Que n’a-t-on dit, et ne dit-on encore, sur Helena Petrovna Blavatsky et son œuvre la Doctrine Secrète ! Généralement ceux qui se permettent de critiquer cette grande disciple n’ont, pour la plupart, jamais lu son œuvre. On peut se poser la question de savoir pourquoi un tel acharnement, alors que les critiques qui sont émises n’ont jamais fondé quoi que se soit et plus encore, ceux qui l’ont dénigré se sont souvent, largement inspiré d’elle.
Il est vrai que l’Enseignement qu’elle a transmis fut dicté par des Maîtres de Sagesse que peu de personnes purent rencontrer – et pour cause- car, en raison d’une règle hermétique élémentaire, des Etres d’une telle élévation spirituelle ne se manifestent qu’à des personnes parvenues à un certain stade d’Initiation.
Ceux qui n’ont pour argument d’opposition que la négation pure et simple, devraient s’interroger sur leur probité intellectuelle dans la mesure où l’on ne peut avancer des critiques, que lorsqu’on a étudié et analysé le sujet que l’on dénonce. Sinon où est la solidité du raisonnement? Lorsqu’un Enseignement authentique est donné, les forces de l’ombre agissent toujours en conséquence, pour ne pas laisser jaillir la Lumière. C’est là encore une manipulation dont l’humanité est la victime, et la masse des crédules se jette alors avec férocité en lâchant ses plus bas instincts, sans savoir vraiment ce qu’elle condamne.
C’est ce qui arriva à la malheureuse Hypathie d’Alexandrie, fille de Théon au Ve siècle, cette mathématicienne théurge et philosophe qui, sous prétexte qu’elle offrait, dans son école, l’authentique Tradition Hermétique fut, à l’instigation de l’évêque Cyrille, lapidée et dépecée sur le parvis de son école, par une foule manipulée et ignorante.
Si l’Enseignement que les Maîtres de Sagesse transmirent à H.P Blavatsky pour aider l’humanité, fait ressortir autant de négativité c’est que l’obscurité de certains réagit à la révélation de la Lumière, et c’est bien là tout le malheur de notre monde. Pourquoi ne pas penser que si des esprits élevés comme Albert Einstein (qui soit dit en passant avait toujours « La Doctrine Secrète » sur sa table de travail) et d’autres scientifiques qui furent des phares pour l’humanité, ont du trouver dans ces ouvrages un écho à leurs travaux, c’est qu’ils n’étaient pas si anodins ?
Je conclurai par ceci : Le Panchen Lama, seconde autorité religieuse du Tibet, le Lama K.D. Samdup, membre du Conseil du Dalaï, Lama reconnurent que H.P. Blavatsky avait «…incontestablement reçu un enseignement Lamaïque élevé, ainsi qu’elle le prétendait ».
D. T. Suzuki, dont les œuvres font autorité sur le Bouddhisme, confirme cette appréciation sans équivoque : «Il ne fait aucun doute que Mme Blavatsky a été initiée, d’une manière ou d’une autre, à l’aspect le plus profond des enseignements du Mahâvâna et qu’elle a ensuite révélé ce qu’elle a jugé sage de donner au monde occidental sous le nom de Théosophie…».
Si d’autres autorités de cette envergure étaient en mesure de contester ses travaux après les avoir longuement étudiés, alors leurs arguments seraient de nature à être, en toute honnêteté, analysés. Mais depuis quelques années, se serait plutôt l’inverse qui se produirait.
De l’Atlantide, après sa chute, une immigration massive de rescapés s’installa dans ce qui allait devenir l’Inde. Avec eux de nombreuses connaissances scientifiques et technologiques furent emportées, mais surtout l’essentiel de la Connaissance hermétique. Pour les authentiques initiés, il n’y a jamais eu qu’une seule Vérité qui fut transmise de peuple en peuple au fil des millénaires.
Les « différences » que l’on peut trouver ça et là dans des textes, ne sont que le fait de l’homme qui a voulu adapter selon les coutumes qui naquirent au sein des peuples. Ainsi par exemple, depuis la fin de l’Atlantide, c’est L’Inde qui fut le foyer de ces lointains Aryas venus du continent disparu (voir mon livre : Le choix atlante).
