Guillaume Delaage

LE DISCIPLE ET LA PRATIQUE

12/10/19

Un jour dans la cour d’un temple égyptien sous la dynastie d’un pharaon dont le temps a perdu la mémoire, un disciple se plaint à son instructeur en lui disant :

« Depuis que j’ai été admis à suivre l’Enseignement sacré de Thot vous ne m’avez pas présenté une pratique particulière. »

Son Instructeur le regarde en souriant et lui dit :

Le discip^le et la pratique« Depuis que tu es arrivé ici, dans ce temple, je n’ai fait que cela. Avec toi et tous tes autres compagnons je n’ai cessé, chaque jour, d’être vigilant pour vous donner le fondement même de la pratique quotidienne. »

Le disciple lui retroque alors avec un regard songeur :

« Mais je ne me souviens pas. J’ai entendu un Enseignement éminemment intéressant mais je pensais que vous alliez me donner des pratiques par lesquelles je pourrai expérimenter ma force personnelle sur les forces de la Nature. »

Avec bienveillance, l’instructeur lui répondit alors :

« Lorsque je te parle à toi et à tes autres compagnons des règles et des Lois naturelles, de ce qui est la grandeur de l’homme à la découverte de son Être profond, quand je t’explique comment te comporter pour assainir ta nature inférieure afin de grandir en conscience, n’est-ce pas de la pratique ?

Le comportement d’un être humain qui cherche à se parfaire est la première des pratiques avant d’aborder la conquête des mondes en Soi. Commence mon fils par te comporter comme l’être idéal que tu voudrais devenir. Suis les règles que je t’enseigne et tu verras alors que la pratique est partout dans mes propos.

Si tu poses invariablement ton mental sur les paroles de Sagesse, alors celles-ci resteront prisonnières et finiront par mourir, et tu passeras à côté d’une manne de bienfaits. Si au contraire tu fais vivre mes paroles en toi, alors tu ouvriras la porte vers la pratique qui conduit à la Lumière. La pratique et la théorie sont deux sœurs inséparables. L’une est toujours le reflet de l’autre.»

Avec le cœur

HOMÈRE ET L’HISTOIRE DES MONDES PERDUS

Homère et l’histoire des mondes perdus, voilà peut-être une façon nouvelle de reconsidérer l’Histoire de l’humanité. Depuis des millénaires, cette Histoire nous a été souvent rapportée par des  textes sacrés dont chacun prit la coloration  du pays dans lequel il fut transmis. Ainsi, la civilisation babylonienne a son Épopée de Gilgamesh, l’Égypte l’Histoire de ses Dieux, les Mayas le Popol Vuh, les trois religions du Livre leur histoire biblique, les peuples nordiques l’Edda et le Kalevala, la Grèce sa mythologie et de nombreux autres textes pour les pays asiatiques.

Homère et l’Histoire des mondes perdus

La liste pourrait être plus longue, mais arrêtons-nous un instant sur la Grèce. Son plus  grand auteur fut incontestablement Homère à qui l’on prête la rédaction de L’Iliade et de L’odyssée, considérés comme des romans historiques inspirés de faits réels. Homère serait né aux alentours du VIIIe siècle av. J.-C., mais aujourd’hui les historiens se demandent si ce personnage a bien existé. Il était dit-on, aveugle et transmit l’histoire épique des Dieux de la Grèce.

Homère et l'histoire des mondes perdus
Homère et son guide – de William Adolphe Bouguereau – Huile sur toile 1874

A bien y penser, ne faudrait-il pas rechercher dans cette cécité, le symbole de la transmission initiatique, tant il est vrai que seul l’œil intérieur doit être capable de voir les vérités premières et que l’œil extérieur doit être coupé de l’illusion de ce monde ?

Alors qu’a voulu nous transmettre Homère s’il a vraiment existé ? Un lecteur averti qui lit de manière soutenue L’Iliade et L’Odyssée s’apercevra que certains thèmes qui y sont évoqués peuvent très bien se rapporter à d’autres civilisations que la Grèce qui, comme l’Égypte son ainée, n’ont rapporté que des faits plus antiques encore !

En fait, toutes les civilisations que nous connaissons ont transmis  sous différents scenarii, la Grande Histoire de la destruction de l’Atlantide et de la grande guerre qui la précéda, comme je le mentionne dans mon livre Le choix atlante.

Iliade, Odyssée et Ramayana

Homère et l'histoire des mondes perdus
Hélène de Troie et Pâris – Huile sur toile de David

Pour l’Europe comme pour une grande partie de l’Asie, ce furent les Aryas qui, s’installant sur les plateaux de l’Inde rapportèrent cette épopée reprise, plus tard, par tous les autres peuples. C’est ainsi, qu’à la lecture de L’Iliade un connaisseur des textes fondateurs de l’Inde, verra qu’une grande partie de ce qui est décrit dans la guerre de Troie chez Homère, n’est qu’une adaptation du grand texte indien le Ramayana dont l’origine se perd dans la nuit des temps atlantes ! 

Homère et l'histoire des mondes perdus
Le grand héros Rama et son épouse Sîta

Donnons ici quelques exemples. Dans L’Iliade l’enlèvement d’Hélène de Troie par le jeune Pâris, ressemble énormément à celui qui fut organisé par le roi Ravana qui enleva Sîta la belle épouse de Râma, dans le Râmayana.

