De nombreuses personnes aujourd’hui peuvent avoir accès à ce qui est traditionnellement appelé LA MAGIE. En fait, ce mot présente, dans l’esprit de beaucoup de personnes, une connotation étrange, fantastique, voire négative pour d’autres. D’où vient cette mauvaise image donnée à l’un des plus grands arcanes de la Science hermétique ?
Une fois de plus, il nous faut remonter dans l’Histoire pour voir à quel point le travail de sape de l’Église a été déterminent pour prendre la place du Paganisme et des Écoles hermétiques qui existaient à Athènes et Alexandrie, pour ne citer que celles-ci. Ensuite ce travail destructif a continué avec la chasse « aux sorcières » du Moyen-âge, sous la houlette de l’Inquisition. Combien de disciples sincères ont du se cacher et se taire par peur d’être immolés !
La suite on la connaît et la science aidée par l’Église dans ce combat contre des travaux et pratiques inconnus pour elles, ont définitivement rangés l’Art magique dans les croyances fumeuses et nauséabondes de personnages déséquilibrés. A leur décharge, il faut dire que certains sorciers ou disciples de l’aspect sombre n’ont rien fait pour offrir l’image saine de la Magie. En avaient-ils d’ailleurs les clefs pour le faire ?
Avant de parler de Magie ou Sainte Théurgie, il faut se poser la question : « Qu’est-ce que la Magie et à quoi sert-elle ? ». En réalité, elle est le pouvoir que possède le chercheur, de rassembler synthétiquement « le dedans et le dehors » c’est-à-dire l’harmonie qui existe entre le macrocosme et le microcosme, en d’autres termes : l’Univers et nous-mêmes. Ainsi chacun peut, avec le temps, réaliser en conscience que ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut. Que tout est construit selon le même modèle.
C’est là le but de tout mage : chercher par la Loi de Correspondance la relation entre les mondes afin de découvrir par l’expérience et par l’évolution de la conscience que Tout est dans Tout et que chaque être humain est un Dieu vivant dans sa partie la plus pure. C’est par cette affinité que le mage découvre la Divinité dans chacun des mondes qu’il explore et son Travail n’a pour but que de parvenir à cette communion universelle afin d’être un Dieu à l’image de la Conscience Universelle.
Ainsi son but est-il la découverte intime de ce rapport entre les êtres, les mondes, les choses, la matière, la vie, les Éléments, la forme, l’ego et la personnalité, les mondes physique, astral et mental, les différents Plans de l’Univers, l’aspect divin en soi et les mondes supérieurs… Telle est la tâche du magicien qui n’a – au fur et à mesure qu’il avance dans sa pratique- qu’un seul but, celui de faire UN avec l’univers et l’humanité. Il devient alors un Artiste qui assimile son Travail à celui du Créateur, car au-delà des apparences il ne cherche que l’Unité et non la séparativité.
Aujourd’hui, plus que jamais, les portes se sont ouvertes pour que la Magie sacrée puisse être accessible à tous, si elle est pratiquée dans les règles de l’art. Ces énergies ou ondes que l’on maîtrise depuis un siècle comme la radio, la télévision et autres medias, sont autant d’expressions et d’indices que les portes des échanges se sont ouvertes, pour que l’homme sur Terre agisse dans le sens de la Magie.
Cela a d’ailleurs donné naissance à une meilleure compréhension de l’inexistence du temps et de l’espace. Mais avons-nous bien compris le sens des découvertes et les utilisons-nous correctement ?
Éphèse ville de l’Hermétisme (située dans l’actuelle Turquie), était célèbre dans l’Antiquité pour sa vie culturelle, mais surtout pour être un centre médical très important. De nombreux étudiants venaient suivre les cours des célèbres thérapeutes qui soignaient les malades réclamant leur aide.
La médecine sacrée
C’est dans cette ville, très réputée au IIIe siècle, que Soranos d’Éphèse écrivit des traités techniques de gynécologie qui furent pratiqués durant des siècles.
Mais c’est avant cette période qu’il faut remonter le temps, pour trouver à Éphèse de grands thérapeutes et de grands sages qui exerçaient une médecine bien plus efficace nommée médecine hermétique.
En effet, cette ville était alors très connue pour son Grand Collège gnostique et néoplatonicien. C’est à Éphèse que se regroupaient bon nombre de grands thérapeutes esséniens qui étaient à l’origine de la diffusion de la médecine sacrée.
Ce Grand Collège de médecine hermétique regroupait à la fois les connaissances esséniennes mais aussi celles des Tanaïm héritiers du savoir chaldéen.
Les Esséniens formaient un groupe très mystérieux dont Pline dit qu’ils avaient vécu près de la mer Morte pendant des milliers de siècles !
Ils étaient assurément très proches des premiers chrétiens. Du reste, le terme « frère » employé par l’Église est copié des Esséniens, comme beaucoup d’autres choses. Une partie de leurs Enseignements furent très vite pervertis par des courants chrétiens dits ésotériques ainsi que par les premiers Pères catholiques.
Éphèse ville de l’Hermétisme
C’est donc à Éphèse que se répandit la Gnose, mais aussi la Kabbale. On dit même que Jean l’Apôtre (reconnu comme grand kabbaliste) aurait vécu à Éphèse et « son » Apocalypse (qu’il n’a pas écrit) fait référence à l’Église d’Éphèse parmi les sept qui sont citées dans le texte.
Mais c’est surtout le Grand l’Apôtre-Adepte Paul de Tarse, connu aussi sous le nom de Simon le Magicien, très présent dans cette ville, qui rédigea son Épître, remanié moultes fois depuis. Son œuvre se poursuivra encore un peu, grâce à son disciple Timothée.
C’est encore à Éphèse que le Grand Apollonius de Tyane, fervent pythagoricien, travailla avec Euxémus d’Héraclée et ouvrit dans cette ville une école réputée dans la science hermétique. Cette magnifique ville était réellement un creuset où se côtoyaient de Grands Adeptes, véritables Maîtres de Sagesse. Grâce à eux, la quintessence de toutes les grandes philosophies Bouddhiste, Zoroastrienne et Chaldéenne, se retrouvaient en une parfaite synthèse.
Ce foyer de la Connaissance sacrée, scintilla encore de tous ses feux pendant quelque temps après le passage de ces grands Êtres. Si les chrétiens n’avaient pas donné corps aux affabulations de ceux qui s’emparèrent de l’Image du Christ en travestissant Son Message à l’appui de dogmes pervers, alors la gloire d’Éphèse aurait, tout comme celle d’Alexandrie et d’Athènes, donné au monde un système religieux qui aurait fait honneur à Platon, à la Lumière de la Science hermétique.
Faut-il voir en Jésus le Magicien, un autre aspect de Sa Mission? La lecture des Évangiles permet, à la fois, de comprendre le Personnage de Jésus mais également, de discerner les nombreuses transformations que le dogme ecclésiastique a opéré dans son histoire même. Jésus a souvent été accusé de pratiquer la Magie à la manière des Égyptiens. Ce sont les Pharisiens qui furent les plus virulents à ce sujet, en portant de très dures accusations.
Les témoignages
Ils lui reprochèrent de pratiquer la sorcellerie, de chasser les démons par Belzébuth, leur prince, avec autant de violence que le clergé Catholique, en usa plus tard, pour accuser de la même faute plus d’un innocent. Dans L’Évangile de Nicodème , (les Actes de Pilate), les Juifs lui font le même reproche devant Pilate. « Ne t’avons-nous pas dit qu’il est un magicien ? » (Origène, Cont. Cels. 11.). Celse qui était néoplatonicien, confirme cette même accusation.
