12/06/2008
On sait aujourd’hui l’importance qu’Hitler accordait aux sciences occultes en général ainsi qu’à la recherche de certains lieux insolites du monde comme la cité perdue d’Akakor. On sait aussi qu’il était entouré d’astrologues, de magiciens, de médiums, mais également de chercheurs qui parcouraient la planète pour lui rapporter des informations sur d’anciennes traditions, ou bien encore qu’il envoyait des explorateurs dans des contrées inconnues voire perdues. Il voulait devenir le maître du monde et il faillit bien l’être si certaines forces ne s’étaient pas vigoureusement opposées à son ascension. Pour l’histoire officielle, il est mort dans son bunker à Berlin, là où ses restes furent retrouvés et plus tard conservés par les Soviétiques. Mais s’est-il bien suicidé ? Une hypothèse troublante relierait Hitler et la cité perdue d’Akakor.
Un plan occulte pour l’Amérique du Sud
De nombreux historiens ont traité le sujet, Hitler était membre de la Thule-Gesellschaft fondé par Rudolf von Sebottendorff. Ses maîtres furent Guido von List et Dietrich Eckart. Ce dernier l’initia à une forme de magie noire fondée sur des rituels puissants qui permettaient d’entrer en contact avec des entités particulièrement malfaisantes avec qui ils signaient des pactes.
Mais celui qui devait marquer plus particulièrement le Führer fut incontestablement Ernst Pretzsche. Libraire de profession, il avait longtemps vécu au Mexique et connaissait bien ce pays et ses coutumes occultes. Cette approche du continent Sud Américain allait certainement offrir à Hitler des perspectives futures…
Le chef de l’Allemagne nazie a tenté, tout au long de la guerre, de créer des « ponts occultes » avec différents continents. L’exemple le plus frappant fut sans doute le contact qu’il prit avec la Loge noire tibétaine par l’intermédiaire de la Société du Vril (voir article) en la personne de Karl Haushofer.
Des Tibétains, émanation directe d’un groupe de mages noirs, utilisant les membres de cet Ordre pour accomplir leurs propres desseins (source : Frabato le Magicien Ed. A. Moryason). Certains s’expatrièrent même en Allemagne afin de former des groupes nazis d’élite. On retrouvera plus tard ces Tibétains, nus, assassinés ou suicidés à la fin du conflit, un poignard planté dans l’abdomen. Le but caché de la Société de Thulé était de regrouper l’ensemble des Loges noires afin de maîtriser la planète et de mettre en place le scénario d’asservissement des peuples, qu’elle convoitait.
Ainsi donc, afin de mener le plan orchestré depuis longtemps par les plus hauts dirigeants de l’Ordre noir, Hitler prit des contacts en différents points de la planète. Une région lui tint particulièrement à cœur : l’Amérique du Sud. Il y voyait là un lieu propice à l’implantation d’une « nouvelle race » parmi les peuples primitifs de la forêt amazonienne.
Dans les années 30 il avait déjà commencé, avec l’aide des dirigeants brésiliens, à implanter des avant-postes dans ce pays. Les nazis enlevaient des dizaines d’enfants dans les orphelinats brésiliens pour les soumettre à des travaux forcés et torturés, ils devaient travailler sans répit. Les survivants de ces premiers camps de l’horreur réclament aujourd’hui réparation et excuses à leur gouvernement.
C’est aussi dans ces années là que des expéditions nazies explorèrent la forêt amazonienne avec, en tête, de bien curieux projets. Deux buts étaient visés. Le premier, en vue de l’implantation de la future race, était de trouver des ressources minières nécessaires à l’immigration des millions de colons allemands qui devaient investir le territoire. Le deuxième était plus secret car il concernait l’exploration de la jungle afin de trouver un lieu bien précis. Nous en reparlerons plus loin.
The Guyana project
C’est Joseph Greiner qui, dans les années 30 fut chargé de cette expédition partie depuis la lisière de la jungle guyanaise jusqu’à la forêt profonde à l’est du Brésil. Cette opération fut longtemps méconnue car quelle fut son véritable objet ? Des photos subsistent ainsi qu’un film de propagande où l’on voit l’explorateur et son équipe parcourir la jungle dans l’espoir de trouver le « lieu propice ». Greiner mourut de la fièvre jaune et jamais on ne connut véritablement le sens réel de sa mission.