Ces mêmes histoires avec d’autres épisodes se répètent un peu partout dans le monde. Autre exemple, comment Homère pouvait-il savoir qu’il existait également un peuple du Nord qui connaissait des jours et des nuits perpétuels ? C’est ce qu’il nous décrit parfaitement en mentionnant les fjords de Norvège dans L’Odyssée X, 110. 

Nous pourrions ainsi citer des exemples dans tous les textes sacrés de par le monde. L’enseignement à tirer de tout cela est qu’après la destruction de l’Atlantide, la nouvelle humanité, les Aryas, riche de la connaissance des Atlantes, s’installèrent en Inde après avoir traversé l’actuelle Europe. L’Inde fut donc le berceau de toutes les Traditions qui allaient suivre durant des millénaires, comme je le décris avec la naissance de cette nouvelle humanité, dans mon livre Le Choix atlante.

Rien n’a jamais été inventé dans notre monde, nous ne faisons que redécouvrir des vérités cachées ou enfouies, et seul l’Enseignement hermétique nous apporte les clefs sans lesquelles, nous serions enlisés dans la confusion.

Avec le cœur

LE POUVOIR SECRET DU SOUFFLE

Le pouvoir secret du souffle – Les légendes chinoises basées souvent sur des épisodes réels (comme toutes les légendes), rapportent des histoires dans lesquelles de valeureux combattants ou des sages honorés, possédaient d’étranges pouvoirs relatifs à une force mystérieuse appelée le Chi. Bien que les Asiatiques -Japonais et Chinois – pour ne citer qu’eux, ont transmis une abondante littérature à ce sujet. Mais d’autres pays à travers le monde connaissaient aussi ce mystérieux courant d’énergie.

 

Une force universelle

En fait c’est avec la venue des Arts martiaux en Occident que l’on entendit parler largement de cette force mystérieuse appelée Chi chez les Chinois, avec le Taï Chi par exemple, ou encore Qi Gong que l’on retrouve avec le Ki chez les Japonais. Ces différents termes désignent tous la même énergie : la vitalité dans le corps humain.Le pouvoir secret du souffle

De vieux récits relatent à ce sujet l’histoire d’un sage taoïste qui grâce à l’action de sa respiration, pouvait baisser le niveau des cours d’eau et même d’empêcher l’eau bouillante de brûler.

L’art de la maîtrise du Chi est basé sur le courant d’énergie vital dans l’homme, mais aussi sur sa relation avec la force cosmique universelle. C’est ainsi que les médecins acupuncteurs grâce à leurs aiguilles tentent de rééquilibrer les méridiens du corps humains, afin que l’énergie vitale y circule harmonieusement.

C’est encore les adeptes du Taï Chi ou du Qi Gong, qui s’appliquent à travailler sur le développement de cette énergie afin de conserver la santé, voire à la transmettre à des personnes qui en accuseraient la déficience.

Une technique secrète

C’est aussi un des buts des arts martiaux asiatiques (bien que cette recherche soit très ténue dans ce cadre) dans lesquels cette énergie doit être utilisée. Ainsi l’Aï-Ki-Do est-elle la voie de l’harmonie des énergies, du Ki. Le fameux Kiaï, associé, par déformation au cri qui tue, n’est qu’une des possibilités offertes à ceux qui pratiquent la maîtrise de la respiration, donc du souffle.

Le pouvoir secret du souffle
Anubis insufflant les fluides sacrés à la momie du défunt.

Tout cela fait partie de la culture asiatique, mais ce que l’on sait moins c’est qu’en Occident et même dans l’Égypte antique et surtout en Inde, l’art du souffle était enseigné dans les écoles de Mystères. En effet, les Égyptiens -et cela se retrouve sur grand nombre de hiéroglyphes- travaillaient avec l’énergie du Kah cette énergie vitale qui permettaient de transmettre certaines forces qu’utilisaient les prêtres des temples.

Le geste du Kah était le renouvellement de la vie. En fait le Kah était associé au fluide du Sa que l’on retrouve souvent préfiguré par le dieu Anubis à tête de chacal, qui tenait ses deux bras étendus les mains ouvertes pour transmettre les fluides à la momie ou à l’Initié. C’est le geste du magnétisme sacré réellement magique, et sa possession est l’un des plus grands secrets du myste. C’est le magnétisme divin, dont le magnétisme humain est l’expression la plus basse.

Le pouvoir secret du souffle

Dans le même ordre d’idée, les Grecs appelaient cette énergie le pneuma et en dispensaient l’usage dans les temples d’Éleusis et de Zeus. Cette science, bien diminuée par l’affaiblissement de la transmission, était pourtant identique, à bien des égards, à celle des Égyptiens car associée elle aussi au souffle. En somme, souffle et énergie vitale sont les deux faces d’une même pièce.

Le pouvoir secret du souffle
Représentation allégorique Shankaracharya un des plus grands Maîtres indien de l’Avaita Vedanta, qui avait une parfaite maitrise de l’Enseignement sacré.

Ainsi, dans l’Inde antique on connaissait parfaitement ces techniques secrètes et sacrées qui consistaient à utiliser le souffle et les techniques de respiration associées aux manipulations magnétiques. Cela afin d’obtenir des résultats quasi miraculeux soit dans le domaine des soins, soit pour créer des phénomènes psychiques dans le but d’une progression particulière.