Il faut lire la littérature des Talmudistes pour découvrir tout un ensemble de détails de ce genre. D’ailleurs une des plus grandes accusations qu’ils portèrent contre Jésus fut « qu’il pouvait voler aussi facilement dans les airs que d’autres marchaient » !
Saint Augustin, quant à lui, nous apprend qu’à son époque tout le monde savait qu’Il avait été initié en Égypte et qu’Il écrivit des Livres de Magie qu’Il transmit à Jean, dont un ouvrage particulier qui s’intitulait : Magia Jesu Christi. C’est ce que nous dit H.P Blavatsky en ajoutant que dans les Clementini Recognitiones , Jésus est accusé de ne pas avoir accompli ses miracles comme prophète juif, mais comme Magicien, c’est-à-dire comme initié des temples « païens ».
Jésus le Magicien
Il fut assurément Magicien dans la mesure où la Magie est un art universel et une des branches de la Science hermétique. Ceux qui ne comprenaient pas les Lois universelles, considéraient Ses guérisons comme miraculeuses alors que celles-ci étaient naturelles vues par l’œil de l’Initié. Pourtant dans les tous premiers siècles du christianisme naissant, la véritable Magie n’avait pas la connotation négative qu’elle peut avoir aujourd’hui et, à plus d’un titre, elle était enseignée dans toute sa splendeur.
Ainsi, Jésus était-Il considéré comme un Magicien (au sens le plus noble du terme) qui avait accès à la Science des sciences. C’est d’ailleurs ainsi qu’on le représentait aux premiers siècles de notre ère, avec l’outil sacré du mage :La baguette magique.
Plusieurs preuves de ce qui est avancé ici, se trouvent curieusement au musée du Vatican. Les photos de stèles qui sont présentées ci-dessous (mais il y en a de nombreuses autres) figurent sur des sarcophages romains ou chrétiens du tout premier siècle. On y voit nettement Jésus le Magicien, utiliser une baguette pour « réveiller » Lazare entouré de bandelettes à la manière d’une momie égyptienne ! La photo ci-dessous illustre bien ce qui vient d’être dit.
Dans chaque sculpture, le même geste est reproduit comme pour bien l’identifier et montrer qu’Il maîtrisait l’art de la Magie sous sa forme la plus haute. On y voit d’ailleurs un Jésus différent physiquement de l’image iconographique qui s’est imposée dans la chrétienté, des siècles plus tard.
C’est un homme sans barbe avec des cheveux courts et l’on peut penser que les artistes qui ont réalisé ces bas-reliefs devaient avoir une certaine connaissance physique du Personnage, ou bien alors des caractéristiques qui étaient transmises par tradition orale.
Si au premier siècle on pouvait avoir encore une idée de l’apparence physique de Jésus et de ses vêtements, cela changea par la suite. Quoi qu’il en soit et comme par ironie de l’Histoire, c’est au Vatican que l’on trouve les plus belles représentations de Jésus le Magicien-Adepte de la Haute science hermétique.
« Les parfums, les couleurs et les sons se répondent », disait avec justesse Charles Baudelaire. La magie des parfums a toujours fasciné par les propriétés subtiles qui la caractérisent. En effet, tout dans la nature a une correspondance de règne en règne, que se soit dans les fluides vitaux ou autres manifestations naturelles. Tout en fait est lié, mais l’homme ne se souvient plus des « accords » harmonieux de tout ce qui l’entoure, afin d’en tirer le meilleur bénéfice.
La magie des parfums
Dans l’Antiquité, les parfums étaient considérés comme un ornement mais le plus souvent servaient à la purification des lieux et à l’élaboration de cérémonies rituelles ou magiques. Les parfums étaient savamment préparés et ces mêmes prépérations étaient tenues secrètes.
Au XVIIe siècle, Johannes Smetius rapporte que de nombreuses personnes étaient guéries de leurs maux en passant uniquement devant la boutique d’un apothicaire très réputé, passé maître dans son art. Les parfums étaient si bien traités qu’ils agissaient à distance.
Les parfums suaves ne sont pas toujours les plus agissants sur la santé. Au contraire, ceux qui répandent une odeur aromatique, comme la sauge, le romarin, etc., permettent de ranimer l’énergie vitale.
Je n’aborderai pas ici l’usage des parfums dans le cadre de certaines pratiques pour attirer le monde élémentaire dans la recherche de certains phénomènes, car la plupart du temps ces procédés sont plus néfastes qu’utiles.
Dans le domaine curatif, une certaine magie consistait à fabriquer des « sachets » dans lesquels des plantes et des préparations étaient mélangées.
Ceux-ci étaient placés sur la partie malade du patient par laquelle pénétraient les émanations fluidiques parfumées. On utilisait aussi des vêtements, des ceintures imprégnées, qui avaient le même effet.
Une Magie naturelle
La magie des parfums était présente également dans les amulettes et les talismans qui étaient sublimés par des effluves spécialement additionnées à la conjoncture astrale et à d’autres techniques. La science ne connait pas encore le pouvoir des parfums dans l’accord vibratoire d’un être humain.
Cette Magie naturelle, si elle était connue, pourrait soigner de nombreuses maladies. L’aromathérapie, bien qu’embryonnaire et ne jouant pas uniquement sur l’action des effluves, est un des outils curatif.
Dans l’Antiquité on connaissait bien l’influence des parfums et fumigations. C’est ainsi que dans le temple d’Isis à Memphis on venait recourir au don des dieux pour obtenir une guérison ou des songes prophétiques qui répondaient à certaines interrogations.
Après une nuit passée dans le temple, le patient endormi sur une peau de chèvre imbibée de parfums magiques, se réveillait avec sa réponse. Les fumigations spéciales avaient agi à la fois sur le corps et sur l’âme.
L’odorat est le plus élevé des sens purement physiques et dans les règnes inférieurs, c’est le règne végétal qui émet les radiations les plus subtiles. Celles-ci, pour les plus élevées d’entre elles, créent un pont avec le Plan spirituel.Ce n’est pas pour rien que les centres d’énergie de l’homme sont appelés lotus et que l’homme lui-même est appelé « la plante à sept feuilles ».
Vatican secret ! Ces deux mots à eux seuls renferment un secret jalousement gardé. Depuis des temps immémoriaux de nombreux manuscrits renfermant des fragments de la Science hermétique ont été cachés, soudoyés, manipulés ou encore détruits.
Des manuscrits antiques
L’Histoire est là, pour nous rappeler les fameux autodafés, ainsi que les persécutions de la « Sainte Inquisition », ont mis fin à des trésors culturels inestimables. Cela est un aspect de l’Histoire, mais est-ce bien la vérité ?
On nous a longtemps fait croire, par exemple, que la bibliothèque d’Alexandrie fut détruite, mais on sait aujourd’hui que les sources sont trompeuses et certains auteurs ont même prouvé le contraire.
Des textes coptes conservés au Mont Athos en Grèce relatent qu’en l’an 51 avant J.-C., la bibliothèque d’Alexandrie qui se situait dans le quartier du Bruchion, renfermait plus de sept cent mille rouleaux, tous montés sur bois et en parchemin ignifugé.
Quand l’incendie eut lieu, tous ces documents étaient partis pour être réparés et la grande quantité des manuscrits originaux, qu’on considérait comme les plus précieux, furent transportés dans la demeure d’un des bibliothécaires.
Quand l’incendie mineur se propagea dans la bibliothèque, il ne brula que des parchemins sans grande importance. Ils étaient, parait-il, si finement réalisés et si résistants que seule la couverture en bois de quelques uns fut touchée, ils furent aussi épargnés grâce à la célérité des esclaves et des bibliothécaires.
