Guillaume Delaage

LA MUSIQUE DES SPHÈRES

20/09/2014

La musique des sphères intrigue et interroge. Que représente-t-elle? Depuis la nuit des temps, l’humanité a sans cesse tourné son regard vers les étoiles. On sait par exemple que les prêtres Babyloniens étaient très versés en astrologie traditionnelle, celle-là même que l’on retrouvera plus tard chez les Sabéens.

Pythagore

Le Grand Adepte que fut Pythagore était, bien évidemment, très au fait des Lois hermétiques et des Correspondances universelles. C’est lui qui mit en évidence ce qui est désormais appelé la Musique des Sphères.La musique des sphères

La Science hermétique a toujours exposé que les relations réciproques entre les planètes et les étoiles sont aussi harmonieuses que celles qui existent entre les globules du sang et que chacun d’eux subit l’influence des autres tout en les influençant à son tour.

L’univers est donc un vaste réseau, comme je l’ai mentionné dans un précédent article (voir article ). L’espace est donc une sorte de « bain » invisible à nos yeux et à nos limitations, dans lequel « flotteraient » tous les corps célestes.

La différence de masse et de distance des différentes planètes, provoque une différence vibratoire dans leur entourage, aussi bien dans ce que l’on nomme la Lumière astrale que l’action des forces magnétiques. Cette combinaison d’influences crée une modulation de sons, une musique imperceptible à l’oreille humaine, appelée Musique des Sphères ou lyre Apollon.

La musique des sphèresLes dernières découvertes scientifiques démontrent que les amas de galaxies sont des regroupements de plusieurs dizaines à plusieurs milliers de galaxies, toutes reliées entre elles par la gravitation.

Ces amas peuvent être à leur tour assemblés en super-amas regroupant des centaines de milliers de galaxies. Notre galaxie, la Voie lactée, appartient donc à un super amas appelé Laniakea (terme hawaïen qui signifie « horizon céleste immense »).

L’image de synthèse ci-contre nous donne un aperçu du vaste réseau que représenterait l’univers dans lequel tout est lié. Mais l’Enseignement hermétique va encore plus loin que cela, et l’explication dépasserait le cadre de cet article.

La musique des sphères

La musique des sphères Ainsi, certaines planètes produisent entre elles des harmonies et d’autres des disharmonies. On pourrait comparer cela à des genres particuliers de musique qui pourraient, pour les unes, apporter le calme et pour d’autres, une influence chaotique.

Tout cela, bien sûr, se situant à l’échelle de notre système solaire, pour ne pas aller plus loin.

L’Enseignement hermétique nous dit aussi (et cela commence à être bien clair pour la science) que chaque son est lié à une couleur de manière très étrange.

Pour les Initiés, l’univers est un gigantesque instrument de musique qui émet les SEPT sons primordiaux divins tout comme le prisme émet les Sept couleurs fondamentales.

Les anciens mages de l’Antiquité, savaient l’importance de la véritable astrologie, celle qui instruit du secret des SEPT planètes sacrées fondamentales qui, elles-mêmes sont également septénaires dans leurs expressions. Le jeu de forces qu’elles exercent entre elles donnent une musique qui est le chant de l’univers. Dans ce chant se cache un des secrets les plus profonds de l’Hermétisme appelé la Lyre d’Apollon.

Celui ou celle qui détient l’Arcane des « cordes sacrées » – dit l’Enseignement – possède la véritable connaissance de l’Être. Chacune de ses « cordes » (cordes qui n’ont rien à voir avec la théorie scientifique du même nom) s’étend sur le clavier infini du Cosmos et vibre d’une Eternité à l’autre. Dans la Musique des Sphères, se cache toute la profondeur de l’existence même de l’Être en une symphonie orchestrée par un Divin musicien.

Avec le cœur

LIVRES DÉTRUITS ET MANUSCRITS PERDUS

 23/06/2014

Les livres détruits et les manuscrits perdus ont toujours intrigué les esprits romantiques. L’histoire officielle nous a enfermés dans un système formaté fait de carences et de manques importants. Elle fait fi de certaines découvertes et refuse de croire en une chronique plus antique sans tenir compte, et pour cause, de continents disparus faute de preuves.

La bibliothèque d’Alexandrie

C’est dans ce climat de flou général que l’on se refuse à croire en une antiquité de civilisations plus anciennes que celles généralement admises. Les preuves n’existent plus ou sont noyées dans le flot du temps, d’autres seront découvertes plus tard. Mais le confort de théories admises est difficile à déraciner du terrain des « faits acquis » par la science qui admet rarement ses erreurs. Pour que l’on puisse adhérer à une nouvelle Histoire des civilisations il faudrait tout remettre en question et rompre bien des dogmes.

L’archéologie est une science qui a permis d’effectuer d’énormes progrès sur la connaissance des peuples mais, comme toujours, les pas des chercheurs ne s’impriment que sur la glaise d’un conformisme bâti sur des préalables consentis. Si l’on pouvait retrouver quelques uns des ouvrages perdus ou oubliés, parmi la quantité innombrable, qui renferment l’histoire antédiluvienne de l’humanité, nous pourrions recomposer notre lointain passé.

Livres détruits et manuscrits perdus
Reconstitution de la Bibliothèque d’Alexandrie

Les plus vieux ouvrages auxquels il nous soit aujourd’hui permis d’accéder sont les papyri égyptiens et plus encore les tablettes sumériennes que nos archéologues n’ont exploités qu’en partie. Voilà donc la « borne temporelle » à laquelle nous pouvons nous fixer, et elle date de plus de six mille ans.

Au-delà il n’y a rien, du moins pour l’histoire officielle, comme si tout commençait à Sumer. Il est vrai que les faits n’accréditent en aucune façon l’existence d’autres documents, faute d’éléments tangibles.

Pour y voir plus clair, il nous faut revenir près de deux mille ans en arrière au moment où Alexandrie vibrait des mille feux de la Sagesse avec, pour un temps encore, sa fameuse École, au sein de laquelle un enseignement extraordinaire était prodigué. (voir : Thot-Hermès – Origines secrètes de l’humanité de G. Delaage – Editions A. Moryason). Dans le vivier culturel que constituait cette ville extraordinaire, le monarque Ptolémée décida de construire la grande bibliothèque.

Pour cela, il rédigea une lettre qu’il fit adresser « à tous les souverains gouvernants de la terre » dans laquelle il demanda qu’on lui adressa tous les ouvrages possibles et de toutes disciplines. Il demanda même que l’on recopia tous ces manuscrits à bord des navires faisant escale à Alexandrie. Il fit retranscrire tous les textes sacrés, ainsi que les lois juives de l’époque. Le but de Ptolémée et de ses successeurs, fut de posséder et de recopier en grec les livres du monde entier.

Livres détruits et manuscrits perdus

Parmi ces ouvrages figuraient les Histoires égyptiennes en trente volumes de Manéthon, dont il puisa la source dans des documents existant alors dans la fameuse bibliothèque. Bien que ces textes soient sujets à caution pour certains épisodes, il n’en demeure pas moins qu’en eux était inscrite l’épopée des rois antédiluviens dont il ne subsiste aucune trace aujourd’hui. On dit que lorsque la bibliothèque brûla, les rayonnages abritaient plus de 500 000 volumes ! Ces assertions sont maintenant contestées par de récentes découvertes. Livres détruits et manuscrits perdus

Pour certains, très peu de choses furent récupérées, mais ce que ne dit pas l’histoire officielle c’est que trois exemplaires des principaux ouvrages les plus dignes d’intérêt pour l’histoire de l’humanité, furent recopiés avant l’incendie et mis en lieu sûr par les Gardiens de la Sagesse …Que serait aujourd’hui notre vision du passé si nous avions accès à ces trésors de connaissance ?

Il faut mentionner aussi le crime de l’empereur Dioclétien qui brûla un grand nombre d’ouvrages ésotériques et alchimiques des Égyptiens en 296, mais aussi César avec les 700 000 rouleaux qui étaient conservés à Alexandrie.

Et l’on peut ajouter à cela les 300 000 manuscrits de Constantinople au VIIIe siècle, partis en fumée par la main de Léon l’Isaurien sans compter ceux qui disparurent lors des invasions arabes. Si l’on avait conservé ces documents, le monde connaîtrait aujourd’hui, l’histoire de l’Atlantide que les rescapés transmirent aux Égyptiens.

Des bibliothèques bien cachées

Livres détruits et manuscrits perdus

Depuis toujours, selon une vieille tradition, les ouvrages importants de l’humanité ont été recopiés et préservés. Nous y reviendrons plus loin. Mais force est de constater qu’une volonté supérieure a guidé les savants à conserver les ouvrages les plus significatifs pour préserver les richesses spirituelles des civilisations.

Cela se retrouve partout dans le monde et il suffit de se pencher un peu sur l’histoire des cultures, pour découvrir que de grandes bibliothèques antiques ont fait l’objet d’une attention particulière. On sait moins que dans toutes les grandes lamaseries construites dans les siècles passés, existaient et existent encore des cryptes souterraines et de vastes bibliothèques creusées dans le roc des montagnes.

Dans les monts du Karakoram au Tibet ces caches secrètes sont encore actives aujourd’hui. Des sources traditionnelles nous indiquent que le long de la crête de l’Altyn Tag, méconnu jusqu’à nos jours, existe un lieu perdu dans une gorge profonde avec un temple d’aspect insignifiant. Au siècle dernier, les pèlerins disaient encore que les galeries et salles souterraines de ce temple contenaient des rayonnages de livres si vastes, que même la plus grande bibliothèque occidentale ne pourrait les conserver.

Le bruit courrait aussi que dans le désert du Turkestan, autrefois couvert de cités florissantes, existe une oasis dont les sables environnant recouvrent une grande ville enfouie par laquelle on avait accès à de vastes lieux souterrains remplis d’inscriptions sur de l’argile et de nombreux cylindres.

Les archives perdues

Un nombre incalculable de manuscrits que l’on connaissait sont désormais introuvables. La plupart d’entre eux renfermaient les clefs d’ouvrages qui existent encore et qui sont, incompréhensibles pour un quelconque lecteur, voire pour des spécialistes. Nombre de ces ouvrages comportaient des additifs qui permettaient d’en comprendre la lecture.

C’est pourquoi des œuvres importantes telles que le Tao-Te-king de Lao Tseu sont voilées et le lecteur contemporain ne peut qu’en saisir le sens général concret, alors qu’un tel ouvrage renferme des clés ésotériques qui, si elles étaient connues, permettraient de saisir des vérités essentielles sur l’enseignement de ce Sage, tout autant que d’un savoir immémorial.

Ainsi de nombreux traités religieux ont été volontairement occultés par des Initiés afin que seuls certains, puissent en saisir les arcanes fondamentaux. Les interprétations et les traductions modernes feraient rire les prêtres antiques s’ils pouvaient voir comment nos hommes de science s’appliquent à tomber dans leur piège.

Livres détruits et manuscrits perdus
Bibliothèque de Salamanque

Qui n’a entendu parlé des magnifiques bibliothèques d’Espagne à l’époque où les Maures s’implantèrent dans ce pays ? Leurs conquêtes et les pillages ont eut le mérite de compiler des œuvres antiques remarquables. Le Vatican est le dépositaire d’une immense quantité de documents anciens qui s’accumulent dans les rayonnages depuis plus de 1.500 ans.

Les livres et les manuscrits volés aux victimes de L’Église sont encore soigneusement gardés au sein du plus petit État du monde. On pense généralement que ces livres ont été brûlés et que les livres des « sorciers » ont disparus à jamais.

Mais il en est tout autrement et les bibliothécaires du Vatican peuvent en témoigner. Si des langues ne s’étaient pas déliées pour dire qu’il existe certaines chambres dérobées dont l’accès n’est autorisé qu’à certaines personnes nous n’en saurions rien.

Même la plupart des papes qui se sont succédé, n’en soupçonnèrent l’existence. Certains d’entre eux toutefois, ont eu accès à quelques documents. On peut se poser la question de savoir, par exemple, comment le pape Borgia parvint-il à utiliser des poisons dont, encore aujourd’hui, on ne connaît pas la composition ?

La grande manipulation

Il est va de même pour d’autres textes non moins sacrés et qui mériteraient des ouvrages entiers pour comprendre combien leur sens fut altéré dans le cours de l’histoire. Penchons-nous sur les livres sémitiques. Toute notre civilisation est basée sur une culture fort ancienne, relativement à l’échelle du temps, puisque elle remonte à un peu plus de 6000 ans.

Beaucoup de personnes seraient surprises de savoir qu’en ce début du XXIe siècle, certains groupes humains en Occident sont soumis à des lois et principes remontant à l’époque sumérienne puisqu’ils se fient aux dogmes de leurs religions.

En effet, on sait aujourd’hui que les textes de l’Ancien Testament de la Bible sont fortement inspirés de courants de pensée issus de Sumer via la Chaldée, et que l’histoire racontée par les Prophètes n’est qu’une histoire remaniée avec des noms de personnages différents. On accrédite, évidemment, un personnage comme Moïse et bien d’autres non moins illustres de ses prédécesseurs. Mais qui sait aujourd’hui que ces livres sacrés en notre possession, ne sont qu’une pâle copie de textes plus anciens, dont le temps a perdu la mémoire.

Pourtant, malgré les vicissitudes que ces manuscrits antiques ont pu subir, certains possèdent la clé d’interprétation et pas forcément ceux qui sont les pieux gardiens de la religion constitué en conséquence. Cela est vrai pour le Judaïsme mais peut être décliné à toutes les religions. Nous sommes dans un temps d’obscurité qui dure depuis plusieurs millénaires, nous sommes dans le temps de la confusion, et certaines vérités qui n’étaient pas bonnes à dire commencent peu à peu à l’être.

Un savoir très ancien

Mais d’ores et déjà il est utile de saisir la relative importance qu’il faut accorder à l’interprétation des textes sacrés. Tout est encore voilé et au-delà des « contes pour enfants » que l’on peut lire dans tous les écrits religieux, d’extraordinaires vérités sont dites mais accessibles seulement à de rares personnes. C’est aussi ces « textes additifs » qui ont disparus, ou plutôt que des mains soigneuses ont su préserver.

Outre le fait que les livres sémitiques aient été voilés à une lointaine époque, des documents chaldéens de grande valeur furent modifiés et interprétés par des personnages orgueilleux pour placer le christianisme du début de notre ère, au pinacle de l’absurde en faisant coller, de force, d’anciens textes chaldéens aux paroles de Jésus. C’est toutefois « grâce » à l’un de ces censeurs, l’évêque Eusèbe de Césarée, que nous sont parvenus quelques fragments de ces ouvrages antiques d’une grande valeur.

Livres détruits et manuscrits perdus
Entrée d’Alexandre dans Babylone – Charles Le Brun – 1665 – © Musée du Louvre

Malheureusement peu de choses en fait, comme notamment le Traité de la religion babylonienne écrit en grec, pour Alexandre le Grand, par Bérose, prêtre du temple de Bel, et d’après les annales astronomiques et chronologiques conservées par les prêtres de ce temple – annales qui relataient une période de 200.000 ans – ce traité est maintenant perdu !

