Guillaume Delaage

ATLANTIDE 4 – DE L’ESPAGNE A L’AMÉRIQUE DU SUD

08/10/2009

Après avoir envisagé l’Atlantide à la lumière des peuples et civilisations méditerranéens, nous allons tenter d’aller un peu plus loin dans nos investigations en comparant certaines racines linguistiques, vestiges d’un monde maintenant disparu. L’Europe atlantique offre encore à la sagacité du chercheur un vaste champ d’expérimentation. Aussi, dirigeons maintenant nos pas vers un petit territoire à la frontière de l’Espagne et de la France : le Pays Basque.

 

Les racines du basque

Depuis quelques décennies, de nombreux ethnologues, historiens et étymologistes se penchent sur ce qu’il est convenu maintenant d’appeler le mystère basque. II existe dans ce peuple une légende qui parle d’un cataclysme au cours duquel l’eau et le feu se livrèrent combat. Les ancêtres des Basques trouvèrent refuge dans des cavernes et furent sauvés. Partant de cette hypothèse, serait-il possible que se cachent, dans les idiomes actuels, des vestiges identifiables d’une langue mondiale de la fin du paléolithique ? Nous pourrions illustrer cela en citant l’Ancien Testament (Genèse, XI), où il est dit :

Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots

et plus loin : …confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. YAVHE les dispersa de l à sur toute la surface de la terre.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Tour de Babel

Ce passage est très intéressant puisqu’il rejoint précisément ce que disent d’autres traditions à ce sujet. Fabre d’Olivet fait référence, dans un de ses ouvrages, à cette cassure dans l’histoire de l’humanité, connue sous le nom de Schisme d’Irshou.

Ce combat est désigné dans l’Antiquité comme la dispute des deux frères ennemis Irshou et Tarakhya. Cela implique donc que depuis l’origine de l’humanité l’Atlantide, berceau des civilisations, avait donné une seule et même langue à la planète entière. Cela expliquerait sans doute pourquoi nous constatons aujourd’hui certaines similitudes entre les langues.

On a vu dans le Basque une survivance de l’ancien ibérique connu seulement par les inscriptions sur les monnaies. Cette langue se range parmi d’autres langues de la race caucasienne, tels le Chaldéen, le Cassite, le Hittite, le Lysien, le Mysien, le Psidien, I’Isaurien, le Lycaonien, le Cappadocien et l’Etrusque dans le groupe des inconnus. Les Romains nommaient les Basques Vascones. Eux-mêmes se nommaient Euscuara ou Euskera, c’est-à-dire les hommes qui parlent Euskera.

On sait maintenant que certaines langues sibériennes ont une ressemblance avec le basque. C’est ainsi que la langue des nomades éleveurs de rennes habitant la presqu’île de Tchoukotska, à l’extrême nord-est de l’Asie, révèle des assonances avec le basque. Le colonel Braghine (atlantologue) dit dans son ouvrage L’énigme de l’Atlantide :

J’ai été témoin du fait qu’un ancien officier russe d’ascendance géorgienne, à son arrivée dans le nord de l’Espagne, pouvait s’entretenir avec les gens du cru. II parlait géorgien, mais les Basques le comprenaient.

Mais Braghine dit aussi que le basque aurait une analogie frappante avec le japonais. II va plus loin en disant:

Au Guatémala, on m’a souvent parlé d’une tribu d’Indiens qui vivent dans le nord du pays, dans la région de Peten. Cette tribu parle une langue qui offre des similitudes avec le basque et je connais le cas d’un missionnaire basque qui a prêché avec beaucoup de succès dans sa langue maternelle.

Braghine, pour ses recherches, se rendit dans la ville de Tula près de Peten. II visita la tribu des Otomi. Voici ce qu’il rapporte à ce sujet :

Ces indiens parlent l’ancien dialecte japonais, et quand l’ambassadeur du Japon, en visite, s’adressa à ces Indiens, c’est dans cet ancien dialecte qu’il s’entretint avec eux.

Force est de constater qu’à la base de tout ces idiomes apparentés, doit nécessairement se trouver une langue extrêmement ancienne.

Essayons de comparer

Les Basques, au nez aquilin, ont conservé le profil caractéristique des anciens Mayas qui se rencontre aujourd’hui encore chez leurs descendants de pure race, les Indiens Lancandons. Et ce même profil se trouve également représenté sur une certaine pierre préhistorique de Vendée encore visible à marée basse. Chose curieuse, les Basques cultivent encore leurs terres de la même manière que le faisait le peuple maya.

II y a chez les Basques une croyance en un serpent mythique à sept têtes : l’Hérensuge, qui peut très bien ressembler au culte du serpent pratiqué par les Aztèques. La vieille coutume basque de compter par dizaines trouve son parallèle en Amérique Centrale où l’on se servait d’une arithmétique du même genre. Les Français ont, du reste, hérité du basque le mot « quatre-vingt ».

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Quetzalcoalt

Une autre analogie peut être signalée : le jeu national des Basques est la pelote. Ce jeu qui peut être considéré comme l’ancêtre du tennis est un jeu d’adresse qui demande aussi beaucoup de force. C’est le Jai-Alai joué avec un gant en osier rattaché au poignet (la chisteras) qui nous fait penser au jeu maya de « Pok-a-tok » dont les règles sont similaires. Au regard de ces nombreuses similitudes, on constate que ces peuples étaient reliés et instruits par une civilisation mère : l’Atlantide qui, lors de son effondrement, laissa ses enfants livrés à eux-mêmes.

Si nous abordons ici l’origine des Basques, c’est que tout nous porte à considérer que la capitale de l’Atlantide, Poséidon (d’après Platon), se trouvait près des côtes ibériques et que certains points géographiques de ces régions étaient des comptoirs atlantes. L’Atlantide était donc un pont permettant de passer d’une rive à l’autre de l’Océan Atlantique.

La Tradition nous dit que les peuples d’Amérique Latine furent pour les Atlantes un essai de civilisation pacifique. Il faut considérer que la puissance de ce peuple permettait d’apporter des sommes de connaissances importantes à ces ethnies américaines, européennes et africaines à qui ils avaient donné naissance.

Mais la transmission de leurs connaissances scientifiques et traditionnelles fut dévolue à la race des Pélasges (Cham) et plus tard aux Celtes avec Ram (Japhet) et enfin les Sémites (Sem). C’est ce dernier peuple qui bénéficia du savoir des deux précédents, mais surtout de ce comptoir neutre qui abritera pendant longtemps encore certains savants de la race-mère, nous voulons parler des premiers Égyptiens, héritiers directs des Atlantes.

Les Basques sont-ils les derniers Atlantes ?

Mais pour en revenir aux analogies et vestiges de civilisations, il nous faut maintenant aborder la géographie et l’étude comparative d’une autre région de l’Europe, très proche du Pays Basque : la province espagnole d’Andalousie, et plus précisément la vallée du Guadalquivir. C’est là que vivent encore de nos jours les descendants de l’empire légendaire de Tartessos.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Carte de l’Atlantide d’après Scott Elliot

La basse plaine marécageuse et l’estuaire du Guadalquivir nous indiquent que Platon situait son île d’Atlantide sur la côte de l’océan occidental. II est assez précis pour nous fournir la réponse à la question qui est de savoir s’il s’agissait de la côte ibérique, celte ou lybienne.

Il dit que le deuxième fils de Poséidon (premier monarque atlante), Teumélos, s’appelait aussi Gadeiros, et que la partie orientale de l’Atlantide, qui avait été confiée à Gadeiros s’étendait jusqu’aux Colonnes d’Hercule, et jusqu’aux abords de Gadès (Cadix). C’est la seule indication topographique que nous ayons sur l’Atlantide mais elle est, pour nos recherches, d’une valeur inappréciable.

Nous reviendrons, dans un prochain volet, sur les recherches et conclusions qui peuvent être apportées sur cette partie de l’Espagne, en relation avec le continent atlante, avant de passer sur les rives américaines en examinant les légendes et les mythes rattachés au continent disparu qui reste vivant dans la mémoire des peuples.

Nous aurions pu nous attarder un peu plus sur les mystères entourant aujourd’hui encore le peuple basque. Mais, vous le savez, notre intention est de considérer largement l’étude de l’Atlantide en nous bornant succinctement aux points les plus importants. Le mois dernier, nous avions commencé une étude sur la région de Tartessos en Espagne. Nous poursuivons donc ce travail dans les lignes qui suivent…

Tartessos et l’Andalousie

Le poète grec Hésiade (700 av. J.-C.) fut le premier à parler de l’île des Bienheureux. Sertonius, qui fut en 83 av. J.-C. préteur romain en Espagne, apprit de la bouche des Romains stationnés à Gadès, qu’il y avait dans l’Océan Atlantique, des îles bienheureuses (probablement Madère et les îles Canaries). Certaines études actuelles nous incitent à penser que les habitants de ces îles seraient les descendants des Atlantes. Nous y reviendrons plus tard.