Tout cela fut rapporté par un savant grec du nom de Théodas, qui fut témoin du drame. Que sont devenus tous les manuscrits, puisqu‘ils ont été épargnés ? D’autres sources nous disent que quelques bibliothèques de cette région du monde furent elles aussi préservées. Dès que les chrétiens commencèrent à être influents à Alexandrie vers la fin du IVème siècle, les choses changèrent et c’est Anatole, évêque de Laodicée, qui commença à dénigrer vivement le Paganisme. Suite à ces menaces, les philosophes et théurges firent en sorte de protéger leurs manuscrits.
Vatican secret
Mais la hargne de l’Église allait quand même gagner une manche de la partie et au fil des siècles beaucoup de manuscrits furent confisqués (sous prétexte de satanisme et de sorcellerie) et nombre de savants et d’Amis de la Vérité furent brulés ou torturés…
C’est ainsi que dans les bibliothèques du Vatican, des passages entiers de traités précieux des anciens ont été trouvés, grattés et effacés, uniquement dans le but de les remplacer par des inepties sans nom.
Lorsque l’Église mit la main sur de tels trésors (manuscrits originaux, papyrus, et livres dérobés aux plus riches bibliothèques païennes, vieux traités sur la magie et l’alchimie etc., ce fut une manne pour certains moines et rares membres du clergé qui les conservèrent jalousement et créèrent des groupuscules très secrets de travail.
De tous les manuscrits et découvertes soit-disant « démoniaques » ou « sataniques » , tels que L’Église les qualifia depuis plus de 1600 ans, nombreux sont enfermés dans ces caves si secrètes du Vatican. Combien d’innocents, de savants et d’hermétistes, furent brûlés pour avoir dit certaines vérités qui ne plaisaient pas à l’Inquisition. Ce qui était par elle-même qualifié ainsi fut largement étudiés par de hauts responsables du Clergé.Mais cela ne devait pas être révélé.
C’est ainsi que l’histoire nous rapporte les relations entre l’Abbé Trithème et Corneille d’Agrippa pour ne citer qu’eux. Ils travaillèrent sur des manuscrits rares et précieux volés par le Clergé. Nous développerons cela éventuellement dans un futur article.
Une vieille tradition rapporte qu’il existe au Vatican des chambres et armoires secrètes, que seuls connaissent quelques rares élus, et dont l’accès ne se fait que par des portes dérobées automatisées par quelques mécanismes dissimulés dans des cadres et des statues. Cette même tradition rapporte que peu, très peu de papes en connaissent l’accès.
Une personne de nos connaissances nous a parlé d’un de ces passages qui, bien qu’offrant des ouvrages secrets, n’est pas pour autant ce saint des saints auquel peu de personnes ont accès. L’Église garde encore de nombreux secrets dont elle ne connaît même pas l’importance.
Nous vivons dans un univers que nous croyons réel. Pour la presque totalité des êtres humains, le monde véritable est ce que l’on peut voir sur cette planète, mais aussi à travers nos télescopes. Chacun est persuadé que cette vision de notre Terre et des milliards de galaxies inimaginables à nos sens, fait partie de la RÉALITÉ, sans se douter que nous sommes enfermés dans une grande prison cosmique.
La bulle asservissante
Au regard de la Science Hermétique, tout cela n’est qu’une illusion, un leurre pour la conscience car nous vivons dans un univers d’une densité matérielle quasi absolue. Prisonniers de ce monde, les êtres humains vivent dans une sorte de bulle asservissante et manipulatrice, qui agit chaque jour davantage, par la volonté de groupes obscurs.
La seule et unique façon de nous sortir de cet étau, est de changer radicalement notre conception du monde et de nous-mêmes. L’Enseignement hermétique nous dit que pour cela, nous devons élever notre conscience vers ce qu’il y a de lumineux et pur en nous-mêmes, tant il est vrai que notre univers est une véritable geôle pour l’Esprit Divin en chacun de nous.
Dans cette illusion existe une autre illusion que les Hermétistes ont souvent appelé la Lumière astrale. Celle-ci se situe à un stade légèrement supérieur à celui du monde matériel. Paracelse l’a souvent mentionnée dans ses écrits. Le grand mage kabbaliste que fut l’abbé Trithème la cite également et plus tard après lui le fameux Eliphas Lévi. Tous ont parlé de ce grand « Agent négatif » qui conduit l’homme au chaos.
Quelle est donc cette Lumière Astrale dont l’Hermétisme s’est souvent fait l’écho? Sans entrer dans les détails, elle est la région invisible qui entoure et pénètre notre planète tout entière, comme le corps psychique ou astral est le double de l’homme matériel. Cette Lumière Astrale n’est visible qu’au « clairvoyant » et là encore il faudrait s’attarder sur les mots afin d’être très précis. Ce Plan pourtant légèrement supérieur à notre monde terrestre matériel est, lui aussi, un leurre.
La grande prison cosmique
On pourrait dire que la Lumière Astrale est une sorte de « miroir » dans lequel se reflète tout le scénario du monde. On peut même ajouter que cette Lumière Astrale se nourrit littéralement de toutes les basses émanations de la Terre et de ses habitants. Elle est un « réflecteur» du monde, et ce qu’elle absorbe est ensuite rejeté, créant des crises morales au sein de l’humanité, des épidémies psychiques mais aussi physiques et de nombreux autres maux…
Elle est en quelque sorte le « mauvais rivage » nécessaire de la Terre où l’on y trouve toute une population d’entités conscientes, semi-conscientes et inconscientes tout autant que des résidus psychiques connus sous le nom de coques et autres larves. Je m’explique largement sur ce thème dans mon livre « Le Choix atlante » Éditions Moryason.
Chaque être humain doit être conscient que cette lumière n’est que l’aspect déformé de la Divinité, l’échelon le plus bas de l’Éther le plus haut. Aussi, dans notre volonté d’évolution, devons-nous comprendre que le seul moyen d’échapper à cette illusion, qui n’est qu’un miroir aux alouettes, est de rechercher en nous-mêmes le Chemin de notre véritable Divinité.
La Lumière astrale n’est qu’un voile d’illusions sur lequel scintille et « crépitent »des formes et des situations auxquelles nous croyons. L’humanité, dans sa totalité a la berlue réellement! Elle est prisonnière d’un monde fictif qui nous fait adhérer à une mascarade digne d’un film noir de science fiction.Sans compter la pernicieuse manipulation qui enfante un mensonge dans lequel nous baignons depuis longtemps, mensonge qui consiste à nous faire adhérer aux plaisirs immédiats et à la superficialité de l’existence. Le but de tout cela est de tenter d’annihiler la conscience des êtres humains, de les couper de la Véritable Spiritualité, afin de les confiner dans un espace clos.
Le Choix de la Lumière
Pourtant, si l’on décide en toute conscience de déchirer ce voile de parodie, alors se dessine la promesse d’un monde où l’homme retrouve sa véritable place sur cette planète, tout autant que sa dimension originelle.
Sortir de cette grande prison cosmique n’est, après tout, qu’un acte de volonté constant qui oriente notre vie vers ce que nous sommes vraiment au fond de nous-mêmes : une conscience divine! L’Enseignement hermétique offre les clés permettant de sortir de cette prison, et cet Enseignement ne donne aucun crédit aux mensonges du New Age qui n’est qu’un relai de la manipulation qui vient d’être évoquée.
Si chacun décidait aujourd’hui, de se tourner avec foi et volonté vers l’horizon de Lumière qui lui est réservé, alors l’illusion et le mensonge qui gangrènent le monde seraient aussitôt éradiqué de la surface de la Terre emportant avec eux le cortège de ceux qui s’en servent.
