Guillaume Delaage

LA SYNAGOGUE MAGIQUE DE CAPHARNAUM

05/06/2014

C’est la ville de Bethsaïde, près du lac de Tibériade qui vit naître la plupart des apôtres, et c’est non loin de là, dans la synagogue de Capharnaum que le Christ accomplit les guérisons miraculeuses décrites dans les Evangiles. Ce lieu de rencontre fut privilégié pour les disciples du Maître, car de nombreux Enseignements furent également donnés. Du reste, jusqu’à la fin, Jésus resta fidèle à ce lieu que fréquentaient les Esséniens et leurs condisciples les Thérapeutes.

Les visiteurs qui découvrent aujourd’hui Capharnaum, sont surpris de l’architecture du lieu et plus précisément des ornements de certains frontons. En effet, outre le sceau de Salomon (qui semble se justifier en ces lieux) on peut voir non sans surprise un magnifique pentagramme. Ces deux symboles côte à côte peuvent surprendre de prime abord si l’on ne sait pas que dans cette synagogue, ou tout près d’elle, se pratiquaient grâce à Jésus, les plus grands Mystères antiques.

En effet, les deux symboles qui viennent d’être cités, annoncent la « couleur » de ce lieu, où était pratiquée la Théurgie (le pentagramme et l’hexagramme en sont les vivants symboles). Capharnaum était donc ce foyer béni où Kabbale et Théurgie étaient enseignées à ces groupes gnostiques qui se regroupaient autour du Christ et dont certains apôtres furent pour un temps les chefs de file, comme Jean l’Evangéliste qui dirigeait un groupe de kabbaliste.

Ces Enseignements étaient profondément pythagoriciens, et la Kabbale de ces premiers temps n’avait pas l’imprégnation judaïque qu’elle a aujourd’hui. D’ailleurs, on la retrouvera dans son essence, dans ce même siècle, avec les neoplatoniciens qui furent à la tête des Ecoles d’Alexandrie et d’Athènes. Ce n’est que plus tard que le Judaïsme ésotérique s’empara de la Kabbale en y apportant ses particularités. Découvrez ci-dessous deux photos de bas-reliefs de la synagogue de Capharnaum où l’on peut voir côte à côte pentagramme et haxagramme, symbole même de ce lieu magique entre tous.

Avec le cœur

Guilaume Delaage

LA SECONDE NAISSANCE

05/06/2014

La seconde naissance est un thème important dans le travail hermétique. Pour mieux comprendre sa signification,  une Parole du Christ va nous y aider. Elle a malheureusement été mal interprétée, et certains y ont même vu une preuve que Jésus prônait la réincarnation. Que cette Loi soit évidente pour les Grands Adeptes ainsi que pour les Avatars, ne fait aucun doute. Pourtant le passage qui suit nous indique tout autre chose. 

La seconde naissance

La seconde naissance
La Baptême de Jésus – Photo tirée du film « Jésus de Nazareth » – Zefirellli

Dans, Jean III – 3, Le Christ dit :

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Jésus dit à Nicodème que « ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit…Tu es maître en Israël et tu ne sais pas ces choses là ?

On pourrait effectivement y voir une allusion à la réincarnation, mais Jésus nous parle ici d’un tout autre sujet. Cette seconde naissance qui n’est pas de la chair était connue déjà en Inde, en Égypte, en Grèce et de toute antiquité. C’était la Naissance des Initiés qui développaient la puissance de leur Âme en exprimant leur Volonté divine, leur contact avec les Mondes supérieurs.

Ainsi mourraient-Ils symboliquement à la chair pour devenir des Adeptes, des Êtres qui ne vivent plus dans l’asservissement des sens et de leur nature inférieure. Cet État leur permet ne plus être conditionnés et enfermés dans l’illusion de ce monde, que le Bouddha a appelé le Samsara. C’était véritablement la seconde Naissance, la vraie et non pas celle que nous subissons tous en tombant dans ce monde, qui n’est qu’un mirage auquel nous donnons le nom de réalité.