Mais la vraie science des souffles alliée à celle de l’effusion magnétique sacrée, faisait partie de la transmission spirituelle. A vrai dire, cette force n’est autre que l’énergie du corps  vital ou éthérique appelé aussi Prâna, qui fait partie, des Feux que l’Initié doit maîtriser : le Prâna, le Fohat et la Kundalini les Trois grands Feux universels à la base de toute la Création.

Sans le Prâna il n’y aurait pas de vie ni d’énergie électromagnétique pour faire fonctionner un corps humain. Une fois de plus, nous voyons que sous des apparences trompeuses qualifiés de « pouvoirs » chez certains, se cachent des vérités universelles qui sont le fait des initiés.

Ces fameux pouvoirs ne sont en fait que l’arbre qui cache la forêt. Car le but ultime de tout cela, de toutes ces pratiques vues aujourd’hui sous l’œil du sensationnel, sont l’aspect le plus bas de grandes vérités spirituelles connues des Seuls Maîtres de Sagesse.

Avec le coeur

LA ROYAUTÉ ET SA LOINTAINE ORIGINE

24/02/2018

La royauté avec ses mariages fastueux et la pompe familiale n’ont jamais laissé indifférents les peuples. Que se soit par fascination (quand les rois étaient bons) ou par colère face à l’injustice, la monarchie a toujours laissé flotter un parfum de mystère. Depuis l’aube des temps, il y eut toujours des rois et des reines auxquels on donnait – à tort ou à raison – une valeur spirituelle. D’où vient la royauté ?

 

Des Rois et des tribus

La royauté et sa lointaine origine

Les historiens nous disent que la royauté est apparue dès l’instant où l’homme a su s’organiser en tribu et qu’un chef s’est imposé au groupe par son courage, sa force ou sa puissance. Il y a ici une certaine forme de vérité, mais les faits ne sont pas aussi simples. Je n’aurai pas, dans un si court article, la possibilité d’aller au fond du problème, mais je vais essayer d’apporter quelques indices ou bases de réflexion, conformément -comme toujours – à la Tradition hermétique universelle.

Aussi loin que nous remontions dans l’histoire du monde, que ce soit en Europe et sur tous les continents, nous voyons qu’il y a toujours eu des chefs et des rois.

La logique et le raisonnement nous amènent à des conclusions sans appel : les rois ont toujours existé car les hommes avaient besoin de dirigeants. Bien sûr, et cela est l’évidence même. Mais la royauté est autre chose que l’expression humaine du pouvoir.

Le roi est un chef qui est sacré dans son autorité. Certains diront que c’est L’Église qui a décidé cela à une certaine époque, mais ils auraient tort. En effet l’Institution chrétienne n’a fait que s’adapter à son temps, et n’oublions pas que c’est l’empereur Constantin qui a décidé (280 – 337) de faire de L’Église une religion d’état.

La royauté et sa lointaine origine

Si nous remontons le cours de l’Histoire à partir de cette période chrétienne, nous trouvons d’autres rois importants qui marquèrent leur temps, je veux parler des pharaons égyptiens, considérés comme des dieux vivants. Ces rois ou empereurs se retrouvent partout, chez les rois-prophètes d’Israël, en Chine et jusqu’à l’Amérique du Sud.

La royauté et sa lointaine origine

Les rois étaient divinisés et les cérémonies qui les consacraient dans leurs fonctions étaient inspirées de celles des prophètes d’Israël. Les rituels et les onctions qui étaient effectuées, touchaient d’une certaine façon, à des actes magiques. Je reviendrai peut-être sur ce point dans de futurs articles ou vidéos.

Alors la question que l’on peut se poser est : « D’où venaient ces traditions anciennes qui consistaient à consacrer un roi ? ». Pour répondre à cette question il faut aller plus loin encore, bien plus loin dans l’Histoire des mondes, aux temps de l’Atlantide voire de la Lémurie. Ceux qui « inventèrent » la royauté divine furent des Dieux et des Demi-Dieux (des anges et des Rischis), nous dit l’Enseignement hermétique. Nous retrouvons dans les Annales ce qui est dit à ce sujet :

Saturne avait établi sur la Terre une certaine forme de gouvernement, sous laquelle l’homme était très heureux.

Il est fait ici allusion à l’Age d’Or ou à ce règne des Dieux dont il est question dans les anciennes fables. Conformément à ce que nous dit Platon, pour se faire une idée claire et précise de la royauté, de son origine et de son pouvoir, il faut se reporter aux premiers principes de l’histoire et de la tradition. De grands changements, dit-il, se sont produits jadis dans le Ciel et sur la Terre et l’état actuel des choses en est un des résultats. Il fait ici référence au Karma, qui agit en permanence sur la vie des hommes.

Nos traditions nous parlent de nombreuses merveilles, de changements qui se sont produits dans le cours du Soleil, du règne de Saturne et de mille autres choses qui demeurent éparpillées dans la mémoire humaine, mais on n’entend jamais rien dire, ni du mal qui a produit ces révolutions, ni du mal qui en a été la conséquence directe.