Comme je l’ai présenté dans mon livre : Le Choix atlante ou l’origine secrète du mal planétaire actuel, le savoir des civilisations antiques était toujours présent, des milliers d’années après la disparition du fabuleux continent atlantique. Bien que le savoir de ces civilisations antiques fasse pâle figure, comparativement à l’évolution scientifique et technologique de l’Atlantide, elles n’en sont pas moins légendaires, par leur faste. Bien que déclinant jusqu’à l’époque romaine, le monde antique n’était pas aussi ignorant que veulent bien nous le rapporter les livres d’histoire.
Le savoir des civilisations antiques
Il faut savoir que les civilisations antiques égyptiennes, babyloniennes, phéniciennes Aztèques (pour ne citer que celles-ci) et d’autres, étaient héritières des sciences et technologies de civilisations encore plus anciennes et dont nos archéologues ne savent pratiquement rien. Il n’est pas question de blâmer ici qui que se soit, mais de souligner que l’érosion du temps efface bien des traces.
Quand l’empire de Rome détruisit Carthage, il savait qu’il brisait le cycle d’une civilisation dont la grandeur était supérieure à la sienne et dont la finesse et l’art trouvaient leur source des milliers d’années avant la naissance de Troie.
Comme je le mentionnais dans un de mes articles sur mon site (voir : L’incroyable science du monde antique), le principe de l’électricité était connu et les paratonnerres étaient utilisés dans de nombreux temples de par le monde, ces mêmes temples qui conservaient « le feu du ciel ».
Les Égyptiens étaient dotés d’une réputation d’hommes de science, appréciée dans tout le Bassin méditerranéen. Aulu-Gelle (compilateur romain du IIe siècle) nous écrit qu’ils construisaient des miroirs extraordinaires les uns multipliaient les objets, les autres les offraient renversés. Il rapporte encore que ces mêmes miroirs selon l’endroit où on les disposait, ne réfléchissaient plus rien.
Cet auteur antique n’est pas le seul à parler des prouesses scientifiques des Égyptiens. D’autres chroniqueurs rapportent qu’ils connaissaient les miroirs convexes, concaves, coniques et même magiques. Ils décomposaient aussi la lumière à l’aide d’un prisme, et provoquaient des aberrations optiques grâce à ces mêmes miroirs.
On savait aussi construire des miroirs en verre poli comme, par exemple, le fameux miroir du phare d’Alexandrie qui fascina tellement le naturaliste Buffon qu’il écrivit dans son Histoire Naturelle : « si ce miroir d’acier ou de fer poli a réellement existé, comme je le crois fermement c’est aux anciens qu’appartient l’honneur d’avoir inventé le télescope ».
L’Égypte, fut une de ces civilisations antiques qui avait hérité du savoir passé issu des dynasties divines ou légendaires. Les égyptologues éludent, par manque de repères historiques, certains aspects de cette histoire.
Ce peuple possédait, depuis longtemps une technique élaborée de la joaillerie et des pierres précieuses. Ils maitrisaient tellement cet art, qu’ils étaient capables de créer des émeraudes artificielles en verre, aussi belles que des originales.
Certains de ces objets ont traversé les siècles rescapés des ravages du temps. C’est ainsi qu’au XIIe siècle, les Génois achetèrent à prix d’or aux Croisés, une coupe dite « d’émeraude ».
Le Sacro Catino
C’est du moins ce que l’on crut, car la légende rapporta qu’elle faisait partie du trésor que la reine de Saba offrit au roi Salomon et que, plus tard, le Christ Lui-même la choisit pour la Cène. Elle devint alors le Sacro Catino, bien que n’ayant aucun rapport avec la Sainte Coupe.
Elle fut ainsi l’objet d’un culte que d’aucuns estimèrent être celui du Graal. Les Génois créèrent même une garde de protection qui veillait sur ce que l’on considérait désormais comme un objet divin.
Sa finesse, sa taille et sa pureté en faisait une pièce unique, dont l’origine se perdait dans la nuit des civilisations connues.
Plus tard, ce fut Napoléon qui l’emporta à Paris pour la faire analyser par l’Institut. Les savants constatèrent que ce n’était pas une pierre d’émeraude, mais un verre étrange et très particulier qu’ils n’arrivaient pas à définir.
Lorsque l’œuvre fut restituée, plus tard, aux Génois, elle fut accidentellement brisée en plusieurs morceaux que l’on dut recoller.Ainsi fut brisé un verre d’une facture exceptionnelle, dernier échantillon d’une technique connue de la plus haute antiquité. Il est toujours visible à Gênes.
La musique des sphères intrigue et interroge. Que représente-t-elle? Depuis la nuit des temps, l’humanité a sans cesse tourné son regard vers les étoiles. On sait par exemple que les prêtres Babyloniens étaient très versés en astrologie traditionnelle, celle-là même que l’on retrouvera plus tard chez les Sabéens.
Pythagore
Le Grand Adepte que fut Pythagore était, bien évidemment, très au fait des Lois hermétiques et des Correspondances universelles. C’est lui qui mit en évidence ce qui est désormais appelé la Musique des Sphères.
La Science hermétique a toujours exposé que les relations réciproques entre les planètes et les étoiles sont aussi harmonieuses que celles qui existent entre les globules du sang et que chacun d’eux subit l’influence des autres tout en les influençant à son tour.
L’univers est donc un vaste réseau, comme je l’ai mentionné dans un précédent article (voir article ). L’espace est donc une sorte de « bain » invisible à nos yeux et à nos limitations, dans lequel « flotteraient » tous les corps célestes.
La différence de masse et de distance des différentes planètes, provoque une différence vibratoire dans leur entourage, aussi bien dans ce que l’on nomme la Lumière astrale que l’action des forces magnétiques. Cette combinaison d’influences crée une modulation de sons, une musique imperceptible à l’oreille humaine, appelée Musique des Sphères ou lyre Apollon.
Les dernières découvertes scientifiques démontrent que les amas de galaxies sont des regroupements de plusieurs dizaines à plusieurs milliers de galaxies, toutes reliées entre elles par la gravitation.
Ces amas peuvent être à leur tour assemblés en super-amas regroupant des centaines de milliers de galaxies. Notre galaxie, la Voie lactée, appartient donc à un super amas appelé Laniakea (terme hawaïen qui signifie « horizon céleste immense »).
L’image de synthèse ci-contre nous donne un aperçu du vaste réseau que représenterait l’univers dans lequel tout est lié. Mais l’Enseignement hermétique va encore plus loin que cela, et l’explication dépasserait le cadre de cet article.
La musique des sphères
Ainsi, certaines planètes produisent entre elles des harmonies et d’autres des disharmonies. On pourrait comparer cela à des genres particuliers de musique qui pourraient, pour les unes, apporter le calme et pour d’autres, une influence chaotique.
Tout cela, bien sûr, se situant à l’échelle de notre système solaire, pour ne pas aller plus loin.
L’Enseignement hermétique nous dit aussi (et cela commence à être bien clair pour la science) que chaque son est lié à une couleur de manière très étrange.
Pour les Initiés, l’univers est un gigantesque instrument de musique qui émet les SEPT sons primordiaux divins tout comme le prisme émet les Sept couleurs fondamentales.
Les anciens mages de l’Antiquité, savaient l’importance de la véritable astrologie, celle qui instruit du secret des SEPT planètes sacrées fondamentales qui, elles-mêmes sont également septénaires dans leurs expressions. Le jeu de forces qu’elles exercent entre elles donnent une musique qui est le chant de l’univers. Dans ce chant se cache un des secrets les plus profonds de l’Hermétisme appelé la Lyre d’Apollon.