Des secrets universels

Ces Êtres qui « naissent de nouveau » ouvrent les portes de la Réalité et deviennent les plus grands Théurges grâce à l’ultime Initiation (en tous cas pour notre monde). Ce secret des secrets était enseigné en Inde à tous les disciples de Kapila. Le Christ, comme tous ceux qui étaient l’Expression vivante de l’Enseignement Hermétique, ne pouvait qu’aborder des sujets comme la seconde naissance, qui sont le fondement de la progression spirituelle.La sconde naissance

Dans le Dhammapada (V, 126) Le Bouddha parle aussi de cette seconde naissance, presque dans les mêmes termes que le Christ. Il dit : 

Quelques personnes sont nées de nouveau ; les malfaiteurs vont en Enfer ; les justes vont au Ciel ; ceux qui se sont libérés de tout désir terrestre entrent au Nirvâna.

« Quelques personnes » signifie bien que cette Initiation n’est pas accessible facilement, et seuls ceux qui ont travaillé durant des vies et des vies sur le Chemin de la Perfection, sont capables d’atteindre le sommet de la montagne.

Ils sont nés d’eau et d’Esprit, comme le souligne le Christ. Cette seconde naissance par la purification de leur nature animale, qui permet d’atteindre l’Esprit. Et Il rajoute : « Il faut naître d’En-Haut. » C’est ce que l’on appelle, d’une certaine façon, le Royaume des Cieux, le Nirvana ou encore Moksha. « Naître d’En-Haut », c’est entreprendre le Chemin de la Réintégration qui ouvre les Portes lumineuses de la conscience.

Cet idéal devrait être le but de tout chercheur sincère.

Avec le cœur

LA SAGESSE DU SERPENT

05/06/2014

La Sagesse du serpent semble, pour nos cultures occidentales, être une notion dénuée de sens. Avec internet et les ouvrages d’ésotérisme, un grand nombre d’informations sérieuses s’offrent à tous, mais à l’inverse il y a autant d’informations erronées et fantaisistes. Parmi les théories infondées, celle du serpent est en très bonne place.

Un mythe mal compris

En effet, le symbole reptilien est considéré par certains, comme étant éminemment maléfique. Selon eux, il représenterait des « entités » qui seraient à l’origine d’une manipulation humaine d’envergure. Bien qu’il y ait un fond de vérité à cela (comme je l’explique dans mon livre le « Choix atlante »), des auteurs à sensation se sont néanmoins emparés de ces théories pour les jeter en pâture, à la crédulité de leurs lecteurs.

Les défenseurs de ces thèses voient le « mal » partout chez les  grands dirigeants de l’Antiquité et notamment sur le pschent (coiffe) des pharaons, le fameux cobra Uræus, ou encore les serpents représentés sur les stèles babyloniennes, sur les temples mayas, incas…la liste serait longue.

Le serpent de SagesseDire que le serpent est maléfique, c’est mal connaître l’Enseignement hermétique et les informations fantaisistes vont bon train. Ils sont en fait influencés, sans le savoir, par la tradition allégorique de l’Eden et de l’Arbre du Bien et du Mal, où le serpent – dit-on – tenta Eve. C’est ce qui fut la cause du « péché originel » qui la conduisit avec Adam hors du Paradesa selon la Bible.

Cette allégorie biblique a été mal comprise et transformée par les rites judéo-chrétiens, en dogme opposé radicalement à l’Enseignement hermétique. Pourtant, ceux qui en connaissent le sens, peuvent s’apercevoir qu’elle renferme une vérité profonde que les religions sont incapables d’expliquer. La méprise entre le « serpent tentateur » et le « serpent sagesse » vient d’une mauvaise traduction des textes et d’une interprétation erronée des Pères de l’Église.

Le serpent, bien qu’ayant comme tout symbole universel un aspect positif et un aspect négatif, a toujours représenté la Sagesse comme le souligne d’ailleurs le Christ Qui dit dans Mat.X 16-25 :

« Soyez prudents (sages) comme des serpents… »(Traduction L. Segond – Traduction de référence).

La sagesse du serpent

Les Initiés d’Égypte, mais aussi ceux de Babylone, tout autant que les grands prêtres du nagualisme se disaient « Fils du Dieu Serpent » ou « Fils du Dragon ». Ces deux créatures représentent en fait la même chose, tout comme le dragon chinois ou le serpent au-dessus de la tête du Bouddha. Les initiés celtes, les druides, disaient d’eux-mêmes : « Je suis un Serpent, je suis un Druide ».La sagesse du serpent

D’anciennes traditions hermétiques nomment même la Terre « La Reine des Serpents » car – dit-on – elle mue, comme les serpents, sept fois au cours d’un cycle temporel de millions d’années.