Des chercheurs se sont penchés sur la localisation de l’Atlantide en déterminant certains points du globe comme étant le lieu exact. Pourtant, c’est le professeur Shulten qui, après 50 ans de recherches, identifia la ville de Tartessos comme étant une ville atlante en Espagne. Cette ville se trouve dans la province d’Andalousie, région qui fut toujours considérée comme la plus opulente d’Espagne.

Dans l’Antiquité, elle était considérée comme la région la plus riche de la terre. Le Bétique, nom romain pour l’Andalousie, est cité par Pline, vers l’an 100 apr. J.-C., comme la région la plus fertile. Posidonius dit que nulle part ailleurs on ne rencontre autant de richesse d’or, d’argent, de cuivre et de fer. Les richesses de Tartessos résidaient dans les gisements de la Sierra Morena, qui ne sont pas encore épuisés de nos jours.

Tursa, la ville lydienne d’où étaient partis les colons qui devaient fonder Tartessos, était la patrie originelle des Étrusques ; on n’en a jamais retrouvé la trace… Tartessos était une colonie de Tyrsiens qui se rattachaient à la souche étrusque. De nos jours, en Andalousie, nous trouvons une quantité de toponymes d’origine étrusque qui viennent de Lydie.

Dans l’Ancien Testament, on parle des rois de Tarsis, au chapitre 27 du Livre d’Ezechiel. Rufus Festus Avenus, poète et aristocrate romain en 400 de notre ère, dit que Tartessos possédait en l’an 100 av. J.-C. »la civilisation la plus évoluée de l’Antique Occident « . D’après le professeur Shulten, quelque part sous les marécages près de l’embouchure du Guadalquivir, se trouve la ville la plus riche de l’antiquité européenne. L’Atlantide, d’après Platon, s’étendait jusqu’à Gadès.

Culture et connaissance à Tarsis

Si Tarsis, ou Tartessos, était un comptoir atlante et même une de ses villes les plus modernes, on peut imaginer aussi qu’elle devait renfermer de nombreuses richesses culturelles. Notons ce que dit Strabon à ce sujet :

Tarsis renfermait de nombreuses richesses et plus particulièrement des textes de lois, des textes en prose vieux de 6000 ans.

Tartessos régnait sur des villes peuplées d’Ibères qui furent les prédécesseurs des anciens Phéniciens et des Etrusques. Justin nous apprend que le roi tartessien Gargoris fut l’inventeur de l’apiculture. Avenius cite un peuple – les Ostimiens – qui auraient eu des contacts étroits avec les Tartessiens. Ces derniers étaient les plus grands navigateurs de leur temps.

Certaines inscriptions portées sur des objets découverts sont en assyrien mais le style des bijoux est original, car il ne correspond à rien de connu jusque-là. Ce trésor de 21 bijoux, nommé « trésor d’El Carambolo », et le buste célèbre de la Dame d’Elche déposé au musée du Prado, soulève bien des controverses quant à son origine.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur Tartessos et sur les recherches qui s’y poursuivent encore actuellement, mais cela dépasserait le cadre de cet article. Le but ici est de brosser un tableau d’ensemble des éléments épars qui, regroupés, permettent de faire revivre l’Atlantide plus de 12.000 ans après son engloutissement. En partant des mythes et des légendes nous pouvons, par déduction et analogie, découvrir des éléments qui faisaient défaut au grand puzzle constitué par ce continent.

De l’autre côté de l’océan

Après avoir succinctement examiné l’étude de Tartessos comptoir atlante, nous allons maintenant nous diriger vers le continent Sud Américain. Nous l’avons vu, les Atlantes ont essayé avec les différents peuples qui vivaient sur ces terres d’entamer des relations basées sur l’échange et la transmission de connaissances. Leur plan n’a pas abouti comme ils le souhaitaient et cela resta donc une tentative qui porta tout de même ses fruits si l’on considère le savoir de ces peuples.

Quand les Espagnols arrivèrent pour la première fois en Amérique du Sud au XVIe siècle, ils furent surpris de l’habileté des indigènes pour le travail des métaux. Les Mayas aztèques et péruviens, avaient des connaissances étendues en métallurgie. Ils savaient tremper le cuivre, fabriquer des statues d’or et d’argent, construire des automates.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Cotes et Montezuma

Les chroniqueurs espagnols restèrent sans voix devant les jardins suspendus de Montézuma. Ils offrirent ainsi à Cortez des miroirs de platine et de nombreuses autres merveilles richement ciselées. D’où tenaient-t-ils ce savoir ? On peut également être frappé par la similitude qui existe entre la pyramide à degrés dite de Djoser à Saqqara, en Egypte, et d’autres pyramides à degrés d’Amérique Latine.

Le serpent mythique des Basques -l’Hérensuge – ne nous fait-il pas penser à Quetzalcoalt, le serpent à plumes des Aztèques ?

Tant de similitudes pour des peuples aussi éloignés sont de nature a nous amener vers cette conclusion : l’Atlantide était le continent-mère qui influença tous les peuples de l’Amérique à l’Oural en passant par le vaste continent africain, patrie des Pélasges. Pour ce qui est de l’Asie, il faut y voir l’empreinte de l’Atlantide mais aussi celle de ce qu’il est convenu d’appeler la Terre de Mu, continent qui exista jadis au coeur de l’Océan Pacifique.

Dans le prochain chapitre, nous aborderons l’étude des civilisations sud-américaines à travers les mythes et les légendes, mais surtout en traçant un parallèle avec les dernières découvertes scientifiques.

Voir l’article suivant sur le même thème : Les civilisations américaines

ATLANTIDE 3 – Les récits de la Grèce

 12/08/2009

La Grèce, durant des siècles, a été dépositaire de la Tradition Primordiale. Pourtant, à l’époque où Platon écrivit le Timée et le Critias, le véhicule s’orientait vers un autre pays. Toutefois, Platon décrit avec luxe détails la dégénérescence du peuple atlante comme si quelques dernières précisions devaient se transmettre au sujet du continent disparu. En effet, ce n’est que par Platon que nous est parvenu le nom d’ « ATLANTIDE ». Mais nous allons le voir, d’autres écrits en parlent…

La Grèce

Dans la Grèce antique, de nombreux dieux et héros ont été adulés et adorés. Parmi eux figure Hercule, ou Héracklés, qui nous permet, avec ses douze travaux, de suivre une histoire légendaire, un rite initiatique, mais aussi, caché sous des symboles, une vérité géographique, mais aussi un profond mystère concernant le mythe du Jardin des Hespérides dont Hercule fut le héros. Nous aurons l’occasion plus tard de traiter ce sujet dans un autre article.

Nous n’entrerons pas dans des détails qui nous éloigneraient quelque peu de notre sujet, mais qui cependant nous éclaireraient à la fois sur cette quête initiatique hérackléenne, tout en nous permettant de la retrouver dans d’autres conditions chez d’autres peuples nordiques, et ailleurs. La Vérité est une, et les Anciens ne faisaient que l’adapter à leurs coutumes, et à leur mode de vie. Il serait peut-être intéressant de présenter à nos lecteurs ce genre de recherche qui tend à démontrer que tout est concomitant et qu’à travers les textes sacrés, les mythes et les légendes qui circulent dans le monde, la même histoire est retracée, les mêmes personnages sont en place, seul le décor est différent.

Atlantide 3
Hercule au Jardin des Hespérides – Dessin M. Halbert

Dans le long écheveau des siècles et des millénaires, l’humanité est passée par des phases de lumière et d’obscurité. Par les archives qui subsistent encore dans les bibliothèques de notre monde, nous pouvons affirmer que dans sa protohistoire, la planète terre avait engendré des hommes qui savaient…

Ce savoir était le bien de tous. Mais les peuples connaissent différentes phases dans leur évolution et rien n’échappe à cette règle dans l’univers. Tout naît, grandit et meurt. Pour que rien ne se perde, les gardiens du savoir ont transmis dans le secret cet héritage millénaire pour ceux qui avaient des oreilles pour entendre.

Afin que nul ne soit privé de ces trésors spirituels et historiques, il y eut les PETITS ET LES GRANDS MYSTÈRES. Ainsi, par les premiers, l’humanité par le biais des religions et des mythes peut adorer ses dieux et comprendre son passé. Pour parler de la Grèce, ce texte ne suffirait certes pas. Héracklés à lui seul, pour son épopée et ses travaux, mériterait de longs chapitres.

L’épisode d’Hercule et du Jardin des Hespérides, jardin des pommes d’or, rejoint par certains côtés l’aventure de Jason et des Argonautes. Nous ne pouvons nous étendre sur ce sujet. Toutefois, il faut mentionner avec la tradition hérackléenne, l’embouchure du Guadalquivir dans le détroit de Gibraltar.

 Tartessos

Atlantide 3Certaines recherches tendent à démontrer, ces dernières années, que la région de Tartessos et Séville, en Espagne, et les côtes atlantiques du Maroc ont été des comptoirs atlantes. On cite dans la Bible ce peuple de Tarsis comme un peuple de commerçants très réputé dans l’Antiquité.

Les ressources contenues dans le sous-sol, après examen géologique, contribuent à confirmer la thèse que cette région, située près des colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar), est riche de limon fertile qui aurait été déposé là par des terres aujourd’hui immergées.