Quoi qu’il en soit, même sa sépulture fut oubliée et l’on voit le symbole nazi sur la croix plantée sur sa tombe. Longtemps on crut cette histoire « arrangée » jusqu’à ce que l’on retrouve sa trace il y a peu de temps. Dans un livre paru en 2008, The Guyana Project : A German Adventure On The Amazon, Jens Glüsing a, grâce à des cartes, des photos et des documents de l’expédition retrouvés dans une hacienda, dans les archives du Département d’État au Brésil, au musée de Rio et en Allemagne, reconstitué cette expédition.
Nous pouvons ainsi avoir la preuve que le Troisième Reich avait bel et bien l’intention de s’implanter dans la jungle amazonienne de manière très active. Mais outre la recherche des ressources premières, quel était le but initial ? Pourquoi Hitler était-il déterminé à mettre en place un plan d’une telle envergure ? Avait-il déjà en tête un projet d’exploration vers la cité perdue d’Akakor?
Un nazi dans l’enfer vert
Je l’ai dit plus haut, les nazis recherchaient partout des objets sacrés : le Graal, la Lance de Longin, des livres rares, mais aussi le secret de lieux mythiques du monde. La terre de Thulé (ce nom fut très important pour le groupe fondateur puisqu’il se l’appropria), Montségur, les montagnes de l’Himalaya et bien d’autres, firent l’objet de recherches sérieuses. Pourquoi cette frénésie, pourquoi tant de moyens financiers dépensés à cette seule fin ?
Qu’y avait-il de si important en Amérique du sud pour investir de telles sommes d’argent et mettre en place un plan d’invasion si important ? Pour tenter d’obtenir la réponse il nous faut remonter dans le tracé d’une histoire plus lointaine. Depuis des centaines d’années, les explorateurs parlent d’un fabuleux trésor enfoui par les Incas et qui serait à jamais caché aux yeux des profanateurs.
Légende ou réalité, cela n’a pas empêché nombre de personnes avides ou d’explorateurs passionnés de partir à la recherche de ce butin. Mais est-ce bien cela qu’Hitler voulut découvrir ? C’est peu probable car la portée de ses plans dépassait de loin la seule recherche d’une richesse matérielle.
N’oublions pas qu’un de ses principaux initiateurs, Ernst Pretzsche, vécut – nous l’avons vu – de longues années au Mexique. Ce pays est très imprégné de culture maya et certains brujos gardent en secret le souvenir de l’histoire non officielle de leur terre.
De nombreuses légendes circulent encore aujourd’hui au sujet de cités perdues au fin fond de la jungle que nul n’a jamais pu pénétrer. Est-ce une de ces villes mystérieuses que cherchait l’explorateur Greiner ?
La question qui peut se poser est de savoir s’il est encore possible de trouver, dans la forêt vierge, une ville oubliée. Après tout, l’homme du XXe et du XXIe siècle connaît suffisamment la planète pour pouvoir répondre à cette question. Il semblerait que non puisque nous venons d’avoir connaissance l’année dernière de l’existence d’une tribu sauvage au cœur de la jungle amazonienne. Des photos montrent, qu’effrayés, ils tirent à l’arc sur l’hélicoptère qui les filme.
On peut donc aisément penser que d’autres peuples existent encore au sein de l’enfer vert. Il faut savoir que des vestiges incas et mayas et plus anciens même, restent à découvrir sous la voute épaisse des arbres de ces territoires inconnus, des vestiges qui surprendraient bon nombre d’archéologues. Mais voilà, ces édifices sont cachés sous l’amas végétal impénétrable alors qu’ils étaient jadis à ciel ouvert.
À la recherche de la cité perdue
Que sait-on au juste de cet enfer vert, hors ses limites explorables ? Pas grand-chose pour ainsi dire. Peu d’archives sont disponibles et les seules que nous possédons sont soit de vieilles légendes soit les rapports fournis par les conquistadores à l’époque de la colonisation. De nombreuses histoires existent, rapportées par la tradition orale ou consignées par des auteurs anciens.