En fait pour les Initiés de tous les continents et de toute antiquité, le serpent représentait l’immortalité et la Renaissance. Le cycle qui permet de gravir en conscience les étapes de l’Initiation. En effet, tout comme le serpent qui rejette sa vieille peau pour faire peau neuve, la Conscience divine et immortelle en chacun de nous, rejette une personnalité à chaque « mort » pour reprendre une autre « naissance » (réincarnation).

C’est tout le symbolisme lumineux du serpent qui, à la fois représente le cycle des nombreuses vies d’un être humain, mais aussi sa progression dans la mutation de sa conscience. Mais l’Enseignement hermétique va encore plus loin dans ces explications :

Découvrez le serpent de l’illusion avec l’aide du serpent de la sagesse et alors le serpent endormi montera vers le lieu de rencontre – est-il dit dans un commentaire sacré – Que le disciple saisisse la queue du serpent de la Sagesse et, la tenant fermement, qu’il le suive jusqu’au centre le plus profond de la Salle de la Sagesse. Qu’il ne se laisse pas prendre aux pièges posés pour lui par le serpent de l’illusion ; qu’il ferme les yeux aux dessins colorés de son dos. Qu’il ferme les oreilles à sa voix mélodieuse. Qu’il fixe le regard sur le joyau qui resplendit sur le front du serpent dont il tient la queue et, guidé par son rayonnement, qu’il traverse la salle boueuse du maya.

C’est là allégoriquement tout le symbolisme de la Quête spirituelle, dont le guide est le serpent.

Avec le cœur

UNE PROPHÉTIE ACTUELLE DU VISHNU PURANA

29/04/17

Dans mon livre Le choix atlante, je présente les bouleversements politiques et sociaux (entre autres) qui ont fait glisser l’humanité dans une spirale de laquelle il sera difficile de sortir, si l’humanité  ne réagit pas en conscience. Le temps est arrivé où l’être humain doit comprendre qu’il ne peut plus laisser brûler sa maison, sous peine de brûler lui-même.

L’importance du choix

Actuellement, trop de forces négatives oppressent l’humanité, et de fait celle-ci est bloquée et ne peut réagir favorablement dans le sens de l’évolution. Il faudra bien que l’ordre cyclique des choses fasse son œuvre pour que des changements radicaux s’opèrent. Mais, pour l’instant, l’humanité doit encore se débattre dans l’eau croupie engendrée par les faux systèmes, en vigueur sur cette planète. Faire attention à ses choix dans tous domaines et actuellement les choix électoraux.

En effet le Karma agit sur le plan individuel, mais aussi à l’échelon familial, d’un peuple…C’est pourquoi, le vote de chacun est important car un simple bulletin dans l’urne a des conséquences importantes dans notre vie karmique et de fait sur le karma de tout un peuple. Le vote est un acte de haute responsabilité comme le fait de ne pas voter ou de voter blanc. C’est véritablement une responsabilité majeure qu’il ne faut pas prendre à la légère, un acte qu’il faut faire en conscience, un acte réfléchi qu’il faut dépassionner.

Une prophétie du Vishnu Purana

Sous cet angle, et pour ouvrir sur un aspect plus global de la planète, je vous propose de découvrir ou redécouvrir ce texte extrait du Vishnu Purana, l’un des plus anciens textes sacrés de l’Inde. Il est très surprenant car il dit, à propos de la fin de notre ère :

« Sous couvert de religion les hommes prêcheront l’irréligion (…). Les chefs qui régneront sur la Terre seront violents et s’empareront des biens de leurs sujets … Ceux qui sont paysans ou commerçants devront abandonner leur métier et vivront comme des serviteurs. Les chefs, par les impôts, voleront et déposséderont leurs sujets et mettront fin à la propriété privée. Les valeurs morales et le règne de la loi s’affaibliront de jour en jour jusqu’à ce que le monde soit complètement perverti et l’incroyance l’emportera parmi les hommes. »

Les Textes parlent encore d’une sorte de « grand nettoyage » de la planète et de la venue d’un Avatar qui replacera l’humanité dans le sens de la Lumière.Une prophétie du Vishnu Purana

Chacun tirera, de ces Écrits sacrés, la conclusion la plus conforme à ses pensées et à son ressenti. Quoi qu’il en soit, l’humanité doit se positionner et s’impliquer à la veille d’évènements qui pourraient bien lui être fatals. Dans le livre Le choix atlante, je présente largement les causes et l’origine de ce mal endémique qui isole, depuis bien trop longtemps, l’humanité dans un esclavage qui ne dit pas son nom.