N’est-ce pas Diodore de Sicile qui prétendait qu’il existait jadis en Afrique du Nord un très vaste lac que les anciens appelaient le lac Triton et qui disparut à la suite de tremblements de terre qui rompirent les digues du côté de l’océan. L’ancien lac qui entourait Tingis aurait donc été le lac Triton sur les bords duquel était élevé dans une triple enceinte le temple de Poséidon.

Si l’on se penche quelques instants sur le symbolisme hérackléen, nous nous apercevons que les travaux du héros commencent par une tâche rituelle qui est la mise à mort du lion de Némée.

Si l’on suit le cycle de précession des équinoxes, ou Grande année de Platon qui compte 25920 ans, nous nous retrouvons dans l’ère du Lion il y a à peu près 12.000 ans, ce qui correspond à la chute de l’Atlantide. Le lion, la force, le roi des animaux est tué. Louis Charpentier soutient cette hypothèse, fort séduisante au demeurant, en associant l’épopée hérackléenne à l’ère du Cancer.

Suit l’ère des Gémeaux qui, pour Louis Charpentier, voit la formation des deux colonnes du détroit de Gibraltar. Nous en dirons plus à ce sujet en soulignant le fait que l’ère des Gémeaux a marqué une cassure dans l’histoire de l’humanité avec le schisme d’Irshou qui fut à l’origine de la séparation des peuples, la fin de l’empire ramique.

C’est de ce schisme qu’est venue la confusion des langues – la fameuse Tour de Babel dont parle la Bible. Nous voyons donc que l’épopée d’Hercule contient plusieurs niveaux d’interprétations, et sa quête vers le Jardin des Hespérides est son voyage vers la terre mère : l’Atlantide, mais c’est aussi la quête intérieure, ce que les Chevaliers de la Table Ronde nommaient la Quête du Graal.

Atlantide 3
Tour de Babel de Brueghel

Pour en terminer avec l’épopée hérackléenne, nous citerons ce passage curieux extrait de l’ouvrage érudit du Colonel Braghnine L’énigme de l’Atlantide dans lequel il dit :

Il s’agit d’une très ancienne peinture découverte au siècle dernier qui se trouvait sur les murs d’un très ancien mausolée. Elle représente la Constellation du Cancer au moment du solstice d’été. Sous le signe du Cancer, on voit Hercule séparant d’un mouvement de ses bras puissants, les rochers qui fermaient l’isthme. Près du Mont Calpe, du côté de l’Europe, on représente un coq et un lapin pour figurer l’Espagne et, près du Mont Abyla, un ibis et un scorpion pour caractériser le Maroc.

Comment ce peintre tenait-il cette précision que l’ouverture de l’isthme s’est produite sous l’ère du Cancer? Laissons maintenant Hercule pour retrouver d’autres personnages de la mythologie grecque. Dans cette tradition, on parle de deux déluges, celui d’Ogyges (auquel Plutarque a consacré 14 volumes) le plus ancien, et celui de Deucalion, fils de Prométhée. C’est de celui-ci que nous allons maintenant parler.

Deucalion, fils de Prométhée

C’est en évoquant le Détroit des Dardanelles que l’on peut retrouver en Grèce les traces de ce déluge. Pour ces événements géophysiques, deux noms se présentent : Deucalion, fils de Prométhée, et Horoneus, qui passait pour avoir été le père de l’humanité. Voyant que certains événements graves allaient se produire, Prométhée dit à son fils de construire une grande arche et de s’y installer.

Atlantide 3Ce parallélisme entre les récits du Déluge en Mésopotamie avec Utnapishtim et Deucalion en Grèce est assez surprenant. Du reste, Deucalion n’atterrit-il pas sur le Parnasse ? Ce fut Zeus lui-même qui l’accueillit, et à partir de là, une nouvelle humanité reprit.

Nous pourrions ainsi, à la lumière de la mythologie grecque, examiner encore de nombreux points relatifs au Déluge, avec la montée de certaines nations. Mais il nous faut toujours rester circonspects car les traditions du monde entier parlent de plusieurs déluges, et certains même postérieurs à celui qui engloutit l’Atlantide.

Les prêtres de l’Antiquité ont toujours su qu’il y eut un grand Déluge au début de l’apparition de l’homme sur la terre, mais c’est là une autre histoire.

Dans le prochain exposé, nous reviendrons à ces vastes terres qui se trouvaient jadis en plein cœur de l’Océan Atlantique. Pour cela, il nous faudra considérer d’autres légendes, d’autres mythes moins connus que ceux dont il vient d’être question au fil de ces pages.

Lire la suite en cliquant sur le lien de l’article ci-dessous :

Atlantide 4 – De l’Espagne à l’Amérique du Sud

ATLANTIDE 2 – Les textes sacrés de la Méditerranée

28/04/2008

Cette étude sur l’ATLANTIDE nous permet d’envisager à travers l’Antiquité, que sa Tradition orale se transmettait d’initié à initié, afin que le savoir de l’humanité ne se perde pas. Cela tendrait à prouver, s’il en était besoin, que les prêtres étaient détenteurs de la Connaissance et que cette dernière parvenait à ceux qui avaient prouvé leur intégrité. Nous l’avons dit, nous allons entreprendre un voyage rapide sur la recherche de quelques papyrus traitant de l’Atlantide. A une lointaine époque, les peuples de la Méditerranée avaient conservé dans leur mémoire le souvenir d’un désastre qui avait anéanti une grande civilisation.

Les civilisations du bassin méditerranéen : l’Égypte

Les anciens Égyptiens, nous ont laissé, par leur civilisation, des témoignages remarquables. Nous n’avons découvert qu’une partie de leurs richesses spirituelles mais le travail des archéologues permettra, le moment venu, d’ouvrir le sable peur en extraire de fabuleux récits. Un papyrus de la XIIIe dynastie, vieux de 3000 ans et conservé au musée de l’Ermitage à Leningrad mentionne : (Voir ici le texte complet)

Lorsque vous quitterez l’île du Serpent, vous ne la trouverez plus, car cette place disparaîtra sous les eaux de la mer… Une étoile tomba jadis des cieux et les flammes consumèrent tout. Tous furent tués et moi seul eut la vie sauve. Mais lorsque je vis la montagne de corps entassés, je mourus presque de chagrin à mon tour.

Atlantide 2 - Les Textes sacrés de la MéditerranéeVoici une indication sur les circonstances qui provoquèrent ce déluge : une étoile tomba des cieux… Nous reviendrons plus loin sur cet aspect en présentant les dernières découvertes scientifiques sur l’Atlantide qui démontrent justement qu’il y a environ 10.000 ans, un astéroïde, fragment de planète circulant dans l’espace, est tombé sur notre planète causant de graves dommages.

Les épitaphes de Ramsès III et de Séti Ier nous rapportent d’intéressantes explications sur le Déluge vu par les Égyptiens.

Cela se passa après que Ré fut devenu vieux, lui le dieu qui s’est mis au monde lui-même… le roi des hommes et des dieux. Les hommes se mirent à faire de grandes palabres contre lui. Sa Majesté entendit les palabres des hommes et dit :

« Voyez les hommes, ils ont tramé des plans contre moi. Dites ce que vous feriez contre cela : Ré dit :  » Voyez, ils fuient dans le désert ! » Les dieux dirent à sa Majesté : » Envoie ton œil et inflige un désastre aux rebelles. Que ton œil ne reste pas sur ton front. Qu’il descende sous la forme de Hathor.

Ce texte, dit La Vache céleste, est très intéressant et il offre à la sagacité du lecteur, des informations surprenantes. Il faut toutefois savoir que les Égyptiens avaient souvent, par formation, l’habitude de rassembler sous un même récit allégorique des faits historiques s’étant produits à différentes époques, et qui se rejoignaient par leur sens symbolique.

C’est ainsi qu’avec ce texte, nous avons une brève explication sur la Chute de l’homme mais également sur la chute de l’Atlantide. En effet, dans la Tradition, l’œil dont il est question, et qui se transforme en la déesse Hathor, recouvre une grande vérité, celle de la naissance de la vie, ce que l’on peut appeler aussi le GRAAL.

Un astre flamboyant

Mais pour ce qui nous occupe, nous avons là une explication très simple de la destruction des terres : l’œil qui inflige un désastre peut être considéré comme une énorme météorite, ce qui se confirme du reste par la présence de la déesse Hathor, qui était considérée comme une déesse du Ciel qui portait plusieurs noms dont « La Flamboyante » qui dévore par la force du feu.

Ceci nous ramène à ce fameux aérolithe avec sa crinière de feu, ce qui se produit pour tout objet qui entre en contact avec l’atmosphère par le phénomène de l’échauffement de la masse dû à sa grande vitesse. Le papyrus 1384 de Leyde poursuit dans le même sens, nous pouvons y lire :

Sekhmet prit la magnifique apparence d’une lionne en furie. Elle lançait sa crinière en avant, son pelage flamboyait, son échine avait la couleur du sang, ses regards lançaient des flammes et rayonnaient comme le soleil au midi… Tous alentour tremblaient devant sa puissance. Sa queue soulevait la poussière du désert… Au souffle de ses narines, les arbres se desséchèrent dans les bois… Au même instant, le désert se couvrit d’un voile, les montagnes virèrent au noir le soleil s’assombrit et l’on cessa de voir le ciel.Atlantide 2 - Les Textes sacrés de la Méditerranée

Le papyrus de Leyde est très intéressant car il nous fournit de plus amples précisions sur la catastrophe. En effet, la déesse Sekhmet a souvent été assimilée à la déesse Hathor. Nous n’entrerons pas dans les détails en glosant sur son « pelage flamboyant », « ses narines et son souffle », etc. Toutefois, nous insisterons sur ses flammes qui rayonnaient comme le « soleil à midi ».