La royauté humaine

Pourtant… ce « Mal » est le principe dont on doit parler pour être à même de traiter la question de la royauté et de l’origine du pouvoir. Mais reprenons le symbolisme associé au dieu Saturne. Ce dernier, sachant que l’homme ne pouvait gouverner l’homme, sans qu’une certaine injustice ne se manifeste en raison de ses caprices et de sa vanité, ne voulut qu’aucun mortel ne puisse exercer un pareil pouvoir sur ses semblables. Ainsi le dieu employa le moyen que nous mettons en place pour garder les troupeaux, c’est-à-dire un berger, un conducteur différent et d’une espèce plus évoluée que les moutons, les bœufs etc.

La royauté et sa lointaine origine

Par amour pour l’humanité, Saturne mit à la tête des peuples, à l’origine de l’humanité, non pas un prince ou un roi mortel, mais des « Esprits ou des Génies » de nature divine bien plus parfaite que celle des hommes. Ce sont ces Êtres divins qui présidèrent aux destinées de la planète aux temps glorieux que l’Enseignement hermétique appelle les Grands Initiés ou Maîtres de Sagesse.

Mais voilà, la folie des hommes étant ce qu’elle est, le monde entra dans une ère où le « Mal » fut appelé sur notre planète. Lorsque le monde cessa d’être ainsi gouverné et que les Dieux se retirèrent, des bêtes féroces dévorèrent une partie de l’humanité. Livrés à leurs propres ressources et à leur propre intelligence, les hommes « recopièrent » le pouvoir divin en le donnant à des hommes qui n’étaient pas plus développés qu’eux-mêmes, spirituellement parlant.

Bien que des Initiés étaient toujours présents pour aider les hommes à faire de leur mieux dans le cadre de leur propre royauté par des cérémonies spéciales, les Dieux n’étaient plus parmi eux. C’est ainsi que de pâles copies de la fonction sacrée royale initiale virent le jour, et l’Histoire nous en a fait la démonstration. Dans le contexte du XXIe siècle, adressons tout de même à Harry prince de Windsor, tous nos vœux de bonheur pour son mariage…bien humain.

Avec le cœur

DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES MAJEURES EN ÉGYPTE

24/02/2018

Des découvertes archéologiques majeures en Égypte, sont en train de révolutionner toutes les datations jusqu’alors admises concernant les anciennes civilisations. Aux dires des égyptologues, la culture égyptienne aurait commencé il y a 5000 ans environ avant notre ère. Mais voilà que dernièrement, le Directeur général du département de la préhistoire égyptienne, vient de donner un grand coup de pied dans la fourmilière des certitudes. Ses découvertes lui permettent d’affirmer que la civilisation égyptienne aurait au moins 150.000 ans !

Une histoire aux sources de l’Hermétisme

Découvertes archéologiques majeures en Égypte
Le docteur Khaled Saad lors de son interview à la télévision égyptienne

Il n’est pas question ici de préhistoire, mais bien d’Histoire. L’information serait passée inaperçue si ce n’était grâce à la perspicacité d’Antoine Gigal auteure exploratrice en Égypte, qui a écouté l’interview télévisée du docteur Khaled Saad Directeur général du Département de la Préhistoire égyptienne, et qui a eu la bonne idée d’en faire une vidéo. L’ayant visionnée, mes amis de Tistrya m’en ont fait part aussitôt, tant la découverte vient bousculer toutes les idées reçues en matière de datation.

Voilà des décennies que je travaille -comme nombre de mes lecteurs le savent– sur l’archéologie dite « interdite » ainsi que sur les artéfacts inexpliqués. Mes recherches, mes travaux, n’ont toujours eu de cesse que de donner avec respect, les fondements de l’Enseignement hermétique sur l’Histoire des anciennes civilisations, mais aussi sur la trame qui constitue le cursus permettant d’élargir sur notre champ de conscience pour une plus grande évolution spirituelle.

Découvertes archéologiques majeures en Égypte
Dessin de Knapp

C’est donc cet Enseignement hermétique qui nous permet, non seulement de comprendre la présence de l’Homme sur cette planète, mais aussi de mieux cerner l’Histoire des civilisations antédiluviennes et de présenter des faits remontant à des millions d’années avant notre ère, à un temps où de grandes civilisations plus formidables que la notre existaient.

Dans mes écrits je tends à démontrer cela tout en m’efforçant de dénoncer les théories extravagantes sous-tendues par des élucubrations extraterrestres. Mon livre « Le choix atlante » a tenté d’apporter les éléments d’ajustement qui contredisent les aspects académiques de l’Histoire officielle basés sur l’étude des textes sacrés de plusieurs civilisations.

Ainsi, la théorie des anciennes civilisations plus évoluées que la nôtre, que je défends depuis des décennies, trouve avec cette surprenante découverte, sa justification. La Terre a connu de nombreux cataclysmes plus ou moins importants et ainsi, au cours de millions d’années, il y eut des bouleversements géologiques. Des terres ont été inondées d’autres sont devenues désertiques. Des séismes ont détruits des villes entières et des mouvements géologiques des continents entiers.

Tout ces « passages » d’évolution terrestre sont appelés pralayas. Nos continents  et nos diverses civilisations en ont connu et en connaîtront encore.

Découvertes archéologiques majeures en Égypte

Ce sont donc les découvertes de Khaled Saad Directeur général du Département de la Préhistoire égyptienne, qui viennent aujourd’hui jeter un pavé dans la marre. Ses recherches lui ont permis aujourd’hui de prendre la parole, au risque de recevoir l’anathème de ses collèges égyptologues. En effet il vient de démontrer que la civilisation égyptienne n’a pas 5000 ans environ, comme le prétendent les historiens officiels, mais bien 15 000 ans. Et de 15 000 à 500 000 ans  pour des traces de civilisations.