Celui ou celle qui détient l’Arcane des « cordes sacrées » – dit l’Enseignement – possède la véritable connaissance de l’Être. Chacune de ses « cordes » (cordes qui n’ont rien à voir avec la théorie scientifique du même nom) s’étend sur le clavier infini du Cosmos et vibre d’une Eternité à l’autre. Dans la Musique des Sphères, se cache toute la profondeur de l’existence même de l’Être en une symphonie orchestrée par un Divin musicien.
Les livres détruits et les manuscrits perdus ont toujours intrigué les esprits romantiques. L’histoire officielle nous a enfermés dans un système formaté fait de carences et de manques importants. Elle fait fi de certaines découvertes et refuse de croire en une chronique plus antique sans tenir compte, et pour cause, de continents disparus faute de preuves.
La bibliothèque d’Alexandrie
C’est dans ce climat de flou général que l’on se refuse à croire en une antiquité de civilisations plus anciennes que celles généralement admises. Les preuves n’existent plus ou sont noyées dans le flot du temps, d’autres seront découvertes plus tard. Mais le confort de théories admises est difficile à déraciner du terrain des « faits acquis » par la science qui admet rarement ses erreurs. Pour que l’on puisse adhérer à une nouvelle Histoire des civilisations il faudrait tout remettre en question et rompre bien des dogmes.
L’archéologie est une science qui a permis d’effectuer d’énormes progrès sur la connaissance des peuples mais, comme toujours, les pas des chercheurs ne s’impriment que sur la glaise d’un conformisme bâti sur des préalables consentis. Si l’on pouvait retrouver quelques uns des ouvrages perdus ou oubliés, parmi la quantité innombrable, qui renferment l’histoire antédiluvienne de l’humanité, nous pourrions recomposer notre lointain passé.
Les plus vieux ouvrages auxquels il nous soit aujourd’hui permis d’accéder sont les papyri égyptiens et plus encore les tablettes sumériennes que nos archéologues n’ont exploités qu’en partie. Voilà donc la « borne temporelle » à laquelle nous pouvons nous fixer, et elle date de plus de six mille ans.
Au-delà il n’y a rien, du moins pour l’histoire officielle, comme si tout commençait à Sumer. Il est vrai que les faits n’accréditent en aucune façon l’existence d’autres documents, faute d’éléments tangibles.
Pour y voir plus clair, il nous faut revenir près de deux mille ans en arrière au moment où Alexandrie vibrait des mille feux de la Sagesse avec, pour un temps encore, sa fameuse École, au sein de laquelle un enseignement extraordinaire était prodigué. (voir : Thot-Hermès – Origines secrètes de l’humanité de G. Delaage – Editions A. Moryason). Dans le vivier culturel que constituait cette ville extraordinaire, le monarque Ptolémée décida de construire la grande bibliothèque.
Pour cela, il rédigea une lettre qu’il fit adresser « à tous les souverains gouvernants de la terre » dans laquelle il demanda qu’on lui adressa tous les ouvrages possibles et de toutes disciplines. Il demanda même que l’on recopia tous ces manuscrits à bord des navires faisant escale à Alexandrie. Il fit retranscrire tous les textes sacrés, ainsi que les lois juives de l’époque. Le but de Ptolémée et de ses successeurs, fut de posséder et de recopier en grec les livres du monde entier.
Livres détruits et manuscrits perdus
Parmi ces ouvrages figuraient les Histoires égyptiennes en trente volumes de Manéthon, dont il puisa la source dans des documents existant alors dans la fameuse bibliothèque. Bien que ces textes soient sujets à caution pour certains épisodes, il n’en demeure pas moins qu’en eux était inscrite l’épopée des rois antédiluviens dont il ne subsiste aucune trace aujourd’hui. On dit que lorsque la bibliothèque brûla, les rayonnages abritaient plus de 500 000 volumes ! Ces assertions sont maintenant contestées par de récentes découvertes.
Pour certains, très peu de choses furent récupérées, mais ce que ne dit pas l’histoire officielle c’est que trois exemplaires des principaux ouvrages les plus dignes d’intérêt pour l’histoire de l’humanité, furent recopiés avant l’incendie et mis en lieu sûr par les Gardiens de la Sagesse …Que serait aujourd’hui notre vision du passé si nous avions accès à ces trésors de connaissance ?
Il faut mentionner aussi le crime de l’empereur Dioclétien qui brûla un grand nombre d’ouvrages ésotériques et alchimiques des Égyptiens en 296, mais aussi César avec les 700 000 rouleaux qui étaient conservés à Alexandrie.
Et l’on peut ajouter à cela les 300 000 manuscrits de Constantinople au VIIIe siècle, partis en fumée par la main de Léon l’Isaurien sans compter ceux qui disparurent lors des invasions arabes. Si l’on avait conservé ces documents, le monde connaîtrait aujourd’hui, l’histoire de l’Atlantide que les rescapés transmirent aux Égyptiens.
Des bibliothèques bien cachées
Depuis toujours, selon une vieille tradition, les ouvrages importants de l’humanité ont été recopiés et préservés. Nous y reviendrons plus loin. Mais force est de constater qu’une volonté supérieure a guidé les savants à conserver les ouvrages les plus significatifs pour préserver les richesses spirituelles des civilisations.
Cela se retrouve partout dans le monde et il suffit de se pencher un peu sur l’histoire des cultures, pour découvrir que de grandes bibliothèques antiques ont fait l’objet d’une attention particulière. On sait moins que dans toutes les grandes lamaseries construites dans les siècles passés, existaient et existent encore des cryptes souterraines et de vastes bibliothèques creusées dans le roc des montagnes.
Dans les monts du Karakoram au Tibet ces caches secrètes sont encore actives aujourd’hui. Des sources traditionnelles nous indiquent que le long de la crête de l’Altyn Tag, méconnu jusqu’à nos jours, existe un lieu perdu dans une gorge profonde avec un temple d’aspect insignifiant. Au siècle dernier, les pèlerins disaient encore que les galeries et salles souterraines de ce temple contenaient des rayonnages de livres si vastes, que même la plus grande bibliothèque occidentale ne pourrait les conserver.
Le bruit courrait aussi que dans le désert du Turkestan, autrefois couvert de cités florissantes, existe une oasis dont les sables environnant recouvrent une grande ville enfouie par laquelle on avait accès à de vastes lieux souterrains remplis d’inscriptions sur de l’argile et de nombreux cylindres.
Les archives perdues
Un nombre incalculable de manuscrits que l’on connaissait sont désormais introuvables. La plupart d’entre eux renfermaient les clefs d’ouvrages qui existent encore et qui sont, incompréhensibles pour un quelconque lecteur, voire pour des spécialistes. Nombre de ces ouvrages comportaient des additifs qui permettaient d’en comprendre la lecture.
C’est pourquoi des œuvres importantes telles que le Tao-Te-king de Lao Tseu sont voilées et le lecteur contemporain ne peut qu’en saisir le sens général concret, alors qu’un tel ouvrage renferme des clés ésotériques qui, si elles étaient connues, permettraient de saisir des vérités essentielles sur l’enseignement de ce Sage, tout autant que d’un savoir immémorial.
Ainsi de nombreux traités religieux ont été volontairement occultés par des Initiés afin que seuls certains, puissent en saisir les arcanes fondamentaux. Les interprétations et les traductions modernes feraient rire les prêtres antiques s’ils pouvaient voir comment nos hommes de science s’appliquent à tomber dans leur piège.