Nous rejoindrons ici le récit de Platon qui dit que « tout fut englouti en une seule et funeste nuit ». Cela se vérifie avec la papyrus de Leyde, puisque nous voyons les flammes de la « lionne en furie qui rayonnaient comme le soleil à midi ».

Ce point méritait d’être souligné car il nous permet, par corrélation, d’obtenir certaines conclusions quant au moment où eut lieu la catastrophe. Des papyrus trouvés sur des momies égyptiennes par des archéologues arabes présentent aussi quelques épisodes remarquables :

En ce temps-là – disent les textes de Saurid fils de Salhuuk, roi d’Égypte – il vit dans un songe une énorme planète qui tombait sur la terre dans un fracas épouvantable, en y engendrant les ténèbres. Les populations décimées ne savaient où se sauver pour éviter la chute des pierres et d’eau chaude puante qui accompagnait le cataclysme.

Nous l’avons dit, nous reviendrons plus tard sur les conséquences du cataclysme en donnant quelques précisions sur « l’eau chaude puante » et autres phénomènes similaires. Laissons ici la civilisation égyptienne. Nous pourrions aller plus loin quant à l’explication de certains faits historiques, citer d’autres textes, mais le but recherché n’est pas là, vous le savez.

Certains seront peut-être surpris de voir à quel point l’Antiquité, au travers de manuscrits ou de tables de pierre, traite de l’Atlantide. En fait, le cataclysme fut si important qu’il transforma le comportement des habitants de la planète. Les plus touchés furent les habitants du Bassin Méditerranéen, puisque certaines terres furent immergées lors de l’effondrement de l’Atlantide.

Les textes sacrés de la Méditerranée

Dirigeons-nous maintenant vers la Chaldée et Babylone… Un certain nombre d’auteurs anciens se sont intéressés à l’île engloutie. Les écrits de Srabon, Jamblique, Plutarque, Homère, Tite-Live, Quinte-Turce, nous offrent d’intéressantes réflexions à ce sujet. Mais il nous reste, outre les écrits de ces auteurs, des documents trouvés dans divers points du globe et qui, rassemblés, s’imbriquent parfaitement comme les pièces d’un puzzle. Contentons-nous pour l’instant de rechercher ces textes, ces légendes, autour du Bassin Méditerranéen.

Les grandes cités du passé ont toujours eu un lien avec les grands conquérants qui tenaient leur savoir des initiés de l’ancienne civilisation. Selon Eupolème (IIe siècle avant J.-C.), la ville de Babylone doit son origine aux hommes qui la sauvèrent du Déluge. Les rois de Sumer étaient considérés comme leurs descendants et envoyés par les dieux pour rééduquer la race humaine.

Le premier de ces rois, Dungi, était le fils de la déesse Ninsun. Bérose, prêtre Chaldéen, dont nous avons précédemment parlé, va plus loin dans ce sens en présentant le dieu Oannes et ses compagnons, qui sortaient des profondeurs du Golfe Persique pour venir enseigner les humains après le Déluge. Bérose dit qu’il leur apprit tout ce qui contribuait à adoucir leurs mœurs et à humaniser leur vie.

Ces dieux initiateurs ne peuvent être comparés qu’aux sages Atlantes, pères des civilisations occidentales. L’épopée de Gilgamesh, chant épique vieux de 4000 ans, est très intéressant à noter car il décrit les effets de la catastrophe :

Atlantide 2 - Les Textes sacrés de la MéditerranéeLe jour vint où les princes des ténèbres firent pleuvoir une abominable pluie. J’examinais le temps ; il était effroyable à considérer… Quand le matin parut, montèrent à l’horizon des nuées d’un noir de corbeau. Toute la clarté se mua en obscurité. La tempête du sud mugissait, les eaux grondaient, elles atteignaient déjà la montagne, les eaux se déversaient sur les gens… Six jours, six nuits durant, la pluie gronda comme un torrent, et le septième jour la tempête cessa. Il se fit un silence comme après une bataille. La mer se calma. Tous les hommes n’étaient plus que boue…

Dans l’épopée, ce chant est mis dans la bouche d’Utnapishim, le bisaïeul de Gilgamesh, le Noé des Sumériens. Otto Munk, spécialiste de l’Atlantide, nous dit à propos de ce chant :

Ce récit a longtemps été en butte à la dérision ; on n’y voulait voir que fable, mythe ou tout au plus un essai de littérature à propos d’un petit désastre local, jusqu’au jour ou Leonard Wooley et son équipe, lors des fouilles à Warka-Ur, en 1928, sont tombés sur un incontestable vestige de ce qu’on prenait pour un raz-de-marée légendaire : une couche de limon, exempte de tout objet, de 2,50m d’épaisseur à 12m environ du niveau du sol en dessous des tombes royales du début de l’époque sumérienne. Il s’agissait bien là d’une preuve attestant une formidable inondation.

Les traditions chaldéennes nous rapportent d’intéressantes « légendes », ainsi nommées par les esprits rationalistes d’aujourd’hui, qui du reste, s’aperçoivent de plus en plus de la réalité de ces mêmes mythes et légendes et l’une d’elles se recoupe assez bien avec la Bible. Le roi Xisuthrus est averti par le dieu Chronos que le Déluge va survenir. Le Souverain enfouit dans Sisparis, la ville du soleil, « les écrits qui traitaient du commencement, du milieu et de la fin de toute chose », et avec toute sa cour se réfugie dans un vaisseau qui finit comme l’Arche par atterrir en Arménie, mais sur le mont Korkoura.

Atlantide 2 - Les Textes sacrés de la MéditerranéeNous le savons, la Terre a connu plusieurs déluges et certains bien plus importants que celui qui engloutit l’Atlantide. Du reste, d’après les textes anciens, ce que nous avons déjà vu, et les dernières découvertes dans l’Océan Atlantique, il ne s’agit pas d’un déluge concernant l’Atlantide, mais bien de la chute sur ce continent d’un planétoïde qui aurait provoqué un gigantesque raz-de-marée accompagné de phénomènes en série. Les comparaisons et les citations ne manquent pas, qui donnent des éléments d’information et de recoupement indispensables à la démonstration de l’existence de l’Atlantide.

Andrew Thomas, dans son ouvrage Les secrets de l’Atlantide, nous présente une curieuse tradition qui était en vigueur chez les Anciens. C’est Lucien, qui, il y a dix-huit siècles, la rapportait comme une histoire très curieuse qui illustre la survivance dans le monde antique de la tradition du Déluge.

Les prêtres de Baalbeck (aujourd’hui territoire libanais) avaient l’habitude de verser de l’eau de mer, puisée dans la Méditerranée, dans la crevasse d’un rocher proche du Temple afin de perpétuer le souvenir des eaux du Déluge qui s’y étaient englouties. La cérémonie devait également commémorer le sauvetage de Deucalion. Pour obtenir cette eau, les prêtres devaient faire un trajet de quatre jours jusqu’aux rives de la mer et autant sur le chemin du retour jusqu’à Baalbeck.

Pour conclure avec les civilisations méditerranéennes, avant de retourner dans un passé plus lointain, nous ne pouvions passer sous silence, hors les textes de Platon, ce qu’a dit la mythologie grecque à propos de l’Atlantide. C’est ce que nous envisagerons dans le prochain article :

Atlantide 3 – Les récits de la Grèce

L’ATLANTIDE 1

10/03/2009

Il y avait jadis tant de méchanceté sur Terre, que la Justice s’envola vers les dieux et que leur roi décida d’exterminer la race des hommes. La colère de Jupiter s’étendit au-delà de son royaume, et Neptune, son frère des mers bleus, frappa la terre de son trident. Et la terre frissonna et trembla… (Ovide, Métamorphoses.)

Ce titre « L’Atlantide et le cycle de l’éternel retour » pourra peut-être sembler curieux au lecteur. Le vieux continent, mythe pour certains, réalité pour d’autres, s’est englouti, selon les textes, à cause de la folie des hommes, mais aussi à cause du mal engendré par eux. Aujourd’hui – dit la Tradition –, il semble que ceux qui vivaient à cette lointaine époque reviennent pour épurer leur karma.

Ce sera la conclusion de ces différents articles qui vont s’échelonner sur plusieurs mois et qui tenteront de donner un aperçu des points qui signalent, à travers l’Histoire, la réalité de cette civilisation.

Selon les cycles de l’évolution humaine et selon la Loi de Cause à Effet, rien ne peut être soustrait de l’action des hommes. Aujourd’hui, alors que l’humanité s’engage dans un nouveau cycle, la dette doit être réglée et le Karma nous place dans un éternel retour qui, si la conscience de l’homme est suffisamment évoluée, nous permettra de sortir grandis et de comprendre l’erreur passée.