Avec le cœur

LA MONTAGNE DES DIEUX

05/06/2014

La montagne des Dieux ou Mont Atlas (4167m), dont certaines fables se font l’écho, était sensé représenter la dernière demeure des Êtres divins à une lointaine époque. Si l’on se base sur l’Enseignement Hermétique, ce Mont et le pic du Ténériffe étaient à l’époque de l’Atlantide, trois fois plus haut qu’ils ne le sont aujourd’hui. Atlas, la « Montagne des Dieux », est le symbole caché de la Quatrième Famille humaine et ses sept filles, les Atlantides, sont les symboles des sept rameaux qui se sont développés au fil des millénaires, dans le grand écheveau du temps. (Voir : Le Choix atlante – de Guillaume Delaage).

La montagne des dieux
Le Massif de l’Atlas au Maroc

Le Mont Atlas et les mondes anciens

De nombreux auteurs anciens attribuent à Atlas une science et une sagesse universelle, celle des Titans ou Maîtres divins. Lorsqu’on observe sa représentation on voit un géant qui, agenouillé sur les fondements d’un monde inférieur, soutien la Terre et la voûte des Cieux. La montagne des dieux

Sur un plan purement géologique on constate que c’est bien le cas, puisque ces pics montagneux plongeaient jadis leurs bases au fond de l’océan, alors que leurs sommets s’élevaient vers les cieux. Le Mont Atlas était un lieu sacré pour les Atlantes. Les Grecs, qui lui donnèrent ce nom mythologique, se sont certainement inspirés d’une étymologie très ancienne.

En langage hermétique Atlas représente plus précisément la combinaison des anciens continents de la Lémurie et de l’Atlantide personnifiés par un seul et même symbole. De nombreux auteurs antiques nous rapportent qu’Atlas avait une sagesse supérieure grâce à la Science universelle, mais surtout qu’il avait la véritable connaissance des profondeurs de l’océan.

En fait en Lémurie et en Atlantide vivaient des hommes instruits par des Maîtres divins et selon l’Ancienne Sagesse, ces deux continents furent ensevelis au fond des mers, où ils sommeillent désormais avant que dans un futur plus ou moins lointain, ils ne refassent surface. Atlas a donc été contraint d’abandonner la surface de la Terre pour aller rejoindre son frère Japet dans les profondeurs du Tartare.

La montagne des dieux
L’Atlantide à son apogée

La montagne des Dieux

La montagne des dieux
Le Dieu Quetzalcoatl
La montagne des dieux
Représentation d’Atlas

De l’autre côté de l’océan dans l’actuel Mexique, nous retrouvons un autre personnage fantastique, le dieu aztèque Quetzalcoatl, le Serpent à plumes. Fait curieux, celui-ci fut toujours représenté barbu (tout comme le géant Atlas), alors que les Aztèques à l’instar des Indiens d’Amérique du Sud, étaient imberbes. Mais la ressemblance ne s’arrête pas là et d’autres indices permettent de supposer qu’il s’agit d’un même Dieu, vu sous deux cultures différentes.

Si l’on en juge par la position de leur corps -tous deux agenouillés et les bras levés- on ne peut douter de la similitude, mais allons plus loin. Force est de constater que les noms de ces personnages ont un lien direct avec le continent disparu. QuetzalcoATL et ATLas sont en fait les ATLantes en tant que peuple, et ces mêmes Aztèques savaient que leurs lointains ancêtres venaient de la patrie divine d’AzTLan ou ATLantide. L’Odyssée d’Homère a fait d’Atlas le gardien et le « soutien » des énormes piliers qui séparent les Cieux de la Terre. Il symbolise l’Atlantide qui porte sur ses épaules les nouveaux continents qui vont lui succéder.

La montagne des dieux
Les statues dites « Les Atlantes » à Tula au Mexique

Atlas porte donc sur ses épaules les nouveaux continents et les nouvelles générations qui peuplèrent la Terre après la grande catastrophe. Dans le « Codex Chimalpopoca », Quetzalcoatl doit retrouver les os de l’ancienne humanité pour créer la nouvelle. Il fit ensuite couler sur eux le sang de son sexe. Les autres dieux présents firent de même. De là naquirent « les serviteurs des dieux », c’est-à-dire l’humanité actuelle. Même histoire.