Si Eusèbe a transformé à ce point les textes, on peut se demander ce qu’il fit avec le christianisme naissant. C’est sur les « trépanations » littéraires de ce personnage, que survit le christianisme depuis 1500 ans ! Toute la littérature chaldéenne a donc disparu avec ce cynique censeur. Au sujet des textes chaldéens, une tradition orale assure qu’Hénoch par crainte que certaines connaissances soient perdues, cacha avant le Déluge: les textes des piliers égyptiens dans les entrailles de la terre. Le fameux Livre d’Hénoch en serait une copie très incomplète.

Des milliers de traités sacrés

Il en est de même pour les écritures sacrées du Rig-Véda et comme le souligne H.P Blavatsky dans son ouvrage Isis dévoilée :

Livres détruits et manuscrits perdus
Un extrait du Rig-Veda

Le Rig Véda contient environ 10.580 versets ou 1.028 hymnes, néanmoins, et en dépit du secours des Brâhmanas et d’une masse de gloses et commentaires, il n’est pas encore, jusqu’à ce jour, correctement compris. Pourquoi ? Évidemment, parce que les Brâhmanas, « ces traités scolastiques les plus anciens sur les hymnes primitifs », demandent eux-mêmes une clef que les Orientalistes n’ont pu se procurer. Que disent les savants de la littérature Bouddhiste ? La possèdent-ils entièrement, cette clef ? Assurément non. En dépit des 325 volumes du Kanjur et du Tanjur des Bouddhistes du Nord, dont chaque volume, paraît-il, « pèse de quatre à cinq livres », rien, en vérité, n’est connu du Lamaïsme réel. Pourtant, on dit que le canon de l’église du Sud contient 29.368.000 lettres dans le Saddharmâlankâra, ou, sans compter les traités et commentaires, cinq à six fois plus de matière que la Bible, celle-ci, d’après Max Müller, ne pouvant se vanter que de 3.567.180 lettres.

Encore, à propos de ces 325 volumes (il y en a en réalité 333 : le Kanjur contenant 108 volumes et le Tanjur 225), « les traducteurs, au lieu de nous fournir des versions correctes, les ont entremêlées avec leurs propres commentaires, afin de justifier les dogmes de leurs diverses écoles ».

De plus, « d’après une tradition conservée par les écoles bouddhistes, par celles du Sud comme par celles du Nord, le canon bouddhiste sacré comprenait à l’origine 80.000 à 84.000 traités, mais la plupart furent perdus et il n’en resta que 6.000 » – dit le professeur. Perdus, comme toujours – pour les Européens. Mais, est-il bien sûr qu’ils soient perdus aussi pour les Bouddhistes et les Brâhmanes ?

Les textes égyptiens subirent eux aussi le même sort, car bien que l’égyptologie ait fait de nombreux progrès, nos scientifiques contemporains ne connaissent que l’écorce de la religion égyptienne car comment pourrait-il en être autrement ? En effet, même à l’époque la plus reculée de l’Égypte, seul les prêtres avaient connaissance de l’interprétation secrète des textes.

Sous le règne d’Akbar

Cet apprentissage nécessitait des années d’études dans les temples et peu d’entre eux étaient choisis pour accéder à la maîtrise. Le temps n’est pas encore venu où la compréhension de la religion égyptienne peut être accessible à tous. La même question peut se poser concernant les écrits bouddhistes. Ce que nous en connaissons n’est qu’une approche simplifiée de la doctrine. Peu de lamas savent réellement la profondeur de l’Enseignement du Bouddha. La partie ésotérique transmise par Le Fondateur n’est abordable qu’à un cénacle très restreint.Livres détruits et manuscrits perdus

Pourtant il fut un temps jadis où de grandes bibliothèques, aujourd’hui ensevelies sous les sables, ou encore les milliers d’ouvrages de la bibliothèque d’Alexandrie, les milliers d’œuvres sanscrites qui ont disparu en Inde sous le règne d’Akbar, les manuscrits de la grande bibliothèque de Babylone, ne sont pas perdus mais cachés dans des lieux secrets du monde, pour reparaître plus tard à une époque où l’homme sera prêt à accepter leur existence.

Mais on peut se poser la question de savoir pourquoi ces documents sont encore cachés ? A voir la façon dont le monde évolue on ne peut qu’imaginer ce qui se produirait si ces documents étaient livrés à nos sociétés, et compte tenu des vérités qu’ils renferment, ce serait jeter une allumette au cœur d’une poudrière en raison, de la puissance renfermée dans ces textes.

Les mondes souterrains

La question qui vient immédiatement à l’esprit au regard des faits mentionnés est la suivante : si ces archives n’ont pas été détruites, où sont-elles ? Quelles sont les personnes qui en ont la garde ? La réponse entraîne de nombreuses supputations. Si elles sont conservées c’est à quelle fin ? Les chapitres précédents ont apporté un embryon de réponse.

Depuis toujours, les Gardiens de la Sagesse ont joué un rôle important dans la préservation des connaissances humaines. Mais compte tenu du problème qui surgit jadis en Atlantide, les choses devaient être envisagées autrement, et certaines découvertes préservées jusqu’au jour où la transmission serait possible.

Le monde dans lequel nous vivons n’est pas prêt à assimiler des procédés qui pourraient lui être plus nuisibles qu’utiles dans la mesure où, les consciences ne sont pas parvenues à un point d’élévation suffisant. Si des connaissances comme le Vril étaient dévoilées (voir article sur le Vril) nul ne sait quelles en seraient les conséquences à l’échelon mondial.

Livres détruits et manuscrits perdus
The Teacher par © Nicholas Roerich

En raison des mouvements géologiques planétaires et de l’évolution des civilisations, les connaissances ont été préservées en des lieux secrets et privilégiés. Au cours des millénaires écoulés les archives de tous les temps ont été conservées dans des mondes souterrains que certains ont pu entrevoir ou soupçonner.

Un curieux passage de l’Avesta mentionne la Vara construite par le roi Yima et décrite par le Vendidad comme une cité souterraine il y est dit :

Cependant, Ormuz Dieu bienfaisant, prévoyant le bouleversement prochain de cet état bienheureux ordonna à Yima de construire une ville souterraine, inaccessible, où seront réunis les plus beaux spécimens des êtres vivants, de végétaux, animaux, hommes, de manière à les soustraire à la destruction que la catastrophe imminente va occasionner sur la terre. Puis quand il aura achevé son œuvre dévastatrice, des êtres vivants conservés dans le Var souterrain en sortiront pour repeupler la terre.

Cette stance fait penser inévitablement à l’Arche de Noé donc à la chute de l’Atlantide lorsque la civilisation planétaire du repartir à zéro. Mais ce récit nous fait surtout comprendre qu’il existerait une grande ville sous la terre dans laquelle vivraient les Grands Sages et dans laquelle serait préservée la connaissance humaine.

Cette ville, c’est la mythique, la lumineuse Shamballa. Mais il faut aussi savoir que ces deux « capitales » sont en communication avec un réseau de mondes enfouis qui ont un rôle précis dans tous les lieux cachés sous la surface du globe. C’est du moins, ce qui est rapporté par d’antiques documents. Je tenterai d’aborder ces sujets dans un prochain ouvrage.

L’ÉNIGME ARCHÉOLOGIQUE DE MONTE ALTO

09/06/2014

L’énigme archéologique de Monte Alto ne livrera jamais ses secrets. Qu’il s’agisse d’énigmes archéologiques impossibles, de découvertes archéologiques inexpliquées, d’énigmes historiques scientifiques, d’archéologie mystérieuse, d’archéologie étrange ou inexpliquée, de civilisations disparues, de curiosités archéologiques, ou encore de secrets archéologiques, les chercheurs de vérité sont toujours en quête de nouvelles connaissances.

L’énigme archéologique de Monte Alto pourrait faire partie de ces vestiges remarquables aujourd’hui disparus. L’Amérique du Sud   renferme des mystères inexpliqués ou inconnus, qu’on ne peut recenser ailleurs. Les archéologues spécialisés dans les anciennes civilisations, reconnaissent eux-mêmes qu’on ne peut aller plus avant dans le temps et comprendre réellement les cultures olmèques et toltèques.

Les Mayas et autres Incas semblent plus connus, mais dès que l’on cherche à remonter plus loin, on se retrouve devant plus de questions que de réponses. A lire certains textes comme le Popol-Vuh des Mayas Quichés, mais aussi d’autres codex, on voit très bien que ces peuples connaissaient parfaitement leur origine qui se perdait dans la nuit des temps. Il est souvent question de géants -comme d’ailleurs- chez beaucoup d’autres peuples, dans leur mythologie et généalogie. Les géants existaient-ils en Amérique Latine ?

Tout le monde sait que la forêt amazonienne est immense, et en termes de comparaison on peut dire que sa superficie est de sept fois supérieure à celle de la France. Quand on sait que la majeure partie de cette forêt primaire est inexplorée, on peut imaginer les trésors en biodiversité qu’elle recèle, mais aussi les tribus sauvages qui peuvent y vivre, et les vestiges d’anciennes civilisations que l’on pourrait y trouver.

En effet, ces terres ont longtemps été habitées et beaucoup d’explorateurs disent avoir vu des ruines étranges qu’ils n’ont pas pu retrouver tant la jungle conserve jalousement ses secrets. Même lorsque Cortez arriva au Pérou, il s’aperçut que certains Incas, par peur des représailles, s’étaient enfuis dans des villes cachées dans la forêt, que personne ne trouva jamais. (Voir article : Hitler et la cité perdue d’Akakor).

Tous les peuples de la Méso-Amérique ou de l’Amérique du Sud, Toltèques, Olmèques, Zapotèques, Mixtèques, Mayas, Aztèques, Incas et bien d’autres, parlent de leurs ancêtres géants, qui peuplaient jadis ces contrées. Dans tous les textes nous retrouvons des références aux initiateurs qui vinrent sur ce continent pour y apporter la Sagesse.

Le dieu Quetzalcoalt, par exemple, était un immense serpent à plumes qui instruisit les indigènes. Comme nous l’avons vu dans d’autres articles sur ce site, le Serpent a toujours représenté la Connaissance sacrée dans toutes les traditions du monde. Les serpents ou les dragons étaient des êtres de Sagesse (les Nâgas ou Naguals selon les peuples) parvenus à la plus haute Initiation, à l’Adeptat.

Même en Amérique du Nord, il existe d’étranges tumuli (dont l’origine exacte n’a jamais vraiment été définie) dans lesquels on retrouve l’image du grand serpent. Ces monticules ou Serpent Mound (Ohio), dit-on, auraient été construits par des géants. Et tout au long des deux grands continents américains on peut, presque à la trace, suivre le périple des Grands Serpents et des géants fabuleux.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Serpent Mound

Les têtes géantes

Depuis de nombreuses années, on connaît ces boules énigmatiques trouvées au Costa Rica, si parfaites, que le travail de taille a dû nécessiter un outillage très particulier. Plusieurs de ces énormes boules ont été retrouvées et d’autres dorment encore certainement dans la forêt. Les hommes qui les ont fabriquées ne devaient pas être des hommes « normaux » mais d’une stature colossale.

Du reste nombre de ces pierres se retrouvent dans d’autres régions du monde (à ne pas confondre avec ces blocs circulaires et légèrement aplatis, qui eux sont d’origine naturelle). Non loin de ces boules, ont été trouvées les têtes dites olmèques, dans la région de Vera Cruz au Mexique (Tres Zapotes, San Lorenzo, La Venta), têtes énormes qui représentent des hommes aux traits négroïdes, aux lèvres lippues, coiffés de casques assez avant-gardistes, comme des casques de pilotes.

En toute logique, cette ressemblance africaine nous incite à penser que des colons venus d’Afrique ont du séjourner ou s’installer dans cette partie de l’Amérique Centrale. Ces êtres étaient probablement des géants, et si l’on en croit le Popol-Vuh et d’autres codex, on apprend qu’à une époque très lointaine les géants vivaient sur des terres aujourd’hui disparues, au cœur même de l’Océan Atlantique. Par conséquent, si l’Atlantide était aussi vaste que le prétendent les différents mythes de par le monde, alors on aurait pu passer facilement de la partie sud de l’Afrique, au sud de l’Atlantide, qui étaient alors très proches.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Tête olmèque

Marcahuasi

C’est sur les hauteurs des Andes, au Pérou, à Marcahuasi que se situent des constructions remarquables. Il faut gravir une altitude de près de 5000 mètres, pour découvrir un immense plateau dans lequel sont représentés des visages humains, et des corps ou têtes d’animaux. C’est Robert Charroux qui, le premier, fit part de ces étranges sculptures. Aujourd’hui, beaucoup de géologues pensent qu’il s’agit de reliefs naturels, issus de caprices de la nature. Une telle assertion est surprenante car la nature qui, parfois, fait de curieuses créations, ne peut se répéter ainsi des dizaines de fois sur un même périmètre. Le Pérou nous dit la Doctrine hermétique, est une terre qui abrita des hommes d’une grande sagesse, et ces sculptures feraient partie des traces de leur civilisation.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Marcahuasi

Du reste, pour trouver de quelconques vestiges archéologiques très anciens c’est, la plupart du temps, sur les hauteurs qu’il faut orienter les recherches. En effet, à de très rares exceptions près, les terres qui il y a des millions d’années abritaient des civilisations non moins gigantesques, se sont englouties dans les océans, alors que d’autres par le mouvement tectonique se sont élevées en créant les montagnes. Ainsi, c’est sur les hauteurs que l’on peut trouver les vestiges qui témoignent de cette antiquité. Marcahuasi en est un exemple, mais l’Amérique du Sud n’est pas près de livrer tous ses secrets.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Marcahuasi

L’île de Pâques

Plus loin de là, dans l’océan Pacifique, une petite île, petit caillou perdu dans l’immensité bleue des flots, nous donne un dernier témoignage de ce que fut la lointaine Lémurie, ou plus précisément les derniers Lémuro-Atlantes. Lorsque le continent s’effondra (continent qui se situait dans l’océan Pacifique et remontait jusqu’en Norvège), tout fut englouti, mais au fil des millénaires, d’autres mouvements des fonds marins créèrent des tremblements de terre qui firent émerger de petites îles, comme cela est connu depuis toujours. C’est ainsi que surgit à nouveau un petit îlot que l’on a appelé l’Île de Pâques. Les scientifiques ont émis de nombreuses hypothèses et ont fini par conclure que ces statues sont récentes puisque crées par le peuple des Rapa Nui.

Nous n’allons pas rentrer ici dans une polémique, mais la Doctrine hermétique affirme que ces statues sont à la ressemblance des Lémuro-atlantéens qui étaient des géants. Les différentes hypothèses émises, si l’on gratte un peu, semblent ne pas tenir, et gageons que dans un futur proche ces explications seront remises en question, dans la mesure où l’écriture découverte sur l’île pose de plus en plus de problèmes aux chercheurs.