De l’Atlantide à L’Inde
Le monde dans lequel nous vivons privilégie particulièrement la dualité et la confusion. Ainsi, au fil des millénaires, les hommes ont différencié la Connaissance au point de la rendre incompréhensible, voire contradictoire par certains aspects. Plusieurs religions, plusieurs chapelles, plusieurs groupes dits initiatiques etc. qui se disent détenteurs de la Vérité.
« Mother India » comme disent certains, fut le centre d’où émigra, plus tard la Connaissance dont les Initiés étaient les détenteurs. Ainsi on peut retracer son parcours à travers les grands mythes de l’humanité chez tous les peuples de la Terre.
Pour les Occidentaux, la culture indienne est difficilement assimilable. Cela tient au fait qu’une incompréhension (et comme toujours une manipulation) a vu le jour il y a des milliers d’années afin d’isoler la Connaissance dans un secteur particulier afin de brouiller les pistes et de faire en sorte qu’elle fut le privilège de certains groupes.
D’autres part, de nombreux cataclysmes (faibles ou forts) eurent lieu dans l’Histoire de la planète. Ces facteurs géologiques ont été aussi des causes de replis de la Connaissance, il ne faut pas l’oublier (voir « Le choix atlante »). Pourtant il subsiste, encore aujourd’hui, des repères et des traces de ces similitudes entre les peuples, pour ceux qui savent faire parler Textes. Il s’agit simplement de se plonger dans l’étude.
Il est aujourd’hui frappant, de voir combien le manque de sérieux pousse certaines personnes à prendre de grossières erreurs et interprétations pour des vérités, mais aussi pour fonder des théories oiseuses sur une « archéologie mystérieuse » par manque d’information et de savoir. Ainsi on part toujours sur des théories « extraterrestres » pour expliquer ce que les Anciens ont défini avec leurs mots et leur mentalités, comme étant des Dieux donc des Principes. Nous y reviendrons dans de futurs articles ou livres.
Ainsi faut-il bien comprendre que l’archéologie antique ne peut se comprendre correctement (et encore !) que si les chercheurs connaissent au moins certaines bases de cette discipline mais aussi les Textes sacrés, l’Histoire des civilisations et l’Enseignement hermétique. Comment, sans cela, avoir une rectitude intellectuelle et s’avancer à offrir certaines hypothèses fondées? Si cela n’est pas fait ainsi, alors on tombe dans l’illogisme, le fantastique, l’élucubration, voire le grand n’importe quoi.
La geste de Hari-Kula
Dans le Radjastan, par exemple, la geste de Hari-Kula, relate l’épopée des princes de la lignée solaire (Hari veut dire soleil, et Kula famille) qui ont régné sur les terres du nord de l’Aryavarta. En y regardant de plus près, une comparaison s’impose entre Hari-Kula et Hercule, le dieu grec essentiellement aryen. Mais bien avant la Grèce, c’est l’Égypte qui fut héritière de la Connaissance de l’Inde puisque nous retrouvons là encore des dieux similaires avec le mythe solaire d’Horus (Heru) le Hercule grec.
Que dire aussi du parallèle entre le Gange et le Nil, entre la Vache sacrée de Krishna en Inde et du dieu-taureau Apis en Égypte, ces deux symboles qui étaient source de fécondité céleste. Que dire encore de l’importance du dieu singe en Inde et du même symbolisme attribué à Thot (babouin) en Égypte? Que dire enfin du serpent cobra appelé Naja, qui symbolisait la sagesse en Égypte et des Nâgas de l’Inde, symbole des gardiens de la Connaissance ?
De multiples autres exemples pourraient encore être présentés pour établir une corrélation entre les différentes civilisations. L’inde fut la terre qui hérita du savoir atlante, qui essaima ensuite tout autour des pays du Bassin Méditerranéen et plus loin encore.
Ces quelques exemples ont pour but de montrer, s’il en est besoin, que la Tradition est commune à tous les peuples de la Terre et qu’elle n’a qu’une source. En raison de la confusion de ce monde, tout s’est peu à peu délité mais rien ne s’est perdu grâce aux Gardiens de Sagesse. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, hormis l’Éternelle Vérité qui se situe bien au-dessus des « pseudo courants » qui ne sont que des chimères passagères, flottant sur le fleuve illusoire du temps.