Qui n’a entendu parlé des magnifiques bibliothèques d’Espagne à l’époque où les Maures s’implantèrent dans ce pays ? Leurs conquêtes et les pillages ont eut le mérite de compiler des œuvres antiques remarquables. Le Vatican est le dépositaire d’une immense quantité de documents anciens qui s’accumulent dans les rayonnages depuis plus de 1.500 ans.
Les livres et les manuscrits volés aux victimes de L’Église sont encore soigneusement gardés au sein du plus petit État du monde. On pense généralement que ces livres ont été brûlés et que les livres des « sorciers » ont disparus à jamais.
Mais il en est tout autrement et les bibliothécaires du Vatican peuvent en témoigner. Si des langues ne s’étaient pas déliées pour dire qu’il existe certaines chambres dérobées dont l’accès n’est autorisé qu’à certaines personnes nous n’en saurions rien.
Même la plupart des papes qui se sont succédé, n’en soupçonnèrent l’existence. Certains d’entre eux toutefois, ont eu accès à quelques documents. On peut se poser la question de savoir, par exemple, comment le pape Borgia parvint-il à utiliser des poisons dont, encore aujourd’hui, on ne connaît pas la composition ?
La grande manipulation
Il est va de même pour d’autres textes non moins sacrés et qui mériteraient des ouvrages entiers pour comprendre combien leur sens fut altéré dans le cours de l’histoire. Penchons-nous sur les livres sémitiques. Toute notre civilisation est basée sur une culture fort ancienne, relativement à l’échelle du temps, puisque elle remonte à un peu plus de 6000 ans.
Beaucoup de personnes seraient surprises de savoir qu’en ce début du XXIe siècle, certains groupes humains en Occident sont soumis à des lois et principes remontant à l’époque sumérienne puisqu’ils se fient aux dogmes de leurs religions.
En effet, on sait aujourd’hui que les textes de l’Ancien Testament de la Bible sont fortement inspirés de courants de pensée issus de Sumer via la Chaldée, et que l’histoire racontée par les Prophètes n’est qu’une histoire remaniée avec des noms de personnages différents. On accrédite, évidemment, un personnage comme Moïse et bien d’autres non moins illustres de ses prédécesseurs. Mais qui sait aujourd’hui que ces livres sacrés en notre possession, ne sont qu’une pâle copie de textes plus anciens, dont le temps a perdu la mémoire.
Pourtant, malgré les vicissitudes que ces manuscrits antiques ont pu subir, certains possèdent la clé d’interprétation et pas forcément ceux qui sont les pieux gardiens de la religion constitué en conséquence. Cela est vrai pour le Judaïsme mais peut être décliné à toutes les religions. Nous sommes dans un temps d’obscurité qui dure depuis plusieurs millénaires, nous sommes dans le temps de la confusion, et certaines vérités qui n’étaient pas bonnes à dire commencent peu à peu à l’être.
Un savoir très ancien
Mais d’ores et déjà il est utile de saisir la relative importance qu’il faut accorder à l’interprétation des textes sacrés. Tout est encore voilé et au-delà des « contes pour enfants » que l’on peut lire dans tous les écrits religieux, d’extraordinaires vérités sont dites mais accessibles seulement à de rares personnes. C’est aussi ces « textes additifs » qui ont disparus, ou plutôt que des mains soigneuses ont su préserver.
Outre le fait que les livres sémitiques aient été voilés à une lointaine époque, des documents chaldéens de grande valeur furent modifiés et interprétés par des personnages orgueilleux pour placer le christianisme du début de notre ère, au pinacle de l’absurde en faisant coller, de force, d’anciens textes chaldéens aux paroles de Jésus. C’est toutefois « grâce » à l’un de ces censeurs, l’évêque Eusèbe de Césarée, que nous sont parvenus quelques fragments de ces ouvrages antiques d’une grande valeur.
Malheureusement peu de choses en fait, comme notamment le Traité de la religion babylonienne écrit en grec, pour Alexandre le Grand, par Bérose, prêtre du temple de Bel, et d’après les annales astronomiques et chronologiques conservées par les prêtres de ce temple – annales qui relataient une période de 200.000 ans – ce traité est maintenant perdu !
Si Eusèbe a transformé à ce point les textes, on peut se demander ce qu’il fit avec le christianisme naissant. C’est sur les « trépanations » littéraires de ce personnage, que survit le christianisme depuis 1500 ans ! Toute la littérature chaldéenne a donc disparu avec ce cynique censeur. Au sujet des textes chaldéens, une tradition orale assure qu’Hénoch par crainte que certaines connaissances soient perdues, cacha avant le Déluge: les textes des piliers égyptiens dans les entrailles de la terre. Le fameux Livre d’Hénoch en serait une copie très incomplète.
Des milliers de traités sacrés
Il en est de même pour les écritures sacrées du Rig-Véda et comme le souligne H.P Blavatsky dans son ouvrage Isis dévoilée :
Le Rig Véda contient environ 10.580 versets ou 1.028 hymnes, néanmoins, et en dépit du secours des Brâhmanas et d’une masse de gloses et commentaires, il n’est pas encore, jusqu’à ce jour, correctement compris. Pourquoi ? Évidemment, parce que les Brâhmanas, « ces traités scolastiques les plus anciens sur les hymnes primitifs », demandent eux-mêmes une clef que les Orientalistes n’ont pu se procurer. Que disent les savants de la littérature Bouddhiste ? La possèdent-ils entièrement, cette clef ? Assurément non. En dépit des 325 volumes du Kanjur et du Tanjur des Bouddhistes du Nord, dont chaque volume, paraît-il, « pèse de quatre à cinq livres », rien, en vérité, n’est connu du Lamaïsme réel. Pourtant, on dit que le canon de l’église du Sud contient 29.368.000 lettres dans le Saddharmâlankâra, ou, sans compter les traités et commentaires, cinq à six fois plus de matière que la Bible, celle-ci, d’après Max Müller, ne pouvant se vanter que de 3.567.180 lettres.
Encore, à propos de ces 325 volumes (il y en a en réalité 333 : le Kanjur contenant 108 volumes et le Tanjur 225), « les traducteurs, au lieu de nous fournir des versions correctes, les ont entremêlées avec leurs propres commentaires, afin de justifier les dogmes de leurs diverses écoles ».
De plus, « d’après une tradition conservée par les écoles bouddhistes, par celles du Sud comme par celles du Nord, le canon bouddhiste sacré comprenait à l’origine 80.000 à 84.000 traités, mais la plupart furent perdus et il n’en resta que 6.000 » – dit le professeur. Perdus, comme toujours – pour les Européens. Mais, est-il bien sûr qu’ils soient perdus aussi pour les Bouddhistes et les Brâhmanes ?
Les textes égyptiens subirent eux aussi le même sort, car bien que l’égyptologie ait fait de nombreux progrès, nos scientifiques contemporains ne connaissent que l’écorce de la religion égyptienne car comment pourrait-il en être autrement ? En effet, même à l’époque la plus reculée de l’Égypte, seul les prêtres avaient connaissance de l’interprétation secrète des textes.
Sous le règne d’Akbar
Cet apprentissage nécessitait des années d’études dans les temples et peu d’entre eux étaient choisis pour accéder à la maîtrise. Le temps n’est pas encore venu où la compréhension de la religion égyptienne peut être accessible à tous. La même question peut se poser concernant les écrits bouddhistes. Ce que nous en connaissons n’est qu’une approche simplifiée de la doctrine. Peu de lamas savent réellement la profondeur de l’Enseignement du Bouddha. La partie ésotérique transmise par Le Fondateur n’est abordable qu’à un cénacle très restreint.