Ces statues représenteraient donc fidèlement la taille et la physionomie approximative des géants d’autrefois. Lorsque les derniers vestiges de la Lémurie furent engloutis cette partie des terres fut immergée avec les statues, construites par cette civilisation antédiluvienne. C’est des milliers d’années plus tard, que les statues refirent surface grâce à d’autres mouvements sous-marins qui créèrent cette île. On fut surpris alors de découvrir ces statues géantes qui ressemblent curieusement à d’autres sur le continent Sud américain, voyons plutôt.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Moai de l’Île de Pâques

L’énigme archéologique de Monte Alto

Il nous faut maintenant nous diriger vers l’Amérique Centrale, plus précisément au Guatémala, dans la région de Monte Alto. Les Amériques sont très riches en vestiges archéologiques, et les jungles de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud renferment encore de nombreuses richesses archéologiques. Beaucoup de choses restent à découvrir, aussi bien concernant les civilisations « récentes » comme celles des Olmèques, Mayas, Incas et autres, que de civilisations plus anciennes dont nul ne connaît l’origine. Le Monte alto est en grande partie recouvert de jungles épaisses peu explorées. C’est à la lisière d’un de ces espaces de végétation que s’érigeait une statue colossale représentant la tête géante d’un personnage à l’aspect surprenant, dont le regard semble se perdre dans le ciel.
Monte Alto

L'énigme archéologique de Monte Alto
© Oscar Rafael Padilla Lara

De cette statue, il ne reste malheureusement qu’une photo prise par le propriétaire du terrain dans les années 1950, qui fut remise à Oscar Padilla Lara en 1987. C’est là le seul vestige de son existence (Photo ci-contre). Cette tête de pierre extraordinaire à la face allongée, possède des lèvres fines, un grand nez, une apparence caucasienne.

Comme on peut le voir sa taille était immense si l’on en juge par les trois personnages qui la surmontent, et la taille de la voiture à sa base. Cette sculpture était située aux alentours d’un village nommé Democracia, et nous pourrions bénéficier encore aujourd’hui de cette œuvre d’art si ce n’est qu’elle fut détruite par les hommes de la guérilla guatémaltèque, probablement dans les années soixante, qui ne trouvèrent pas mieux à faire que de s’en servir pour cible d’entraînement.

Les tirs ont eu malheureusement raison de ce vestige d’une antique civilisation, et l’on pourrait tracer un parallèle avec la malheureuse destruction des Bouddhas de Bamîyan détruits par les Talibans en mars 2001.

On ne sait rien de son origine, et elle n’a rien de similaire avec les autres têtes olmèques que l’on trouve dans la région. Quelle perte pour l’archéologie, en vérité ! La seule hypothèse plausible serait que cette tête avait une origine bien antérieure à l’époque olmèque c’est-à-dire, remontant à plusieurs milliers d’années. La Doctrine hermétique relate que la Méso-Amérique faisait partie du premier continent atlante.

Elle serait donc un vestige de ces peuples qui vivaient jadis dans cette région qui fut, plus tard, habitée par leurs descendants dégénérés que nous connaissons aujourd’hui sous les noms de Olmèques, Mayas, Aztèques et autres. Cette dégénérescence s’échelonna sur des centaines de milliers d’années, mais ces civilisations que nous connaissons de mieux en mieux, n’avaient hérité que d’une infime partie de la science de leurs glorieux ancêtres. Si l’on compare cette tête avec celles de l’Île de Pâques, on peut y noter de nombreuses similitudes : la forme allongée du visage, et le nez très significatif. La photo américaine ne montre pas les oreilles du personnage, mais à quelques détails près, la ressemblance est surprenante.

L'énigme archéologique de Monte Alto
© Oscar Rafael Padilla Lara

L'énigme archéologique de Monte Alto
Moai de l’Île de Pâques

On peut imaginer combien cet ouvrage de pierre devait être impressionnant, mais malheureusement toute trace de son emplacement est désormais perdue. Peut-être qu’un jour, certains archéologues découvriront ce site qui doit encore, dans un périmètre plus élargi, renfermer d’autres trésors. La tête du Mont Alto ne subsiste désormais que grâce à cette photo. Mais ce qui est certain est que les parties vierges de la Méso-Amérique et de l’Amérique du Sud cachent encore bien des mystères issus de ces civilisations dont l’histoire officielle n’a même plus gardé le nom.

Voir aussi article en lien sur ce même site : Les derniers vestiges de la Lémurie

Les géants et l’origine de l’humanité.

09/06/2014

Dans des îles du Sud-Est de la Nouvelle-Guinée, des indigènes continuent à ériger des monolithes colossaux en mémoire de leurs ancêtres géants qui, disent-ils, vivaient sur terre il y a très longtemps. Une question se pose lorsqu’on aborde l’hypothèse de l’existence de géants vivant sur la terre à une époque lointaine : A-t-on des preuves ? Des textes mythologiques, des légendes, des histoires contées par des auteurs du passé, des Textes sacrés nous relatent que des géants ont bien vécus sur notre planète dans la nuit des temps . Les géants et l’origine de l’humanité sont donc indissociables et si tel est le cas, à quelle époque vivaient ces êtres fabuleux et extraordinaires ? Peut-on encore aujourd’hui trouver d’éventuelles traces de leur existence ?

Les géants et l’origine de l’humanité

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Un des manuscrits

Avant d’aller plus loin dans l’exploration moderne offrant la possibilité d’apporter certaines découvertes troublantes au monde scientifique, il est certainement utile de présenter un livre passé souvent sous silence depuis sa découverte et très mal connu : Le livre des géants. Ce document est un texte apocryphe, inspiré vraisemblablement du Livre d’Enoch, qui fut découvert dans les grottes de Qumrân.

Écrit en araméen il remonte probablement au IIe siècle et nous est connu grâce à des sources manichéennes plus récentes parmi les fragments de documents ayant appartenu aux Manichéens de Turfan en Chine. Il nous relate les batailles antiques des géants à une époque antédiluvienne. Voici quelques passages choisis de la version Qumrâm  traduits par J.T Milik :

IQ23 Frag 9,14,15 :
1 – […] ils connaissaient les secrets de […]
2 – […] le péché était grand sur la terre […]
3 – […] et ils tuèrent de nombreux […]
4 – […] ils engendrèrent des géants […]

4Q531 Frag 2 :
1 – […] ils se sont souillés […]
2 – ils ont enfanté les géants et les Néphilims et […]
3 – ils ont procédé, et voici, toute la terre a été corrompue…
4 – dans le sang et par la main de […]
5 – géants ce qui ne leur a pas suffit et […]
6 -ils ont cherché à dévorer plusieurs […]
7 – […]
8 – […] les Nephilims l’ont attaqué.

De nombreux textes et mythes de par le monde, nous rapportent la même histoire. Des géants engendrés à l’origine par des entités venus d’un autre cycle d’évolution (voir article : De la Lune à la Terre) ont corrompus leur génération tout autant que les différentes races vivant sur la terre. Cette corruption et cette dégénérescence de la nature humaine s’est produite par deux fois. La première à une époque vraiment très lointaine il y a plusieurs centaines de millions d’années, par une sorte d’aberration naturelle et la seconde pendant le cycle lémurien il y a des dizaines de millions d’années.

C’est ce que rapporte l’Enseignement hermétique d’une manière précise mais c’est aussi ce que l’on peut observer après étude de nombreux Textes antiques auxquels j’ai fait référence dans d’autres articles sur ce site. Dans mon livre  » Le choix atlante », je retrace avec plus de détails et d’une manière chronologique cette extraordinaire histoire de l’origine de l’homme en me basant, comme toujours, sur l’Enseignement hermétique, qui est le viatique fondamental pour découvrir l’homme dans sa structure individuelle et universelle. Mais passons maintenant aux découvertes contemporaines dues à des chercheurs qui nous permettent d’imposer à la science de nouvelles interrogations sur l’évolution de l’homme.

Les découvertes

Vers la fin des années cinquante, lors de la construction d’une route dans le Sud-Est de la Turquie, plusieurs tombes de géants furent mises à jour. Un ingénieur turc découvrit des os humains gigantesques dont un fémur de 1,20m pour une taille totale d’un individu mesurant plus de 5m. Joe Taylor à la demande de Jack Wagner prit ce modèle pour guide et sculpta le fémur auprès duquel il pose sur la photo, ce qui donne une idée de la taille du géant.

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Joe Taylor. © Museum mont Blanco

Un chercheur australien Rex Gilroy a découvert en divers lieux du vaste continent australien, des ossements géants d’humains ou d’hominidés (car non scientifiquement établi) dont une dent qui aurait appartenu a un être mesurant près de 3,5m.

Ces recherches l’ont notamment conduit à établir une théorie très intéressante sur une vieille civilisation australienne Uru constituée de géants, à laquelle font référence de vieilles légendes aborigènes.

Les travaux de ce chercheur ouvrent des perspectives très intéressantes dans la mesure où le continent australien, mal connu, représente une petite partie de ce que la Doctrine Hermétique nomme la Lémurie, continent sur lequel vivaient des êtres gigantesques.

Une découverte pour le moins surprenante bouleversa les idées reçues sur l’origine de l’homme, lorsqu’en 1968 un amateur de fossiles, William J. Meister, découvrit près de Antilope Springs en Utah USA un bloc de pierre qu’il cassa pour y découvrir quelque hypothétique fossile.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit à l’intérieur de la pierre brisée l’empreinte d’une sandale humaine au sein de laquelle se trouvait incrusté un trilobite (fossile de l’ère primaire).

La trace de sandale en elle-même serait un élément plus qu’insolite car un fossile de ce genre est quasiment « inexistant » aux yeux de la science mais le plus incroyable est que le trilobite mollusque du Cambrien remonte a 500 millions d’années !

La question qui se pose alors est : l’homme vivait-il sur terre à cette époque ? Les faits sont là et les scientifiques perplexes devant cette découverte n’osent pas se prononcer.

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Traces-de-pas-humains-et-trilobite-Antilope-springs
Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Empreinte fossilisée d’un pied géant © Museum mont Blanco

Mais ce genre de découverte n’est pas unique. Le Dr. Clifford Burdick découvrit quelques années plus tôt près de Glen Rose au Texas des empreintes humaines de pieds datant du Crétacé c’est-à-dire d’une période allant au-delà de 100 millions d’années. Ces découvertes viennent troubler et remettent en questions toutes les théories évolutionnistes de la science actuelle car des empreintes de ce type nous incitent à conclure que l’homme était contemporain des dinosaures et que par conséquent le mythe fondateur des géants de l’origine trouve ici sa pleine justification.

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
©-Clifford-Burdick

Pour étayer cette théorie qui place l’homme à l’époque des dinosaures il fallait bien entendu relever d’autres indices. C’est ce qui fut fait grâce aux recherches de Burdick qui, toujours à Glen Rose fit une curieuse découverte. Dans le lit d’une rivière asséchée il trouva des empreintes de pas humain à côté de celles d’un dinosaure datant de la même époque.

Que penser de ces découvertes ? L’homme fut-il donc, au-delà de toute vraisemblance, contemporain des grands sauriens ? Les traces fossilisées sont réellement troublantes et aucune théorie plausible n’est, à ce jour, venue infirmer ces conclusions.

Un archéologue amateur, Alvis Delk découvrit une empreinte unique au cours de l’année 2000. Toujours dans le parc de Glen Rose au Texas, il vit une fossilisation surprenante sur le sol. Au faîte de sa surprise il s’aperçut qu’il s’agissait d’une trace humaine chevauchant celle d’un dinosaure datant du Crétacé.

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
© Alvis Delk

Cette empreinte a donné lieu à de nombreuses analyses scientifiques très poussées qui ne contredirent en rien l’authenticité ni même la nature du fossile qui se trouve aujourd’hui en possession du Creation Museum of Glen Rose Texas.

Nous vous proposons de découvrir le film qu’ils ont réalisé afin de démontrer la réalité du phénomène. Malheureusement ce film est en Anglais et de mauvaise qualité d’enregistrement.(Cliquez sur le lien : voir la vidéo)

Quand l’homme peint des dinosaures

Les géants et l'origine del'humanité - partie 2
©-Havasupai-tyrannosaur

Pour les anthropologues, ces différentes fouilles n’entrent aucunement dans le fait scientifique et sont très vite évacuées tant le trouble s’impose. Pour eux, l’homme n’a jamais été contemporain des dinosaures qui vivaient à l’époque Mésozoïque (ère secondaire) c’est-à-dire de moins 251 à moins 65,5 millions d’années.

Pourtant ces fossiles d’empreintes sont là pour nous interroger et remettre en question beaucoup de certitudes académiques. Pour l’Enseignement Hermétique, les grands sauriens ont bien été contemporains de l’homme à cette lointaine époque. Nous y reviendrons plus loin…

En octobre et novembre 1924 une expédition scientifique, sous la direction de Samuel Hubbard conservateur au musée d’archéologie d’Oakland et Charles W. Gilmore, conservateur en paléontologie au musée National des États-Unis, s’organisa à Havasupai dans un canyon du Nord de l’Arizona afin de rechercher des traces de vie d’hommes préhistoriques. Ils découvrirent des peintures murales d’animaux et parmi elles, ils constatèrent stupéfiés, la représentation d’un dinosaure de la famille des diplodocus.

Une question troublante s’imposa à eux : comment était-il possible qu’un homme ait pu peindre sur une roche un dinosaure ? Cela allait évidemment à l’encontre de toutes les théories scientifiques admises.

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
© Brontosaure Natural Bridges National Monument – photo en médaillon : les contours ont été redessinés pour une meilleure lisibilité

D’autre part, c’est bien un homme ou un groupe d’homme qui a peint ces fresques représentant un dinosaure. Or pour peindre cela il fallait bien entendu connaître la forme de l’animal, donc le voir et l’observer !

On avait là une preuve tangible, compte tenu de l’authenticité de la peinture, que l’homme avait bien vécu au temps des dinosaures ou du moins des hommes qui en avaient la mémoire.

Mais ce n’est pas ici la seule énigme représentée. Natural Bridges National Monument est une zone désertique dans le sud de l’Utah près de White River Canyon. Sur les parois rocheuses on peut y distinguer différentes formes rupestres d’animaux divers.

Mais l’une d’entre elles est plus qu’insolite puisqu’on y voit, à côté de la représentation d’un homme, un brontosaure animal qui vécut également à l’ère secondaire, une époque où l’homme n’existait pas selon les conclusions scientifiques. Comment, un homme a-t-il pu dessiner sur la pierre un animal qui n’était pas sensé exister à son époque ?

Toujours dans l’Utah, pays où figurent décidément de nombreux pétroglyphes on peut découvrir à Black Dragon Wash un extraordinaire dessin figurant un ptérodactyle, (reptile géant volant) contemporain des grands sauriens. Une fois de plus, la question se pose non sans une interrogation majeure quant à l’anachronisme évident : comment ce dessin est-il possible ?

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Ptérodactyle © L.B

Sculptures et pierres gravées

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Représentation d’un animal ayant l’apparence d’un stégosaure – Temple cambodgien du Xe siècle.

Sur un temple cambodgien daté du Xé siècle on pourrait croire que la sculpture présentée à droite soit un animal bien connu des paléontologues, le stégosaure, grand saurien reconnaissable à ses plaques dorsales.

Malheureusement cela ne semble pas être le cas car il s’agirait d’une superposition de pétales de lotus à l’arrière plan d’un buffle. Pourtant bien qu’ici se ne soit pas le cas d’une représentation d’un saurien antédiluvien, certaines chroniques asiatiques mentionnent ces animaux antédiluviens et que rapporte l’écrivain du XIXe siècle, Charles Gould, dans son livre remarquable Mythical monsters.

Dans ce livre on trouve non seulement la description de faits anciens relatés par des textes chinois, mais surtout la description de monstres vivants avec des hommes à une époque très lointaine.

Pour conclure sur le sujet, je ne peux éviter de mentionner cette découverte très connue effectuée dans l’année 1966 par le Dr. Cabrera d’Arquea, médecin dans la ville d’Ica au Pérou. Un modeste paysan de ses connaissances, originaire d’Ocucaje, découvrit, par hasard, une grotte dans laquelle se trouvaient des centaines de pierres gravées représentant des scènes pour le moins incroyables.