Des lecteurs me demandaient dernièrement de donner des exemples concrets concernant mon article : « Les formes pensées ». Je vais, ici, avec le peu d’espace disponible, tenter de préciser en peu de mots, comment peut se développer une forme-pensée négative et comment on peut contrecarrer.
Prenons un exemple que chacun peut observer dans la vie courante, qui consiste à voir colporter des bavardages ou des critiques, voire des mensonges sur autrui ou sur nous-mêmes. Dans le cas où des critiques se répandent sur le plan purement physique concernant un individu et la vie de tous les jours, les formes pensées viennent du bas, c’est-à-dire du plan mental objectif et sont connues de beaucoup de personnes.
Les pensées ou critiques prennent alors naissance sur le plan physique et se vitalisent par l’énergie naturelle que chacun utilise pour les propager. C’est alors que la forme pensée grandit devenant une entité qui se renforce et devient une rumeur, puisant en chacun de plus en plus de matière astrale. Si cette rumeur ou ces bavardages vous concernent ou concernent quelqu’un d’autre, il faut alors immédiatement passer à l’action.
La pratique est très simple. Il faut arrêter ces bavardages ou cette rumeur en adressant avec force et émotions, des pensées d’amour autour de vous ou autour de la personne concernée, mais aussi de la personne à l’origine de la rumeur. Il ne faut par conséquent rien ajouter à ce phénomène et conserver le silence devant la critique. Ainsi, vous allez envelopper d’amour la forme-pensée nuisible qui sera affaiblie voire quasi détruite, en retournant à son créateur. C’est donc une force contraire et opposée qui va vous permettre (l’amour remplaçant la haine ou les potins) de dévitaliser cette forme-pensée. « Utilisez les Lois contre les Lois » disait Thot-Hermès. Les pensées sont des choses et l’énergie suit toujours la pensée. C’est une réalité magique.
Pardonnez-moi, chers amis, de ne pas aller plus loin sur ce sujet, mais les articles de cette page en raison des petits caractères ne peuvent pas être trop longs, sous peine de fatiguer le lecteur. N’hésitez pas à m’écrire via mon mel si vous souhaitez de plus amples explications.
Le thème de la Table d’émeraude (ou Tabula Smaragdina) et de ses secrets, est toujours demeuré une énigme pour les chercheurs, qu’ils soient alchimistes, astrologues ou hermétistes. Cette recherche, comme toutes celles qui touchent à l’Initiation fondamentale a fait couler beaucoup d’encre. Avec sa fameuse phrase : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas… », elle permet au lecteur de pressentir qu’une grande sagesse y est cachée. Avec ses codes volontaires abstrus et ésotériques, cette Table d’émeraude résume le mystère de la Création révélé à celui ou celle qui parvient à en découvrir le secret. Mais comment ?
Le texte qui suit date de 934. Il est peu connu et offre, à mon sens, de grands éclaircissements à cette Quête. Apollonius de Tyane Grand Mage et Grand Adepte, est le héros symbolique de ce scénario initiatique. Voici ce qu’Il nous dit :
« Je ne possédais rien. Or, il y avait là une statue de pierre reposant sur une colonne d’or, où on lisait : « Vois ! Je suis Hermès, celui qui est triple en Sagesse. J’ai placé en évidence et aux yeux de tous ces signes merveilleux, mais ensuite je les ai voilés par ma Sagesse afin que personne ne parvienne à eux sinon un sage comme moi. » À l’endroit de la poitrine de la statue, on lisait dans la langue originelle (le syriaque) : « Celui qui veut apprendre à connaître les secrets de la création et la nature, qu’il regarde sous mon pied. » Mais les gens ne comprenaient pas ce que cela signifiait ; ils avaient coutume de regarder sous son pied — et ne voyaient rien.
