Guillaume Delaage

ATLANTIDE 4 – DE L’ESPAGNE A L’AMÉRIQUE DU SUD

08/10/2009

Après avoir envisagé l’Atlantide à la lumière des peuples et civilisations méditerranéens, nous allons tenter d’aller un peu plus loin dans nos investigations en comparant certaines racines linguistiques, vestiges d’un monde maintenant disparu. L’Europe atlantique offre encore à la sagacité du chercheur un vaste champ d’expérimentation. Aussi, dirigeons maintenant nos pas vers un petit territoire à la frontière de l’Espagne et de la France : le Pays Basque.

 

Les racines du basque

Depuis quelques décennies, de nombreux ethnologues, historiens et étymologistes se penchent sur ce qu’il est convenu maintenant d’appeler le mystère basque. II existe dans ce peuple une légende qui parle d’un cataclysme au cours duquel l’eau et le feu se livrèrent combat. Les ancêtres des Basques trouvèrent refuge dans des cavernes et furent sauvés. Partant de cette hypothèse, serait-il possible que se cachent, dans les idiomes actuels, des vestiges identifiables d’une langue mondiale de la fin du paléolithique ? Nous pourrions illustrer cela en citant l’Ancien Testament (Genèse, XI), où il est dit :

Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots

et plus loin : …confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. YAVHE les dispersa de l à sur toute la surface de la terre.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Tour de Babel

Ce passage est très intéressant puisqu’il rejoint précisément ce que disent d’autres traditions à ce sujet. Fabre d’Olivet fait référence, dans un de ses ouvrages, à cette cassure dans l’histoire de l’humanité, connue sous le nom de Schisme d’Irshou.

Ce combat est désigné dans l’Antiquité comme la dispute des deux frères ennemis Irshou et Tarakhya. Cela implique donc que depuis l’origine de l’humanité l’Atlantide, berceau des civilisations, avait donné une seule et même langue à la planète entière. Cela expliquerait sans doute pourquoi nous constatons aujourd’hui certaines similitudes entre les langues.

On a vu dans le Basque une survivance de l’ancien ibérique connu seulement par les inscriptions sur les monnaies. Cette langue se range parmi d’autres langues de la race caucasienne, tels le Chaldéen, le Cassite, le Hittite, le Lysien, le Mysien, le Psidien, I’Isaurien, le Lycaonien, le Cappadocien et l’Etrusque dans le groupe des inconnus. Les Romains nommaient les Basques Vascones. Eux-mêmes se nommaient Euscuara ou Euskera, c’est-à-dire les hommes qui parlent Euskera.

On sait maintenant que certaines langues sibériennes ont une ressemblance avec le basque. C’est ainsi que la langue des nomades éleveurs de rennes habitant la presqu’île de Tchoukotska, à l’extrême nord-est de l’Asie, révèle des assonances avec le basque. Le colonel Braghine (atlantologue) dit dans son ouvrage L’énigme de l’Atlantide :

J’ai été témoin du fait qu’un ancien officier russe d’ascendance géorgienne, à son arrivée dans le nord de l’Espagne, pouvait s’entretenir avec les gens du cru. II parlait géorgien, mais les Basques le comprenaient.

Mais Braghine dit aussi que le basque aurait une analogie frappante avec le japonais. II va plus loin en disant:

Au Guatémala, on m’a souvent parlé d’une tribu d’Indiens qui vivent dans le nord du pays, dans la région de Peten. Cette tribu parle une langue qui offre des similitudes avec le basque et je connais le cas d’un missionnaire basque qui a prêché avec beaucoup de succès dans sa langue maternelle.

Braghine, pour ses recherches, se rendit dans la ville de Tula près de Peten. II visita la tribu des Otomi. Voici ce qu’il rapporte à ce sujet :

Ces indiens parlent l’ancien dialecte japonais, et quand l’ambassadeur du Japon, en visite, s’adressa à ces Indiens, c’est dans cet ancien dialecte qu’il s’entretint avec eux.

Force est de constater qu’à la base de tout ces idiomes apparentés, doit nécessairement se trouver une langue extrêmement ancienne.