Ces pierres noires comportent toutes des dessins spectaculaires dont les scènes font figure de livres d’images d’une époque indatable.

Ici des hommes observant au télescope une comète, là des chirurgiens à la physionomie « indienne » opérant à cœur ouvert un patient alimenté par des sondes, là encore des cartes de terres inconnues etc…Ce qui est spectaculaire est sans nul doute le dessin montrant des dinosaures parfois même domptés par des êtres humains !

Ce tour d’horizon des représentations d’animaux préhistoriques par des artistes en différents lieux du monde, laisse perplexe. L’histoire de la terre serait-elle différente de celle qui nous est enseignée depuis plusieurs siècles ? Si les hommes furent contemporains des dinosaures cela signifie qu’une civilisation inconnue a existé il y a de cela plusieurs millions d’années. Ces suppositions, au regard des découvertes dont il vient d’être question, laissent la porte ouverte à de singulières hypothèses. Et si l’histoire que l’on connaît ne correspondait pas à la réalité ?

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Attaque-d’un-dinosaure-©-Musée-d’Ica-

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Plusieurs dinosaures © Musée d’Ica

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Homme-chevauchant-un-dinosaure-©-Musée-d’Ica

Les géants et l’Enseignement Hermétique

Dans le cadre du travail effectué sur ce site, une seule ligne directrice est suivie : démontrer la valeur de l’Enseignement Hermétique si cher à Ceux qui, depuis toujours, veillent à l’évolution de l’homme, c’est-à-dire Les Maîtres de Sagesse qui, depuis l’aube de l’humanité, diffusent cette Science Universelle. Certains d’entre Eux se sont manifestés à différentes époques pour apporter un Message particulier afin d’impulser des idées nouvelles dans la société.

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Helena P. Blavatsky et son secrétaire George R. S Mead

La plus large diffusion de Leur Enseignement fut révélée à la fin du XIXé siècle par l’intermédiaire de la « Vieille Dame » c’est-à-dire Helena P. Blavatsky, trop souvent incomprise et décriée par des êtres sans scrupules qui ont tourné en dérision les magnifiques Principes qu’elle a offert à ses contemporains et dont la Société Théosophique fut, à cette époque l’élément majeur, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Les Maîtres de Sagesse apportèrent, par Leur Enseignement, des précisions extraordinaires sur la race des géants qui, autrefois, peuplaient la terre et les découvertes qui ont été mentionnées dans cet article corroborent tout à fait les thèses exposées par ces Etres, Gardiens de la Tradition Primordiale.

D’après Ces Mahatmas (Morya et Koot Humi), à l’aube de l’humanité vivaient sur terre (il y a des millions d’années) des géants « aussi hauts que des tours ». Voyez ce que dit H.PB dans Isis dévoilée , I. 285 :

Les ancêtres antédiluviens de l’éléphant et du lézard actuels furent peut-être le mammouth et le plésiosaure ; pourquoi les ancêtres de notre race humaine ne seraient-ils pas les « géants » des Védas, de la Völuspa et du Livre de la Genèse ? Alors qu’il est positivement absurde de croire que la « transformation des espèces » s’est effectuée suivant l’une des vues les plus matérialistes des Évolutionnistes, il n’est que naturel de penser que chaque genre, depuis les mollusques jusqu’à l’homme-singe, s’est modifié en partant de sa propre forme primordiale et distinctive.

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Traces de pas de dinosaures mélangés à des traces de pas humains.

On peut se demander pourquoi certaines empreintes fossiles humaines, découvertes de nos jours, ne sont pas gigantesques puisqu’il est question d’hommes et d’animaux de haute stature. L’explication nous est fournie par L’Enseignement Hermétique.

A l’origine, au cours des millions d’années passées, les formes de vie quoique semblables aux nôtres, étaient de constitution plus éthérique c’est-à-dire moins dense que celles que nous connaissons aujourd’hui.

Avec l’évolution de la terre et la condensation de la matière, les formes plus éthérées se sont réduites dans leur structure. Cela eut pour effet de donner des fossiles de taille plus petite que celles qu’elles avaient à l’époque.

Ces hommes d’une taille immense et d’une force prodigieuse étaient de nature à affronter les monstres gigantesques du Mésozoïque et du début du Cénozoïque.

Ils peuplèrent la terre pendant des millions d’années et se manifestèrent sous des formes humaines achevées à la fin de l’époque lémurienne il y a 18 millions d’années mais aussi jusqu’à la fin de l’époque atlante, bien que leur taille décrut considérablement par rapport aux dimensions d’origine.

Ce sont eux qui érigèrent sur toute la surface de la terre des constructions mégalithiques comme Stonehenge ou autres monuments gigantesques dont certaines traces subsistent encore aujourd’hui. Ils se servaient non seulement de leur force physique mais aussi de techniques qu’ils maitrisaient parfaitement à la fois dans le domaine scientifique mais aussi par le pouvoir du son.

Aujourd’hui encore des édifices comme la pierre de Baalbek au Liban ou bien encore ce monolithe colossal en Australie, les pyramides d’Égypte et même d’autres pays du monde sont le fait de ces géants des origines et de toutes les prouesses techniques qu’ils pouvaient réaliser. Je reviendrai éventuellement sur ces différents points dans un futur ouvrage mais je traite aussi de ce sujet dans mon livre : Le choix atlante– G. Delaage – Editions Moryason

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Baalbek-au-Liban—Seule-une-maîtrise-technique-particulière-peut-permettre-de-tailler-une-telle-pierre
Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Notez-la-similitude-entre-ce-menhir-d’Heather-et-la-pierre-de-Bâalbek-©-Rex-Gilroy

L’Enseignement Hermétique nous dit que ces êtres d’autrefois avaient des règles sociales différentes des nôtres et que l’incinération était une loi qui était pratiquée systématiquement pour chaque défunt.

Voilà peut-être une explication qui tend à démontrer qu’il est très difficile aujourd’hui de trouver des traces de vie passée ou bien encore des squelettes de ces personnages antiques.

D’autre part, une réponse au manque d’éléments tangibles et de preuves s’impose lorsque H.P Blavatsky nous dit :

« Les géants de jadis sont tous enfouis sous les océans et le frottement constant de l’eau durant des centaines de milliers d’années réduirait en poussière des squelettes de bronze et, à plus forte raison, des squelettes humains ». Doctrine Secrète III – p.348

Les géants et l'origine de l'humanité - partie 2
Empreinte de pas humain géant sur un roche en Afrique du Sud.

En effet, il est aisé de comprendre que les continents comme la Lémurie et l’Atlantide, disparus depuis des millions d’années, gisent sous des limons de terre dans les fonds abyssaux.

Ces découvertes seront certainement le fait des archéologues du futur qui, dans des milliers d’années, feront de curieuses découvertes lorsque les plaques tectoniques se seront déplacées à la surface notre planète pour laisser l’émergence d’autres terres.

Jusqu’alors nous ne pourront que compter sur des trouvailles ponctuelles qui viendront élaborer peu à peu la trame d’une histoire qui changera peut-être la vision scientifique sur l’évolution humaine.

Beaucoup de choses restent à découvrir partout dans le monde et plus particulièrement au Pérou, pays qui fut à une époque lointaine le grand centre d’hébergement de la Tradition. De nombreuses contrées recèlent encore des traces de la vie des géants sur terre.

Dans Les Lettres des Mahatmas Le Maître Koot-Houmi nous dit :

Et, comme l’existence même de nos ancêtres gigantesques est maintenant mise en question – quoique nous ayons dans les Himavats, sur le territoire même vous appartenant, une caverne pleine de squelettes de ces géants – et de même que leurs énormes ossatures, quand elles sont découvertes, sont invariablement envisagées comme des caprices isolés de la Nature…

Cette explication est assez visionnaire dans la mesure où la science actuelle refuse d’accréditer les découvertes dont nous venons de parler tout au long de cet article sous le prétexte que la gêne affichée se cache derrière le canon scientifique, comme un caprice de la Nature qu’il est préférable d’éluder.

Lire aussi : Les géants partie 1

LES GÉANTS ET L’ORIGINE DE L’HUMANITÉ

09/06/2014

Si l’on associe les géants et l’origine de l’humanité, il nous faut fouiller à la fois dans les textes et dans les découvertes archéologiques. En 2005 le journal russe La Pravda, annonçait que le Pr. Ernst Muldashev aurait découvert en Syrie des tombes géantes abritant des squelettes humains impressionnants par leur taille. Cette information ne put être vérifiée dans la mesure où le Pr. Muldashev n’a pu obtenir les autorisations de fouilles. On ne sait s’il a pu depuis, approfondir ses recherches, mais cela relance bien évidemment le débat sur l’origine de l’humanité et sur l’existence des géants sur la terre. Existait-il une race de Titans intelligents et évolués dans la nuit des temps ?

Les géants et l'origine de l'humanité
Charles Darwin

La science est catégorique sur le sujet : non il n’y a pas eu de géants civilisés sur la terre en des temps lointains, l’homme intelligent et évolué n’est apparu que très récemment dans l’histoire du monde ! Les Darwin, Cuvier, Wallace et autres paléontologues, ont eu raison de toutes les croyances, les mythes et les religions, balayant ainsi d’un revers de manche des pans entiers de l’histoire du monde avec pour référence les découvertes scientifiques « qui se veulent » incontournables.

Certes la science a permis de faire de grands pas à l’humanité et quel que soit le domaine considéré les faits sont indéniables. Pourtant, on oublie de noter que la science elle-même évolue et que ce qui était vrai hier ne l’est plus forcément aujourd’hui.

Tous les domaines sont touchés par cette loi non écrite : histoire, paléontologie, archéologie, astronomie, médecine… Nous avons tous pu noter que sont mis au placard des faits scientifiques d’hier contestées par des chercheurs d’aujourd’hui.

C’est cela qui fait évoluer la science et c’est un bien. Mais voilà, sans brandir les tribunaux philosophiques, force est de constater que les savants trop « novateurs » doivent entamer une lutte de longue haleine pour arracher la reconnaissance de leurs pairs lors de découvertes insolites. De plus, si d’aucun s’aventure à changer l’ordre des structures établies depuis longtemps, alors des voix s’élèvent du temple de la science pour réfuter de nouvelles connaissances. C’est ainsi qu’au cours des siècles et encore aujourd’hui, beaucoup de faits ont été occultés parce que trop dérangeant ou n’entrant pas dans le moule raisonnable de l’Académie.

Les géants et l'origine de l'humanité
Photo truquée ou « hoax » d’une pseudo découverte de géant comme il en circule souvent sur internet

La paléontologie est encore aujourd’hui balbutiante. De plus en plus rapidement de nouvelles pistes viennent réfuter les anciennes et l’on recule de plus en plus l’origine de l’homme. Toumai semble être le plus ancien de nos ancêtres mais jusqu’à quand ? Demain, au hasard d’une découverte, qu’en sera-t-il ? Peut-on vraiment croire à cette histoire d’être simiesques et primitifs qui furent nos aïeux ?

La science bien que très honorable est un dogme qui a remplacé celui qui primait au temps de l’Inquisition avec la Papauté : hors de l’Église point de Salut ! était-il dit. Aujourd’hui c’est la science qui a raison de tout car elle fait régner le dogme de la raison et hors de la sacro-sainte science nulle place à des hypothèses hardies et fondées, qui pourraient accélérer les choses.

Tout compte fait cela est tout de même appréciable dans la mesure où cette méthode joue le rôle d’un garde-fou évitant à des esprits égarés de plonger dans les abîmes insondables du n’importe quoi.

 

Les géants et l’origine de l’humanité

Depuis l’Antiquité, force est de constater que de nombreux peuples firent des découvertes étranges aussi bien de traces de vies que d’objets enfouis dans le sol. Il n’est pas question de citer ici des trouvailles auxquelles on a attribué –faute de connaissances scientifiques suffisantes- des origines grotesques. Que se soit dans des textes antiques ou plus récents, on retrouve des récits dont l’honnêteté ne peut être mise en doute et qui rapportent des découvertes d’ossements géants que l’on a attribués à des humains.bible2

Il se trouve que, souvent, par méconnaissance, on a imputé jadis à des humains ce qui n’était que des ossements de dinosaures. Voici pourquoi et de bonne foi, beaucoup de personnes ont pu se méprendre par le passé devant des tas d’os aussi gigantesques soient-ils. Pourtant, même si nombreuses furent les méprises, nombreuses aussi furent les révélations d’hommes éclairés, dont la parole ne peut être mise en doute, face à des restes absolument stupéfiants. Voici une liste non exhaustive puisée dans des ouvrages anciens qui présentent des faits troublants :

Caius Julius Solin rapporte que pendant la guerre de Crète lors du débordement d’une rivière on trouva les os d’un homme de 16,7 m de hauteur selon le rapport du lieutenant Fraccus.

Pline nous dit dans son Histoire naturelle Livre 7 chap. 6 que l’on trouva également en Crète après l’effondrement d’une colline du à un tremblement de terre, les restes d’un homme de 22m de hauteur que l’on croyait être les restes du géant Orion.

Philostrate raconte que sur le renversement d’une côte sur la rive d’Oronte on découvrit le sépulcre de l’Ethiopien Ariadne de 14m de haut et que l’on trouva aussi dans une caverne du Mont Sigée un squelette de 10, 71 m.geant-anglais

Fesellus nous assure qu’en 1516 Jean Tranciforte, comte du bourg de Mazarino ayant fait creuser son champ y trouva une tombe dans laquelle se trouvait le corps d’un géant de près de 9,7m. Il dit encore qu’entre Syracuse et Leontin on trouva à Mellitis un sépulcre avec de nombreux os de géants.

Dans la même région en 1547 dans le territoire de Palerme, dans une montagne que l’on creusait pour obtenir su salpêtre, on trouva les restes d’un géant de 8,7m.

Phlegon dit que les Carthaginois découvrirent dans une caverne deux coffres dans lesquels reposaient des os humains de géants. Il dit encore qu’en Égypte près de Litres existait un lieu où l’on découvrit des géants aussi grands que ceux découverts en Sicile (De Reb Mirabilis).

Tertullien lorsqu’il voulait prouver la résurrection cite les squelettes de géants qu’on trouvait dans les champs à son époque. De resurreccion carnis.

Suétone parle d’ossements de géants découverts dans l’île de Caprée.

Plutarque rapporte que Sertorius, se trouvant en Mauritanie ouvrit le sépulcre d’Antée y trouva un squelette de 34,15m.

Antonius Pagafeta nous dit que dans le détroit de Magellan il existe des hommes d’une taille prodigieuse.

Sigilbert rapporte qu’en 1171 en Angleterre un débordement d’eau fit ressurgir les restes humains d’un géant mesurant 16 m de hauteur.

Fulgiesus chap. 6 livre 1 nous dit que sous le règne de Charles VII on découvrit un sépulcre abritant les restes d’un géant mesurant 9, 71 m dans les collines du Vivarais près de Valence.

Coleius Rhodiginus rapporte que près de la même ville on trouva sous le règne de Louis XI un géant de 5,84 m

En 1505 on trouva dit-on à Rouen le squelette « d’un chevalier » gigantesque dont le crâne contenait un boisseau de blé et dont le tibia atteignait la ceinture des hommes de l’époque (il devait mesurer 3,30m)

En Allemagne en 1594, dans la contrée de Greifswald on fit repolir et regratter des tombeaux de géants. Les tailleurs de pierre y trouvèrent des squelettes longs de 3,63m et 5, 28m avec des ruches à côté.