J’étais encore jeune, et faible en esprit ; mais quand ma nature spirituelle se fut fortifiée, je lis ce qui était écrit sur la poitrine de la statue, réfléchis à ce que cela pouvait signifier, et creusai sous cette statue-colonne. Et voilà que je parvins dans une chambre souterraine pleine d’obscurité, dans laquelle aucun rayon de soleil ne pénétrait — bien que celui-ci fût juste au-dessus —, et dans laquelle des vents se soulevaient et n’arrêtaient pas de souffler. […] À cause de l’obscurité je ne pouvais pénétrer, et aucun flambeau ne résistait à ces vents. J’étais impuissant, mon chagrin était vif, et le sommeil s’empara de moi tandis que mon cœur était soucieux et que je réfléchissais aux difficultés dans lesquelles je m’étais engagé.
C’est alors qu’un vieillard m’apparut, qui m’était semblable par la forme et l’apparence. Il me dit : « Ô Apollonius ! Lève-toi et entre dans cette chambre afin d’accéder à la connaissance des secrets de la création, pour parvenir à une représentation de la nature! » Je répondis : « Je ne vois rien dans ces ténèbres, et les vents qui y soufflent éteignent toute flamme. »
Il me dit alors : « Ô Apollonius, place ton luminaire dans un récipient de verre […] » Je dis : « Qui es-tu toi qui me fais profiter de ce bienfait? » Il me dit : « Je suis ton propre être, parfait et subtil. » Alors je m’éveillai plein de joie, plaçai un luminaire dans un verre ainsi que mon être spirituel me l’avait ordonné, et entrai dans la chambre. Et j’y trouvai un vieillard assis sur un trône d’or, tenant dans la main une table d’émeraude verte sur laquelle était écrit : Voici le secret du monde et la connaissance de la nature. Et devant lui se trouvait un livre où on lisait : Ceci est le secret de la création et la connaissance des causes des choses. »
Ce texte cache de grands arcanes traditionnels. Il nous indique que le secret de la Table d’Emeraude réside au plus profond de nous-mêmes, et est accessible à celui ou celle qui parvient à se dépouiller de la pression de sa nature animale, pour accéder au Soi spirituel. C’est là toute la Quête offerte par l’Enseignement hermétique.
Peut-on voir encore les derniers vestiges de la Lémurie? Si l’Atlantide est un continent mystérieux qui enflamme l’imagination, la Lémurie ou continent de Mu et ses derniers vestiges – bien que moins connus – n’en est pas moins une énigme pour les historiens et les chercheurs. Mythe pour certains, fable pour d’autres, ce continent lointain situé hypothétiquement au cœur de l’océan Pacifique n’a pas fini d’exciter la curiosité des investigateurs en quête de mystère.
De la science à l’Histoire
Toutefois, si l’on parvient à rassembler quelques éléments épars sur l’Atlantide, la Lémurie garde le silence sur son origine si bien que las de parcourir de fausses pistes et devant le manque d’éléments scientifiques beaucoup ont préféré ranger le continent de Mû dans les classeurs des mondes imaginaires. Mais peut-on se contenter de cette hypothèse ?
Bien sûr le manque d’informations et de pistes n’aide pas l’édification d’une théorie sérieuse. Est-ce pour autant que tout doit être balayé ? C’est au XIXé siècle que le continent fut exhumé du silence après des millénaires. En effet le zoologiste Philip Sclater tenta d’expliquer la répartition de certains mammifères, dont les lémuriens, dans des zones géographiques différentes.
Il crée ainsi le mot « Lémurie » pour situer un continent dans l’océan indien, qui aurait existé il y a bien longtemps. Plus tard le naturaliste allemand, Ernst Haeckel (vers 1900) reprend cette hypothèse. Depuis, les scientifiques ont rejeté cette idée en s’appuyant sur la théorie de la dérive des continents de Wegener.
Au-delà de la science et s’appuyant sur la Doctrine secrète, c’est Helena Petrovna Blavatsky qui sera à l’origine de l’engouement pour le vieux continent disparu, puisqu’elle apportera des éléments clefs dans son œuvre maîtresse en 1888. Plus tard Rudolf Steiner, se basant sur les écrits de H.P.Blavatsky, donnera quelques éléments visionnaires sur ce dossier désormais rouvert.
Scott Elliot vers 1930 apportera également sa contribution à la saga de la Lémurie, mais ce sont les ouvrages très controversés de James Churchward dès 1926 qui réalimenteront les critiques par la présentation des tablettes Naacals. Enfin Louis Claude Vincent, en 1970 reprendra les travaux de Churchward en offrant une perspective plus étayée et fondée, quoique trop proche de celle de son prédécesseur.