Découvertes archéologiques majeures en Égypte
Les ruines de Nawamis

Avec son collègue Mustapha Reis, ils révisent peu à peu toutes les datations proposées par les Occidentaux, et s’aperçoivent que ceux-ci ont une volonté farouche de ramener toujours la chronologie à des dates plus récentes. Dans le centre sud du Sinaï se trouvent neuf complexes d’habitation qu’on appelle Nawamis.

Le Dr Saad dit, que non loin de là, il a trouvé un site identique dont la datation avoisine les 15 000 ans. Ce serait donc la plus vieille cité du monde. Mais d’après l’éminent chercheur il y aurait également 306 autres sites qui remonteraient à 500 000 ans sur lesquels on a retrouvé des traces de civilisations.

Ils ont également découvert sur ces habitations, des traces de peintures identiques à celles qu’utilisèrent les pharaons des milliers d’années plus tard.

É
Nawamis

Plus extraordinaire encore, ils ont remarqué que ces peuples croyaient aux mêmes dieux que les égyptiens de l’époque dynastique. Ces dieux seraient donc issus d’une antiquité beaucoup plus ancienne que celle présentée dans nos manuels d’Histoire. Ces découvertes archéologiques majeures remettent donc toute la datation en question, et c’est ce que les Dr Saad et Reis s’appliquent à remettre en ordre. Certains scientifiques commencent à sortir des sentiers battus. Tant mieux, car ces découvertes confortent ce que dit l’Histoire antédiluvienne de la planète, précieusement conservée par les Gardiens invisibles de la grande Tradition.

A l’ombre de la Tradition hermétique

Les historiens ont donné des repères qui étaient issus du travail de leurs prédécesseurs et tout s’est bâti selon de faux paramètres et des données approximatives. On raisonnait juste sur des données fausses. Fort heureusement la science évolue et avec elle certains esprits plus ouverts, qui risquent néanmoins la potence du dénie scientifique de leurs confrères. Qu’ils soient ici salués pour leur audace et leur sens de la Vérité.

Le même combat se joue depuis des milliers d’années pour que soit reconnue la Science des Sciences, ce cursus universel qu’est l’Hermétisme transmis par les Maîtres de Sagesse et Leurs disciples. Depuis toujours beaucoup de vérités sont dites pour aider l’être humain dans sa progression spirituelle et son ouverture de conscience. De plus en plus les découvertes archéologiques et scientifiques en général, viennent étayer l’Histoire de notre passé antédiluvien.

Découvertes archéologiques majeures en Égypte
Huile sur toile de Edward Lear

Dans mon livre « Le choix atlante » paru en 2013, me référant à l’Enseignement hermétique je dis que :

Lorsque les Aryas s’étaient implantés dans le Nord de l’Inde et que leurs descendants, les Brahmanes, avaient apporté leur florissante culture aux peuples du Moyen Orient, l’Égypte s’était peu à peu peuplée, il y a 400 000 ans, à travers un peuple qui reste inconnu. Ce pays était alors très différent de la civilisation égyptienne que nous connaissons à travers l’Histoire antique.(…) A une époque plus tardive une importante immigration d’Aryos-Dravidiens, à peau foncée, de l’Inde pré-védique se déplaça vers l’Égypte et se mélangea à l’ancien peuple égyptien qui vivait là depuis de nombreux siècles.

C’est alors que suivirent ce que l’on appelle les Dynasties divines, qui résultèrent d’une migration atlante, de laquelle est issue l’antique civilisation égyptienne que nous connaissons. Beaucoup serait à dire à propos de cette fabuleuse histoire des âges anciens, que seule les Archives des Maîtres de Sagesse conservent. Dès lors, qui peut se vanter d’expliquer par des hypothèses personnelles, souvent hachées ou tronquées, glanées ça et là, une vérité historique. L’Histoire antédiluvienne du monde est inscrite dans les Écrits de la grande sagesse. Il est donc inutile d’essayer d’en tirer une gloriole personnelle. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil comme le disait le mythique Salomon.

Visionner ici la vidéo d’Antoine Gigal.

LA SOUFFRANCE ET LA DOULEUR

19/01/2018

L’être humain s’interroge souvent sur l’apparente inutilité de la souffrance. Pourquoi devons-nous souffrir et vivre la douleur? Ces questions sont récurrentes depuis l’aube des temps. Sur la longue route de nos vies successives, nous sommes des pèlerins en quête de repos.

Mais voilà, nous devons faire face au découragement, à la peine, à l’épreuve… Des cris sont lancés et les réponses se font attendre ou ne viennent jamais, en apparence. En fait, beaucoup d’entre nous veulent comprendre et obtenir des solutions à ce problème, pour apaiser leur mental.

L’Enseignement nous dit que les corps mortels de l’homme (physique, émotionnel et mental) sont des obstacles utiles, voulus par la Divine Providence. C’est donc par notre personnalité que nous devons apprendre le sens de l’existence, afin de laisser briller de plus en plus la conscience. Sans ces douleurs, sans cette souffrance, comment pourrions-nous connaître la Lumière ?