L’abbé Pègues nous révèle dans son ouvrage intitulé Les Volcans de la Grèce, que :
Dans le voisinage des volcans de l’île Théra, on découvrit des géants aux crânes énormes, enfouis sous des pierres colossales dont l’érection dut nécessiter partout l’emploi de forces titanesques.

Cieza de Leon qui fut le premier explorateur européen de la fantastique cité de Tiahuanaco obtint de son guide la déclaration suivante :

Tiahuanaco fut construite en une nuit par des géants inconnus venus d’un monde lointain.

Tous les peuples sans se concerter parlent de semblables découvertes.

 

Les Patagons

La plus impressionnante description de « géants contemporains » se trouve dans l’ouvrage : Relation du premier voyage de Magellan autour du monde. En effet, Magellan et son équipage découvrirent près de la Terre de Feu un peuple étrange de haute taille, dernier vestige d’une civilisation certainement très ancienne. La description qu’ils en font permet de supposer que ces géants devaient mesurer plus de 3mètres de hauteur. Plus tard Magellan donna à ce peuple le nom de Patagons et au pays, la Patagonie. Voici un morceau choisi relatant la rencontre :

Ayant continué au sud leur navigation, ils arrivèrent à un pays habité par un peuple fort sauvage et d’une stature prodigieuse. Ces géants faisaient un bruit effroyable ressemblant au mugissement des bœufs. Nonobstant leur taille gigantesque, ils étaient si agiles qu’aucun Espagnol ne pouvait les égaler à la course. Les marins poussèrent ensuite un peu plus loin vers le sud qu’ils croyaient inhabité. Mais voilà qu’un sauvage des contrées voisines vint les visiter. Il avait l’air vif, vigoureux chantant et dansant tout le long du chemin. Etant arrivé au port, il s’arrêta et répandit de la poussière sur sa tête. Les hommes descendirent du navire, allèrent vers lui et l’amenèrent à bord. Sa taille était si haute que la tête d’un homme de taille moyenne de l’équipage de Magellan ne lui allait qu’à la ceinture et il était gros à proportion.

Les géants et l'origine de l'humanité
Illustration : Les géants Patagons d’après une gravure d’époque

Magellan fit boire et manger ce géant, qui fut alors joyeux jusqu’à ce qu’il eut regardé son visage dans un miroir qu’on lui avait donné entre autres bagatelles. Il tressaillit en reculant d’effroi et renversa deux hommes qui étaient près de lui. Il était si bien avec les Espagnols que ceux-ci se trouvèrent bientôt en la compagnie de plusieurs de ces géants…

Peut-on nier toutes ces chroniques des temps passés ? Doit-on prendre ces historiens pour des naïfs ou des menteurs ? Certainement pas d’autant que l’Histoire se réfère à eux encore aujourd’hui. Plutarque ou Pline sont des repères en la matière et ils savaient, comme le saurait un enfant aujourd’hui, qu’on ne met pas dans un sépulcre des os d’animaux mais bien un être humain. Qui donc étaient ces géants du passé avec des tailles aussi hautes : 3, 6m – 5, 2m – 9m – 16m – 22m ou 34 m de hauteur ?

 

A la lumière des textes anciens

Pourquoi de tous temps les civilisations ont-elles insisté sur ces races de géants qui vivaient sur la planète à des époques immémoriales ? Malheureusement rien ne subsiste de ces évènements passés qui apporteraient une plus grande lumière sur nos origines, si des archéologues avaient pu se pencher sur ces tombes antiques et ces ossements humains. Mais à l’époque, ces découvertes faisaient peur et on se dépêchait vite de les faire disparaître pour ne pas s’attirer de mauvaises influences mais surtout par manque d’intérêt. C’est ainsi que de véritables trésors disparurent comme disparurent dernièrement -pour d’autres raisons- ces vestiges atlantes : les statues de Bâmiyân ! (voir article de G.Delaage)

 

Le Ramayana et les Pourânas

Les Gibborim ou géants de la Bible sont en fait les Rakshasas des Hindous et représentent tous deux les Atlantes avant la submersion du continent. Ces fameux Rakshasas présentés dans le Ramayana et dans les Pourânas, sont les célèbres géants qui combattirent Ram mais dont certains le rejoignirent grâce à Hanuman le géant au faciès de singe (ce qui correspond à l’apparence qui leur était propre alors). La Doctrine Hermétique nous enseigne que certaines de ces races antiques avaient des visages rappelant la physionomie des statues de l’île de Pâques, derniers vestiges encore visibles des Lémuros-atlantes.

Les géants et l'origine de l'humanité
Photo ci-dessus : Fresque représentant la bataille des Rakshasas et des singes à Angkor – © D. Wilmot

La Mésopotamie

D’après Eusèbe, les prêtres babyloniens nous disent que Babylone fut fondée par ceux qui échappèrent au Déluge : c’étaient des géants, ils construisirent la tour dont il est question dans l’histoire. Ces géants « fils de Dieu » reçurent une instruction complète des choses secrètes et instruisirent les prêtres à leur tour. Ils laissèrent en dépôt dans leurs temples les connaissances dont ils étaient les témoins. Il y aurait beaucoup à dire sur cette transmission de la connaissance en Mésopotamie. De nombreux auteurs, en toute sincérité, se sont engagés dans des hypothèses hasardeuses quant à ces géants fondateurs de l’histoire mésopotamienne. Certains même se sont engouffrés dans des théories fumeuses qui se situent bien loin de ce que la Doctrine Hermétique nous enseigne.

Les géants et l'origine de l'humanité
Photo : Gilgamesh et le lion

La Bible

Particulièrement dans la Genèse, la Bible nous présente ces géants extraordinaires des premiers temps. Qu’ils soient nommés Anaquims, Gibborim, Emim, Nephilim ou autres Rephaim, ces êtres gigantesques qui parsèment les textes de l’Ancien Testament ne sont pas des fables inventées par les commentateurs. L’erreur qui consiste à les considérer ainsi vient de ce que les rédacteurs de la Genèse, qui rapportaient les évènements du passé, ont fait en sorte de les insérer dans le décor de leur époque, d’où un certain anachronisme.

Ils ont bel et bien existé, nous dit la Doctrine Hermétique, en des temps très anciens et faisaient parti de ce qu’il est communément habituel d’appeler : la race lémurienne des premiers temps qui, au fil des millénaires d’évolution, se transforma par la fusion avec la race atlante. Ils sont aussi représentés par les fameux Titans dont parlent les poèmes d’Hésiode et d’Homère, ou bien encore les Cyclopes dont l’un d’entre eux, Polyphème, eut maille à partir avec Ulysse et ses marins. Moïse nous présente Og un roi dont le lit mesurait plus de 5m.

 

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L’Edda

La Völuspa texte de la Voyante tiré de l’Edda des Norrois ou Islandais, nous dit :

Je me rappelle les géants
Nés à l’aube des temps,
Eux qui, il y a bien longtemps
Me donnèrent la vie
Neuf mondes je me rappelle,
Neuf immenses étendues,
Et le glorieux Arbre du Monde
Encore enfoui dessous terre.
(Compilé et traduit par Snorri Sturluson)

Là encore, il s’agit de ces géants des premiers âges, les mêmes que ceux qui furent décris dans la Bible ou bien encore les textes sacrés de l’Inde. La guerre des Ases avec les géants de la glace est célèbre et situe cette ère fantastique d’une histoire oubliée. Mais à bien y regarder, un chercheur peut très bien tracer un fil d’Ariane logique entre tous ces textes antiques et y lire la même histoire avec, à chaque fois, des détails nouveaux qui complètent l’ensemble.

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Le Popol-Vûh

Le Popol Vûh raconte qu’une race de Géants a peuplée le monde au cours du Second Soleil. D’après le Livre Sacré Maya il est dit que lorsque la lumière et le Soleil se furent levés à l’Est, apparurent des Géants difformes qui devinrent maîtres de la terre. Avant le commencement du monde, Ixmucané, la mère des dieux réunit ses cinq enfants, les Géants de la Terre, Les Maîtres artisans du Jour et du Soir et Kukulkan, le serpent à plumes, afin d’accomplir la création de la Terre, des plantes et des animaux. Mais quand vient le tour de l’homme, les difficultés commencent. Ixmucané veut qu’il soit façonné dans l’argile, par les Géants…

Ce sont ces mêmes géants décrits dans le Pol-Vûh qui furent à l’origine de l’édification des cités colossales comme Tihuanaco en Bolivie, Sacsayhuaman, Cuzco, Marcahuasi au Pérou. Ce sont eux encore qui construisirent les fameuses statues toltèques de Mexico aux derniers temps atlantes etc…. Et ces pays d’Amérique du Sud n’ont pas fini de nous livrer tous leurs secrets au sujet de ces civilisations disparues.

Les géants et l'origine de l'humanité
©Tableau de Boris Vallejo

 

L’Égypte

L’histoire de l’Égypte que nous connaissons est tardive et bien que les égyptologues soient convaincus que cette civilisation ne remonte qu’à 4500 ans, la Doctrine Hermétique parle d’une Égypte plus ancienne, héritière de la tradition atlante après le cataclysme qui engloutit la dernière île du continent. A cette époque les rescapés atlantes qui se mélangèrent aux Égyptiens étaient des géants pour les autres civilisations. Leur taille était imposante (3,5 ou 4m) malgré la diminution due à l’évolution. Parmi eux étaient les Rois divins dont l’Égypte que nous connaissons n’a gardé qu’un souvenir diffus. Diodore de Sicile nous dit qu’à l’époque d’Isis des hommes étaient très grands et étaient qualifiés de géants par les Hellènes.

Bien évidemment, d’autres Textes et codex anciens abordent de manière précise l’origine de l’humanité et des géants bâtisseurs et créateurs. Un article comme celui-ci ne suffirait pas à exploiter l’intégralité du sujet. Il est également à noter que chez tous les peuples on trouve des lieux de sépulture, dolmens ou menhirs gigantesques : France, Angleterre, Pérou, Inde, Suède, Espagne, Afrique, Palestine, Sardaigne, Algérie, Russie, Bolivie etc…

Si tous les peuples parlent ainsi des géants comme des êtres fabuleux qui vivaient sur terre avant le Déluge, il est évident qu’ils n’ont pu inventer ces histoires très précises qui relatent un combat titanesque dont le résultat fut l’extinction de leur race. De plus ils étaient souvent qualifiés de « fils de Dieu » ou « fils des Dieux », leurs pouvoirs étaient colossaux et leur force fabuleuse. Qui étaient ces géants des origines ? A quoi correspondent-ils dans l’histoire de l’humanité ? Pourquoi la science ne s’est-elle jamais attardée sur cette époque ignorée par l’évolution des espèces si chère à Darwin ? C’est à ces questions que nous tenterons d’apporter quelques éclaircissements dans le prochain article :

Les géants et l’origine de l’humanité
Partie 2 : Les découvertes

LA LUNE EST-ELLE MÈRE DE LA TERRE ?

05/06/2014

De nombreuses controverses circulent dans les milieux scientifiques depuis plusieurs décennies et particulièrement depuis les voyages Apollo sur le sol lunaire. Y- a- t-il eu de l’eau sur la lune dans un lointain passé ? A l’heure où des sondes martiennes explorent la planète rouge à la recherche du précieux liquide dispensateur de vie, biologistes et géologues se sont obstinés à analyser les échantillons lunaires rapportés par les astronautes. Á la mi juillet 2008, les certitudes s’affichent : il y a eu une masse abondante d’eau sur notre satellite il a y près de 4,5 milliards d’années. La question se pose alors de savoir si la vie a peuplé en des temps lointains la surface de l’astre des nuits…

Sous la direction de l’Américain Alberto Saal de l’Université Brown aux États-Unis, les géologues ont utilisé la technique de spectrométrie de masse et ont pu découvrir d’infimes quantités d’eau dans les roches rapportées par les astronautes. D’après ces chercheurs, après sa formation il y a 4,5 milliards d’années, le manteau et la croûte de la Lune devait contenir beaucoup d’eau, au moins autant que la Terre. Mais alors, qu’est-elle devenue ? 95% de l’eau présente sous forme de vapeur au niveau du magma l’aurait quitté au cours d’éruptions volcaniques débutées il y a un peu plus de 3 milliards d’années. (source Agence Science-presse) Lire l’article

Cette découverte permet de placer une fois de plus -en miroir- les thèses scientifiques avec la Doctrine Hermétique qui dit depuis des millénaires que la vie a bien existé sur notre lune, il y a des éons de temps, avant de continuer son évolution sur notre Terre. Cette assertion est bien entendu invérifiable par la science dans l’état actuel de nos connaissances mais les textes sacrés des traditions nous indiquent que des êtres, des intelligences venues d’ailleurs, ont eu pour objectif la mise en condition de la Terre.

La Lune est-elle mère de la Terre ?
H.P Blavatsky et le colonel Olcott –

Sans entrer dans des détails qui sortiraient du cadre de cet article, nous pouvons brosser un tableau général de ce qui nous est rapporté dans des documents longtemps cachés, que les Mahatmas de la Grande Loge Transhimalayenne ont révélés à la fin du XIXe siècle sous le nom de Stances de Dzyan.

D’après ces textes, la vie existait sous des formes différentes il y a de cela plusieurs milliards d’années (dans un autre cycle d’évolution) sur ce qui est aujourd’hui notre Lune. Cette « humanité » était parvenue au stade ultime d’une progression qu’elle devait poursuivre dans une chaîne cyclique supérieure.

La Doctrine Hermétique rapporte que 7 « dieux  » ou Elohim responsables de la création de l’astre, faisant partie de cette chaîne évolutive, furent chargés de conditionner la terre afin de recevoir la nouvelle humanité. Ils façonnèrent les véhicules humains (c’est-à-dire les corps) à leur image. C’est donc les êtres ayant fini leur évolution sur la planète Lune de ce temps, qui s’incarnèrent sur la Terre dans les corps formés par ces « « dieux » ou Pitris lunaires. Cela nous éclaire sur le fait que « l’humanité » qui vivait sur la Lune dans un cycle évolutif précédent trouvait sur cette planète toutes les conditions de vie nécessaires à son évolution.

Les Textes ne nous ont pas rapporté comment s’organisaient cette vie et cette « civilisation » avant qu’elle ne s’incarne sur la terre selon le nouveau processus évolutif. Quoi qu’il en soit on retrouve –entre autres Textes- ce « passage » global d’une humanité en mutation dans les vieux documents du Tchan chinois qui révèlent que l’humanité a muté en masse d’un univers à un autre à une lointaine époque…

Les écrits sacrés des peuples anciens

Ces entités lunaires qui avaient fini leur cycle de vie sur la Lune et qui étaient à un niveau inférieur d’évolution telle que nous la connaissons actuellement sur Terre, ce sont finalement incarnés sur celle-ci. En fait la Lune, malgré ce que dit la science actuelle n’est pas le satellite de la Terre. La Doctrine Hermétique dit au contraire que c’est la Terre qui est l’enfant de la Lune. Certains faits vérifiables nous apportent quelques indices.