Le continent atlante fut si important et les Atlantes des êtres si évolués, que les peuples qui formèrent ensuite la nouvelle humanité, les considéraient comme des Dieux. Dans mon livre : Le choix atlante, je décris cette fantastique épopée qui commença il y a 5 millions d’années et se poursuit encore de nos jours.

Mais les vieilles Archives gardées encore secrètes nous dévoilent aussi qu’Atlas était un pic situé dans une île inaccessible, alors que le continent Africain n’était pas encore sorti des eaux. Ce massif  montagneux est la seule relique de la Lémurie qui survive aujourd’hui, depuis des millions d’années.

Avec le cœur

La montagne des Dieux – 05/28/2016

LA MAGIE OU SAINTE THÉURGIE

05/06/2014

C’est à cause du silence qui a pesé sur la Magie pendant des millénaires, qu’une mauvaise réputation en a suivi. L’Eglise des premiers siècles de notre ère savait à quel point le travail des Théurges via la Doctrine Hermétique, était puissant et pouvait faire de l’ombre au christianisme naissant. C’est pourquoi le manteau de l’ignorance fut jeté sur le Feu de cette Science sacrée.

Les siècles qui ont suivi n’ont rien changé, bien au contraire, et certains vieux grimoires poussiéreux ont amplifiés cette mauvaise réputation. Mais les Mages-Adeptes authentiques, ont volontairement codés de nombreux rituels, des pantacles, des signatures célestes, des sceaux ou diagrammes, de façon à ce que cette discipline soit préservée des intrigants.

C’est pourquoi de nombreux manuscrits de ces époques, comportent de grossières erreurs jusqu’à cette magie moderne quasi squelettique, dont les nombreux ouvrages circulent dans les rayons des librairies.

C’est grâce au Grand Adepte Franz Bardon, qu’une importante partie de la véritable Magie ou Sainte Théurgie fut à nouveau donnée, ainsi que plus tard par l’intermédiaire des rituels transmis par Alexandre Moryason, dont certains furent révélés et structurés dès le XIXe siècle.

Pourtant, nul ne devrait craindre ce Travail de purification, tant altéré par des siècles de désinformation religieuse, mais aussi par une volonté de la Grande Loge, consistant à garder un secret rigoureux sur ces pratiques. Aujourd’hui, une partie de cette Connaissance est divulguée et concoure à offrir des moyens sûrs et efficaces pour purifier notre structure dense, pour aboutir à une meilleure et plus grande élévation spirituelle.

La Magie ou Sainte Théurgie, est ainsi l’harmonisation des Forces électromagnétiques de l’homme avec le macrocosme universel. Pour simplifier, on peut dire que les différents rituels pratiqués ont pour but de positionner notre structure intérieure à la structure même de l‘environnement solaire duquel nous dépendons.

En comprenant cela, on s’aperçoit très vite de la nécessité de suivre cet Enseignement libérateur pour une meilleure expression de notre Etre intérieur. C’est là le but principal de la Magie, dépouillée de toutes les superstitions et de toute l’ignorance dont on l’a injustement affublée.

Avec le cœur

LA MAGIE AU CŒUR DE L’ÉGLISE

05/06/2014

La magie au cœur de l’Église est une idée qui peut être considérée comme une élucubration, voire une abomination pour beaucoup. Pourtant si l’on se penche sur les textes anciens issus du christianisme tout autant que sur la constitution des règles et dogmes établis par les chrétiens des premiers siècles, nous serions surpris de constater combien d’éléments traditionnels ont été empruntés aux païens.

Des pratiques admises

La magie au coeur de l'Eglise
L’Abraxas – Symbole gnostique par excellence.

Chaque jour des chrétiens du monde entier se réunissent dans des églises pour exalter leur foi.  Que se soit par des prières ou des messes, ils vont pratiquer, sans le savoir, des gestes et des opérations magiques, légués par les courants théurgiques de l’Antiquité.

En effet, en pratiquant le signe de croix ils utilisent un symbole qui était employé comme signe de reconnaissance au sein de groupes gnostiques des premiers siècles et bien avant encore, dans l’Ancienne Égypte.

