temple contenaient des rayonnages de livres si vastes, que même la plus grande bibliothèque occidentale ne pourrait les conserver.
Le bruit courrait aussi que dans le désert du Turkestan, autrefois couvert de cités florissantes, existe une oasis dont les sables environnant recouvrent une grande ville enfouie par laquelle on avait accès à de vastes lieux souterrains remplis d’inscriptions sur de l’argile et de nombreux cylindres.
Les archives perdues
Un nombre incalculable de manuscrits que l’on connaissait sont désormais introuvables. La plupart d’entre eux renfermaient les clefs d’ouvrages qui existent encore et qui sont, incompréhensibles pour un quelconque lecteur, voire pour des spécialistes. Nombre de ces ouvrages comportaient des additifs qui permettaient d’en comprendre la lecture.
C’est pourquoi des œuvres importantes telles que le Tao-Te-king de Lao Tseu sont voilées et le lecteur contemporain ne peut qu’en saisir le sens général concret, alors qu’un tel ouvrage renferme des clés ésotériques qui, si elles étaient connues, permettraient de saisir des vérités essentielles sur l’enseignement de ce Sage, tout autant que d’un savoir immémorial.
Ainsi de nombreux traités religieux ont été volontairement occultés par des Initiés afin que seuls certains, puissent en saisir les arcanes fondamentaux. Les interprétations et les traductions modernes feraient rire les prêtres antiques s’ils pouvaient voir comment nos hommes de science s’appliquent à tomber dans leur piège.
Qui n’a entendu parlé des magnifiques bibliothèques d’Espagne à l’époque où les Maures s’implantèrent dans ce pays ? Leurs conquêtes et les pillages ont eut le mérite de compiler des œuvres antiques remarquables. Le Vatican est le dépositaire d’une immense quantité de documents anciens qui s’accumulent dans les rayonnages depuis plus de 1.500 ans.
Les livres et les manuscrits volés aux victimes de L’Église sont encore soigneusement gardés au sein du plus petit État du monde. On pense généralement que ces livres ont été brûlés et que les livres des « sorciers » ont disparus à jamais.
Mais il en est tout autrement et les bibliothécaires du Vatican peuvent en témoigner. Si des langues ne s’étaient pas déliées pour dire qu’il existe certaines chambres dérobées dont l’accès n’est autorisé qu’à certaines personnes nous n’en saurions rien.
Même la plupart des papes qui se sont succédé, n’en soupçonnèrent l’existence. Certains d’entre eux toutefois, ont eu accès à quelques documents. On peut se poser la question de savoir, par exemple, comment le pape Borgia parvint-il à utiliser des poisons dont, encore aujourd’hui, on ne connaît pas la composition ?
La grande manipulation
Il est va de même pour d’autres textes non moins sacrés et qui mériteraient des ouvrages entiers pour comprendre combien leur sens fut altéré dans le cours de l’histoire. Penchons-nous sur les livres sémitiques. Toute notre civilisation est basée sur une culture fort ancienne, relativement à l’échelle du temps, puisque elle remonte à un peu plus de 6000 ans.
Beaucoup de personnes seraient surprises de savoir qu’en ce début du XXIe siècle, certains groupes humains en Occident sont soumis à des lois et principes remontant à l’époque sumérienne puisqu’ils se fient aux dogmes de leurs religions.
En effet, on sait aujourd’hui que les textes de l’Ancien Testament de la Bible sont fortement inspirés de courants de pensée issus de Sumer via la Chaldée, et que l’histoire racontée par les Prophètes n’est qu’une histoire remaniée avec des noms de personnages différents. On accrédite, évidemment, un personnage comme Moïse et bien d’autres non moins illustres de ses prédécesseurs. Mais qui sait aujourd’hui que ces livres sacrés en notre possession, ne sont qu’une pâle copie de textes plus anciens, dont le temps a perdu la mémoire.
Pourtant, malgré les vicissitudes que ces manuscrits antiques ont pu subir, certains possèdent la clé d’interprétation et pas forcément ceux qui sont les pieux gardiens de la religion constitué en conséquence. Cela est vrai pour le Judaïsme mais peut être décliné à toutes les religions. Nous sommes dans un temps d’obscurité qui dure depuis plusieurs millénaires, nous sommes dans le temps de la confusion, et certaines vérités qui n’étaient pas bonnes à dire commencent peu à peu à l’être.