Ces archives sont intéressantes car aujourd’hui nul ne peut obtenir ce qui était jadis la culture d’un peuple indien oublié et qui se perd à cause d’une mondialisation dévorante. Toutefois, certains péruviens fidèles à la mémoire de leurs ancêtres, m’ont assuré de la perpétuation de ce savoir.
Au XIXe siècle, l’historien anglais Prescott, dans son ouvrage sur le Pérou, mais surtout le Dr Tschudi, dans son livre Antiguedades peruanas, fait mention d’une légende Indienne, qui rapporte qu’un convoi de 10.000 lamas, chargés d’or partit payer la rançon de l’Inca, prisonnier des Espagnols, puis fut arrêté dans les Andes lorsque ses hommes apprirent que leur empereur venait de mourir.
L’énorme trésor qu’ils transportaient fut si bien caché, que nulle trace ne fut retrouvée. Où fut-il caché ? Compte tenu de la connaissance du terrain et de l’énorme quantité d’or et de bijoux, la cache devait être certainement une ville inaccessible au regard des conquérants, donc bien enfouie dans la jungle.
Un autre historien anglais, John L. Stephens, dans son livre Incidents of travel in Center America 1846, dit que :
les descendants des Caciques et les Aztèques sont supposés avoir survécu, et exister encore dans les solitudes inaccessibles des Cordillères, déserts dans lesquels aucun homme blanc n’a encore pénétré… et qu’ils y vivent comme vécurent leurs pères, construisant les mêmes édifices, avec les mêmes ornements de sculpture et de moulage; de grandes et vastes cours, des tours élevées avec de hautes séries de marches et gravant encore sur des tables de pierre les mêmes hiéroglyphes mystérieux. Il ajoute : Je me tourne vers cette vaste région inconnue, que pas une route ne traverse, et où l’imagination nous dépeint cette mystérieuse cité, aperçue du sommet des Cordillères, peuplée d’aborigènes insoumis, et que nul n’a visités ni n’a vus.
Dans le dédale de la jungle
Où sont allées ces populations qui ont échappé aux massacres perpétrés par les séides de Pizarre et Cortes ? Il doit bien obligatoirement subsister des traces de ces villes ou mieux encore une population entière qui vit peut-être de nos jours et qui serait la descendance de ces derniers incas massacrés. Où serait cette ville ou ces villes secrètes considérées comme perdues ? Seraient-elles le fruit d’une imagination débridée ?
Si l’on en croit le récit de quelques voyageurs qui ont vu de très loin ces cités perdues, depuis des promontoires rocheux, on peut imaginer qu’elles sont aujourd’hui encore jalousement préservées sous le sceau du secret et certaines personnes bien informées parmi les autochtones sont muettes à leur sujet. Un péruvien de Cuzco me racontait que seuls quelques individus connaissent des passages dans la jungle et sont autorisés à aller et venir en de rares endroits.
Des tribus empêchent quiconque de pénétrer hors certains points et même les autorités ne désirent s’aventurer au-delà de la zone permise, soucieux de ne pas déranger, comme si des accords non écrits avaient été engagés. Les Péruviens, pour la plupart, dans des localités comme Cuzco, sont encore très incas. Mais ce genre de ville perdue n’existerait pas seulement dans le territoire péruvien mais aussi plus haut en Amazonie, près du Mexique, du Guatemala et d’autres encore à l’ouest du Brésil dans la forêt d’émeraude. J’aurai l’occasion d’en reparler dans de prochains articles.
Le mystère Akakor
Au début des années 1970 un journaliste de la télévision allemande, Karl Brugger, fit la connaissance d’un métis du nom de Tatunca Nara, par l’intermédiaire d’un de ses amis responsable d’une compagnie brésilienne de gardes forestiers.
Certain que l’histoire de ce chef indien pourrait faire l’objet d’un bon article, il réunit les deux hommes dans un bar de Manaus au Brésil. Brugger, muni de son magnétophone, enregistra les propos de l’étrange personnage à la peau claire et aux cheveux bruns qui se disait être le prince d’une tribu très ancienne dont l’histoire remontait à 15 000 ans !