Les marées par exemple, la croissance des plantes, la gestation, mais également les changements cycliques de certaines maladies qui coïncident avec les phases lunaires. Toutes les traditions aussi lointaines qu’elles soient reconnaissent son influence sur la Terre. La science, quant à elle, dira que la Lune est bien un satellite puisqu’elle tourne autour de la Terre et non pas l’inverse. Cela est sans compter les bouleversements cosmiques qui se sont produits il y a de cela plusieurs milliards d’années.

C’est après ces cataclysmes cosmiques que la Lune, de laquelle la Terre s’est détachée, est devenue en quelque sorte son satellite. Des êtres parvenus, à cette époque à un développement important et parce que les conditions évolutives étaient suffisantes ont peuplé la Terre afin de repartir dans vers une progression supérieure. Celle-ci n’est pas le fait unique de notre système solaire, mais se retrouve partout dans l’ univers.

La Lune est-elle mère de la Terre ?

La Lune est-elle mère de la Terre ?

Lorsque ce cycle commença, ceux qui étaient les précurseurs (nous pourrions dire ceux qui étaient parvenus au stade le plus élevé d’évolution sur la planète Lune) créèrent les premiers hommes à partir d’eux-mêmes en se basant sur les formes que l’humanité antérieure possédait lorsqu’elle vivait sur le sol lunaire. Cela donna naissance à des êtres d’aspect « simiesque » qui existaient antérieurement. Les créateurs furent donc les ancêtres qui donnèrent vie et forme aux premiers hommes sur notre planète. C’est au cours des millions d’années qui suivirent que l’humanité continua à se développer jusqu’au stade que nous lui connaissons aujourd’hui.

Ce sont donc 7 « dieux » ou 7 élohims qui créèrent la nouvelle humanité sur la Terre, les 7 Pitris lunaires dont font état les Stances de Dzyan et qui furent, au regard de la Tradition les 7 anges inférieurs qui façonnèrent la forme de l’homme. Les récits sumériens de la « Création », tels qu’on les a trouvés sur des fragments de pierres sumériennes et des poteries assyriennes sont les mêmes récits sur lesquels les copistes de l’Ancien Testament se sont basés pour écrire la Genèse. La Tablette sur laquelle est décrite l’histoire des 7 dieux ou Esprits mauvais nous dit ceci :

Durant les premiers jours les Dieux méchants, les Anges qui étaient en état de rébellion et qui, dans la partie inférieure du ciel, avaient été créés, accomplirent leur oeuvre mauvaise, tramant avec un mauvais esprit… Ils étaient au nombre de sept (les dieux méchants). Tous les sept des messagers du Dieu Anou, leur roi …

La Lune est-elle mère de la Terre ?
(Tablette sumérienne de la Création)

Anou était le plus important des dieux dans la mythologie sumérienne, assyrienne et plus tard babylonienne. Il fait partie de la Trinité Chaldéenne directement assimilé à Sin (la Lune) dont la racine se trouve dans le fameux Mont Sinaï sur lequel Moïse entra en contact avec Jéhovah. Or les messagers d’Anou (qui est Sin la Lune) sont définis dans ces textes comme dominés par le même Sin avec l’aide de Bel.

Ces Anges rebelles furent crées dans la partie inférieure du Ciel, c’est-à-dire sur un plan matériel d’évolution. Cela rejoint de très près ce que dirent plus tard les gnostiques lorsqu’ils expliquèrent la création de la Terre par les fameux Archontes ou Anges inférieurs, les élohims physiques parmi lesquels se trouvait Jéhovah.

Ce sont ces mêmes gnostiques qui furent peu considérés à leur époque alors qu’ils relataient des faits qui sont très proches de ce qu’enseigne la Doctrine Hermétique. Ces ancêtres lunaires créèrent les formes humaines à l’aube des temps.

Toutes les Traditions le disent. Lorsque la Bible parle de Jéhovah, de ses colères et même des massacres qu’il ordonne, nous sommes bien en présence d’un être qui faisait partie de cette cohorte d’élohims lunaires des premiers temps, certainement le plus important, mais en aucun cas le Dieu Universel Inconnaissable et Infini qui est le fondement même de la quête spirituelle au delà de toute considération humaine.

La création des mannequins

L’homme primitif, crée par des dieux inférieurs qui ne lui donnèrent que la « forme matérielle donc le corps» fut un échec ce qui occasionna la première chute. Issu de la Lune (la Mère) et du pouvoir qu’elle exerce sur la gestation, l’homme est sous son influence directe par sa constitution physique, celle que donnèrent et façonnèrent ces dieux à l’origine de la Création dont le représentant fut plus tard présenté sous le nom de Jéhovah, revendiquant sa paternité sur la naissance de l’homme, Jéhovah le dieu jaloux et très vindicatif comme je viens de le mentionner.

Les Grandes Traditions sacrées des peuples relatent sous d’autres formes les mêmes composantes de la Création. Hermès dans le Pymandre nous dit que les Sept Hommes Primitifs, furent créés par la Nature issus de « l’Homme Céleste », partageant tous les qualités des Sept « Gouverneurs » ou Régents, qui aimaient l’Homme. Voilà une autre façon de présenter le début de l’humanité. Dans le Popol Vûh des Mayas Quichés, les dieux originels donnèrent la vie à des hommes imparfaits qu’ils nomment mannequins, comme il est dit à de nombreuses reprises dans d’autres Textes. En voici un extrait :

« …Aussitôt furent faits les mannequins, les charpentés de bois…Ce fut l’humanité à la surface de la terre. Ils vécurent, ils engendrèrent ces mannequins. Il n’avaient ni esprit ni sagesse nul souvenir de leurs Constructeurs de leurs Formateurs. Sans but ils allaient, ils marchaient. Ils ne se souvenaient pas des Esprits du Ciel, c’est pourquoi ils déchurent… » Le Popôl Vûh. (Traduction Raphaël Girard 1954)

La Lune est-elle mère de la Terre ?
Passage du Popol Vûh

Ces premiers hommes étaient donc des sortes d’automates qui erraient dans ce jardin d’Éden comme le racontent les textes sumériens mais aussi la Genèse et bien d’autres textes. En fait on comprend qu’ils étaient incapables de conscience, comme des animaux évolués doués d’un mental inférieur mais pas au delà. Le Popol Vûh nous parle de mannequins ou en d’autres termes des robots de chair, bien que leur structure en ces temps si reculés était biologiquement différente de la notre.

Nous voyons, d’après ce qu’en disent les textes, que l’humanité passa en masse du monde lunaire au monde terrestre. La Terre était alors en formation et les « dieux » qui furent chargés de conceptualiser et de créer l’être humain ne réussirent qu’à en faire des formes plastiques. A cette époque lointaine les êtres humains n’étaient pas doués de conscience et vivaient insouciants dans une sorte de printemps éternel. Cela est symboliquement énoncé dans la Genèse Chap 2 ver.25 :

Or tous deux – l’homme et la femme – étaient nus et ils n’avaient pas honte l’un devant l’autre.

Cela signifie qu’ils n’avaient pas conscience de leur état donc d’eux-mêmes dans la mesure où il est dit plus loin après qu’ils eurent mangé le « fruit défendu » Chap. 3 ver. 7 :

Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils connurent qu’ils étaient nus.

Cette conscience de leur propre état d’être fut donnée plus tard par le Serpent qui représente la Sagesse (voir : Thot-Hermès – Les Origines secrètes de l’humanité de –  Editions Moryason). Cette nudité ne signifie pas la nudité du corps mais plutôt voir et comprendre qui ils sont réellement.

La Lune est-elle mère de la Terre ?
Adam et Eve de Titien – musée du Prado

Ainsi le dieu Jéhovah en sa qualité d’entité lunaire fut à l’origine de cette création. Il eut pour mission, avec les êtres qui étaient sous son commandement, de créer l’être humain des origines en lui donnant la forme « à son image », celle qu’il avait lors de la formation de la Terre. C’est ce même dieu issu de Sin, la Lune, que l’on retrouve dans la cosmogonie chaldéenne. Donc ces êtres lunaires furent à l’origine de l’humanité sur notre globe mais par manque de possibilités ils ne purent créer que des mannequins animés comme le laisse entendre le Popol Vûh des Mayas. Cette création fut un échec car l’homme de ce temps n’était qu’une entité dépourvue des éléments essentiels nécessaires à une plus grande évolution.

L’influence de la Lune

La Lune qui était plus grosse dans ces premiers temps s’éloigna peu à peu de la Terre, mais sans toutefois abandonner son influence particulière. Elle ne possédait plus la vie puisqu’elle l’avait transmise à sa fille la Terre. Toutefois son attraction était grande comme elle peut l’être encore aujourd’hui (avec de moindres effets). Elle n’est plus qu’un cadavre même si sa masse a diminué et si son attraction se fait encore sentir d’une manière psychique.

Cet astre mort continue – par le fait de sa nature antérieure – à vampiriser la terre et ses habitants. Cette influence malsaine ne signifie pas que cet astre est négatif par essence mais plutôt qu’il agit comme tout résidu mort. Ainsi la Lune émet des particules, dans son cycle perpétuel de désagrégation, qui se projettent vers la Terre. Aussi, les vieux dit-on trouvent sous cet angle une acuité toute particulière comme par exemple qu’il n’est pas bon de dormir le tête découverte pendant la nuit sous les rayons lunaires particulièrement lorsque l’astre est plein. Seule une protection comme un drap blanc peut juguler cette mauvaise influence.

Cette protection des rayons lunaires se fait naturellement dans les montagnes enneigées qui constituent un manteau immunisant. Chacun a pu noter la couleur blafarde de la lune lorsque la terre est couverte de neige. On voit très bien dans ces conditions que l’astre prend un aspect et une couleur différents car ses rayons sont en quelque sorte repoussés, ainsi que leur négativité.

La Lune est-elle mère de la Terre ?

Dans les siècles passés les soldats connaissaient cette farce qui consistait à exposer la lame des sabres de leurs compagnons aux rayons lunaires durant une nuit. Le lendemain les victimes s’apercevaient que le tranchant de l’arme était complètement émoussé.

Les sorcières savaient très bien aussi que les plantes toxiques obtenaient leur maximum de toxicité les soirs de pleine lune. C’est ainsi qu’elles les cueillaient à des fins particulières. Le cycle des menstrues de la femme est directement lié à la Lune comme le sont du reste les marées.

Nous le voyons, la Lune n’est morte que dans ses principes internes mais son influence physique et psychique s’exerce toujours. C’est pourquoi tous les groupes qui depuis un passé très lointain pratiquent la Magie noire utilisent le pouvoir de la Lune (astre cadavre) pour leurs pratiques malsaines. Comme toute chose la Lune présente des côtés bénéfiques et maléfiques. Elle favorise la germination (car elle fut la mère de la terre) mais par son résidu cadavérique elle vampirise aussi la Terre et ses habitants.

A l’origine donc, lorsque la Lune arriva à la fin de son cycle de vie, les entités qui eurent pour mission de mettre en « action » la nouvelle planète Terre tirèrent des formes simiesques des anciens habitants de la Lune ce qui devait constituer la nouvelle génération humaine terrestre. Ces êtres se réincarnèrent en masse sur la Terre et se multiplièrent.

Ils formèrent la première humanité sous la conduite des elohims ou créateurs qui en avaient constitués les corps, mais ils n’étaient que des robots de chair sans conscience. Comme je l’ai dit plus haut, cette humanité fut un échec et d’autres évènements allaient constituer la trame d’histoires humaines très mouvementées dont j’aurai l’occasion de parler dans de futurs articles et dans un prochain livre.

La Doctrine Hermétique nous relate ces évènements de la Création que l’on peut retrouver dans de nombreux textes sacrés. Chacun a donc la possibilité de vérifier la concordance de ces évènements à travers les récits rapportés par des peuples différents. La Lune est la mère de la Terre et dans des millions d’années lorsque notre planète sera parvenue au terme de son existence, elle deviendra elle aussi un cadavre et la lune d’un astre nouveau qu’elle aura crée. L’humanité quant à elle, poursuivra son évolution dans un univers différent. Mais ceci est une autre histoire…

LE SPHINX ET LA CHAMBRE SECRETE DE THOT

15/05/2014

Quel historien antique, homme d’état, poète ou voyageur n’a exprimé sa fascination devant ce monstre serein dont le regard se perd à l’horizon lointain ? Quel Initié aux Mystères n’a ressenti tout le poids de son travail face à ce géant de pierre, gardien de la Sagesse et de l’histoire perdue des hommes ? Le Sphinx est donc là, gardien fidèle du plateau de Gizeh, comme pour montrer à la folie des hommes modernes que le visible n’est que l’effet de causes profondes que seule la Connaissance peut révéler et qui serait précieusement cachée dans les chambres secrètes de Thot…

La réponse d’œdipe

Depuis des milliers d’années, il impose sa glorieuse présence sur le vaste plateau de Guizèh. Long de 73m et haut de 20m, il a toujours représenté une énigme pour les profanes. Nul ne connaît vraiment son origine. Les Grecs lui donnèrent le nom de Sphinx car il leur rappelait leur fameuse Sphynge, monstre ailé au corps de lion et à tête de femme, qui ravageait les champs et terrorisait la population grecque.

Elle apprit des muses une énigme et promit de ne plus effrayer la Boétie si une personne pouvait apporter la réponse à cette question :

Quel être pourvu d’une seule voix a d’abord quatre jambes puis deux jambes et trois jambes ensuite ?

La légende nous dit que c’est Œdipe qui donna la solution en disant qu’il s’agissait de l’homme. Furieuse de voir son secret percé, la Sphinge se jeta des remparts de Thèbes pour mourir écrasée…

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Oedipe de G. Moreau – Metz musée de la cour d’or.

C’est ainsi que le Sphinx assimilé aux croyances grecques fut affublé d’une terrifiante réputation. Cette légende courut pendant des centaines d’années sur la terre d’Égypte comme dans tout le bassin méditerranéen.

Le Sphinx était donc devenu un monstre maléfique dont il fallait se méfier, un monstre qui hantait le plateau de Gizeh à tel point que les Arabes lui donnèrent le nom de Père la Terreur.

Les superstitions allant bon train, les musulmans s’inquiétaient de sa présence et au XVe siècle de notre ère, un cheik égyptien voulut prouver que la foi en Allah était plus forte que ce monstre de pierre.

C’est ainsi que voulant le détruire il ne parvint qu’à lui casser le nez. Plus tard ce sont les pillards qui le détruiront encore un peu plus, dans l’espoir de découvrir un trésor…inexistant.

Au début du XXe siècle les Anglais, basés en Égypte, s’entraînèrent au tir et prirent pour cible le visage impassible du géant de pierre. Avec les temps modernes et l’égyptologie naissante, la statue fit l’objet de nombreuses restaurations ce qui lui donne cet aspect étrange de ne pas être taillée dans un seul et même bloc.

Chéops ou Khéphren ?

Mais que représente le Sphinx ? Quelle est son histoire ? Les égyptologues convaincus diront que ce colosse fut construit précisément sous le pharaon Khéphren – lorsqu’il bâtit sa pyramide – et que cet animal au corps de lion porte le visage de ce roi. Cette thèse généralement admise depuis de nombreuses décennies trouve maintenant ses détracteurs dans la communauté scientifique.

L’égyptologue Vassil Dobrev fait partie de ceux qui remettent cette hypothèse en question. Depuis toujours on a dit que le Sphinx représente le visage de Khéphren et tous les égyptologues sont restés sur cette affirmation. Pour Dobrev cela est faux. Il ne peut s’agir de Khéphren puisque celui-ci portait une barbe sur toutes les représentations, or le Sphinx n’en porte pas. Pour cet égyptologue il ne peut donc s’agir de Khéphren mais plutôt de Khéops son père.