Un savoir très ancien
Mais d’ores et déjà il est utile de saisir la relative importance qu’il faut accorder à l’interprétation des textes sacrés. Tout est encore voilé et au-delà des « contes pour enfants » que l’on peut lire dans tous les écrits religieux, d’extraordinaires vérités sont dites mais accessibles seulement à de rares personnes. C’est aussi ces « textes additifs » qui ont disparus, ou plutôt que des mains soigneuses ont su préserver.
Outre le fait que les livres sémitiques aient été voilés à une lointaine époque, des documents chaldéens de grande valeur furent modifiés et interprétés par des personnages orgueilleux pour placer le christianisme du début de notre ère, au pinacle de l’absurde en faisant coller, de force, d’anciens textes chaldéens aux paroles de Jésus. C’est toutefois « grâce » à l’un de ces censeurs, l’évêque Eusèbe de Césarée, que nous sont parvenus quelques fragments de ces ouvrages antiques d’une grande valeur.
Malheureusement peu de choses en fait, comme notamment le Traité de la religion babylonienne écrit en grec, pour Alexandre le Grand, par Bérose, prêtre du temple de Bel, et d’après les annales astronomiques et chronologiques conservées par les prêtres de ce temple – annales qui relataient une période de 200.000 ans – ce traité est maintenant perdu !
Si Eusèbe a transformé à ce point les textes, on peut se demander ce qu’il fit avec le christianisme naissant. C’est sur les « trépanations » littéraires de ce personnage, que survit le christianisme depuis 1500 ans ! Toute la littérature chaldéenne a donc disparu avec ce cynique censeur. Au sujet des textes chaldéens, une tradition orale assure qu’Hénoch par crainte que certaines connaissances soient perdues, cacha avant le Déluge: les textes des piliers égyptiens dans les entrailles de la terre. Le fameux Livre d’Hénoch en serait une copie très incomplète.
Des milliers de traités sacrés
Il en est de même pour les écritures sacrées du Rig-Véda et comme le souligne H.P Blavatsky dans son ouvrage Isis dévoilée :
Le Rig Véda contient environ 10.580 versets ou 1.028 hymnes, néanmoins, et en dépit du secours des Brâhmanas et d’une masse de gloses et commentaires, il n’est pas encore, jusqu’à ce jour, correctement compris. Pourquoi ? Évidemment, parce que les Brâhmanas, « ces traités scolastiques les plus anciens sur les hymnes primitifs », demandent eux-mêmes une clef que les Orientalistes n’ont pu se procurer. Que disent les savants de la littérature Bouddhiste ? La possèdent-ils entièrement, cette clef ? Assurément non. En dépit des 325 volumes du Kanjur et du Tanjur des Bouddhistes du Nord, dont chaque volume, paraît-il, « pèse de quatre à cinq livres », rien, en vérité, n’est connu du Lamaïsme réel. Pourtant, on dit que le canon de l’église du Sud contient 29.368.000 lettres dans le Saddharmâlankâra, ou, sans compter les traités et commentaires, cinq à six fois plus de matière que la Bible, celle-ci, d’après Max Müller, ne pouvant se vanter que de 3.567.180 lettres.
Encore, à propos de ces 325 volumes (il y en a en réalité 333 : le Kanjur contenant 108 volumes et le Tanjur 225), « les traducteurs, au lieu de nous fournir des versions correctes, les ont entremêlées avec leurs propres commentaires, afin de justifier les dogmes de leurs diverses écoles ».
De plus, « d’après une tradition conservée par les écoles bouddhistes, par celles du Sud comme par celles du Nord, le canon bouddhiste sacré comprenait à l’origine 80.000 à 84.000 traités, mais la plupart furent perdus et il n’en resta que 6.000 » – dit le professeur. Perdus, comme toujours – pour les Européens. Mais, est-il bien sûr qu’ils soient perdus aussi pour les Bouddhistes et les Brâhmanes ?
Les textes égyptiens subirent eux aussi le même sort, car bien que l’égyptologie ait fait de nombreux progrès, nos scientifiques contemporains ne connaissent que l’écorce de la religion égyptienne car comment pourrait-il en être autrement ? En effet, même à l’époque la plus reculée de l’Égypte, seul les prêtres avaient connaissance de l’interprétation secrète des textes.