L'atlantide 1
Atlas tenant le monde

Combien de chercheurs, de philosophes, d’archéologues, de scientifiques, d’ésotéristes, se sont penchés sur le thème de l’Atlantide ? Plus de 25.000 ouvrages ont été écrits sur ce continent disparu. Alors, qu’ajouter de plus ?

Il était peut-être utile de rassembler, en une imparfaite synthèse, des siècles de recherche, qui peuvent offrir au lecteur une base de réflexion afin de coller bout à bout des découvertes oubliées. Il faudrait des volumes de plusieurs centaines de pages pour tout compiler.

Nous avons choisi de présenter sur ce site les principales découvertes s’échelonnant sur plusieurs mois.

La civilisation mère

C’est grâce à l’opiniâtreté de personnages insatisfaits par le dogmatisme imposé par la science que cette terre, où, selon « la légende », vivaient les dieux, a repris forme et consistance. C’est peut-être grâce à des chercheurs ayant en eux la malice d’un Sherlock Holmes que l’Atlantide est aujourd’hui ce qu’elle est. Au fait, que savons-nous d’elle ? L’histoire académique dit :

« Deux textes, incomplets du reste, que Platon rédigea vers 348 avant notre ère ». Ces textes nous donnent peu d’informations, et durant des siècles, personne n’osa contredire le sage athénien. L’Atlantide, c’était ce que disait PLATON. Mais tout changea il y a quelques décennies, lorsque le sujet commença à embraser l’esprit de certains scientifiques.

Très vite, des faits nouveaux vinrent contredire ce qui était nié dans les amphithéâtres et, après des millénaires de silence, l’Atlantide bruissait comme un vent impétueux ; elle revivait sur les lèvres enthousiastes de ceux qui la faisaient s’éveiller du long sommeil dans lequel le dieu Chronos l’avait placée.

L'atlantide 1
Platon l’Initié

Pour les uns, ce continent enfoui sous les eaux atlantiques était un mythe sorti tout droit de l’esprit enfiévré de Platon. Pour les autres, c’était une réalité qu’il fallait reconstruire. Alors, bien sûr, lorsque deux idées s’affrontent, le sujet devient plus passionnant encore, car chacun veut démontrer qu’il a raison, et la découverte commence.

Seul Platon parle de l’Atlantide, tout du moins en employant ce terme. Mais fut-il le premier à en parler ? Nous ne commencerons pas cette présentation par le TIMÉE et le CRITIAS (les deux textes de Platon), que tout le monde peut consulter. Il y a des textes plus anciens et tout aussi intéressants émanant d’autres sources moins connues, que les Initiés de l’Antiquité ont puisé dans la Tradition orale. Dans un lointain passé, l’Atlantide ou Poséidon était une réalité tangible, une civilisation hautement évoluée, la CIVILISATION MÈRE…

Quand Schliemann décida de partir à la découverte de la ville de Troie décrite par Homère, personne n’osa vraiment accréditer et cautionner son entreprise, car ses assertions étaient floues et ne reposaient que sur quelques recherches comparatives et livresques. II s’entêta pourtant, et sa foi et son courage furent couronnés de succès lorsqu’il découvrit, avec son ami Dorpfeld, les traces de neuf établissements humains successifs, dont le plus ancien remonte à 3000 ans avant Jésus-Christ, près du village turc d’Hissarlik. C’était la ville de TROIE, si célèbre pour les combats qu’elle connut.

Il en est de même pour l’Atlantide qui a ses détracteurs, mais aussi ses chercheurs sincères, ses partisans, ses pionniers.

Bien sûr, parmi eux, il y a eu ceux qui, dans un élan de sincérité, ont situé le continent englouti en des lieux aussi étranges qu’amusants. Les localisations différaient beaucoup suivant les individus : pour l’un, ce fut le Sahara ; pour d’autres, le Caucase, la Finlande, la Crète, l’île de Santhorin, le Brésil, l’Afrique du Sud, Ceylan, l’Asie Mineure, Helgoland, la Suède… Bien que ces situations géographiques paraissent cocasses, ces chercheurs ont néanmoins apporté beaucoup à la « reconquête » de ce continent.

L'atlantide 1
Les Açores sont-elles les dernières terres immergées de l’Atlantide?

A travers cette petite étude, nous aborderons certes de nombreux thèmes, en prenant des faits dans un très lointain passé. Aujourd’hui, la majeure partie des chercheurs localise l’Atlantide au cœur de l’Océan Atlantique, considérant que les Açores seraient les vestiges des dernières terres visibles après la terrible catastrophe qui engloutit le continent.

C’est en fixant notre regard sur ces petits îlots qu’une impression fugitive est venu s’insinuer comme un écho de vagues murmures venant d’un très lointain passé, comme un chant psalmodié par des récits oubliés qui font la mémoire de l’humanité. Ce murmure est un appel qui nous conduit dans les profondeurs de l’océan, situé au-delà des Colonnes d’Hercule.

L’Atlantide – Dix Dieux pour Dix îles

Car ce n’est pas tant la preuve que des terres ont existé à cet endroit précis qui nous importe, mais plutôt qu’elles ont été le véhicule d’une civilisation très importante, héritière de la race des dieux. Dans nos prochains exposés, nous suivrons donc ce chemin en remontant à une certaine aube de l’humanité, à une époque où chacun savait que les dieux vivaient parmi les hommes. Certains de leurs récits nous sont restés, et c’est à travers eux que nous allons redécouvrir l’Atlantide pas à pas, dans le long déroulement des siècles.

Platon est le seul à donner une date précise du cataclysme qui engloutit le continent Atlante. Il place son récit dans la bouche du vieux Critias, qui se réclame lui-même de Solon (sage législateur d’Athènes). Ce dernier, quant à lui, disait tenir ses connaissances sur Poséidon d’un scribe fort âgé du temple de Saïs en Egypte !

Si l’on remonte ainsi dans la Tradition orale, on peut penser que ce scribe s’est servi, pour sa description, d’explications fournies par des papyrii ou des hiéroglyphes très anciens qui devaient être l’héritage spirituel des temples égyptiens. Ce témoignage atteste donc que le dernier bastion de l’Atlantide fut englouti plus de neuf milles ans avant Platon, ce qui donne aujourd’hui douze milles ans. Si nous suivons le cycle de précession des équinoxes, nous nous apercevons que cette date correspond à la fin de l’ère du Lion.

L'atlantide 1

Un autre récit vient corroborer les textes de Platon : le philosophe Proclus, qui vécut entre 412 et 485, a écrit un commentaire détaillé du Timée. Il y raconte que vers 260 avant Jésus-Christ, un Grec du nom de Krantor serait venu à Saïs, et, dans le temple de la déesse Neith, il aurait vu des colonnes couvertes de hiéroglyphes contant l’histoire de l’Atlantide. Est-ce le limon qui recouvre aujourd’hui ces inestimables témoignages ?

Peut-être bientôt, le « hasard » ou la curiosité d’un archéologue parviendront-ils à exhumer ces messages figés dans la pierre. Dans le Critias, les dieux partagèrent la Terre et y installèrent les enfants qu’ils avaient eus avec les femmes des hommes. II est dit ensuite que Poséidon engendra cinq couples de jumeaux mâles, et partagea l’île en dix portions : ATLAS, EUMELOS, GADIRE, AMPHERES, MNESEUS, TLASIFPAS, NESTOR, AZAIS, DIAFREPES. Chacun de ces dix rois administrait sa province. Nous trouvons là les principes universels de gouvernement que reprendra plus tard le grand coordonnateur RAM dans son gouvernement théocratique appelé « SYNARCHIE RAMIQUE ».

L'atlantide 1
Le pôle magnétique de la Terre

Mais revenons à l’engloutissement de l’Atlantide. Il est fixé t à il y a 9564 av. J.-C. selon la Tradition. Si l’on s’attache à cette date, il s’ensuit que le continent atlante aurait vu le déclin de sa civilisation à une époque où d’énormes masses d’eau étaient à l’état de glacier.

Or, il est curieux de constater qu’à cette période, la Terre connut de grands bouleversements. Aujourd’hui, toutes les branches de la science s’accordent à penser qu’il y a eu, voilà quelque 10.500 ans, un soudain déplacement du pôle magnétique de la Terre.

A son tour, le pôle géographique s’est alors déplacé de plus de 3500 km. Les archéologues et géologues affirment qu’il y a environ 10.000 ans, l’homme a dû recommencer à zéro dans tous les domaines.

Si nous considérons que l’Atlantide a été la civilisation-mère, nous pouvons penser qu’un exode massif a dû se faire bien avant sa chute, et que l’Afrique – entre autres points du globe – a dû être l’héritière directe des sages atlantes, comme le fait remarquer du reste Michel Manzi dans son ouvrage Les survivants de l’Atlantide (Editions Moryason).