Essayons de comparer

Les Basques, au nez aquilin, ont conservé le profil caractéristique des anciens Mayas qui se rencontre aujourd’hui encore chez leurs descendants de pure race, les Indiens Lancandons. Et ce même profil se trouve également représenté sur une certaine pierre préhistorique de Vendée encore visible à marée basse. Chose curieuse, les Basques cultivent encore leurs terres de la même manière que le faisait le peuple maya.

II y a chez les Basques une croyance en un serpent mythique à sept têtes : l’Hérensuge, qui peut très bien ressembler au culte du serpent pratiqué par les Aztèques. La vieille coutume basque de compter par dizaines trouve son parallèle en Amérique Centrale où l’on se servait d’une arithmétique du même genre. Les Français ont, du reste, hérité du basque le mot « quatre-vingt ».

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Quetzalcoalt

Une autre analogie peut être signalée : le jeu national des Basques est la pelote. Ce jeu qui peut être considéré comme l’ancêtre du tennis est un jeu d’adresse qui demande aussi beaucoup de force. C’est le Jai-Alai joué avec un gant en osier rattaché au poignet (la chisteras) qui nous fait penser au jeu maya de « Pok-a-tok » dont les règles sont similaires. Au regard de ces nombreuses similitudes, on constate que ces peuples étaient reliés et instruits par une civilisation mère : l’Atlantide qui, lors de son effondrement, laissa ses enfants livrés à eux-mêmes.

Si nous abordons ici l’origine des Basques, c’est que tout nous porte à considérer que la capitale de l’Atlantide, Poséidon (d’après Platon), se trouvait près des côtes ibériques et que certains points géographiques de ces régions étaient des comptoirs atlantes. L’Atlantide était donc un pont permettant de passer d’une rive à l’autre de l’Océan Atlantique.

La Tradition nous dit que les peuples d’Amérique Latine furent pour les Atlantes un essai de civilisation pacifique. Il faut considérer que la puissance de ce peuple permettait d’apporter des sommes de connaissances importantes à ces ethnies américaines, européennes et africaines à qui ils avaient donné naissance.

Mais la transmission de leurs connaissances scientifiques et traditionnelles fut dévolue à la race des Pélasges (Cham) et plus tard aux Celtes avec Ram (Japhet) et enfin les Sémites (Sem). C’est ce dernier peuple qui bénéficia du savoir des deux précédents, mais surtout de ce comptoir neutre qui abritera pendant longtemps encore certains savants de la race-mère, nous voulons parler des premiers Égyptiens, héritiers directs des Atlantes.

Les Basques sont-ils les derniers Atlantes ?

Mais pour en revenir aux analogies et vestiges de civilisations, il nous faut maintenant aborder la géographie et l’étude comparative d’une autre région de l’Europe, très proche du Pays Basque : la province espagnole d’Andalousie, et plus précisément la vallée du Guadalquivir. C’est là que vivent encore de nos jours les descendants de l’empire légendaire de Tartessos.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Carte de l’Atlantide d’après Scott Elliot

La basse plaine marécageuse et l’estuaire du Guadalquivir nous indiquent que Platon situait son île d’Atlantide sur la côte de l’océan occidental. II est assez précis pour nous fournir la réponse à la question qui est de savoir s’il s’agissait de la côte ibérique, celte ou lybienne.

Il dit que le deuxième fils de Poséidon (premier monarque atlante), Teumélos, s’appelait aussi Gadeiros, et que la partie orientale de l’Atlantide, qui avait été confiée à Gadeiros s’étendait jusqu’aux Colonnes d’Hercule, et jusqu’aux abords de Gadès (Cadix). C’est la seule indication topographique que nous ayons sur l’Atlantide mais elle est, pour nos recherches, d’une valeur inappréciable.

Nous reviendrons, dans un prochain volet, sur les recherches et conclusions qui peuvent être apportées sur cette partie de l’Espagne, en relation avec le continent atlante, avant de passer sur les rives américaines en examinant les légendes et les mythes rattachés au continent disparu qui reste vivant dans la mémoire des peuples.