Pourtant il fut un temps jadis où de grandes bibliothèques, aujourd’hui ensevelies sous les sables, ou encore les milliers d’ouvrages de la bibliothèque d’Alexandrie, les milliers d’œuvres sanscrites qui ont disparu en Inde sous le règne d’Akbar, les manuscrits de la grande bibliothèque de Babylone, ne sont pas perdus mais cachés dans des lieux secrets du monde, pour reparaître plus tard à une époque où l’homme sera prêt à accepter leur existence.
Mais on peut se poser la question de savoir pourquoi ces documents sont encore cachés ? A voir la façon dont le monde évolue on ne peut qu’imaginer ce qui se produirait si ces documents étaient livrés à nos sociétés, et compte tenu des vérités qu’ils renferment, ce serait jeter une allumette au cœur d’une poudrière en raison, de la puissance renfermée dans ces textes.
Les mondes souterrains
La question qui vient immédiatement à l’esprit au regard des faits mentionnés est la suivante : si ces archives n’ont pas été détruites, où sont-elles ? Quelles sont les personnes qui en ont la garde ? La réponse entraîne de nombreuses supputations. Si elles sont conservées c’est à quelle fin ? Les chapitres précédents ont apporté un embryon de réponse.
Depuis toujours, les Gardiens de la Sagesse ont joué un rôle important dans la préservation des connaissances humaines. Mais compte tenu du problème qui surgit jadis en Atlantide, les choses devaient être envisagées autrement, et certaines découvertes préservées jusqu’au jour où la transmission serait possible.
Le monde dans lequel nous vivons n’est pas prêt à assimiler des procédés qui pourraient lui être plus nuisibles qu’utiles dans la mesure où, les consciences ne sont pas parvenues à un point d’élévation suffisant. Si des connaissances comme le Vril étaient dévoilées (voir article sur le Vril) nul ne sait quelles en seraient les conséquences à l’échelon mondial.
En raison des mouvements géologiques planétaires et de l’évolution des civilisations, les connaissances ont été préservées en des lieux secrets et privilégiés. Au cours des millénaires écoulés les archives de tous les temps ont été conservées dans des mondes souterrains que certains ont pu entrevoir ou soupçonner.
Un curieux passage de l’Avesta mentionne la Vara construite par le roi Yima et décrite par le Vendidad comme une cité souterraine il y est dit :
Cependant, Ormuz Dieu bienfaisant, prévoyant le bouleversement prochain de cet état bienheureux ordonna à Yima de construire une ville souterraine, inaccessible, où seront réunis les plus beaux spécimens des êtres vivants, de végétaux, animaux, hommes, de manière à les soustraire à la destruction que la catastrophe imminente va occasionner sur la terre. Puis quand il aura achevé son œuvre dévastatrice, des êtres vivants conservés dans le Var souterrain en sortiront pour repeupler la terre.
Cette stance fait penser inévitablement à l’Arche de Noé donc à la chute de l’Atlantide lorsque la civilisation planétaire du repartir à zéro. Mais ce récit nous fait surtout comprendre qu’il existerait une grande ville sous la terre dans laquelle vivraient les Grands Sages et dans laquelle serait préservée la connaissance humaine.
Cette ville, c’est la mythique, la lumineuse Shamballa. Mais il faut aussi savoir que ces deux « capitales » sont en communication avec un réseau de mondes enfouis qui ont un rôle précis dans tous les lieux cachés sous la surface du globe. C’est du moins, ce qui est rapporté par d’antiques documents. Je tenterai d’aborder ces sujets dans un prochain ouvrage.
L’énigme archéologique de Monte Alto ne livrera jamais ses secrets. Qu’il s’agisse d’énigmes archéologiques impossibles, de découvertes archéologiques inexpliquées, d’énigmes historiques scientifiques, d’archéologie mystérieuse, d’archéologie étrange ou inexpliquée, de civilisations disparues, de curiosités archéologiques, ou encore de secrets archéologiques, les chercheurs de vérité sont toujours en quête de nouvelles connaissances.
L’énigme archéologique de Monte Alto pourrait faire partie de ces vestiges remarquables aujourd’hui disparus. L’Amérique du Sud renferme des mystères inexpliqués ou inconnus, qu’on ne peut recenser ailleurs. Les archéologues spécialisés dans les anciennes civilisations, reconnaissent eux-mêmes qu’on ne peut aller plus avant dans le temps et comprendre réellement les cultures olmèques et toltèques.
Les Mayas et autres Incas semblent plus connus, mais dès que l’on cherche à remonter plus loin, on se retrouve devant plus de questions que de réponses. A lire certains textes comme le Popol-Vuh des Mayas Quichés, mais aussi d’autres codex, on voit très bien que ces peuples connaissaient parfaitement leur origine qui se perdait dans la nuit des temps. Il est souvent question de géants -comme d’ailleurs- chez beaucoup d’autres peuples, dans leur mythologie et généalogie. Les géants existaient-ils en Amérique Latine ?
Tout le monde sait que la forêt amazonienne est immense, et en termes de comparaison on peut dire que sa superficie est de sept fois supérieure à celle de la France. Quand on sait que la majeure partie de cette forêt primaire est inexplorée, on peut imaginer les trésors en biodiversité qu’elle recèle, mais aussi les tribus sauvages qui peuvent y vivre, et les vestiges d’anciennes civilisations que l’on pourrait y trouver.
En effet, ces terres ont longtemps été habitées et beaucoup d’explorateurs disent avoir vu des ruines étranges qu’ils n’ont pas pu retrouver tant la jungle conserve jalousement ses secrets. Même lorsque Cortez arriva au Pérou, il s’aperçut que certains Incas, par peur des représailles, s’étaient enfuis dans des villes cachées dans la forêt, que personne ne trouva jamais. (Voir article : Hitler et la cité perdue d’Akakor).
Tous les peuples de la Méso-Amérique ou de l’Amérique du Sud, Toltèques, Olmèques, Zapotèques, Mixtèques, Mayas, Aztèques, Incas et bien d’autres, parlent de leurs ancêtres géants, qui peuplaient jadis ces contrées. Dans tous les textes nous retrouvons des références aux initiateurs qui vinrent sur ce continent pour y apporter la Sagesse.
Le dieu Quetzalcoalt, par exemple, était un immense serpent à plumes qui instruisit les indigènes. Comme nous l’avons vu dans d’autres articles sur ce site, le Serpent a toujours représenté la Connaissance sacrée dans toutes les traditions du monde. Les serpents ou les dragons étaient des êtres de Sagesse (les Nâgas ou Naguals selon les peuples) parvenus à la plus haute Initiation, à l’Adeptat.
Même en Amérique du Nord, il existe d’étranges tumuli (dont l’origine exacte n’a jamais vraiment été définie) dans lesquels on retrouve l’image du grand serpent. Ces monticules ou Serpent Mound(Ohio), dit-on, auraient été construits par des géants. Et tout au long des deux grands continents américains on peut, presque à la trace, suivre le périple des Grands Serpents et des géants fabuleux.
Les têtes géantes
Depuis de nombreuses années, on connaît ces boules énigmatiques trouvées au Costa Rica, si parfaites, que le travail de taille a dû nécessiter un outillage très particulier. Plusieurs de ces énormes boules ont été retrouvées et d’autres dorment encore certainement dans la forêt. Les hommes qui les ont fabriquées ne devaient pas être des hommes « normaux » mais d’une stature colossale.