Débarqués sur le rivage ferme, les rescapés, quant à eux, se sentirent bien vivants. Rapidement, la vie reprit le dessus, et ils appelèrent ce lieu d’Égypte TA-MANA, le « lieu du couchant », car ils ne s’habituaient pas à voir le soleil se coucher sur cet horizon liquide où il aurait dû se lever sur leur continent. Dans ce même temps de l’année 9782 avant J.-C., où hommes, femmes et enfants étaient projetés dans un dénuement extrême sur les plages africaines, tout en restant possesseurs de leur seul Patrimoine inestimable…

Les prêtres chroniqueurs

On peut considérer qu’après le Déluge, la civilisation atlante avait déjà considérablement dégénéré, si l’on en croit le récit de Platon où l’on voit les Grecs battre les ATLANTES avec des arcs et des flèches. La civilisation de l’Atlantide a eu une période de gloire puis de déclin, comme du reste toute civilisation. C’est la loi d’évolution : tout naît, grandit et dégénère.

Quoi qu’il en soit, les sages atlantes, conscients du problème, ont légué à d’autres peuples le fruit de leurs connaissances. Ainsi, si l’on assimile Noé à l’Atlantide, nous voyons que le patriarche a eu trois fils : Japhet, Sem et Cham – le premier, représenté par la race blanche ; le second les sémites (jonction des Blancs et des Noirs) ; le troisième le peuple des Gian ben Gians, c’est à dire la race noire.

Sans nous étendre plus sur ce sujet, nous pouvons dire, si l’on se base sur la GENÈSE, que la Connaissance fut d’abord transmise au peuple noir, puis ensuite au peuple blanc par l’intermédiaire de Ram. Mais poursuivons maintenant sur les textes anciens qui retracent un fait précis : les sages du passé savaient très bien que l’Atlantide avait existé à une époque reculée.

L'atlantide 1
Représentation sur pierre d’un extrait du Ramayana

Malheureusement, les longues tribulations des peuples n’ont pu nous rapporter tous les écrits de ces chercheurs initiés du passé. Nous pourrions encore lire les enseignements de ces sages si la folie des hommes n’avait détruit des archives qui renfermaient, dit-on, les annales du monde. Dieu merci, certains copistes acharnés nous ont rapporté des fragments d’écrits importants émanant de prêtres initiés tel que Sanchoniaton, Bérose ou Manethon.

Ce sont eux, en fait, les véritables pères de notre histoire, car ils ont relaté un grand nombre de vérités dans leurs écrits. Et tout cela s’est perdu dans la mémoire des siècles. Bérose, prêtre de Chaldée (comme Sanchoniaton) trois siècles avant Jésus-Christ, conte la vieille tradition d’Idzubar-Gilgem, qui présente avec luxe détails le terrifiant cataclysme du Déluge survenu au temps d’Abraham et dont le texte original était conservé dans la bibliothèque d’Erech, cette célèbre ville de Chaldée qui avait des relations très étroites avec les prêtres égyptiens de l’époque.

Nous pouvons ainsi considérer qu’une grande partie du savoir humain s’est communiquée de « temple en temple » grâce aux Gardiens du savoir. Il faut aussi noter – et ce n’est pas là un simple détail – que les Adeptes qui vivaient en Atlantide, voyant la fin de leur continent, rapatrièrent tout le Savoir dans des lieux secrets du Tibet.

Les diverses traditions nous rapportent, bien sûr, plusieurs déluges que nous pouvons localiser dans le temps. Les mouvements géophysiques de notre planète produisent régulièrement de grands cataclysmes. II y en eut avant l’Atlantide et il y en eut après. Ce qu’il est important de noter, c’est que l’on peut souvent confondre, à la lecture de certains documents anciens, ces différents cataclysmes.

Avec l’Atlantide, nous avons en quelque sorte des points de repère, non seulement avec les écrits retrouvés par les archéologues, mais aussi et surtout avec les découvertes sous-marines qui ont été faites il y a peu de temps par des chercheurs acharnés. De cela, nous dirons quelques mots dans un prochain exposé, car c’est grâce à ces découvertes que certains ont pu échelonner chronologiquement les faits pour obtenir une certitude sur une date quant à l’immersion de l’Atlantide.

Mais revenons un peu à l’histoire de nos pères, et essayons de compiler le legs qu’ils nous ont fait. Sanchoniaton était prêtre et initié aux Grands Mystères, c’est à dire à l’enseignement du LIVRE DE THOT. Nous pouvons dire en fait que ce fut le premier historien connu, il y a à peu près 4200 ans. Ses écrits, son enseignement, ne nous sont parvenus que par fragments qui nous fournissent toutefois des indications précises, en particulier sur l’Atlantide.

Il n’entre pas dans le cadre de cette présentation de citer tous les documents anciens traitant de l’Atlantide, mais nous allons maintenant entrevoir quelques-uns de ces textes, ce qui nous permettra d’envisager en un tableau synoptique la façon dont les anciens avaient rapporté le cataclysme qui submergea les terres atlantes. La seconde partie exposera ce que disent les traditions méditerranéennes sur le continent atlante.

Lire la suite en cliquant sur le lien de l’article ci-dessous :

L’Atlantide 2 – Les Textes de la Méditerranée

VOIR LE MONDE

19/11/2016

Le monde dans lequel nous vivons semble aller de plus en plus vite, emportant l’humanité dans un tourbillon anesthésiant. En effet, chacun peut remarquer qu’en raison de la tournure des évènements mondiaux, beaucoup d’entre nous perdent pied et s’interrogent de manière anxieuse sur l’avenir. Chacun peut le constater, les choses changent et il est demandé de plus en plus d’efforts pour parvenir à un piètre résultat.

Manipulation et formatage

voir le monde

Je ne vais pas ici soulever le coin du tapis pour voir ce qui s’y cache. L’internet abonde d’articles et vidéos (plus ou moins sérieux) qui dénoncent des pratiques perverses à grande échelle et dont la masse fait les frais.

Il faut savoir que nous sommes formatés, dès notre plus jeune âge, à penser et agir d’une certaine façon selon des codes précis qui ne sont pas les meilleurs outils pour édifier notre conscience et notre libre arbitre.

Face aux pressions, face à la manipulation, face au formatage du « penser juste » nous sommes de plus en plus enfermés dans une bulle qui nous fait réagir principalement par instinct plutôt que par sagesse. Cela est voulu par ceux qui cherchent à tirer profit de l’être humain et nous sommes entraînés par une cadence frénétique qui tend à subjuguer notre volonté.

Devant ce constat, trois attitudes s’imposent de plus en plus. La première est la passivité ambiante car beaucoup ont peur (peur du lendemain, peur de perdre leur emploi, peur de souffrir, peur de ne plus y arriver…la liste pourrait être très longue) et de fait ont de plus en plus de difficulté à réagir. Dans ce cas la conscience s’anesthésie peu à peu en laissant la place à une influence plus grande du milieu ambiant.

La seconde attitude est de réagir par la violence, la colère, la peur, face à un monde que l’on ne comprend plus et l’on se révolte, on va au combat. Cette position pourrait paraître la plus logique, mais à bien y regarder elle est une autre réaction de l’instinct et fait le délice de ceux qui sont maîtres du jeu.voir le monde

Voir le monde

La troisième attitude enfin, est celle de ceux qui ne veulent pas constater que les choses vont mal et qui se trouvent très bien comme ils sont. C’est aussi une autre anesthésie qui est peut-être la plus grave, car plus passive et par laquelle on vit dans l’illusion du « tout va bien » ou « les choses aussi allaient mal par le passé ». .

Que ressort-il de ce tableau d’ensemble ? En fait, nous suivons une forme de pensée qui nous est suggérée, une vision du monde qui nous est imposée depuis notre naissance, des codes moraux et intellectuels induits, en d’autres termes un étouffement de la conscience. Il serait trop long ici de dénoncer ce que plus ou moins beaucoup de personnes savent ou ressentent dans leur quotidien, en raison de l’oppression des interdits et des manipulations dont les êtes humains sont l’objet.

Pourtant nous pouvons nous sortir de ce piège en faisant l’effort de nous hisser au niveau de notre véritable nature. En effet, sommes-nous vraiment conscient du monde dans lequel nous vivons, ou croyons-nous l’être ? La différence est de taille, car la souffrance vient principalement de cette nuance tout comme le fait d’être soumis aux influences négatives sans le savoir. Pourquoi en sommes-nous le jouet?

Le problème est que nous sommes en partie responsables de cet état de fait, car nous acceptons cette manipulation en jouant son jeu. Si une partie de l’humanité le voulait vraiment, il en faudrait peu pour en sortir. En nous focalisant sur notre conscience nous pouvons très vite constater que nous REGARDONS le monde qui nous entoure mais…nous ne le VOYONS PAS !

voir le mondeC’est là le nœud du problème, car ce sont les yeux qui regardent et non pas la conscience profonde qui voit. VOIR le monde est une attitude intérieure libératrice qui nous plonge dans la Réalité, en nous libérant peu à peu de l’illusion anesthésiante et de ses corolaires dégradants.

Si nous faisons l’effort d’être conscient de notre environnement, de nous-mêmes, des pièges qui nous sont tendus pour nous plonger dans plus de matérialité, d’égoïsme et d’abêtissement, alors nous pourrions laisser s’exprimer du plus profond de nous, la Lumière qui seule dissipe les ténèbres dans lesquelles on veut nous diriger.