En raison des persécutions, sa tribu avait du rejoindre ses antiques cités souterraines perdues dans la jungle amazonienne. Il fit mention de la puissance des habitants qui, pourvus de pouvoirs magiques avaient du, à une lointaine époque, quitter la terre après avoir bâti des édifices colossaux. Il lui fit aussi part des effroyables catastrophes que la Terre dût endurer en des temps très lointains et pourquoi les habitants de son peuple furent contraints de construire des villes souterraines.
Tatunca Nara parlait un peu l’Allemand et confia à Brugger que 2000 soldats allemands rejoignirent cette ville au nom mystérieux d’Akakor, après 1941. Le journaliste doutait de l’indigène et restait très circonspect quant à la réalité de son récit. Toutefois, en 1972, il monta une expédition, accompagné de Tatunca Nara chef de ce peuple qui portait le nom de Ugha Mongulala. Mais les énormes difficultés du voyage lui firent rebrousser chemin. Le chef d’Akakor, vraisemblablement très contrarié continua seul le voyage.
Cet épisode et les différentes informations de son guide, permirent à Brugger d’écrire un ouvrage : Die Kronik Von Akakor (Chroniques d’Akakor) Ed. Econ. Düsseldorf – paru en 1976. Malheureusement aucune traduction ne fut faite en Français. Le journaliste reçut de Tatunca la transmission de certains passages de l’histoire de cette fabuleuse cité. Il avait de nombreux doutes concernant son mystérieux interlocuteur et ne lui donnait pas toute sa confiance. Il semblait lui échapper au détour de certaines conversations. Il faut savoir qu’en fait Tatunca Nara était un faussaire dont le nom véritable était Gunther Hauck.
Le journaliste qui en savait trop
Son histoire commence en 1968, lorsque dans les journaux on parle d’un chef indien blanc, cité pour avoir sauvé la vie de douze responsables brésiliens afin obtenir leur libération d’un groupe d’indiens qui les tenait captifs. En raison de l’aide apportée, Tatunca Nara fut récompensé par un permis de travail et des papiers d’identité. Mais en fait ces documents lui auraient été octroyés pour service rendu auprès des autorités brésiliennes comme agent infiltré au sein de la guérilla.
Le Gouvernement péruvien demanda même son extradition et par ordre du gouverneur d’Acre, Tatunca Nara fut arrêté en 1972. Mais selon Brugger peu de temps avant son extradition vers le Pérou, des officiers de ses amis l’ont libéré de prison à Rio Branco et l’ont emmené à Manaus. Un dossier d’accusation affirme qu’il était un informateur de la DOI-CODI (Détachement des opérations d’information pour la défense interne).
Dans un rapport publié par le magazine Fantasy en 1990, le directeur général de la Romeu Tuma fédéral a indiqué que Gunther Hauck (alias T. Nara) était un assassin qui devait être jugé par le code pénal brésilien. Mais il est toujours libre à ce jour.
Le livre de Brugger fut un réel succès dans plusieurs pays. Mais voilà que continuant ses investigations sur Akakor (malgré ses doutes certains concernant Tatunca Nara), il fut assassiné par balle dans les rues de Rio de Janeiro. Qui était son meurtrier ? Pourquoi a-t-on tué le journaliste ? En savait-il trop sur le dossier Akakor ? Il faut savoir que Tatunca Nara fut aussi suspecté pour la mort de trois autres personnes : l’Américain John Reed, en 1980, le Suisse Herbert Wanner en 1984 et en Allemagne Christine Heuser en 1987.
L’ancienne épouse Allemande de Guther Hauck dit (rapporté en 1989 par le magazine allemand Der Spiegel) avoir reconnu en Tatunca Nara son ex-mari mais celui-ci a nié ces assertions en montrant ses papiers brésiliens attestant ses origines indiennes !
Il est patent, dans cet imbroglio, que Tatunca Nara est très difficilement cernable. De plus, toutes les expéditions qui ont conduit à la recherche d’Akakor se sont soldées par des échecs mais ont de plus coûté la mort à tous les explorateurs. Si Akakor est un mythe crée de toute pièce par l’ex Allemand devenu Indien, pourquoi tant de mystère et de meurtres autour de cette affaire ?