A la lumière de la Tradition
Que dit la Tradition secrète au sujet de Mû ou Lémurie? Les Mahatmas de la Grande Loge Transhimalayenne affirment que ce continent existait bien avant l’Atlantide, il y a de cela plusieurs millions d’années. Ces propos peuvent paraître extravagants aux yeux de la science actuelle, mais peut-être faut-il considérer le sujet sur d’autres paramètres qui n’ont pas été pris en compte sur l’évolution elle-même (voir mon livre : « Le choix atlante – Origine secrète du mal planétaire actuel).
D’après cette Tradition antique, c’est sur le continent de Mû que s’est produit l’avènement de la race des géants au sein même d’une formidable société de Rois divins qui donna plus tard naissance à l’Atlantide. C’est à ce moment de l’histoire humaine que ce qui est mentionné dans la Genèse au sujet de la séparation des sexes eut lieu.
Ce continent n’était pas limité à la localisation du territoire austral tel que se plaisent à le dire les auteurs contemporains tels Chuirchward, mais s’étendait même jusqu’à Madagascar et bien au delà jusqu’au Spitzberg. De nombreux exégètes ont parfois confondu à travers les mythes et légendes des peuples les faits relatifs a l’Atlantide et à la Lémurie.
Les derniers vestiges de la Lémurie
Dans l‘Histoire des Vierges : les Peuples et les Continents disparus, Louis Jacolliot dit :
Une des plus anciennes légendes de l’Inde, conservée dans les temples par tradition orale et écrite, rapporte, qu’il y a plusieurs milliers d’années, il existait dans l’Océan Pacifique un immense continent qui fut détruit par un soulèvement des couches géologiques et dont il faut chercher les restes à Madagascar, Ceylan, Sumatra, Java, Bornéo et dans les principales îles de la Polynésie.
(…) Ces traditions De plus, lorsque nous jetons un coup d’oeil sur un planisphère, la vie des îles et des îlots éparpillés depuis l’archipel malais jusqu’à la Polynésie, depuis le détroit de la Sonde jusqu’à l’île de Pâques, rend impossible, si l’on admet l’hypothèse de l’existence de continents ayant précédé ceux que nous habitons, de ne pas assigner cet emplacement au plus important de tous.
Une croyance religieuse, commune à Malacca et à la Polynésie, c’est-à-dire aux deux points extrêmes du monde océanique, affirme « que toutes ces îles formaient jadis deux immenses contrées habitées par des hommes jaunes et des hommes noirs qui étaient toujours en guerre.
Les trois sommets de ce continent, les Iles Sandwich, la Nouvelle Zélande et l’Ile de Pâques, sont séparés les uns des autres par une distance de quinze cents à dix-huit cents lieues et les groupes d’îles intermédiaires, Viti (Fidji), Tonga, Foutouna, Ouvea, les Marquises, Tahiti, Poumoutou, îles Gambier, sont eux-mêmes séparés de ces points extrêmes par des distances importantes.
Tous les navigateurs s’accordent à dire que les groupes extrêmes et les groupes centraux ne pouvaient communiquer entre eux, en raison même de leur position géographique et des faibles moyens de communication dont ils disposaient. Il est physiquement impossible de franchir de pareilles distances dans une pirogue… boussole et de voyager durant des mois sans avoir de provisions.
D’autre part, les aborigènes des îles Sandwich, de Viti, de la Nouvelle Zélande, des groupes centraux, de Samoa, de Tahiti, etc., ne s’étaient jamais connus et n’avaient jamais entendu parler les uns des autres, avant l’arrivée des Européens. Et pourtant chacune de ces peuplades soutenait que son île avait jadis fait partie d’une immense surface de terres qui s’étendait vers l’ouest, du côté de l’Asie.
Et lorsqu’on rassembla des individus de toutes ces peuplades, on constata qu’ils parlaient tous la même langue, qu’ils avaient les mêmes usages, les mêmes coutumes, les mêmes croyances religieuses.