On ne peut comprendre la clarté du soleil que par l’existence de la nuit. Sans souffrance, le pèlerin éreinté ne pourrait découvrir la réalité de la vie, au bout de son Chemin. Ce monde est l’expérimentation de l’ombre afin de mieux saisir le sens de la Lumière.

Le long périple de la vie nous donne finalement accès à plus de conscience, à la Libération attendue lorsqu’on a atteint les sommets de la Réalisation. C’est alors qu’un jour, naîtra en chacun, la béatitude qui ouvre la Voie vers ce que l’on nomme Nirvana ou Royaume des Cieux.

Avec le coeur

(Tiré du séminaire : De l’homme animal à l’Homme Divin )

NÖEL FÊTE DE L’ÉVEIL ET DE L’AMOUR

16/12/2017

C’est aussi parce que Noël est la fête l’Éveil et de l’Amour qu’elle s’inscrit dans le coeur même de l’humanité. Noël, dans son symbolisme, n’a pas pour vocation  d’honorer une religion particulière car le Christ n’est pas le « bien » du christianisme. Sa Mission est universelle et le symbolisme de Noël le décrit parfaitement. On le retrouve dans de nombreux mythes à travers le monde.

Le soleil spirituel

Noël fête de l'éveil et de l'amour
Statue d’Horus dans le temple qui lui est dédié à Edfou

C’est aussi la raison pour laquelle le 25 décembre est une date commune à bien des religions, puisque de nombreux Avatars sont nés d’une Vierge à cette date.

Ce jour est devenu une marque magique, une empreinte solaire. Horus, le Messie égyptien, est également né le 25 décembre dans l’Apta, qui signifie crèche ou mangeoire.

Et dans l’ancienne Égypte, les habitants portaient le Nouveau-né dans sa crèche à travers les rues de la ville. Il est curieux de constater qu’une étrange similitude se retrouve dans les circonstances de la venue au monde de personnages divins.

C’est à cette même date que la Vierge Calliopé mit au monde Orphée. C’est encore le 25 décembre que les Égyptiens célébraient l’anniversaire de la mort d’Osiris, le dieu vert directement rattaché au soleil selon la Tradition. Le dieu Krishna Lui-même n’échappe pas à cette conjonction stellaire et l’on retrouve avec sa Naissance des similitudes troublantes avec Jésus.

Cette date du 25 décembre, en raison de son symbolisme, fut très importante dans l’histoire de la Tradition. C’est en effet ce jour, selon le mythe, que le prince Siddharta devint le Bouddha.

La naissance du dieu solaire indo-européen Mithra, était aussi célébrée le 25 décembre c’était le sol invinctus éternel dans sa jeunesse. C’est un décret de l’empereur Théodose en 392  qui a sonné le glas du culte de ce dieu au profit du christianisme naissant.

Krishna et le solstice

Enfanté par la Vierge Dévâki, ce sont des bergers qui prirent soin de l’Enfant. Des sages vinrent Le saluer et comme pour la Naissance de Jésus, ce dieu fut caché car le roi Kansa fit massacrer 40.000 nouveau-nés dans l’espoir de tuer celui qui pourrait le détrôner, afin que les prophéties ne s’accomplissent point. Il est curieux de constater que les mêmes symboles ressortent systématiquement tout au long de ces Naissances : la grotte ou étable, l’étoile et les mages.

Noël fête de l'éveil et de l'amour
Représentation allégorique du Dieu Krishna, dont l’étymologie est la même que celle de Kristos ou Chrestos, le Christ.

Nous pouvons comprendre ainsi ce que la Tradition nous signale par l’intermédiaire de ce symbolisme.Symbolisme! Mais doit-on pousser les arguments jusqu’à dire que ces personnages sont purement mythiques ? Certainement pas !

Toutefois, il faut considérer que leur origine reste bien mystérieuse aux yeux du profane. Ce que la Tradition a voulu nous montrer est sans nul doute que ce symbole solaire confère au Christ l’expression du Verbe, c’est-à-dire la plus Haute Expression de la Conscience Divine que notre monde pût recevoir.

C’est pourquoi le Nom même du Christ doit être retenu dans son aspect universel et non pas dans les limites d’une religion.

Il n’est pas venu pour faire des chrétiens au travers d’un dogme, mais pour libérer le monde de la puissance nocive qui l’enserrait.

Il a offert à tous le plus formidable message jamais donné : l’amour entre les êtres, c’est-à-dire reconnaître l’autre comme soi-même en le considérant non pas comme une simple personnalité humaine distincte mais comme une conscience en voie d’évolution, une conscience prête à l’Éveil. Car ainsi, en voyant l’autre, que l’on se voit soi-même.

Noël fête de l’Éveil et de l’Amour

Noël fête de l'éveil et de l'amour
Signes du Christ – Huile sur toile de Nicholas Roerich

La religion n’a gardé de cela qu’un message souvent considéré comme mièvre par beaucoup, car comment peut-on s’aimer les uns les autres d’une manière profonde et réelle au-delà de toute conception restrictive et limitée de la nature humaine, sans envisager cet aspect transcendant qu’est l’évolution de la conscience ?