Nous aurions pu nous attarder un peu plus sur les mystères entourant aujourd’hui encore le peuple basque. Mais, vous le savez, notre intention est de considérer largement l’étude de l’Atlantide en nous bornant succinctement aux points les plus importants. Le mois dernier, nous avions commencé une étude sur la région de Tartessos en Espagne. Nous poursuivons donc ce travail dans les lignes qui suivent…

Tartessos et l’Andalousie

Le poète grec Hésiade (700 av. J.-C.) fut le premier à parler de l’île des Bienheureux. Sertonius, qui fut en 83 av. J.-C. préteur romain en Espagne, apprit de la bouche des Romains stationnés à Gadès, qu’il y avait dans l’Océan Atlantique, des îles bienheureuses (probablement Madère et les îles Canaries). Certaines études actuelles nous incitent à penser que les habitants de ces îles seraient les descendants des Atlantes. Nous y reviendrons plus tard.

Des chercheurs se sont penchés sur la localisation de l’Atlantide en déterminant certains points du globe comme étant le lieu exact. Pourtant, c’est le professeur Shulten qui, après 50 ans de recherches, identifia la ville de Tartessos comme étant une ville atlante en Espagne. Cette ville se trouve dans la province d’Andalousie, région qui fut toujours considérée comme la plus opulente d’Espagne.

Dans l’Antiquité, elle était considérée comme la région la plus riche de la terre. Le Bétique, nom romain pour l’Andalousie, est cité par Pline, vers l’an 100 apr. J.-C., comme la région la plus fertile. Posidonius dit que nulle part ailleurs on ne rencontre autant de richesse d’or, d’argent, de cuivre et de fer. Les richesses de Tartessos résidaient dans les gisements de la Sierra Morena, qui ne sont pas encore épuisés de nos jours.

Tursa, la ville lydienne d’où étaient partis les colons qui devaient fonder Tartessos, était la patrie originelle des Étrusques ; on n’en a jamais retrouvé la trace… Tartessos était une colonie de Tyrsiens qui se rattachaient à la souche étrusque. De nos jours, en Andalousie, nous trouvons une quantité de toponymes d’origine étrusque qui viennent de Lydie.

Dans l’Ancien Testament, on parle des rois de Tarsis, au chapitre 27 du Livre d’Ezechiel. Rufus Festus Avenus, poète et aristocrate romain en 400 de notre ère, dit que Tartessos possédait en l’an 100 av. J.-C. »la civilisation la plus évoluée de l’Antique Occident « . D’après le professeur Shulten, quelque part sous les marécages près de l’embouchure du Guadalquivir, se trouve la ville la plus riche de l’antiquité européenne. L’Atlantide, d’après Platon, s’étendait jusqu’à Gadès.

Culture et connaissance à Tarsis

Si Tarsis, ou Tartessos, était un comptoir atlante et même une de ses villes les plus modernes, on peut imaginer aussi qu’elle devait renfermer de nombreuses richesses culturelles. Notons ce que dit Strabon à ce sujet :

Tarsis renfermait de nombreuses richesses et plus particulièrement des textes de lois, des textes en prose vieux de 6000 ans.

Tartessos régnait sur des villes peuplées d’Ibères qui furent les prédécesseurs des anciens Phéniciens et des Etrusques. Justin nous apprend que le roi tartessien Gargoris fut l’inventeur de l’apiculture. Avenius cite un peuple – les Ostimiens – qui auraient eu des contacts étroits avec les Tartessiens. Ces derniers étaient les plus grands navigateurs de leur temps.

Certaines inscriptions portées sur des objets découverts sont en assyrien mais le style des bijoux est original, car il ne correspond à rien de connu jusque-là. Ce trésor de 21 bijoux, nommé « trésor d’El Carambolo », et le buste célèbre de la Dame d’Elche déposé au musée du Prado, soulève bien des controverses quant à son origine.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur Tartessos et sur les recherches qui s’y poursuivent encore actuellement, mais cela dépasserait le cadre de cet article. Le but ici est de brosser un tableau d’ensemble des éléments épars qui, regroupés, permettent de faire revivre l’Atlantide plus de 12.000 ans après son engloutissement. En partant des mythes et des légendes nous pouvons, par déduction et analogie, découvrir des éléments qui faisaient défaut au grand puzzle constitué par ce continent.

De l’autre côté de l’océan

Après avoir succinctement examiné l’étude de Tartessos comptoir atlante, nous allons maintenant nous diriger vers le continent Sud Américain. Nous l’avons vu, les Atlantes ont essayé avec les différents peuples qui vivaient sur ces terres d’entamer des relations basées sur l’échange et la transmission de connaissances. Leur plan n’a pas abouti comme ils le souhaitaient et cela resta donc une tentative qui porta tout de même ses fruits si l’on considère le savoir de ces peuples.