« On se sait pas – dit-il – quand le Sphinx a été construit mais ce que l’on sait c’est que l’on taillait des sphinx sous Djédéfré le frère de Khéphren. C’est donc Djédéfré qui le construisit ».

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Sphinx © photo GD

Reiner Stadelman ancien directeur de l’Institut archéologique allemand du Caire se rapproche de la théorie de Dobrev. Il dit que sous l’ancien empire le Sphinx n’avait certainement pas de barbe, le dessin du menton en serait la preuve.

Les différents égyptologues, pour accréditer leurs thèses, se rapprochent toujours de la fameuse stèle du songe, posée entre les pattes du Sphinx. L’histoire nous dit que le jeune prince Thoutmosis IV, alors qu’il chassait, s’arrêta un instant et s’endormit sous la tête du Sphinx dont le corps était alors enseveli sous le sable.

Il vit en rêve la chimère lui dire : Délivres-moi des sables et tu seras roi. Le récit se poursuit et révèle que le songe devint réalité. Le roi édifia alors la fameuse stèle en reconnaissance. Là encore certains égyptologues sont dubitatifs car il semblerait que Thoutmosis IV « arrangea » cette histoire.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
La stèle du songe

La stèle du songe dit que ce sont Khéphren et Khéops qui ont construit les sanctuaires, mais elle ne dit pas que le pharaon Khéphren fut le bâtisseur du Sphinx.Pour Stadelman, la statue porte une coiffure différente et plus ancienne que celle de Khéphren. Il y voit comme Dobrev le visage de Khéops et non pas de Khéphren.

Comment les égyptologues savent-ils que le Sphinx est contemporain des pyramides ? La seule trace serait donc le songe de Thoutmosis IV. Mais cela n’est pas une preuve en soi. Sur la stèle figure juste un bien mince indice : le mot tronqué Keph qui était jadis gravé dans la pierre. Keph devint Kephren aux yeux de certains et tout est parti de là. Mais cet indice ne tient pas, car peu crédible.

Il y a quelques années, des analyses furent confiées à des experts en morphologie. Ces derniers on déclaré que ce visage pouvait appartenir à n’importe qui…

Le Sphinx garde donc son mystère. S’il n’est pas Khéphren, s’il n’est pas Khéops qui est-il ? Serait-il plus ancien que le règne de ces pharaons ? Ce qui surprend principalement lorsqu’on observe le corps de la bête, ce sont incontestablement les strates rongées de son corps. On peut se demander s’il ne s’agit pas là d’une érosion occasionnée par des chutes de pluie diluvienne.

Époque antédiluvienne

Certains géologues répondent à cette question en disant qu’il ne faut pas 30 000 ou même 10 000 ans pour parvenir à ce résultat dans la roche mais quelques milliers d’années seulement. Il y aurait l’érosion de sable dans la partie supérieure mais aussi l’érosion chimique qui doit être très puissante sur Gizeh et l’action des ruissellements périodiques. Tous ces processus se seraient combinés pour arriver à ce degré de détérioration.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Notez la détérioration de la pierre, apparemment érodée par l’eau. (Le Sphinx et la chambre secrète de Thot).

Mais d’autres géologues n’en sont pas restés à ces hypothèses et ont voulu mener plus avant leurs recherches. Un géologue de l’université de Boston – Robert Scoch – fut surpris lorsqu’il découvrit pour la première fois le corps endommagé du Sphinx.

Il affirme que celui-ci représente une forme très nette d’érosion par l’eau, par de fortes précipitations et cela ne peut pas se faire dans les conditions climatiques qui régnaient sur le plateau de Gizeh il y a 4000ans. R. Schawller de Lubicz, scientifique et écrivain de la première moitié du XXe siècle a, le premier, dit que l’érosion que l’on peut voir sur le Sphinx s’est formé à une époque antédiluvienne.

L’Égypte n’a pas toujours été cette région aride que nous connaissons. A la fin de la période glacière entre 8000 et 10000 ans c’était un pays recouvert d’une végétation luxuriante et humide. Vers 3000 avt J.C, le désert du Sahara s’est étendu sur la totalité du territoire. D’après Scoch, lorsqu’on regarde le corps du Sphinx on constate qu’il a été la victime de précipitations fortes et intenses. Il ajoute lors d’une interview télévisée :

Nous avons réalisé une étude sismologique sur le périmètre du Sphinx avec le Dr Thomas Dobeki expert en sismologie et nous avons fait une découverte très intéressante : si toutes les parties du Sphinx avaient été taillées à la même époque, l’érosion en sub-surface devrait être régulière et égale sur les quatre côtés du Sphinx. Toutefois ce que nous avons découvert était très différent.

Sur le dos ou la croupe de l’animal, l’érosion était superficielle et était nettement plus profonde sur les autres côtés ce qui indique très clairement que la croupe ou l’arrière du Sphinx a été sculptée et libérée de la roche bien avant les trois autres côtés. L’érosion a été provoquée par des chutes de pluie et doit donc dater d’avant 3000 avant J.C. A. West et moi même avons découvert d’autres structures sur le plateau de Gizeh qui semblent dater de la même période, notamment des tombes non encore datées avec exactitude dans la région de Saqqarah. Elles présentent une érosion qui semble dater de la période pré-dynastique contemporaine de l’époque du Sphinx.

Le Sphinx et la mémoire du temps

Que penser donc de ce Sphinx ? Aurait-il été construit en différentes périodes ? Les Égyptiens de l’époque auraient-ils copiés la configuration stellaire pour la reproduire sur la terre ? Quelques chercheurs se sont penchés sur la localisation du Sphinx face à l’est. Selon le cycle de précession des équinoxes ou Grande année de Platon la terre poursuit sa course dans l’univers en se levant face à une constellation.

Pour être plus clair, le soleil se lève à chaque équinoxe de printemps devant une même constellation pendant 2160 ans environ et parcourt dans le même intervalle de temps, un par un, les douze signes du zodiaque. Le total fait un cycle de 25 920 ans environ.

Depuis plus de deux mille ans nous voyons apparaître à l’horizon la constellation des Poissons et nous rentrerons sous peu dans la constellation du Verseau. En remontant ainsi dans le temps, on change de constellation et certains chercheurs ont trouvé que le soleil se levait sur la constellation du Lion il y a de cela 10500 ans. A cette époque, chaque matin, le Sphinx voyait se lever à l’est, la constellation dont il était le représentant sur terre.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Précession des équinoxes

Cette découverte est assez remarquable dans le sens où elle met en relation le ciel et la terre, système important pour les Égyptiens, dont la mesure sacrée ne pouvait être que proportionnelle à celle fixée dans le ciel. D’après cette hypothèse, le Sphinx et les pyramides seraient les vestiges d’une civilisation très ancienne remontant à environ 12 000 ans.

C’est à cette lointaine époque que la Doctrine hermétique mentionne l’émigration des derniers survivants de l’Atlantide. Les rescapés du cataclysme qui engloutit les dernières terres atlantes au cœur de l’océan Atlantique en une seule nuit, durent rejoindre la terre d’Égypte, très fertile alors, bien avant la catastrophe.

Edgar Cayce

Ce sont eux qui, toujours d’après la Doctrine hermétique s’établirent en Égypte pour en faire la terre des Dieux. Le site sur lequel le Sphinx fut construit était une ancienne carrière. Un énorme bloc trônait alors à l’emplacement de l’actuelle construction. C’est ce roc qui fut taillé probablement sous la forme d’un énorme lion symbole de la constellation du même nom mais aussi symbole de la royauté dans l’Égypte ancienne. L’animal devait être probablement, à l’origine, d’une hauteur deux fois plus importante que celle de l’actuelle statue monumentale.

Les millénaires s’écoulèrent et l’édifice se dégrada considérablement. Ce n’est que bien plus tard, des millénaires plus tard, que Khéops fit, peut-être, retailler la sculpture afin de lui donner l’apparence que nous lui connaissons aujourd’hui. Cela corroborerait avec l’actuel aspect du Sphinx qui vue de profil souligne les disproportions notables entre la tête et le corps.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Sphinx vu de profil © photo Wikipedia

Edgar Cayce – dit le Voyant endormi – nous conte dans ses Lectures faites sous hypnose, que le Sphinx fut déjà restauré il y a près de 12 000 ans. Est-ce à cette époque que son visage changea pour prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui ? D’après ce visionnaire, les derniers descendants des réfugiés atlantes auraient construit des édifices secrets qui n’ont, à ce jour, pas encore été retrouvés. Il parle même d’une chambre secrète sous les pattes du Sphinx…

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Edgar Cayce

Il y a 30 ans une équipe de chercheurs a foré entre les pattes du monstre de pierre jusqu’à 7m de profondeur, mais n’a rien trouvé. Les Dr. Schoch et Dobeki ont effectué récemment des recherches à l’aide d’un appareillage constitué de sonars et détecteurs d’ondes sonores dans tout le plateau de Gizeh. Ils ont découvert une chambre artificielle de 8m sur 12m avec des parois d’environ 16m de haut sous la patte gauche du Sphinx.

Les chercheurs ont continué leur travail sous l’égide de l’Université de Floride mais les autorités égyptiennes ont très vite mis un terme à leurs efforts. Interrogé à ce sujet le Dr. Z. Hawass Responsable des Antiquités égyptiennes répond : Nous leur avons donné l’autorisation de forer et de faire des forages autour de la pyramide et près du sphinx. Mais au bout d’un mois, leur travail n’avait rien donné et nous leur avons demandé d’arrêter. (…) La prétendue salle sous le Sphinx n’est qu’une faille naturelle de la roche.

Mais voilà qu’en 2000, des archéologues on découvert des souterrains sous le plateau de Gizeh. Le mystère était relancé. Ces souterrains étaient vides et débouchaient sur un puits vertigineux, dont l’accès requière une véritable expédition. Les égyptologues sont tombés sur un système de caveaux successifs et des puits. Dans ces caveaux l’on découvre des sarcophages en granit pesant plusieurs tonnes.

Une question s’impose alors, comment ont-ils été transportés à cette profondeur ? Poursuivant leurs investigations ils furent surpris de trouver à 30m sous terre ce que l’on croyait être une affabulation de l’historien grec Hérodote (mais qui fut donc avéré) qui décrit le tombeau de Khéops constitué d’un appartement souterrain ou l’eau, dans un lit artificiel, vient entourer une île. Mais nulle trace de Chéops à cet endroit. Seule fut découverte une tombe symbolique qui serait celle d’Osiris, dieu du monde souterrain.

L’hypothèse d’Hérodote n’est pas vraiment vérifiée car il s’agirait d’un édifice à colonnes dédié à Osiris. Mais ce tombeau ne serait pas aussi ancien que cela. Pourquoi de tels vestiges ? Ces couloirs et tombes souterrains découverts récemment prouvent au moins une chose même s’ils ne sont pas si énigmatiques : c’est que le plateau de Gizeh est loin, bien loin, d’avoir livré tous ses secrets…

Le Sphinx et la chambre secrète de Thot

Un texte arabe ancien nous dit qu’Hermès a bâti les pyramides parce qu’il voyait venir le Déluge et qu’il voulait sauvegarder le patrimoine de l’humanité. Hérodote dit que pendant un temps les pyramides s’étaient trouvées prises dans une baie maritime. Peu de références font allusion à ces temps anciens. Toutefois, ces quelques références sur des temples cachés dans les profondeurs de la terre, convergent toutes vers un même point : il existerait des temples secrets sous le plateau de Gizeh. H.P Blavatsky nous dit dans son monumental ouvrage La Doctrine Secrète :

Il existait en Égypte de nombreuses catacombes dont quelques-unes étaient importantes. Les plus célèbres étaient les cryptes souterraines de Thèbes et de Memphis. Les premières commençaient sur la rive occidentale du Nil, s’étendaient dans la direction du désert de Libye et étaient connues sous le nom de Catacombes ou passages du Serpent. C’était là que s’accomplissaient les Mystères Sacrés du Kuklos Anankès, le « Cycle Inévitable », plus connu sous le nom de « Cycle de Nécessité » ; la sentence inexorable imposée à chaque Âme après la mort du corps, lorsqu’elle a été jugée dans la région de l’Amenti.

Ces souterrains étaient souvent appelés les trous du Serpent (allusion au souterrains des Initiés – Voir Thot-Hermès – Origines secrètes de l’Humanité de Guillaume Delaage) car c’est là, à l’abri des regards et des agressions de toutes sortes, qu’étaient pratiqués les Mystères initiatiques mais aussi qu’étaient conservés des documents d’une grande importance.Le sphinx et la chambre secrète de Thot

Comme il a été dit plus haut, les descendants dégénérés des Atlantes – ceux dont parle Platon – construisirent le Sphinx et les pyramides bien avant l’arrivée de ceux qui allaient devenir les Égyptiens. Ammien, Marcellin (330 – 400), auteur grec fait référence dans ses écrits, aux passages souterrains que construisirent les hommes des anciens mystères à l’approche du déluge par crainte que tous leurs secrets ne soient à jamais perdus.

L’auteur syrien Lucien de Samosate (120-180) nous dit aussi qu’un prêtre de Memphis lui raconta qu’il reçut directement de la Déesse Isis des Enseignements sur la Magie, après avoir passé vingt-trois ans dans les cryptes souterraines d’un temple qui lui était dédié.

Existerait-il donc une salle inconnue où seraient enfermées les Archives secrètes de la Sagesse atlante ? Le papyrus Westcar, exposé aujourd’hui à l’Ägyptisches Museum de Berlin sous le numéro 3033, est très explicite à ce sujet. Les histoires qui y sont contées sont considérées comme des fables par l’égyptologie académique, pourtant l’une d’entre elles est strictement conforme à ce que mentionne la Tradition initiatique. Cela se passait sous le règne de Khéops.

Un jour, le magicien Djedi fut invité à venir à la cour de pharaon afin de montrer ses pouvoirs. Devant sa sagesse et les « miracles » qu’il exécute sous les yeux effarés des spectateurs, le roi lui demande d’où il tient ces extraordinaires facultés. Le magicien lui répond qu’il les a acquis grâce à la Sagesse et aux Écrits de Thot, enfermés dans un coffre en silex dans la chambre de l’Inspection à Héliopolis.