Celui ou celle qui parvient à percevoir ce sentiment qui se situe en dehors de toute perception charnelle ou affective a déjà fait de grands pas vers la réalisation de lui-même. Le Christ, comme tous les êtres Éveillés, porte un regard différent sur la nature humaine et c’est pour cela qu’il disait : Comme Toi Père tu es en moi et moi en Toi et qu’eux soient en nous. (Jean, 17:21-22)

Ce sentiment pourra peut-être paraître trop subtil pour certains. Pourtant, il est accessible à tous ceux et celles qui désirent sortir des limites du piège de l’intellect et qui veulent briser leurs horizons mentaux. De tous temps, notre éducation nous a appris à fonctionner à travers le prisme déformé de notre ego.

Nous sommes sûrs d’être des personnalités de chair et de sang et nous raisonnons toujours en fonction des perceptions de ce véhicule qui nous est prêté pour un temps et qui est notre corps physique, notre intellect, nos émotions qui constituent notre psychisme et notre mental.

Pourtant, l’être humain ne fut pas toujours ainsi limité. Jadis, il savait percevoir à travers sa conscience qui est l’Esprit dont parle le Christ. L’enlisement dans la densité du monde nous a poussés à oublier notre véritable nature, et voilà que nous raisonnons juste sur de fausses données.

Du sacré au profane

Noël fête de l'éveil et de l'amour

Noël est donc la fête de l’Amour, la fête de l’Enfant divin qui est le Soi en chacun de nous et qui doit nous illuminer.

Le véritable mystère de la Nativité, au-delà de toute notion religieuse, réside effectivement dans cette longue nuit de l’Âme à travers les vicissitudes des vies multiples de chaque être humain.

Nous sommes enfermés dans les limites de l’ego et notre but ultime est  de pouvoir un jour retrouver en toute conscience, l’Enfant divin qui est en chacun de nous. C’est là le message christique que renferme le symbolisme de Noël.

A l’approche des fêtes, souhaitons que la vie inscrite dans les paroles du Christ Qui, fondamentalement, n’appartient à aucune religion, nous offre la clé qui ouvre les portes de notre conscience. Et si dans le monde, des êtres ont le privilège d’éclaire ainsi peu à peu, ils inciteront d’autres encore à le faire. Cela arrivera un jour, ce n’est pas une utopie. Mais faut-il passer par d’horribles évènements pour comprendre qu’il est temps que chacun de nous se « réveille » ?

Prendre conscience que la vie n’est pas uniquement ce que notre corps ou nos émotions réclament ? En perdant le sens réel de la vie, nous avons perdu le sens de nous-mêmes. Noël est une bonne opportunité pour se remettre en question car la nuit la plus longue de l’année, c’est aussi notre conscience enlisée dans les ténèbres. Mais n’oublions surtout pas qu’au-delà de cette apparence, le soleil spirituel se lèvera toujours invaincu. Joyeux Noël à tous !

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Avec le coeur

LES PERLES ET LES POURCEAUX

09/12/2017

Tout le monde connaît cette parabole de Jésus : « … ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds et, se tournant contre vous, ne vous déchirent »(Matth :7.6). Mais en a-t-on saisi la réelle profondeur ? Les perles dont il est question ici sont, bien sûr, celles de la Connaissance sacrée, que Le Grand Être transmettait.

Les pourceaux ou porcs, symbolisent toujours la goinfrerie et la voracité car ils mangent tout ce qui se présente à eux, sans préférence aucune. Ils prennent plaisir à vivre dans la fange et le fumier. Cette parabole souligne ici que les perles de la Connaissance doivent être protégées face à l’ignorance, aux enseignements illusoires que certains « avalent » sans discernement.

Elle désigne en fait, ceux qui ont toujours cherché à éteindre la Flamme de l’Hermétisme par des discours corrompus. C’est bien là toute la démarche des usurpateurs partisans du New-Age, avec leur cortège de fausses croyances et de tromperie.

LES OBJETS DE DÉSIRS

 02/11/2017

Un sage disait un jour : « Les objets de désir sont comme l’eau salée, plus on y goûte plus on a soif ». Le monde dans lequel nous vivons actuellement organise tout, afin d’incliner l’humanité vers la dépendance des caprices de notre ego animal. Des besoins sont créés pour aiguiser nos désirs, nos tendances primaires. Mais est-ce bien là l’aspiration réelle de notre Être ?

Si nous voulons sortir de ce monde d’illusion, de ce Samsara, ce n’est pas vers l’extérieur de nous-mêmes que nous devons nous orienter, mais bien vers le Temple intérieur, là ou brille la Flamme vivante dont l’Enseignement sacré fait la louange.

Ainsi, ce n’est pas l’eau salée du désir et de tous les artifices éphémères qui apaiseront notre soif intarissable, mais l’eau pure et fraîche de la Connaissance, celle qui étanche et apaise, celle qui nous délivre et nous conduit vers la Réalité en nous-mêmes. C’est là tout l’apprentissage du détachement.

 (Extrait du séminaire : « De l’homme animal à l’Homme Divin »)

DE L’HOMME ANIMAL A L’HOMME DIVIN

14/10/2017

Comment passer de l’homme animal à l’Homme Divin? Sommes-nous les jouets d’un conditionnement personnel? Dans un monde qui cherche à se défaire de repères oppressants, posons-nous justement la question de savoir si les normes dans lesquelles on cherche à nous inclure ne vont pas à l’encontre de la véritable nature de l’homme.  