Et tous ceux à qui l’on posait cette question : « Où est le berceau de votre race ? » se bornaient, pour toute réponse, à étendre leur main dans la direction du Soleil couchant.
L’Île aux Moaïs, les Rapa Nui
Il s’agit bien sûr de l’Île de Pâques, particulièrement connue depuis que Francis Mazière publia son fameux livre : Fantastique île de Pâques (R. Laffont 1965). Ce caillou, perdu dans le Pacifique comme tant d’autres îles de l’océan qui les abrite et dont je viens sommairement d’en présenter quelques unes, se distingue des autres par ces gigantesques statues appelés moaïs.
Une histoire officielle nous précise que se sont les actuels descendants des Pascuans d’aujourd’hui qui ont construit ces statues après avoir fait des milliers de kilomètres en pirogues.
J’ai eu l’occasion de longuement discuter avec une descendante de l’ancienne reine de Pâques qui m’a raconté une autre histoire plus ancienne basée sur « le rêve » et sur une antiquité qui évoque une grande civilisation qui possédait de fabuleux pouvoirs.
Cette histoire rejoint de près ce que l’Enseignement hermétique nous rapporte et aujourd’hui encore les Pascuans sont très discrets vis-à-vis des étrangers et ne livrent pas facilement leur savoir. Ils n’offrent que des bribes de ce qui touche à leur patrimoine culturel et gardent jalousement leurs secrets. Je peux vous garantir qu’il faut être très proche d’eux pour que les portes de leur connaissance puissent s’ouvrir. Mais cela est une autre histoire.
Les longues oreilles
Ainsi nous ont-Ils dévoilé que rien du grand continent lémurien (voir carte plus haut) ne subsiste aujourd’hui si ce n’est des vestiges impressionnant comme l’île de Pâques qui fut engloutie en son temps avec le continent lémurien et qui refit surface à une époque plus récente, nous faisant découvrir à nouveau les vestiges de la grande civilisation disparue il y a des millions d’années.
Ainsi donc les restes de constructions que nous pouvons retrouver aujourd’hui dans certaines îles du Pacifique, comme nous l’avons vu, font partie des reliquats de civilisation qui existaient bien après l’engloutissement de la Lémurie mais issue directement de sa tradition.
Ces statues qui font aujourd’hui la fierté de l’île n’ont pas, selon la Tradition, été construites par les Pascuans, mais par une autre civilisation de géants aujourd’hui disparue. D’ailleurs, le type physique significatif des moaï, est bien celui des Lémuriens qui ont précédé même la branche atlante qui régna sur la Terre durant des millions d’années.
Le nom de longues oreilles attribué aux statues fait référence à cette sagesse muiltimillénaire, détenue par les Lémuriens. Les longues oreilles sont du reste, significatives de la Sagesse qui est aussi clair audience comme on peut le voir sur les statues du Bouddha qui lui aussi porte de longues oreilles comme un symbole de son état hautement spirituel.
Comme je l’ai dit plus haut, le but de cet article n’est pas de traiter exhaustivement de l’Île de Pâques, mais de montrer qu’une grande civilisation a existé bien avant l’Atlantide sous le nom de Lémurie ou Mû. Ces derniers sont d’ailleurs purement fantaisistes car le nom originel était tout autre.
Il faut savoir que les continents se sont souvent modifiés au cours du temps et que de nombreuses civilisations sont nées ont grandi puis ont disparu en nous laissant de rares vestiges (comme ceux que nous pointons ici mais aussi ailleurs sur notre planète) que nous ne comprenons plus aujourd’hui car comment croire que nos lointains ancêtres aient pu avoir des connaissances scientifiques supérieures aux nôtres ?
De cela et de bien d’autres choses, il est question dans mon livre Le choix atlante. Et c’est sur cette base que j’explique – me basant sur la Tradition hermétique et les textes sacrés – qu’il y eut plusieurs humanités développées et supérieures à nous sur bien des points sans pour cela évoquer ou invoquer l’intervention d’anciens astronautes, sorte de fourre-tout new-ageiste, pour combler un vide sidéral historique. Existe-t-il encore des vestiges de la Lémurie?