Ce signe – quelque peu différent alors – était non seulement un signe de passage, mais il permettait (et permet toujours) de rééquilibrer la structure élémentale d’un être humain qui de plus, s’harmonise par ce geste à l’Être Intérieur, le Christos des gnostiques, l’Osiris des Égyptiens, l’Atman des Hindous etc…

La magie au cœur de l’Église

obLa magie au coeur de l'Eglise
Représentation du signe de croix dit kabbalistique dans les rituels théurgiques. A. Moryason

Le signe de croix, (Au nom du Père, du Fils et du Saint –Esprit) tel que nous le connaissons, n’appartient donc pas à l’Église qui, après avoir implantée son autorité, l’adopta et l’imposa à ses fidèles. Ce signe était mieux connu des kabbalistes, qui employaient à peu près les mêmes termes : « A toi appartiennent, le Royaume, la Justice et la Miséricorde » en joignant les mains sur la poitrine.

En théurgie, ce signe est fait de manière plus complète mais tout aussi efficace et certains cercles rabbiniques le pratiquent aussi de la même façon que dans les rituels théurgiques : « Atoh vé Malkut, vé Gueburah, vé Guédulah, le Olam Amen (en joignant les mains sur la poitrine) » ou encore : « Atoh, Malkut, Gueburah, vé Guédulah, le Olam Amen ».

Ces gestes simples, lorsqu’ils sont bien pratiqués régulièrement, orientent vers un certain équilibre des forces intérieures. Ces mots, dont l’abréviation est AGLA, se réfèrent également aux 18 bénédictions récitées trois fois par jour dans la liturgie juive. Les groupes gnostiques des premiers temps du christianisme étaient, pour la plupart très versés dans la Kabbale.

Une messe catholique aujourd'hui. Dans l'antiquité le prêtre ne faisait pas face aux fidèles, mais face à l'Est.
Une messe catholique aujourd’hui. Dans l’antiquité le prête ne faisait pas face aux fidèles, mais face à l’Est.

Ainsi Jean l’Évangéliste, mais aussi Paul de Tarse (dit Saint Paul), étaient des kabbalistes de renom, et c’est certainement grâce à eux, que le christianisme conserve des rites païens qui furent dénaturés par deux millénaires de diktats imposés par une Église qui s’est ingéniée, par ignorance, à combattre la Magie, alors que celle-ci à toujours existé en son sein.

Si l’on prend la peine de se pencher sur les rituels de l’Église et d’autres religions dites du Livre,  et si  encore l’on pousse l’examen sur tous les objets et accessoires utilisés, beaucoup seraient surpris. En effet, l’emprunt à toutes les sources antiques liées à la Connaissance traditionnelle est bien réelle.

Toutefois en y regardant de plus près, un regard d’expert s’apercevra que ce qui est aujourd’hui présent dans l’Église et autres religions est corrompu, dès lors que le sens premier est oublié et les gestes fondamentaux déplacés de leur véritable objectif. Il y aurait beaucoup à dire…

Avec le cœur

LA GESTUELLE MAGIQUE

05/06/2014

Les gestes, la gestuelle d’une manière générale, ont toujours été un langage, et la morphopsychologie permet de classifier des types humains en différentes catégories. Ainsi, un psychanalyste ou un psychologue averti pourra, grâce à ces nomenclatures, définir le caractère d’un individu. Les grandes agences de communication ont désormais compris le processus et s’en servent pour mieux cerner leurs cibles.

Cela fait partie du jeu de manipulation, dont certains sont malheureusement devenus experts. Chaque geste nous définit, nous trahit. La Magie, quant à elle, nous offre un classement plus pertinent, selon la conjugaison et l’importance des Eléments dans la nature humaine. Ainsi par cette prévalence, mais aussi par la Loi de correspondance et d’affinités, un mage parvient à connaître sa nature par le fait même qu’il « vibre » en relation avec tout ce qui l’entoure.

Ainsi connaissant la nature des Eléments, il parvient par la gestuelle magique alliée à des « codes » que l’on pourrait appeler signatures, à produire certains phénomènes positifs et constructifs, toujours conformément aux Lois de l’Univers. Le Grand Mage-Adepte que fut Franz Bardon fait référence à cette gestuelle dans ses magnifiques ouvrages.

Ainsi donc les gestes, exécutes selon une technique très précise, permettent d’obtenir un résultat phénoménal dans des situations particulières. Le comte de Saint Germain, nous dit-on, aurait paralysé temporairement des ennemis qui voulaient le tuer, par un simple geste de la main.

