05/06/2014
Un ancien rituel atlante – Pour les archéologues, beaucoup de textes restent obscurs quant à leur interprétation. Cela vient du fait qu’ils abordent les civilisations trop souvent d’une manière peu conforme à l’état d’esprit des anciens égyptiens, pour ne citer qu’eux. Et pour cause ! La structure mentale et l’approche de la spiritualité étaient de loin, différentes de celles que nous avons aujourd’hui. Ainsi, avec un autre regard, on peut trouver caché dans les traditions égyptiennes, un ancien rituel atlante.
Similitudes
De nombreux chercheurs se sont interrogés sur les similitudes qui peuvent exister entre les peuples amérindiens et les peuples égyptiens antiques. C’est à travers les cultures, les croyances et l’architecture que ces comparaisons peuvent être établies. Ainsi les cinq jours ajoutés aux 360 de l’ancienne année aztèque, correspondent aux épagomènes supplémentaires du calendrier de Memphis.
On retrouve aussi de nombreux points communs dans les tenues vestimentaires concernant les coiffes ou encore les colliers portés en larges rayons chez les déesses aztèques ou égyptiennes. On peut d’ailleurs voir la ressemblance entre les deux statues ci-contre.
Chez les Incas comme chez les Égyptiens, le monarque est le représentant du dieu soleil et prend pour épouse sa sœur ou sa belle-sœur. C’est la loi de la consanguinité divine, la pureté du « sang solaire », thème qu’il serait intéressant d’exposer un jour.
Le travail d’embaumement des momies égyptiennes ou incas était quasiment le même. La façon de procéder et les instruments employés, les tissus, les onctions les désinfectants, sont identiques et le Livre des Morts égyptien présente beaucoup de similitudes avec le Codex aztèque Vaticanus. Nous pourrions ainsi continuer l’inventaire et voir à quel point les analogies sont nombreuses.
Un ancien rituel atlante
Mais ce qui est le plus troublant et surtout le plus intéressant, consiste en l’exactitude de l’Enseignement hermétique que les prêtres conservaient à l’abri des profanes, d’un côté comme de l’autre de l’Océan Atlantique. En effet, des chercheurs comme D.A Mackenzie avaient, en leur temps, soulevés sans trop en connaître les raisons profondes, les rapprochements entre diverses coutumes.
L’une d’entre elles était particulièrement importante pour les Égyptiens. Il s’agissait de la cérémonie à laquelle les Grecs donnèrent le nom de « Canopes ». Lors d’un embaumement, les viscères du défunt étaient placés dans quatre vases, autour du sarcophage, que l’on disposait aux quatre secteurs de l’horizon.
Avant de déposer les viscères à l’intérieur des canopes on colorait ces derniers selon leur orientation.
Au nord les poumons (rouge), au sud le foie (blanc), à l’est l’estomac (jaune), à l’ouest les intestins (noir).
Le plus surprenant mais aussi le plus extraordinaire est de retrouver cette cérémonie, à peu de choses près, chez les Mayas qui utilisaient, eux aussi, les mêmes couleurs! Comment ces similitudes sont-elles possibles ?
En fait, ce qui ressort de tout cela est que les Égyptiens comme les peuples d’Amérique du Sud étaient héritiers de l’Atlantide et par conséquent, avaient la même tradition, le même Enseignement sacré, car la Vérité est Une et Universelle.
Si par des oublis dus au temps ou à l’adaptation en fonction des peuples, des différences peuvent exister, il n’en est pas moins clair que l’on retrouve partout les mêmes racines et les mêmes fondements.
La purification des Éléments
La cérémonie des Canopes en est un exemple flagrant, car bien que pratiquée de manière profane avec l’embaumement elle cachait surtout un sens initiatique pour les disciples avertis instruits dans la sainte théurgie. Tout cela consistait en un rituel qui permettait à la fois une grande purification de chaque Élément du corps humain.
Lors de l’embaumement, les Égyptiens travaillaient d’une manière précise sur les viscères du défunt par une cérémonie très importante. Mais la véritable circulation élémentale était pratiquée lors de cérémonie qui se transmettait de maître à disciple sous des conditions particulières.
Le rituel était bien connu des Atlantes et leurs héritiers d’Amérique du Sud et d’Égypte, en furent les dépositaires car la Source de tout Enseignement authentique est la même. Il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil.
Avec le cœur