Avec le cœur

LES PIÈGES DU CHEMIN

24/06/17

De quelle nature sont les pièges du Chemin spirituel? Beaucoup de chercheurs, dans leur quête spirituelle sont, à certains moments, quasi obnubilés par le fait de savoir à quel degré d’évolution ils sont parvenus. A cela s’ajoute le besoin de croître, d’avancer, d’apprendre, d’aller plus loin, en un mot de savoir encore plus.

Cette attitude bien humaine est logique et naturelle, car la personnalité a besoin de repère, de base, d’appréciation, de mesure, pour mieux se situer dans le temps et dans l’espace. Acquérir des connaissances, lorsqu’on est un étudiant sincère, fait partie du cadre normal de l’apprentissage.

Toutefois, dans le domaine de l’évolution spirituelle cela peut rapidement devenir un piège, voire un blocage très gênant pour la progression. Nous vivons dans un monde où tout doit être obtenu très vite, où l’on devient boulimique d’informations de toutes sortes. En fait beaucoup de personnes sont sans cesse en recherche de résultats.

Cette attitude provoque deux déséquilibres majeurs. Le premier surgit lorsqu’on ATTEND les résultats des pratiques ou exercices spirituels. En agissant ainsi, nous utilisons notre mental inférieur et nous nous plaçons, une fois de plus, dans la satisfaction de l’ego.

Les pièges du CheminL’attente, devient ainsi un tremplin vers la lassitude, l’inhibition, la frustration. Vient ensuite le cortège d’autres obstacles tels que le découragement, l’énervement, l’impatience, la condamnation des Enseignements ou de soi-même.

Le second déséquilibre se manifeste lorsque l’on veut AVOIR, donc satisfaire l’ego et ainsi renforcer le DÉSIR du progrès. Cette impérieuse aspiration à obtenir, devenir, conquérir, est un piège béant dans la Quête intérieure.

Les : « Je ne progresse pas, je ne suis pas capable », ou encore : « Tout cela ne sert à rien, ça ne marche pas », sont autant de formulations issues d’une conception erronée, enfantée par le mental.

Le secret de tout cela, si tant est qu’il y en ait un, est de rester très vigilant et d’essayer en toute chose d’ETRE et non pas d’AVOIR. Bien sûr il faut apprendre, penser, réfléchir, méditer, expérimenter etc. mais toujours sans attendre quoi que se soit, en essayant d’ETRE. Le désir de savoir est intellectuel et bien que très important, il ne doit pas devenir une frénésie qui engendre la souffrance.

En revanche le désir d’ÊTRE vient du cœur, donc directement lié au Soi spirituel. Œuvrer sans se soucier des fruits de l’œuvre, apprendre et expérimenter sans attendre quoi que se soit, telle est la règle.

Un Maître disait un jour : « Rien ne retarde la croissance comme l’intense désir de croître, qui est une autre forme du désir pour soi. (…) Conformez-vous seulement à la Lumière qui est la votre en ce moment. Alors, alors seulement, il vous sera donné plus. Tel est le premier pas dans ce que l’on appelle « vivre la vie spirituelle. »

Avec le cœur

VERS PLUS DE CONSCIENCE 

20/05/17

Si l’on s’interroge sur notre capacité à évoluer vers plus de conscience, donc à diminuer notre souffrance dans ce monde, il serait souhaitable de considérer tout d’abord quels sont les éléments qui occasionnent cette souffrance. Ceux-là même qui nous empêchent d’accéder à une certaine sérénité et paix intérieure.

Rechercher notre liberté

Vers plus de conscienceEn tout premier lieu, l’observation du monde et de son Histoire mettent en évidence que l’humanité, dans son ensemble et chaque être humain en particulier, est conditionnée par une privation constante de liberté. Chacun se croit libre, mais le sommes-nous en vérité ?

Sommes-nous réellement les maîtres de notre propre existence et de notre propre histoire ? Chaque humain est conditionné depuis sa naissance par le milieu familial, éducatif, environnemental, par des règles et des lois qu’il n’a pas choisi, par des systèmes scolaires truffés de préjugés ostentatoires.

Mais cela s’amplifie au niveau global par les diktats de religions anthropomorphiques, placées dès l’origine, sous la férule de religieux imbus de pouvoir. C’est ainsi que la dimension de liberté s’amoindrit considérablement… Si l’on ajoute à cela le pouvoir manipulateur des régimes politiques quels qu’ils soient, la confusion savamment organisée de l’information par l’intermédiaire des médias et l’autorité prépondérante des systèmes financiers et bancaires, la pression devient lourde.Vers plus de conscience

A cela il faut adjoindre la volonté sournoise de « forces » qui cherchent à enfermer nos sociétés dans une anesthésie de pensée. Alors on commence à mieux comprendre que l’humanité est confinée dans une prison invisible, au sein de laquelle la conscience individuelle n’a que peu de liberté.

Chacun doit maintenant comprendre, individuellement et collectivement, qu’il faut briser la coquille d’illusion dans laquelle nous sommes enfermés pour de multiples raisons. C’est alors qu’il faut s’interroger sur la démarche intérieure profonde à suivre.

Vers plus de conscience

Vers plus de conscienceCe constat est peu de chose comparé à ce que l’homme s’inflige à lui-même. Sommes-nous vraiment conscients que, hors cette pression agissant sur nous par l’intermédiaire des structures de ce monde, nous nous enfermons individuellement dans un piège qui nous est tendu par des forces agissantes depuis des millions d’années ?

Ainsi en s’identifiant à l’influence pernicieuse de la masse et ses priorités artificielles, l’être humain met le masque du prédateur en contrôlant, possédant, dominant, imposant…

Si chacun faisait l’effort de travailler à l’élévation de ses émotions, ses pensées, ses attitudes, de reconsidérer sa personnalité sous l’angle de la conscience, alors beaucoup de choses changeraient.

Nous sommes pris dans une illusion à laquelle nous adhérons depuis trop longtemps. Cette anesthésie ne peut que nous pousser dans un vide sans fond où nous pouvons nous perdre.

Nous vivons une époque assez particulière où beaucoup de choses se passent et vont se passer.  J’ai souvent décrit cette situation qui, depuis des millénaires tente de nous conduire à la diminution de la conscience, si nous n’y prenons pas garde. En continuant à se laisser hypnotiser par la manipulation sournoise qui nous est imposée, l’humanité peut réellement se perdre. Vers plus de conscience

Si aucune mesure n’est prise à l’échelon individuel et collectif alors grand nombre d’êtres humains devront passer par d’inévitables épreuves.

Toutefois il ne tient qu’à chacun, par un simple acte de volonté, de choisir le Chemin lumineux de la réalisation intérieure par l’intermédiaire des perles de l’Enseignement multimillénaire qui nous a été donné.

Ces clefs en main, permettent à tout un chacun de vivre intensément le sens profond de la vie, par  l’élévation de la conscience. C’est alors que les liens asservissants de l’illusion se brisent pour nous conduire vers la liberté intérieure.

Avec le cœur

UN ANCIEN RITUEL ATLANTE

05/06/2014

Un ancien rituel atlante – Pour les archéologues, beaucoup de textes restent obscurs quant à leur interprétation. Cela vient du fait qu’ils abordent les civilisations trop souvent d’une manière peu conforme à l’état d’esprit des anciens égyptiens, pour ne citer qu’eux. Et pour cause ! La structure mentale et l’approche de la spiritualité étaient de loin, différentes de celles que nous avons aujourd’hui. Ainsi, avec un autre regard, on peut trouver caché dans les traditions égyptiennes, un ancien rituel atlante.

Similitudes

De nombreux chercheurs se sont interrogés sur les similitudes qui peuvent exister entre les peuples amérindiens et les peuples égyptiens antiques. C’est à travers les cultures, les croyances et l’architecture que ces comparaisons peuvent être établies. Ainsi les cinq jours ajoutés aux 360 de l’ancienne année aztèque, correspondent aux épagomènes supplémentaires du calendrier de Memphis.

Un ancien rituel atlante
Statue d’Isis Abydos Basse époque Musée du Caire
Un ancien rituel atlante
Chalchiuhtlicue- Déesse aztèque de l’eau – Mexique

On retrouve aussi de nombreux points communs dans les tenues vestimentaires concernant les coiffes ou encore les colliers portés en larges rayons chez les déesses aztèques ou égyptiennes. On peut d’ailleurs voir la ressemblance entre les deux statues ci-contre.

Chez les Incas comme chez les Égyptiens, le monarque est le représentant du dieu soleil et prend pour épouse sa sœur ou sa belle-sœur. C’est la loi de la consanguinité divine, la pureté du « sang solaire », thème qu’il serait intéressant d’exposer un jour.

Le travail d’embaumement des momies égyptiennes ou incas était quasiment le même. La façon de procéder et les instruments employés, les tissus, les onctions les désinfectants, sont identiques et le Livre des Morts égyptien présente beaucoup de similitudes avec le  Codex aztèque Vaticanus. Nous pourrions ainsi continuer l’inventaire et voir à quel point les analogies sont nombreuses.