Est-ce le même temple souterrain dans lequel l’Initié, dont parle Lucien de Samosate, reçut son Enseignement ? Ces récits tendent à démontrer qu’il existait jadis des chambres secrètes qui renfermaient toute la Sagesse d’un monde disparu, une sagesse qui est encore aujourd’hui caché au regard du profane.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
papyrus Westcar – Ägyptisches Museum de Berlin

Une prédiction  actuelle

Edgar Cayce, dans ses Lectures, nous parle de ces temples cachés dont l’un des plus importants serait situé sous les pattes du colosse mi homme mi lion. Il nous dit :

La base du Sphinx repose sur des canaux de drainage ; et dans l’angle qui fait face à Guizeh, on peut trouver les textes qui expliqueront comment fut faite cette construction avec l’histoire du premier roi envahisseur. Cela et d’autres choses pourront être découvertes à la base de la patte avant gauche.(…) Une chambre ou plutôt un couloir, part de la patte droite du Sphinx, jusqu’à l’entrée de la Salle des Archives. Mais on ne peut pas y entrer sans avoir l’intelligence de ces mystères. Car ceux qui ont été laissés comme gardiens ne laisseront pas passer avant que ne soit accomplie la période de régénération (…) des hommes d’une nouvelle race. (1)

A quels gardiens fait référence E. Cayce qui, à son réveil ne se souvenait absolument pas de ce qu’il avait pu dire en transe ? S’agit-il des Grands Gardiens ou Maîtres de la Grande Loge Transhimalayenne dont on sait aujourd’hui qu’Ils détiennent l’ensemble des Archives du monde au sein même de Shamballa ? Ou bien peut-être voulait-il faire référence à ces élémentaux protecteurs qui gardent les lieux secrets et chassent tout curieux ou profanateur ? Edgar Cayce nous donne encore quelques précisions sur ces Archives. A la question de savoir quelle était la nature de ces documents il répondit :

Les Archives de l’Atlantide depuis le commencement des temps où l’Esprit prit forme et commença à descendre sur cette terre. Avec le développement des peuples durant leur séjour sur ce continent, avec les premières destructions, les changements qui survinrent. L’histoire aussi de toutes les nations de la terre(…) L’histoire de la destruction finale de l’Atlantide, et de la construction de la pyramide de l’Initiation – tout cela avec le nom des individus, des lieux, avec les dates, et les raisons de tout. Ainsi que des prophéties contenant la date et les temps où ces Archives racontant la catastrophe de l’Atlantide seront à nouveau ouvertes…Car avec le changement des temps, le temple doit s’élever à nouveau… (2)

A ce jour la Chambre des Archives de Thot garde encore son secret (3), mais peu à peu, des portes s’ouvrent à travers des découvertes mais surtout par les Enseignements qui sont divulgués depuis un quart de siècle grâce aux écrits de Franz Bardon. En effet, cet Etre de Lumière eut pour mission de révéler – à la demande du Haut Responsable de la Loge des Mahatmas – les Trois premiers feuillets du Livre de Thot. Ces Enseignements étaient cachés depuis de nombreux millénaires. Ils sont maintenant à la portée de tout chercheur sincère qui veut évoluer sur le Sentier de la Lumière. Mais bien que facilement disponibles, ils restent fermés et hermétiques au regard de tout manipulateur.

(1) Lectures en partie retranscrites dans le livre de D. Koechlin de Bizemont : L’univers d’Edgar Cayce Editions R. Laffont 1971

(2) Ibid.

(3) Le présent article fut écrit en 2014. En novembre 2017, une équipe internationale de scientifique annonce avoir repéré un espace vide long d’une trentaine de mètres au sein de la plus grande des pyramides de Gizeh. Les découvertes ne font que commencer.

En savoir plus sur :
www.lemonde.fr/archeologie/article/2017/11/02/detection-d-une-grande-cavite-inconnue-au-c-ur-de-la-pyramide-de-kheops_5209258_1650751.html#QPWjBgHyH47ZKY9T.99

BOUDDHAS DE BAMIYAN ET FORCES SOMBRES

09/05/2014

Une catastrophe culturelle, annonciatrice d’évènements graves, n’a pas particulièrement attiré l’attention du monde en mars 2001. Les télévisions et la presse mondiales en ont bien sûr largement parlé, mais l’opinion publique n’a fait que passer sur l’information. Pourtant, en détruisant les Bouddhas de Bamiyan les forces sombres, incarnant les Talibans, ont privé le monde d’un témoignage primordial sur l’histoire de l’humanité. Cette date du mois de mars 2001 fut en fait le point de départ d’un conflit dont nous voyons à peine se dessiner les contours.

L’histoire

Situés dans la vallée de Bamiyan à environ 230 kilomètres au nord-ouest de Kaboul en Afghanistan trônaient jusqu’en mars 2001 deux statues monumentales de Bouddhas respectivement de 52m et 35m de haut logées dans deux niches creusées dans la paroi de la montagne. En raison de la beauté de ces œuvres sculptées et de leur histoire, l’ U.N.E.S.C.O classa le site au Patrimoine mondial de l’humanité.

Ces étranges statues auraient été réalisées, selon les archéologues, entre le Ve et VIe siècle de notre ère dans un mélange d’art grec et bouddhiste, mais elles étaient en fait plus anciennes que cela. Sculptées à l’origine dans la falaise de grès, elles furent enduites par la suite de paille, de boue et enfin de stuc afin d »en réaliser les détails des vêtements peints ainsi que le visage qui devait certainement porter un masque de bois ou de métal. On dit même qu’à l’origine les Bouddhas étaient parés d’ or et de bijoux précieux. Tout cela disparut en partie avec le temps…

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Un Bouddha avant sa destruction Les Bouddhas de Bamiyan et les forces sombres.

L’implantation de l’Islam

Bâmiyân ou Bamiyan, était un centre majeur du bouddhisme jusqu’au IIe siècle et de nombreux pèlerins faisaient halte en ce lieu privilégié de culture très connu à l’époque, puisqu’il était situé sur la route de la soie entre l’Inde et la Chine. On peut imaginer ces riches caravanes de voyageurs et marchands qui, en passant par Bamiyan, repartaient éblouis par ce centre religieux peuplé par des moines et des ermites qui logeaient dans des grottes creusées à même la paroi de la montagne sur l’ensemble de la vallée.

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Les Talibans devant le Bouddha géant

De nombreuses statues de Bouddha étaient visibles à cette époque et l’on peut deviner encore aujourd’hui les fresques colorées qui ornaient les grottes aussi bien que les excavations dans lesquelles s’adossaient les statues monumentales grâce aux rares peintures murales à peine visibles. Le chroniqueur chinois Xuanzang, rapporte en 632 que ce centre comportait une dizaine de monastères qui abritaient plus de mille moines.

Lorsque l’Islam apparut dans la région, l’activité bouddhiste se réduisit et les Bouddhas échappèrent de justesse à la destruction, ce qui n’empêcha pas Genghis Khan en 1222 de détruire et piller la ville de Bamiyan. Avec le temps, les musulmans entreprirent un travail de destruction sur ces statues, le même effectué par les Mamelouks avec le Sphinx du plateau de Gizeh qui perdit son nez sous les salves d’artillerie.

Les coups de canon furent malheureusement plus dévastateurs à Bamiyan, puisque les visages furent complètement détruits au XVIe à cause du chef moghol Aurangzeb fervent religieux, qui s’ingénia à détériorer ces sculptures ainsi que d’autres très précieuses dans des temples hindous comme à Vârânasi, Ayaodhyâ et Mathurâ en Inde.

L’humanité perdit une fois de plus un patrimoine considérable. La période moderne n’arrangea rien à l’affaire puisque après avoir subi ces blessures profondes, cette région dut encore souffrir de l’occupation russe mais surtout des Talibans.

Un témoignage de l’humanité antédiluvienne

Que signifiaient réellement ces statues ? Les initiés bouddhistes qui vivaient à Bamiyan au début de notre ère connaissaient très certainement la signification importante de ces personnages taillés dans la pierre. La Doctrine hermétique nous rapporte que ces Bouddhas sont les copies conformes des êtres qui vécurent dans d’autres cycles très anciens de l’humanité remontant à des millions d’années. Du reste Helena P. Blavatsky selon les informations données par les Adeptes en parle elle-même en ces termes :

… Les cinq statues sont l’oeuvre des Initiés de la Quatrième Race (Atlantide) qui, après la submersion de leur Continent, cherchèrent un refuge dans les solitudes et sur les sommets des chaînes de montagnes de l’Asie Centrale. Ces cinq statues constituent donc un impérissable souvenir de l’Enseignement Ésotérique au sujet de l’évolution graduelle des Races. (H.P Blavatsky – Doctrine secrète – Livre III)

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Bamiyan

En fait comme le souligne si justement H.P Blavatsky ces statues représentent bien les quatre branches ou races qui précédèrent la notre, selon les longs cycles de temps (manvantara) qui s’écoulent durant des millions d’années.

La première des statues, la plus grande (52 mètres de haut) représentait la première race qui existait sur terre il y a des dizaines de millions d’années. Ses dimensions sont exactement celles des hommes de cette époque qui vivaient dans une structure terrestre différente  de celle que nous connaissons aujourd’hui.

La seconde de ces statues, par la taille, représentait la seconde race qui vit le jour sur notre planète des millions d’années plus tard et qui mesurait 35 mètres de hauteur.

Suivirent les autres races dont la troisième (Lémurie) et la quatrième (Atlantide) qui furent beaucoup plus petites encore (quoique gigantesques pour nous) pour atteindre avec notre cinquième race la taille que nous connaissons actuellement et dont la naissance se situe il y a quelques dizaines de milliers d’années.

Les Bouddhas de Bamiyan et les forces sombres

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Une statue colossale. Témoin de lointaine civilisation.

Lorsque les anachorètes bouddhistes découvrirent ces statues en s’installant à Bamiyan, elles trônaient au nombre de cinq, représentant les cinq races majeures qui peuplèrent la Terre durant des ages innombrables comme il vient d’être dit.

Ils enduisirent de plâtre trois d’entre elles (qui existaient déjà pour leur donner l’apparence de Bouddhas) et en fabriquèrent d’autres représentant le Bouddha à venir selon le canon bouddhique.

Ces cinq statues étaient en fait l’œuvre des initiés de la race atlante qui, après la submersion de leur continent, trouvèrent refuge sur les hauts plateaux de l’Asie Centrale. Ils laissèrent ces monuments aux générations futures comme témoignage de l’histoire multimillénaire des races qui vécurent sur notre planète.

Comme tout disparut avec l’Atlantide lors des différents cataclysmes – 800.000 ans avant notre ère, – 200 000 ans, – 80 000 ans, – 9564 ans, ces survivants décidèrent de laisser une trace de cette histoire humaine sans laquelle rien n’aurait survécu de la glorieuse Atlantide.

Il ne restait jusqu’alors, avant leur destruction en 2001, que ces deux statues car les autres furent détruites au fil du temps en raison de leur taille plus réduite et du vandalisme toujours causé par la rage des hommes. Depuis des centaines d’années, les voyageurs marchands et explorateurs voyaient dans ces géants de pierre l’honneur rendu à Bouddha.

Détruits des milliers d’années plus tard

Ils ignoraient à quel point ces œuvres d’art racontaient autre chose, dans un langage muet, l’histoire tourmentée de l’homme sur la Terre qui nous parvint grâce à ces Initiés, ces Adeptes qui ont révélé une immense connaissance, depuis la fin du XIXe siècle, à notre humanité souffrante.

En mars 2001 donc, des milliers d’années après leur construction par les Atlantes, les géants de pierre de Bamiyan lancèrent un dernier message à l’humanité. Comme toujours le fameux combat contre les forces ténébreuses prit une forme sensible devant les yeux surpris du monde entier. Depuis la dernière guerre (1939 – 1945) ces forces ignobles ne s’étaient plus vraiment manifestées de manière ouverte.

C’était désormais cette région du monde qui devait accueillir l’annonce d’une guerre plus sournoise. Les statues furent déclarées idolâtres par le mollah Mohammed Omar. Ses séides, les Talibans, les détruisent au moyen d’explosifs et de tirs d’artillerie. Les deux statues gigantesques qui avaient régné sur la région pendant des milliers d’années avaient disparu après un mois de bombardement intensif, causant une vive émotion sous les yeux médusés des téléspectateurs du monde entier .

Voir ici la vidéo

Les statues ne seront jamais reconstruites, l’U.N.E.S.C.O n’a pas jugé le projet prioritaire. Toutefois, la recherche du troisième « Bouddha », un Bouddha couché en parinirvāna, dont le chroniqueur Xuanzang fait la description et qui se trouverait probablement enseveli quelque part dans la vallée, fera probablement l’objet de fouilles ultérieures.

Le Lion du Panjshir

Ce mois de mars 2001 annonça la fin des « Bouddhas de Bâmiyân », mais le conflit ne faisait que commencer. Les Talibans étaient devenus maîtres de la région essayant d’éradiquer –comme le font du reste tous les groupes visant à la désagrégation de la planète- les moindres traces du passé. Cette perspective s’est toujours vérifiée dans l’histoire si l’on en juge par ceux qui ont, de manière délibérée, tenté d’effacer l’histoire pour imposer leurs idées.

Non loin de là, dans la vallée du Panjshir un homme s’était livré corps et âme dans un combat dont il connaissait parfaitement l’enjeu. Il allait être le second élément martyr de cette guerre implacable menée par les forces sombres dans cette région de l’Afghanistan. Dans le plan prévu par Al Quaeda il était la pièce gênante, le bastion qu’il fallait rompre.

Quelques mois plus tard le 9 septembre 2001 exactement, celui que l’on nommait le Lion du Panjshir le commandant Ahmad Shah Massoud devait mourir dans son quartier général pour avoir reçu deux pseudo journalistes kamikazes venus l’interviewer avec une camera remplie d’explosifs. Deux jours plus tard l’attentat contre les deux tours du Wall Trade Center enlisa l’humanité dans une nouvelle lutte.

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
A.S Massoud – Combattant les forces sombres, il fut investi d’une magnifique mission. Sa mort fut un sacrifice au service de la Lumière et de l’humanité.

Ces deux faits marquants : la destruction des Bouddhas et l’assassinat du commandant Massoud étaient donc le prélude de la guerre terroriste contre le monde entier. Sur le plan symbolique, le fait d’avoir détruit les géants atlantes avait une signification profonde, même si les Talibans, manipulés par d’autres forces encore plus sombres en ignoraient certainement le sens.

Les Fils de la Lumière contre les Fils de Bélial

En effet, la lutte des Fils de la Lumière contre les fils de Bélial trouve son origine dans la nuit des temps et particulièrement lors du combat qui opposa l’humanité d’ une lointaine époque dans les deux camps qui se formèrent en Atlantide. Cela provoqua la chute du continent et d’une certaine façon l’enlisement de l’humanité dans le chaos dont nous payons encore aujourd’hui le lourd karma.

Le fait de détruire le symbole des géants de Bâmiyân était un signe annoncé par les forces de l’ombre. Ils voulaient s’inscrire une fois de plus dans la continuité de l’horrible nuit atlante qui déclencha, dans un lointain passé, la longue période d’obscurantisme spirituelle que nous connaissons encore aujourd’hui.

Détruire ces géants c’était détruire les derniers vestiges atlantes. Bien sûr les Talibans aveuglés et manipulés n’avaient aucune conscience des sombres desseins qui se cachaient dans cet acte odieux.

Le commandant Massoud, quant à lui, représentait le pilier gênant de l’Alliance du Nord qui bloquait leur perfide stratégie d’action dans la région comme l’aurait fait d’une autre façon et dans une autre mesure Benazir Bhutto si elle n’avait pas, elle aussi, été victime d’un attentat mortel. Cette région particulière du monde représente un enjeu pour ces forces qui, comme par le passé avec Hassan Ibn al Sabbah grand maître et fondateur de l’Ordre des Assassins, poursuivaient les mêmes buts.

Depuis le 11 septembre 2001 un nouvel ordre mondial s’est instauré sur notre planète. La destruction des géants fut le premier signe visible (mais passé inaperçu) de l’offensive de ces groupes ténébreux. Le choix de Bâmiyân ne fut pas laissé au hasard. Les conséquences du combat commencent à peine à prendre forme et une fois de plus seule la prise de conscience de chacun dans le sens de l’ouverture spirituelle permettra à ce mal multimillénaire de disparaître enfin.