Du reste nombre de ces pierres se retrouvent dans d’autres régions du monde (à ne pas confondre avec ces blocs circulaires et légèrement aplatis, qui eux sont d’origine naturelle). Non loin de ces boules, ont été trouvées les têtes dites olmèques, dans la région de Vera Cruz au Mexique (Tres Zapotes, San Lorenzo, La Venta), têtes énormes qui représentent des hommes aux traits négroïdes, aux lèvres lippues, coiffés de casques assez avant-gardistes, comme des casques de pilotes.
En toute logique, cette ressemblance africaine nous incite à penser que des colons venus d’Afrique ont du séjourner ou s’installer dans cette partie de l’Amérique Centrale. Ces êtres étaient probablement des géants, et si l’on en croit le Popol-Vuh et d’autres codex, on apprend qu’à une époque très lointaine les géants vivaient sur des terres aujourd’hui disparues, au cœur même de l’Océan Atlantique. Par conséquent, si l’Atlantide était aussi vaste que le prétendent les différents mythes de par le monde, alors on aurait pu passer facilement de la partie sud de l’Afrique, au sud de l’Atlantide, qui étaient alors très proches.
Marcahuasi
C’est sur les hauteurs des Andes, au Pérou, à Marcahuasi que se situent des constructions remarquables. Il faut gravir une altitude de près de 5000 mètres, pour découvrir un immense plateau dans lequel sont représentés des visages humains, et des corps ou têtes d’animaux. C’est Robert Charroux qui, le premier, fit part de ces étranges sculptures. Aujourd’hui, beaucoup de géologues pensent qu’il s’agit de reliefs naturels, issus de caprices de la nature. Une telle assertion est surprenante car la nature qui, parfois, fait de curieuses créations, ne peut se répéter ainsi des dizaines de fois sur un même périmètre. Le Pérou nous dit la Doctrine hermétique, est une terre qui abrita des hommes d’une grande sagesse, et ces sculptures feraient partie des traces de leur civilisation.
Du reste, pour trouver de quelconques vestiges archéologiques très anciens c’est, la plupart du temps, sur les hauteurs qu’il faut orienter les recherches. En effet, à de très rares exceptions près, les terres qui il y a des millions d’années abritaient des civilisations non moins gigantesques, se sont englouties dans les océans, alors que d’autres par le mouvement tectonique se sont élevées en créant les montagnes. Ainsi, c’est sur les hauteurs que l’on peut trouver les vestiges qui témoignent de cette antiquité. Marcahuasi en est un exemple, mais l’Amérique du Sud n’est pas près de livrer tous ses secrets.
L’île de Pâques
Plus loin de là, dans l’océan Pacifique, une petite île, petit caillou perdu dans l’immensité bleue des flots, nous donne un dernier témoignage de ce que fut la lointaine Lémurie, ou plus précisément les derniers Lémuro-Atlantes. Lorsque le continent s’effondra (continent qui se situait dans l’océan Pacifique et remontait jusqu’en Norvège), tout fut englouti, mais au fil des millénaires, d’autres mouvements des fonds marins créèrent des tremblements de terre qui firent émerger de petites îles, comme cela est connu depuis toujours. C’est ainsi que surgit à nouveau un petit îlot que l’on a appelé l’Île de Pâques. Les scientifiques ont émis de nombreuses hypothèses et ont fini par conclure que ces statues sont récentes puisque crées par le peuple des Rapa Nui.
Nous n’allons pas rentrer ici dans une polémique, mais la Doctrine hermétique affirme que ces statues sont à la ressemblance des Lémuro-atlantéens qui étaient des géants. Les différentes hypothèses émises, si l’on gratte un peu, semblent ne pas tenir, et gageons que dans un futur proche ces explications seront remises en question, dans la mesure où l’écriture découverte sur l’île pose de plus en plus de problèmes aux chercheurs.
Ces statues représenteraient donc fidèlement la taille et la physionomie approximative des géants d’autrefois. Lorsque les derniers vestiges de la Lémurie furent engloutis cette partie des terres fut immergée avec les statues, construites par cette civilisation antédiluvienne. C’est des milliers d’années plus tard, que les statues refirent surface grâce à d’autres mouvements sous-marins qui créèrent cette île. On fut surpris alors de découvrir ces statues géantes qui ressemblent curieusement à d’autres sur le continent Sud américain, voyons plutôt.
L’énigme archéologique de Monte Alto
Il nous faut maintenant nous diriger vers l’Amérique Centrale, plus précisément au Guatémala, dans la région de Monte Alto. Les Amériques sont très riches en vestiges archéologiques, et les jungles de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud renferment encore de nombreuses richesses archéologiques. Beaucoup de choses restent à découvrir, aussi bien concernant les civilisations « récentes » comme celles des Olmèques, Mayas, Incas et autres, que de civilisations plus anciennes dont nul ne connaît l’origine. Le Monte alto est en grande partie recouvert de jungles épaisses peu explorées. C’est à la lisière d’un de ces espaces de végétation que s’érigeait une statue colossale représentant la tête géante d’un personnage à l’aspect surprenant, dont le regard semble se perdre dans le ciel.
Monte Alto
De cette statue, il ne reste malheureusement qu’une photo prise par le propriétaire du terrain dans les années 1950, qui fut remise à Oscar Padilla Lara en 1987. C’est là le seul vestige de son existence (Photo ci-contre). Cette tête de pierre extraordinaire à la face allongée, possède des lèvres fines, un grand nez, une apparence caucasienne.
Comme on peut le voir sa taille était immense si l’on en juge par les trois personnages qui la surmontent, et la taille de la voiture à sa base. Cette sculpture était située aux alentours d’un village nommé Democracia, et nous pourrions bénéficier encore aujourd’hui de cette œuvre d’art si ce n’est qu’elle fut détruite par les hommes de la guérilla guatémaltèque, probablement dans les années soixante, qui ne trouvèrent pas mieux à faire que de s’en servir pour cible d’entraînement.
Les tirs ont eu malheureusement raison de ce vestige d’une antique civilisation, et l’on pourrait tracer un parallèle avec la malheureuse destruction des Bouddhas de Bamîyan détruits par les Talibans en mars 2001.
On ne sait rien de son origine, et elle n’a rien de similaire avec les autres têtes olmèques que l’on trouve dans la région. Quelle perte pour l’archéologie, en vérité ! La seule hypothèse plausible serait que cette tête avait une origine bien antérieure à l’époque olmèque c’est-à-dire, remontant à plusieurs milliers d’années. La Doctrine hermétique relate que la Méso-Amérique faisait partie du premier continent atlante.
Elle serait donc un vestige de ces peuples qui vivaient jadis dans cette région qui fut, plus tard, habitée par leurs descendants dégénérés que nous connaissons aujourd’hui sous les noms de Olmèques, Mayas, Aztèques et autres. Cette dégénérescence s’échelonna sur des centaines de milliers d’années, mais ces civilisations que nous connaissons de mieux en mieux, n’avaient hérité que d’une infime partie de la science de leurs glorieux ancêtres. Si l’on compare cette tête avec celles de l’Île de Pâques, on peut y noter de nombreuses similitudes : la forme allongée du visage, et le nez très significatif. La photo américaine ne montre pas les oreilles du personnage, mais à quelques détails près, la ressemblance est surprenante.
On peut imaginer combien cet ouvrage de pierre devait être impressionnant, mais malheureusement toute trace de son emplacement est désormais perdue. Peut-être qu’un jour, certains archéologues découvriront ce site qui doit encore, dans un périmètre plus élargi, renfermer d’autres trésors. La tête du Mont Alto ne subsiste désormais que grâce à cette photo. Mais ce qui est certain est que les parties vierges de la Méso-Amérique et de l’Amérique du Sud cachent encore bien des mystères issus de ces civilisations dont l’histoire officielle n’a même plus gardé le nom.