Quand les Espagnols arrivèrent pour la première fois en Amérique du Sud au XVIe siècle, ils furent surpris de l’habileté des indigènes pour le travail des métaux. Les Mayas aztèques et péruviens, avaient des connaissances étendues en métallurgie. Ils savaient tremper le cuivre, fabriquer des statues d’or et d’argent, construire des automates.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Cotes et Montezuma

Les chroniqueurs espagnols restèrent sans voix devant les jardins suspendus de Montézuma. Ils offrirent ainsi à Cortez des miroirs de platine et de nombreuses autres merveilles richement ciselées. D’où tenaient-t-ils ce savoir ? On peut également être frappé par la similitude qui existe entre la pyramide à degrés dite de Djoser à Saqqara, en Egypte, et d’autres pyramides à degrés d’Amérique Latine.

Le serpent mythique des Basques -l’Hérensuge – ne nous fait-il pas penser à Quetzalcoalt, le serpent à plumes des Aztèques ?

Tant de similitudes pour des peuples aussi éloignés sont de nature a nous amener vers cette conclusion : l’Atlantide était le continent-mère qui influença tous les peuples de l’Amérique à l’Oural en passant par le vaste continent africain, patrie des Pélasges. Pour ce qui est de l’Asie, il faut y voir l’empreinte de l’Atlantide mais aussi celle de ce qu’il est convenu d’appeler la Terre de Mu, continent qui exista jadis au coeur de l’Océan Pacifique.

Dans le prochain chapitre, nous aborderons l’étude des civilisations sud-américaines à travers les mythes et les légendes, mais surtout en traçant un parallèle avec les dernières découvertes scientifiques.

Voir l’article suivant sur le même thème : Les civilisations américaines

FROM SPAIN TO SOUTH AMERICA 4

After studying Atlantis in the light of the peoples and civilizations from around the Mediterranean, we will try to go a little further in our investigations by comparing certain linguistic roots, remnants of a bygone world. Atlantic Europe still offers a wide field of experimentation to the researcher. So let us head to a small territory on the border of Spain and France: the Basque country.

 

The roots of basques

In recent decades, many ethnologists, historians and etymologists have looked into what it is now by agreement called “the Basque mystery”. There is a legend in that nation that speaks of a cataclysm in which fire and water waged a battle. The ancestors of the Basques took refuge in caves and were saved. Based on this hypothesis, is it possible that hidden in the current idioms there would be identifiable remnants of a global language from the end of the Paleolithic? We might illustrate this by quoting the Old Testament (Genesis, XI), where it is said:

Now the whole world had one language and a common speech…

and further: …Come, let us go down and confuse their language so they will not understand each other. So YAVHE scattered them from there over all the earth.

Tower of Babel by Brueghel
Tower of Babel by Brueghel

This passage is very interesting because it precisely conveys what other traditions say about it. In one of his books, Fabre d’Olivet makes reference to this breach in the history of Mankind, known as the Schism of Irshou.

In antiquity that battle was referred to as the dispute between two brothers and enemies: Irshou and Tarakhya. This implies that at the dawn of mankind Atlantis, cradle of civilizations, gave a single language to the entire planet. That would probably explain why nowadays we can see so many similarities amongst languages.

We have seen in the Basque the survival of ancient Iberian known only by its inscriptions on coins. This language ranks amongst others of the Caucasian race, such as the Chaldean, the Cassite, the Hittite, the Lysian, the Mysian, the Psidian, the Isaurian, the Lycaonian and, in the group of unknown languages, the Cappadocian and the Etruscan. The Romans called the Basques Vascones. They called themselves the Euscuaras or Euskeras, that is, the men who speak Euskera.

We now know that some Siberian languages have a resemblance to the Basque. Thus, the language of the nomadic reindeer herders living on the Tchoukotska peninsula, in the far northeast of Asia, holds some assonance with the Basque. In his book” The Shadow of Atlantis” Colonel Braghine (the Atlantologist) said :

I was present when a former Russian officer of Georgian origin found himself able to talk with the Natives of Vizcaya immediately upon his arrival in Northern Spain: he spoke Georgian, but the Basques understood his language.