Des similitudes troublantes
C’est ainsi que subsistent, de par le monde, des points d’interrogation concernant des constructions dites « impossibles » et des artéfacts qui n’ont pas encore trouvé de réponse dans l’histoire officielle qui préfère éluder plutôt qu’affronter. Après avoir posé le décor de cet ensemble historique, penchons-nous maintenant sur certaines similitudes dans des constructions qui, par leur nature, vont nous permettre de mieux comprendre que le lointain passé de notre planète nous a laissé une identité, et pourquoi pas dire un style particulier.
Un article comme celui-ci ne peut se permettre d’être trop long, aussi vais-je faire appel à l’indulgence de mes lecteurs, pour la brièveté de mes démonstrations. Toutefois, les bases sont posées et désormais chacun, en suivant cette ligne historique, trouver des réponses par lui-même. C ’est là le but recherché. Voyons donc maintenant quels peuvent être les points de convergences qui pourraient exister sur Terre par rapport à ces vestiges du passé. Ci dessous deux photos :
On distingue un même style de sculpture, comme si c’était une façon de faire dans ces temps reculés. On sait que Göbekli Tépé est un vrai casse-tête pour les archéologues, puisque ceux-ci donnent à ce site archéologique une ancienneté supérieure à 12 000 ans, contemporain de Poséidonis, la dernière Atlantide ! Les manuels d’histoire de l’Antiquité commencent à devenir obsolètes dans la mesure où il y a quelques années encore on enseignait dans les écoles que la civilisation commençait avec Sumer.
Arrêtons-nous encore sur ces fameuses statues de l’Île de Pâques. Sur leur dos, on peut y voir des signes assez intéressants. Certains insulaires ont interprété le double ou triple arc (ceinture?) avec un cercle (ou parfois deux ) comme étant un arc en ciel avec le soleil au-dessus et de la pluie ou bien encore les symboles de la vie, le soleil , la lune , et le tonnerre.
Ce qui est sûr c’est que ces symboles sont dans le dos et présentés d’une certaine façon. Comme le symbolisme est universel en dehors du temps et de l’espace, on peut donc dire sans trop se tromper qu’à ces époques antédiluviennes les symboles avaient la même signification qu’aujourd’hui.
Pourquoi donc ne pas considérer que ce symbole ici sur le moaï ne soit « une croix ansée » l’Ank égyptien, modifiée de façon à représenter la forme humaine. En effet l’Ank ne représente-il pas la vie, la régénération la descente de l’esprit dans la matière, la force de la kundalini passant de part et d’autre de la colonne vertébrale ?
N’oublions pas que le Ankh représente aussi la planète Vénus et que les plus vieilles traditions du monde associent la vie et la conscience à cette planète, si importante pour l’être humain. Si l’on se base sur la Tradition hermétique, les Lémuriens étaient dotés du Mana, cette force spirituelle et psychique qui permettait d’obtenir de grands pouvoirs. Ce sont par la suite ces mêmes pouvoirs qui furent retirés à l’homme après la chute de l’Atlantide (Voir le choix atlante).
L’Île de Pâques recèle encore de nombreux secrets et un article comme celui-ci ne fait que survoler un sujet si vaste. Pour finir sur ce thème, et pour aller dans le sens de la civilisation unique, de ces époques lointaines, qui s’était développée sur ce vaste continent lémurien, il nous faut donner encore un exemple. Il est dit que ce continent était tellement gigantesque que l’on pouvait aller à pied d’un point très éloigné à un autre (voir carte au début).
Ainsi ce qui est aujourd’hui pour nous l’Océan Pacifique était une vaste terre s’étendant jusqu’au l’actuel Spitzberg. Ainsi certaines parties de l’Amérique du Sud d’aujourd’hui, tout comme l’Île de Pâques étaient liées par une même terre. Aussi pourquoi ne verrait-on pas une similitude architecturale entre ces deux pays pourtant si éloignés aujourd’hui? Si nous voulons avancer et comprendre il faut nous sortir des idées reçues et ouvrir notre conscience. Remarquez la similitude entre les deux constructions ci-dessous, pourtant distants de milliers de kilomètres.
Nous aurions pu aller plus loin dans ces explications en parlant d’autres similitudes qui existent entre les constructions de ces îles du Pacifique et d’autres endroits dans le monde. Mais cela dépasserait le cadre de cet article.