Un ancien rituel atlante

Mais ce qui est le plus troublant et surtout le plus intéressant, consiste en l’exactitude de l’Enseignement hermétique que les prêtres conservaient à l’abri des profanes, d’un côté comme de l’autre de l’Océan Atlantique. En effet, des chercheurs comme D.A Mackenzie avaient, en leur temps, soulevés sans trop en connaître les raisons profondes, les rapprochements entre diverses coutumes.

Un ancien rituel atlante
Les vases canopes dans lesquels étaient recueillis les viscères du défunt.

L’une d’entre elles était particulièrement importante pour les Égyptiens. Il s’agissait de la cérémonie à laquelle les Grecs donnèrent le nom de « Canopes ». Lors d’un embaumement, les viscères du défunt étaient placés dans quatre vases, autour du sarcophage, que l’on disposait aux quatre secteurs de l’horizon.

Avant de déposer les viscères à l’intérieur des canopes on colorait ces derniers selon leur orientation.

Au nord les poumons (rouge),  au sud le foie (blanc), à l’est l’estomac (jaune), à l’ouest les intestins (noir).

Le plus surprenant mais aussi le plus extraordinaire est de retrouver cette cérémonie, à peu de choses près, chez les Mayas qui utilisaient, eux aussi, les mêmes couleurs! Comment ces similitudes sont-elles possibles ? Un ancien rituel atlante

En fait, ce qui ressort de tout cela est que les Égyptiens comme les peuples d’Amérique du Sud étaient héritiers de l’Atlantide et par conséquent, avaient la même tradition, le même Enseignement sacré, car la Vérité est Une et Universelle.

Si par des oublis dus au temps ou à l’adaptation en fonction des peuples, des différences peuvent exister, il n’en est pas moins clair que l’on retrouve partout les mêmes racines et les mêmes fondements.

La purification des Éléments

La cérémonie des Canopes en est un exemple flagrant, car bien que pratiquée de manière profane avec l’embaumement elle cachait surtout un sens initiatique pour les disciples avertis instruits dans la sainte théurgie. Tout cela consistait en un rituel qui permettait à la fois une grande purification de chaque Élément du corps humain.

Lors de l’embaumement, les Égyptiens travaillaient d’une manière précise sur les viscères du défunt par une cérémonie très importante. Mais la véritable circulation élémentale était pratiquée lors de cérémonie qui se transmettait de maître à disciple sous des conditions particulières.

Le rituel était bien connu des Atlantes et leurs héritiers d’Amérique du Sud et d’Égypte, en furent les dépositaires car la Source de tout Enseignement authentique est la même. Il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil.

Avec le cœur

UN EXERCICE FONDAMENTAL

05/06/2014

Les Hermétistes antiques et particulièrement Thot-Hermès, ont insisté sur l’importance des Eléments (Aether, Feu, Eau, Air, Terre) à la base de l’Enseignement. Par la suite, ce sont les initiés du Moyen Age (Alchimistes et Mages) qui insistèrent sur ce thème en donnant des détails sur la correspondance évidente entre le macrocosme et le microcosme.

Mais c’est au Grand Adepte Franz Bardon, que nous devons la meilleure explication révélée au public. En effet, c’est avec une grande pédagogie et des connaissances étayées, qu’Il démontre la nécessité de contrôler les Eléments à la base de toute la Création et particulièrement en nous-mêmes.

Cet aspect du travail hermétique est souvent mal compris ou appréhendé par les débutants, et il est parfois la pierre d’achoppement conduisant à l’incompréhension. En conséquence, il est quelquefois négligé, et le travail qui s’ensuit s’avère alors difficile.

La première étape est de bien assimiler que TOUT dans notre Univers et donc en nous-mêmes, est régi par l’action des Eléments. Une des clefs est de méditer réellement sur cet aspect, de le vivre et non pas seulement de l’intégrer intellectuellement.

Les Eléments sont des Forces vivantes desquelles nous sommes totalement dépendants dans notre vie quotidienne et dans notre évolution sur tous les Plans de l’Etre. Tant que cet aspect n’est pas intégré et ressenti, la suite de l’Enseignement proposé par le Grand Adepte risque de présenter quelques difficultés pour le débutant qui se hasarderait à brûler les étapes.

Un petit exercice très simple est de prendre conscience des Eléments dans notre quotidien, dans les rapports de la Nature entre elle mais aussi avec nous-mêmes. De voir dans notre propre caractère comment un Elément peut agir en relation avec notre vie mais aussi avec les autres etc…Les exemples ne manquent pas. Ainsi, peu à peu, l’apprenti magicien prendra CONSCIENCE de l’importance des Eléments dans sa propre vie et dans la Nature.

A ce titre un des plus grands exercices en Théurgie, je dirai le plus fondamental pour la progression, est la pratique du « Miroir des beautés et laideurs du psychisme ». Cette approche est l’assise du travail magique, et contient en germe toute la progression du futur Mage. S’il n’est pas effectué correctement et avec la plus grande rigueur, alors la suite des Enseignements présentera un caractère plus difficile, avec pour résultat le découragement.

Avec le cœur

TRAVAILLER AVEC LA NATURE

05/06/2014

Pris par le rythme frénétique de nos sociétés, nous savons de moins en moins travailler avec la Nature. Nous oublions même l’essence des choses au profit d’une technologie qui ne recherche que la satisfaction personnelle au détriment de notre environnement. Nos conditions de vie nous isolent de l’essentiel et de l’essence même de la vie.

Des croyances populaires

Il est souvent surprenant de voir le comportement de certains occidentaux lorsqu’ils se trouvent en présence de personnes vivant dans des pays « moins civilisés ». Lors d’un voyage dans un petit village de l’Inde à la frontière du Tibet, des touristes de diverses nationalités européennes et américaines furent, pour certains, surpris et pour d’autres amusés, de voir que les habitants qui vivaient là, avaient des coutumes « naïves » et « ridicules ».Travailler avec la Nature

Cette surprise venait du fait que les habitants s’inclinaient – entre autres – devant le bol de riz qu’ils allaient manger. Que de « drôles de coutumes » s’exclamaient les moins indélicats, « animisme primitif »ricanaient les autres. Il est vrai que les Occidentaux ne s’inclineront jamais devant un bol de riz ou toute autre nourriture, à moins de le faire par sensualité.

Ce qui leur avait échappé dans leur pérégrination touristique, était l’essence même des choses. Si ces paysans s’inclinent devant leur bol de riz, ce n’est pas sous l’effet d’une superstition, mais par respect pour la Nature, pour ce qu’elle offre, comme ils respectent le feu, l’air, l’eau, la terre, comme ils respectent la rivière, l’orage, le froid et le chaud, comme ils respectent les plantes, les animaux, et comme ils se respectent en tant qu’êtres humains.

Pour eux tout est émanation du Divin, alors comment ne pas essayer de vivre dans cette harmonie universelle, au rythme des saisons en écoutant la nature et en s’en imprégnant.

Au fond, à bien y regarder, les personnes vivant dans ce petit village, comme dans d’autres du même genre, ne font rien d’extraordinaire. Ils vivent tout simplement en harmonie avec eux-mêmes et le monde qui les entoure. Ils vivent comme des êtres humains qui se nourrissent de la Nature sur tous les plans de leur être !

Travailler avec la Nature

Ce discours peu paraitre oiseux, voire d’un autre âge, pour certains. A une époque où la technique nous apporte tout le confort nécessaire, où il suffit d’appeler un commerce de restauration rapide pour être servi à domicile, où est l’intérêt de s’incliner devant sa nourriture, que l’on jette trop souvent sans même réfléchir  ?

Travailler avec la NaturePourtant, n’est-ce pas l’Enseignement rapporté par les Mages qui nous apprend que la Nature, si elle est comprise, est un remède à tous les maux de l’homme ? N’est-ce pas encore ces mêmes Païens qui nous enseignent le respect des forces élémentaires et leur connaissance ?

C’est par l’observation de soi, par l’attention portée à la Nature, par le respect de soi-même et des autres, que certaines portes commencent à s’ouvrir pour nous donner ce que d’aucuns appellent la pleine conscience.

De toute cette inharmonie ambiante, de ce choix de vie coupé de la Source, de cet aveuglement face à la réalité de l’Univers, beaucoup souffrent poussés par l’envie, le manque, la peur. Le masque de leur personnalité semble crier : « Pourquoi ne suis-je pas heureux ? ».

La réponse à cette question se résume à une simple phrase, tirée du Livre des Préceptes d’Or, qui dit ceci :

« Aide la nature et travaille avec elle : la nature te regardera comme l’un de ses créateurs et fera sa soumission. Et devant toi elle ouvrira tout grands les portails de ses demeures secrètes, et sous tes yeux elle mettra à nu les trésors cachés dans les profondeurs mêmes de son sein pur et vierge. Non souillée par la main de la matière, elle ne découvre ses trésors qu’à l’oeil de l’Esprit, l’oeil qui ne se ferme jamais, l’oeil pour lequel il n’y a de voiles dans aucun de ses royaumes. »

Avec le coeur

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