Braghine also claimed that the Basque had a compelling analogy to the Japanese. He went on saying:

When in Guatemala, I often heard about one Indian tribe living in the Peten district (Northern Guatemala): this tribe speaks a language resembling Basque, and I heard of an occasion when a Basque missionary preached in Peten in his own idiom with great success.

For his research Braghine travelled to the city of Tula near Petén. He visited the Otomi tribe. Here is what he said about it:

These Indians speak the old Japanese idiom, and once when the Japanese ambassador to Mexico visited this tribe he talked with them in this old dialect.

It is clear that at the root of all these related idioms there necessarily must be a very ancient language.

Elements of comparison

The Basques, with their aquiline nose, have retained the characteristic profile of the ancient Maya, found nowadays in their purebred descendants, the Lancandon Indians. And this same profile is also portrayed on a certain prehistoric stone of Vendée, still visible at low tide. Oddly enough, the Basques still cultivate their land the same way the Maya did. There is amongst the Basques a belief in a mythical serpent with seven heads: the Herensuge, which strikes us as the serpent worship of the Aztecs. The old Basque custom of counting in tens finds its parallel in Central America where they used a similar arithmetic. Moreover, the French have inherited from the Basques the word « quatre- vingt », meaning “four scores”.

Quetzalcoalt
Quetzalcoalt

Another analogy can be reported: the national game of the Basques is Pelota. This game which can be considered the ancestor of tennis is a game of skill that also requires much strength. The Jai-Alai, played with a Wicker glove attached to the wrist (the chisteras), reminds us of the Mayan game « Put-a-tuk” with similar rules. In view of these many similarities, it appears that these peoples were connected and instructed by a mother civilization: Atlantis, which, with its collapse, left its children on their own.
If we talk here about the origin of the Basques, it is because everything leads us to believe that the capital of Atlantis, Poseidonis (according to Plato), stood near the Iberian Coast, and that some geographical spots of these regions were Atlantean colonies.

Atlantis was a bridge between one side of the Atlantic Ocean and the other. Tradition says that the Atlanteans had a peaceful experiment of civilization with the peoples of Latin America. One should also remember that the emigration of Atlanteans allowed them to share some extensive amount of knowledge with these American, European and African ethnic groups they contacted.

But the transmission of scientific and traditional knowledge was devolved to the race of the Pelasgians (Cham) and later the Celts with Ram (Japheth) and finally the Semites (Sem). It is this last people who benefited from the knowledge of the previous two and especially from this neutral colony which for a long time sheltered some scientists of the mother-race. We are referring here to the earliest Egyptians, direct heirs of the Atlanteans.

 

Are the Basques the last Atlanteans?

As we return to the analogies and vestiges of civilizations, we must now consider the geography and comparative study of another region of Europe that is very close to the Basque country: the Spanish province of Andalusia, and more specifically, the Guadalquivir Valley. This is where the descendants of the legendary empire of Tartessos still live today. The low swampy plain and estuary of the Guadalquivir are proofs that Plato located his island of Atlantis on the Western side of the ocean. He was precise enough to provide us with the answer to the question as to whether it was the Iberian, Celtic, or Libyan coast.

He said that the second son of Poseidon, Eumelos(the first Atlantean monarch), was also called Gadeiros, and that the eastern part of Atlantis, which was entrusted to Gadeiros, stretched to the Pillars of Hercules and close to Gades (Cádiz). It is the only topographic indication we have on Atlantis but for our research it is of inestimable value. In the next section – before we head to the American shores – we will return to the research and conclusions that can be formed about this part of Spain – in relation to the Atlantean continent – as we analyse the legends and myths that are still vibrant in the memory of peoples.

atl4_atlcarteWe could have dwelt a little more on the mysteries surrounding the Basque people. But, as you know, our intention is to do a broad study of Atlantis and keep to the most important points. Last month, we started a study of the region of Tartessos in Spain. In the lines that follow we will continue this work …

 

Tartessos and Andalusia

The Greek poet Hesiod (700 B.C.) was the first to speak of the islands of the blessed. Sertonius, who in 83 B.C. was a Roman praetor in Spain, learned from the mouth of the Romans stationed in Gades that there were blissful islands in the Atlantic Ocean (probably Madeira and the Canary Islands). Some current studies lead us to believe that the present inhabitants of these islands are the descendants of the Atlanteans. We will return to that later.