Les pensées sont des choses

Lorsqu’on parle de bien-être, un système récurrent s’impose par l’intermédiaire d’une phrase toute faite : « Sois positif ! » Mais voilà, le problème est qu’il ne s’agit pas de le dire pour le faire! En fonction de ce que nous avons vu concernant le mental, la conscience, la pensée, le subconscient, il est peu probable que la méthode Coué marche à tous les coups.

De l'homme animal à l'Homme Divin

Tout le monde connaît ce proverbe : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron » Il en est de même pour polariser son esprit. Il y a quelques années une étude américaine nous donnait les statistiques suivantes :

 95% des problèmes humains proviennent d’un esprit négatif. Ce chiffre inclut les problèmes de timidité, d’anxiété, de stress, de mésententes familiales, d’échecs financiers, de mauvaise mémoire, de malheurs etc. Il a été découvert qu’en rééduquant l’esprit créateur à penser de façon positive au lieu de négative la plupart des problèmes psychologiques disparaissent.

Nous voyons donc que les pensées sont des choses et qu’elles provoquent une réalité. Avant qu’une maison devienne matériellement réelle et solide, elle n’était qu’une idée sur le plan de l’architecte. C’était une pensée qui, par l’action, est devenue une forme, une chose.

Cela se passe de même pour la maladie, la guérison, et pour ce que nous pouvons voir dans notre univers. Avant d’être matière un objet était une pensée et de pensée il est devenu une chose. Ceci est l’explication la plus simple, mais en réalité  l’explication va bien plus loin.

Donc les pensées sont des choses qui d’invisibles deviennent visibles. Au fond, si l’on analyse la plupart des réactions humaines, nous voyons que le mental se polarise, la majeure partie du temps sur ce qui le fait souffrir.

Cela vient du fait que les vibrations-pensées émises au moment de la souffrance sont plus difficiles à supporter que les images de joie ou de bonheur. On dit bien que le malheur « frappe », alors que le bonheur « satisfait ».De l'homme animal à l'Homme Divin

Si l’on prend ces deux mots, « frappe » et « satisfait », inutile de dire quel est celui qui va le plus faire réagir le subconscient et le mental en fonction de notre éducation. En somme, on nous a habitués depuis toujours à considérer les faits selon des facteurs de bonheur ou de malheur.

Tout ceci vient de l’éducation linéaire dans laquelle on nous a enfermés. Tout a été élaboré pour que l’être humain ne s’arrête qu’à la forme, afin d’oublier ou de ne pas se soucier de ce qu’il EST vraiment.

La grande interrogation

De l'homme animal à l'Homme DivinL’Enseignement hermétique, ce cursus multimillénaire, immuable, échappant à l’usure du temps puisque universel, apporte des explications claires et précises sur la Réalité profonde de l’être humain. Car au fond, c’est toujours la même question qui se pose : « Qui suis-je vraiment ? ». La souffrance de l’humanité est fondamentalement basée sur cette simple interrogation. Réfléchissons un court instant sur ce qu’elle implique réellement, et ce qu’elle provoque sur l’ensemble de notre vie.

C’est justement parce que nous sommes « aveugles » que nous souffrons, c’est parce que nous sommes aveugles et sourds, que nous n’avons pas conscience de ce que nous sommes réellement. Nous ne sommes pas ce que nous croyons être et c’est la raison principale du malheur de l’humanité.

Si l’on veut envisager le problème sous cet angle, nous nous apercevrons que nous vivons principalement sous l’influence de l’aspect animal de notre nature et non pas sous l’aspect Divin qui est notre Réalité.

Depuis des temps très anciens l’être humain a eu la possibilité d’accéder à un cursus universel qui peut lui offrir les clefs merveilleuses permettant d’accéder à la découverte de lui-même. Toutes les écoles antiques dites de Mystères offraient cette possibilité.

Aujourd’hui comme hier, cette Science hermétique nous a été transmise et elle est encore là, vivante et éternelle. Si chacun faisait l’effort de travailler sur lui-même grâce à ces outils, beaucoup de choses changeraient.

De l’homme animal à l’Homme Divin

La méthode connue des Anciens, qui consiste à passer de l’homme animal à l’Homme Divin est la seule qui prévaut à la Libération tant espérée. Mais cela demande un travail sur soi durant toute une vie, voire plusieurs. Cela demande des efforts bien entendu, car l’illusion est une vase épaisse et un marécage desquels il est difficile de s’extraire.De l'homme animal à l'Homme Divin

L’Enseignement hermétique répond à toutes ces questions fondamentales et offre un secours, une ouverture vers plus de Lumière. Ce sont des outils qui sont donnés, mais il appartient à chacun d’en faire bon usage. L’être humain a son libre arbitre et c’est face à lui-même qu’il doit se retrouver pour franchir les étapes qui le conduiront à sa Réalité intérieure.

A la demande de nombreuses personnes j’ai élaboré un séminaire ouvert à tous, dont le thème : « De l’homme animal à l’Homme Divin » se base sur cet Enseignement multimillénaire. Celles et ceux qui sont intéressés peuvent obtenir de plus amples informations en visitant cette page.

« Il n’y a rien de nouveau sous le soleil » fait-on dire à Salomon. On ne change pas et on ne modifie pas les Lois et Principes universels. Fort heureusement, ce que les Anciens appelaient la Science sacrée est encore vivante aujourd’hui et la nécessité de la connaître et de l’appliquer en soi devient de plus en plus impérieuse, en cette période de choix pour l’humanité.

Avec le cœur