Hitler et la cité perdue d’Akakor
Brugger semblait être sur une piste importante en liant les nazis à Akakor. Bien que méfiant au sujet de Tatunca Nara, il croyait en son récit. L’ « Indien » a-t-il eu connaissance de certains dossiers ? Aurait-il rencontré un indigène qui lui aurait raconté cette histoire qu’il se serait ensuite approprié, ou bien encore était-il vraiment le détenteur de quelque secret ?
Pourtant c’est lui qui, peu de temps après, partit en expédition avec un certain Schmid, ancien pilote de son état, en 1979, à la recherche de la cité perdue d’Akahim proche d’Akakor. Il mentionna l’importance de trois pyramides existant dans cette ville antique que nul ne connaissait. Et curieusement, c’est cette même année que la revue Veja mentionne la découverte, vue du ciel, de trois pyramides dans la jungle !
Le vrai faux Indien était bien informé. A ce jour nul n’a pu parvenir sur le site. Une fois de plus Tatunca Nara sema le trouble dans une histoire très mouvementée.
Selon Brugger, le Troisième Reich avait estimé qu’il était essentiel que le Brésil (pendant la guerre) restât neutre pour donner aux sous-marins allemands la maîtrise de l’Atlantique Sud afin de pouvoir ensuite envahir ce pays. Tactique perfide. Mais les États-Unis ruinèrent leur plan en persuadant le gouvernement brésilien de s’aligner sur la décision des Alliés. Face à cette coalition l’Allemagne décida alors de riposter en coulant 38 navires de la flotte brésilienne.
Dans cette perspective comment est-il possible que les Allemands aient pu mettre pied à terre et se perdre dans la jungle avec 2000 personnes ? Tatunca Nara avait-il raison en disant que son peuple avait accueilli ces troupes pendant le conflit ? L’expédition de Joseph Greiner est une preuve de l’intérêt des Nazis pour cette région du globe.
Mais il y a plus curieux, selon les dires de l’investigatrice espagnole contemporaine Deborah Goldstern auteure d’un article sur ces liaisons allemandes au Brésil : des récits de témoins oculaires de l’époque ont vu débarquer de nombreuses chaloupes sur les côtes de Rio de Janeiro.
Mais c’est surtout en mai 1945, à la veille de capitulation de l’Allemagne, que deux navires U-530 et U-977, ont quitté le nord de l’Allemagne pour l’Amérique du Sud. Environ trois mois plus tard, ils se rendirent en Argentine.
En 1984 le Jornal do Brasil mentionna, dans ses colonnes, la mort de Brugger et précisa que des policiers s’étaient laissés aller à la confidence en disant qu’il avait été assassiné pour des motifs politiques. Le journaliste était certainement en possession de dossiers importants concernant les rapports du Troisième Reich avec le Brésil et le dossier Akakor n’arrangeait rien à l’affaire.
En effet, le malheureux avait certainement mis le doigt sur une histoire assez énigmatique dans laquelle plusieurs éléments politiques et occultes étaient en jeu, car toute la dimension d’Akakor tant déniée à cause de l’insaisissable Tatunca Nara, pourrait se vérifier avec la venue des nazis au Brésil à la fin de la guerre. Si l’improbable indien disait faux, alors l’histoire du Troisième Reich dans la jungle amazonienne le serait aussi.
Mais voilà, beaucoup d’éléments, peut-être trop au goût de certains, viennent dénouer en partie les fils emmêlés de l’énigme. Et c’est justement sur ce point que se basait Brugger et c’est pour cette raison qu’il croyait la version de Tatunca Nara. Le journaliste croyait en Akakor, même s’il prenait Gunther Hauck (alias Tatunca) pour un aventurier peu recommandable. Le monde souterrain d’Akakor n’était peut-être pas la fable que d’aucuns dénonçaient et dénoncent encore aujourd’hui.
D’après Tatunca Nara, la puissante cité n’était plus, en 1963, que l’ombre de ce qu’elle fut par le passé lorsque les « dieux venus des étoiles » la gouvernaient il y a de cela 15 000 ans. Toutefois, existait encore toute la gloire qu’ils y avaient laissée. Seuls les habitants modernes n’étaient que de pâles représentants de ces fastes passés.
Cette ville existait toujours avec sa structure souterraine et c’est là que les Allemands nazis auraient trouvé refuge. Karl Brugger écrivit : Akakor existe-t-elle réellement ? Peut-être pas exactement comme Tatunca Nara me l’a décrit, mais la cité est indubitablement une réalité.