Mais comme toute chose dans l’univers, l’avers à son revers. De même que l’authentique Magie Lumineuse sert à aider l’humanité et à grandir en Sagesse, de même ces Lois et techniques, peuvent être « inversées » et agir dans le sens de la destruction ou de la manipulation. Les Forces Noires qui étaient derrière le nazisme pendant la dernière guerre, donnèrent à Hitler, leur medium, les techniques gestuelles pour manipuler et enflammer les foules.

Fort heureusement, même en sachant cela le mode opératoire ne peut être découvert dans les films d’époque, car le geste seul ne suffit pas, et il faut bien d’autres choses pour parvenir à un résultat. Il n’est pas question ici d’en dire plus, mais on peut voir à quel point il usait de cette magie déviée pour parvenir à ses fins.

Face à cela, n’oublions jamais que la véritable main magique demeure et demeurera toujours, celle que le mage tend à son prochain, pour l’aider à poursuivre sa route vers la Lumière. Mais on ne peut mieux connaître ce Chemin qu’en évitant l’obscurité.

Avec le cœur

La fontaine magique d’Ollantaytambo

05/06/2014

Dans les ruines de Ollantaytambo près de la ville de Cuzco au Pérou, les Incas construisirent une fontaine qui, même aujourd’hui est un véritable casse-tête pour les ingénieurs en hydraulique. En effet, cette merveille, est une énigme qui montre à quel point ces peuples du passé maîtrisaient des techniques qu’il nous est impossible aujourd’hui, de réaliser. Par une simple action du doigt le débit de l’eau diminue considérablement, et lorsqu’on y jette ensuite quelques gouttes sur le filet d’eau, la fontaine se remet aussitôt à couler avec force. Fut-elle construite pas les Incas avec une science qui leur venait de lointains ancêtres, ou bien la découvrirent-ils sur ce lieu ? Quoi qu’il en soit la petite histoire nous dit qu’elle fut réalisée pour le bain d’une princesse. Découvrez en image.

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Avec le cœur

JESUS A-T-IL VRAIMENT EXISTE ?

05/06/2014

Beaucoup, se sont interrogés sur la réalité de l’existence de Jésus le Christ, en raison de la falsification de textes par certaines autorités ecclésiastiques en des temps anciens, mais aussi par les premiers chrétiens. On parle aussi des Actes de Pilate, suite de rapports que le procurateur envoya à l’empereur Tibère, où figuraient les instants de la vie et de la mort de Jésus.

De ces Actes il ne reste aucune trace aujourd’hui et, s’ils ont existé, ils auraient très bien pu être falsifiés par les premiers chrétiens. Une autre étrangeté est la mention de la ville de Nazareth qui, après de nombreuses vérifications archéologiques et historiques n’a jamais existée. D’autre part, on donne pour vraie la naissance de Jésus le 25 décembre. Cette date est purement fictive, dans la mesure où elle a été choisie pour remplacer le culte de Mithra fêté à cette date (ou encore le Sol invinctus fête païenne), par le christianisme naissant.

Beaucoup d’autres exemples pourraient ainsi être donnés, mais est-ce pour autant qu’il nous faut prétendre que le Christ n’a jamais existé ? Pas le moins du monde, car Il existe des sources historiques qui viennent confirmer l’existence de Jésus au début de notre ère, et ces sources sont trop souvent ignorées.

L’historien et sénateur romain Tacite dit dans ses Annales : « Néron produisit et livra aux tourments ceux que la foule appelait chrétiens. Leur nom leur vient de Christ, celui que, sous le Principat de Tibère, le Procurateur Ponce Pilate avait livré au supplice. (Annales XV – 44)

Et encore Suétone, polygraphe et érudit romain (Ier siècle), connu pour sa Vie des douze Césars, qui comprend les biographies de Jules César à Domitien. Dans sa (Vie de Claude, Vita Claudii 25,4) il dit : « L’empereur chassa les juifs qui, sous l’instigation du Christ, sont des causes continuelles de désordre ».

Les historiens romains situaient le supplice de Jésus sous le Consulat des deux Geminus (27-29 ap. J.-C) et on peut se reporter à tous les sources grecques et latines qui apportent de nombreuses précisions à ce sujet. Est-ce pour autant que le christianisme fut fondé par Jésus le Christ. Rien n’est moins sûr. C’est un des sujets traités dans mon prochain livre : « LE CHOIX ATLANTE » à paraître dans quelques semaines.

Avec le cœur