L’œil de la science
Qu’en est-il aujourd’hui de cette fantastique saga lémurienne avec ses rares vestiges? Peu de chercheurs ont repris en fait le flambeau et il semble que la Lémurie conserve jalousement son secret au fond des abysses du Pacifique. Pourtant, récemment une équipe océanographique japonaise dirigé par le scientifique Masaaki Kimura s’est mis en quête du continent disparu. Se basant sur les mouvements géologiques et sur les activités de l’écorce sous marine, ce géologue a tenté de démontrer qu’il existait réellement un continent englouti au large d’Okinawa au Japon.
En effet, dans les îles Jiriokiu on peut trouver ce que l’on a baptisé les pierres de rosette d’Okinawa (ci dessous). Ce sont des tablettes en pierre gravées de signes étranges. Elles ressemblent de façon troublante à celles découvertes en Inde par Churchward et l’on est surpris de constater que beaucoup de vieilles femmes de cette région portent tatouées sur leur corps les mêmes signes que l’on retrouve sur les tablettes de pierre.
Les explorations sous marines effectuées grâce à un submersible téléguidé à plus de 1800m de profondeur ont permis à Kimura d’explorer la faille de Tokara d’origine volcanique, ce qui attesterait ce que la Tradition relate concernant la disparition du continent en raison de fortes éruptions volcaniques qui furent la cause de sa destruction.
Les prélèvements effectués par l’équipe de chercheurs se sont avérés être du calcaire de Riukyu c’est-à-dire un calcaire que l’on trouve généralement en surface. Si donc ce matériau existe à une telle profondeur cela signifie pour Kimura que la plaque rocheuse du fond de l’océan existait en surface il y a très longtemps. (Voir video des fonds marins en anglais)
Il découvrit par ailleurs, à grande profondeur, des débris d’os de mammifères qui prouvent leur existence à la surface il y a plusieurs milliers d’années. Pour lui, les îles Kyriokiu sont les restes du continent de Mû, et l’île de Yonaguni recèlerait une partie des vestiges de la Lémurie, si l’on en juge par les structures gigantesques découvertes récemment par des plongeurs, dont une formidable pyramide et une tête humaine colossale.
D’autres structures ont été recensées dans le périmètre, à une distance de 500 kilomètres entre Yonaguni et Okinawa. On y trouve des rues pavées et des carrefours. Il y a aussi près de Taiwan les ruines de l’île de Penghu qui par 30m de fond montrent qu’il s’agit d’une construction humaine. Dans de très nombreuses îles du Pacifique on retrouve des vestiges très anciens de cette fantastique civilisation qui existait il y a fort longtemps en voici une liste non exhaustive:
Ces récentes découvertes viennent rejoindre la Tradition millénaire qui relate l’existence de formidables civilisations parvenues à un stade très développé d’évolution il y a de cela quelques millions d’années. Ces assertions pourront faire sourire certains scientifiques bloqués dans leur académisme, mais pourtant qu’arriverait-il à notre monde si demain un cataclysme venait à engloutir ou détruire nos continents ?
La terre devrait peu à peu restructurer son environnement et les hommes devraient repartir à zéro. C’est ce que certains documents anciens soumettent à notre réflexion. Des fresques comme celle de la grotte de Magourata en Bulgarie (25 000 à 12000 ans) avant notre ère nous a laissé un message gravé dans la pierre présentant des êtres engloutis par des flots monstrueux. S’agit-il ici de la description des derniers jours de l’Atlantide vue par des survivants ou bien alors d’un passé encore plus lointain ?
La terre lémurienne est enfouie sous des tonnes de lave à des milliers de mètres de profondeur sous l’océan Pacifique. Seule « la chance » peut un jour nous permettre de découvrir des constructions ou vestiges ayant échappés à l’érosion et aux flammes. Nul ne pourra plus jamais percer son secret. Ceux qui pourront, avec étonnement revoir les vestiges de ce continent appartiennent au futur lointain, lorsque la terre dans son évolution géologique remodèlera ses continents. Alors peut-être referont surface les dernières traces de vie du continent de Mû. Jusque là, l’entêtement de certains chercheurs peut nous réserver quelques surprises.