Les nazis se préoccupaient d’Akakor et de sa ville souterraine en raison des relations occultes qu’ils liaient avec certains groupes et notamment le Tibet. Sous des prétextes de recherches ethnologiques, l’expédition faite avant la guerre dans cette région du globe n’avait pour but que de reprendre contact avec des groupes sombres qui auraient échappé à la destruction du continent atlante il y a de cela près de 12000 ans. C’est eux qu’ils allaient chercher au Tibet car ils vivraient, selon la légende, dans un monde souterrain flanqué dans les replis de l’Himalaya. Et c’est toujours dans cette perspective qu’ils voulaient conquérir la cité d’Akakor dont l’ancienneté était identique.
Une information inattendue
Malgré les remous de cette histoire et l’apparente implication des nazis durant la dernière guerre mondiale, il semble que des pièces manquent au puzzle. Tout porte à croire que le fond est vrai mais la forme semble échapper à toute logique. Akakor trouve sa réalité grâce à la mouvance nazie dont 2000 représentants y compris femmes et enfants seraient venus au Brésil pour élire domicile dans cette ville antique.
Cela semble invraisemblable, mais à en juger par les récits des témoins, les affirmations de Tatunca Nara et les étrangetés autour de la mort de Brugger, nous sommes en droit de nous poser quelques questions. Si le dossier n’était pas si gênant pourquoi tant de morts et pourquoi l’Ambassade d’Allemagne a-t-elle été si peu coopéré ?
On sait aussi que la traque des nazis, dans les décennies qui ont suivi la guerre se sont principalement orientées vers l’Amérique du Sud. Mais une autre question se pose. Si le projet Akakor était aussi important pour le Troisième Reich, comment se fait-il qu’Hitler ne se soit pas impliqué directement et pourquoi est-il mort dans son bunker comme l’histoire officielle le mentionne, au lieu de rejoindre ses réfugiés ?
Là encore, Brugger suivait des indices assez troublants et c’est probablement pour cette raison qu’il s’accrochait au récit de Tatunca Nara. Il est bien évident qu’à l’époque et jusqu’à récemment, il n’était pas question d’avoir le moindre doute au sujet de la mort d’Hitler dans son bunker. Bien sûr, depuis longtemps, quelques historiens émettent des doutes sur sa mort.
En effet, les photos et le film montrant son corps sont plus que suspectes. On a réussi aujourd’hui à démontrer qu’il s’agit d’un de ses sosies du nom de Gustav Weler. La photo ci-dessous supprime aujourd’hui (avec la facilité de consulter images et vidéos donc de voir les supercheries) toute forme de doute.
Mais les Soviétiques ont montré les restes d’Hitler notamment son crâne, certifié par les « analyses dentaires » de l’époque. Jusqu’à aujourd’hui ce crâne est conservé à Moscou.
Donc par la force de l’histoire nous ne pouvons que conclure à la mort du chef du Troisième Reich dans son bunker. Alors tout s’embrouille à nouveau, car pourquoi Brugger était-il si déterminé à poursuivre son enquête ?
Mais voilà qu’une information de dernière minute vient jeter une lumière nouvelle sur l’affaire.
Des résultats incontestables
Le journal anglais Observer du 27 septembre 2009 déclare que des chercheurs américains viennent de démontrer que le fameux crâne attribué à Hitler, secrètement préservé pendant des décennies par les services secrets soviétiques, appartenait à une femme de moins de 40 ans, dont l’identité est inconnue. Les analyses d’ADN effectuées sur les os, actuellement détenus par les Archives d’Etat à Moscou, ont été effectuées au laboratoire de génétique de l’Université du Connecticut.
Le scientifique Nick Bellantoni s’était rendu à Moscou il y a peu de temps pour inspecter les restes d’Hitler dans les Archives de l’Etat. Il a pu ainsi faire des prélèvements ADN à l’aide de cotons. J’ai vu – dit-il – les photos de référence des Soviétiques concernant le sofa de 1945 où le Führer trouva, soit-disant, la mort et je voyais les mêmes taches exactement sur les fragments de bois et de tissu en face de moi, donc je savais que je travaillais avec des pièces authentiques.