Sous le règne d’Akbar
Cet apprentissage nécessitait des années d’études dans les temples et peu d’entre eux étaient choisis pour accéder à la maîtrise. Le temps n’est pas encore venu où la compréhension de la religion égyptienne peut être accessible à tous. La même question peut se poser concernant les écrits bouddhistes. Ce que nous en connaissons n’est qu’une approche simplifiée de la doctrine. Peu de lamas savent réellement la profondeur de l’Enseignement du Bouddha. La partie ésotérique transmise par Le Fondateur n’est abordable qu’à un cénacle très restreint.
Pourtant il fut un temps jadis où de grandes bibliothèques, aujourd’hui ensevelies sous les sables, ou encore les milliers d’ouvrages de la bibliothèque d’Alexandrie, les milliers d’œuvres sanscrites qui ont disparu en Inde sous le règne d’Akbar, les manuscrits de la grande bibliothèque de Babylone, ne sont pas perdus mais cachés dans des lieux secrets du monde, pour reparaître plus tard à une époque où l’homme sera prêt à accepter leur existence.
Mais on peut se poser la question de savoir pourquoi ces documents sont encore cachés ? A voir la façon dont le monde évolue on ne peut qu’imaginer ce qui se produirait si ces documents étaient livrés à nos sociétés, et compte tenu des vérités qu’ils renferment, ce serait jeter une allumette au cœur d’une poudrière en raison, de la puissance renfermée dans ces textes.
Les mondes souterrains
La question qui vient immédiatement à l’esprit au regard des faits mentionnés est la suivante : si ces archives n’ont pas été détruites, où sont-elles ? Quelles sont les personnes qui en ont la garde ? La réponse entraîne de nombreuses supputations. Si elles sont conservées c’est à quelle fin ? Les chapitres précédents ont apporté un embryon de réponse.
Depuis toujours, les Gardiens de la Sagesse ont joué un rôle important dans la préservation des connaissances humaines. Mais compte tenu du problème qui surgit jadis en Atlantide, les choses devaient être envisagées autrement, et certaines découvertes préservées jusqu’au jour où la transmission serait possible.
Le monde dans lequel nous vivons n’est pas prêt à assimiler des procédés qui pourraient lui être plus nuisibles qu’utiles dans la mesure où, les consciences ne sont pas parvenues à un point d’élévation suffisant. Si des connaissances comme le Vril étaient dévoilées (voir article sur le Vril) nul ne sait quelles en seraient les conséquences à l’échelon mondial.
En raison des mouvements géologiques planétaires et de l’évolution des civilisations, les connaissances ont été préservées en des lieux secrets et privilégiés. Au cours des millénaires écoulés les archives de tous les temps ont été conservées dans des mondes souterrains que certains ont pu entrevoir ou soupçonner.
Un curieux passage de l’Avesta mentionne la Vara construite par le roi Yima et décrite par le Vendidad comme une cité souterraine il y est dit :
Cependant, Ormuz Dieu bienfaisant, prévoyant le bouleversement prochain de cet état bienheureux ordonna à Yima de construire une ville souterraine, inaccessible, où seront réunis les plus beaux spécimens des êtres vivants, de végétaux, animaux, hommes, de manière à les soustraire à la destruction que la catastrophe imminente va occasionner sur la terre. Puis quand il aura achevé son œuvre dévastatrice, des êtres vivants conservés dans le Var souterrain en sortiront pour repeupler la terre.
Cette stance fait penser inévitablement à l’Arche de Noé donc à la chute de l’Atlantide lorsque la civilisation planétaire du repartir à zéro. Mais ce récit nous fait surtout comprendre qu’il existerait une grande ville sous la terre dans laquelle vivraient les Grands Sages et dans laquelle serait préservée la connaissance humaine.
Cette ville, c’est la mythique, la lumineuse Shamballa. Mais il faut aussi savoir que ces deux « capitales » sont en communication avec un réseau de mondes enfouis qui ont un rôle précis dans tous les lieux cachés sous la surface du globe. C’est du moins, ce qui est rapporté par d’antiques documents. Je tenterai d’aborder ces sujets dans un prochain ouvrage.