Researchers have looked into the location of Atlantis and elected certain points of the globe as the exact place. Yet, it is Professor Shulten who after 50 years of research identified the city of Tartessos as an Atlantean city in Spain. This city was located in the province of Andalusia, a region which was always thought to be the most opulent in Spain. In antiquity, it was considered the richest region on Earth. Beatica, a Roman name for Andalusia, is quoted by Pliny, circa the year 100 A.D., as the most fertile of regions. Posidonius said that nowhere else would one find as much wealth of gold, silver, copper and iron. The riches of Tartessos resided in the mineral deposits of the Sierra Morena, which are not yet exhausted these days.

Tursa, the Lydian city where settlers set off to found Tartessos, was the original homeland of the Etruscans; no trace of it has ever been found… Tartessos was a colony of Tyrsians of Etruscan stock. Nowadays, in Andalusia, we find a number of toponyms of Etruscan provenance that come from Lydia. They speak of the Kings of Tarshish In the Old Testament, in Chapter 27 of the book of Ezekiel. Rufus Festus Avenus, a poet and Roman Aristocrat in 400 A.D., said that in the year 100 B.C. Tartessos possessed « the most advanced civilization of the ancient West ». According to Professor Shulten, somewhere in the swamps, near the mouth of the Guadalquivir River, lies the richest city of the European antiquity. Atlantis, according to Plato, extended to Gades.

Culture and knowledge in Tarsis

If Tarsis, or Tartessos, was an Atlantean colony or even one of its most modern cities, one can also imagine that it had to contain many cultural riches. Note what Stabo said about it:

Tarsis contained much wealth and especially texts of laws and texts of prose old of 6000 years.

Tartessos ruled over cities populated by Iberians who were the predecessors of the ancient Phoenicians and Etruscans. Justinius said that Gargoris, the Tartessian king, was the inventor of beekeeping. Avenius cites a people, the Ostimians, who would have had close ties with the Tartessians. They were the greatest sailors of their time. Some inscriptions on objects discovered were in Assyrian and the jewelry style was original for it does correspond to anything known so far. That treasure of 21 jewels, dubbed « the treasure of El Carambolo », and the famous bust of the Lady of Elche housed at the Prado Museum, raise many controversies as to their origins.

There still would be much to say on Tartessos and about the ongoing research over there, but this is beyond the scope of this article. The goal here is to provide a comprehensive picture out of scattered elements, which, assembled, will allow us to revive Atlantis more than 12,000 years after its sinking. Using myths and legends we can, by deduction and analogy, discover elements that were missing in the giant puzzle that this continent represents.

 

On the other side of the ocean

After briefly studying Tartessos as an Atlantean colony, we now move to the South American continent. As we have said, the Atlanteans tried to establish relationships based on Exchange and transmission of knowledge with the different peoples living on these lands. Their plan was not as successful as they had wanted but it remained an attempt which still bore fruit when considering the knowledge of these peoples.

When in the 16th century the Spaniards first arrived in South America they were impressed by the metalworking skills of the natives. The Maya, Aztecs and Peruvians had extensive knowledge in metallurgy. They knew how to soak copper, manufacture gold and silver statues and build automata.

atl4_cortez_et_mont__zumaSpanish chroniclers remained speechless before Montezuma’s hanging gardens. And the natives gifted Cortez with platinum mirrors and many other richly carved wonders. Whence did they hold this knowledge? One can also be struck by the similarity between the step pyramid of Djoser in Saqqara, Egypt, and other step pyramids in Latin America.

Does not the mythical serpent of the Basques – the Herensuge – make us think of Quetzalcoalt, the plumed serpent of the Aztecs?

So many similarities amongst peoples so far apart impel us to this conclusion: Atlantis was the mother continent that influenced all the peoples, from the Americas to the Urals via the vast African continent, homeland of the Pelasgians or Gian ben Gians. As for Asia, one can see its imprint and also that of what is now called the land of Mu, a continent that once existed in the middle of the Pacific Ocean.

In the next chapter, we will study the South American civilizations through their myths and legends and, more importantly, we will draw a parallel with the latest scientific discoveries.