Les échantillons ont ensuite été rapatriés dans le Connecticut. Au centre de l’université de génétique appliquée, Linda Strausbaugh a travaillé pendant trois jours sur les traces ADN. Nous avons utilisé les mêmes protocoles qui auraient été utilisés dans un laboratoire criminel, dit-elle, et nous nous sommes aperçus que ces échantillons n’étaient pas ceux d’Hitler.
Cette découverte, très récente, vient donc poser un grand problème aux historiens. Depuis 64 ans les manuels scolaires, les films, les essais etc…nous disent que le chef du Troisième Reich est mort dans son bunker mais quid des restes du corps ? Pourquoi a-t-on voulu à tout prix cacher la vérité ? Où est passé Hitler ? Puisque les os sont maintenant identifiés comme étant ceux d’une femme, les hypothèses de nouvelles pistes peuvent êtres ouvertes.
Un avion bien caché
On peut alors supposer qu’à la fin du terrible conflit de 1945 devant la disparition du Führer et pour ne pas troubler à nouveau le monde entier, les gouvernements occidentaux ont certainement caché la vérité et c’est sans doute pour cela que de nombreux services secrets se sont particulièrement orientés vers l’Amérique du sud.
Selon toute vraisemblance, le personnage le plus odieux du conflit était encore en vie. C’est sans aucun doute, avec du recul, que l’on peut imaginer à quel point l’information qui va suivre a du ébranler les instances secrètes des Services spéciaux de l’époque et interpeller Brugger dans son enquête.
En effet, le 5 mars 1979, dans le journal allemand Bild Zeitung, une annonce parut, accompagnée de deux photographies, sous le titre: « L’avion privé d’Hitler découvert dans la jungle ». Cet article rapportait que à l’occasion d’une exposition d’avions en Floride, (E.U.), un «lU 52» a été montré; c’est l’avion privé d’Hitler. L’écrivain américain, Marty Caiden, l’a découvert dans la jungle d’Amérique du Sud, quatre ans auparavant.
Ce «bon vieux lU» (dont l’immatriculation est D- 26000) est encore entièrement intact. Caiden, qui avait lui- même piloté cet avion, précise : Dans le fuselage, Hitler avait fait percer une deuxième porte. C’est ce détail qui m’a fait le reconnaître. (source Dieter Ruddegerg in Frabato le magicien Ed. Moryason)
Il est donc plus que probable, en fonction des dernières découvertes, qu’Hitler a pu s’échapper de son bunker et rejoindre la colonne avancée, pour rejoindre Akakor dans la jungle amazonienne. Ainsi que l’a également rapporté Oti Votavova,(secrétaire de Franz Bardon), Hitler disposait de nombreux sosies qui lui permettaient de se protéger et qu’il employa en de multiples circonstances.
Après la guerre, Franz Bardon vit, grâce à ses facultés psychiques, qu’Hitler s’était enfui en Amérique du Sud. (source Dieter Ruddegerg in Frabato le magicien Ed. Moryason). Cette information étayée sur des éléments occultes n’a jamais intéressé que quelques disciples du Grand Adepte et c’est pourquoi qu’il me soit permis, à travers ces pages, de Lui rendre hommage.
Ce n’est qu’aujourd’hui que ce qu’Il annonçait prend toute sa signification. Hitler n’est pas mort dans son bunker mais a bien rejoint l’Amérique du Sud et pourquoi pas Akakor et sa ville souterraine qu’il convoitait depuis longtemps !
La cité d’Akakor demeure toutefois un mystère. Est-ce une fable inventée de toute pièce par Gunther Hunck alias Tatunca Nara ? Ou bien existe-t-elle vraiment ? Tout porte à croire qu’elle est une réalité dans la mesure où 2000 personnes ne peuvent pas, sans être interpellées, se volatiliser ainsi dans un pays. Akakor sera découverte un jour ou l’autre.
Du reste, une ville antique vient d’être identifiée au fond de la jungle. Elle abritait, d’après les archéologues, plus de 50 000 personnes. Ce n’est, bien sûr, pas la cité perdue « léguée par les dieux », mais la voie est désormais ouverte pour toute nouvelle exploration.