Des découvertes archéologiques majeures en Égypte, sont en train de révolutionner toutes les datations jusqu’alors admises concernant les anciennes civilisations. Aux dires des égyptologues, la culture égyptienne aurait commencé il y a 5000 ans environ avant notre ère. Mais voilà que dernièrement, le Directeur général du département de la préhistoire égyptienne, vient de donner un grand coup de pied dans la fourmilière des certitudes. Ses découvertes lui permettent d’affirmer que la civilisation égyptienne aurait au moins 150.000 ans !
Une histoire aux sources de l’Hermétisme
Il n’est pas question ici de préhistoire, mais bien d’Histoire. L’information serait passée inaperçue si ce n’était grâce à la perspicacité d’Antoine Gigal auteure exploratrice en Égypte, qui a écouté l’interview télévisée du docteur Khaled Saad Directeur général du Département de la Préhistoire égyptienne, et qui a eu la bonne idée d’en faire une vidéo. L’ayant visionnée, mes amis de Tistrya m’en ont fait part aussitôt, tant la découverte vient bousculer toutes les idées reçues en matière de datation.
Voilà des décennies que je travaille -comme nombre de mes lecteurs le savent– sur l’archéologie dite « interdite » ainsi que sur les artéfacts inexpliqués. Mes recherches, mes travaux, n’ont toujours eu de cesse que de donner avec respect, les fondements de l’Enseignement hermétique sur l’Histoire des anciennes civilisations, mais aussi sur la trame qui constitue le cursus permettant d’élargir sur notre champ de conscience pour une plus grande évolution spirituelle.
C’est donc cet Enseignement hermétique qui nous permet, non seulement de comprendre la présence de l’Homme sur cette planète, mais aussi de mieux cerner l’Histoire des civilisations antédiluviennes et de présenter des faits remontant à des millions d’années avant notre ère, à un temps où de grandes civilisations plus formidables que la notre existaient.
Dans mes écrits je tends à démontrer cela tout en m’efforçant de dénoncer les théories extravagantes sous-tendues par des élucubrations extraterrestres. Mon livre « Le choix atlante » a tenté d’apporter les éléments d’ajustement qui contredisent les aspects académiques de l’Histoire officielle basés sur l’étude des textes sacrés de plusieurs civilisations.
Ainsi, la théorie des anciennes civilisations plus évoluées que la nôtre, que je défends depuis des décennies, trouve avec cette surprenante découverte, sa justification. La Terre a connu de nombreux cataclysmes plus ou moins importants et ainsi, au cours de millions d’années, il y eut des bouleversements géologiques. Des terres ont été inondées d’autres sont devenues désertiques. Des séismes ont détruits des villes entières et des mouvements géologiques des continents entiers.
Tout ces « passages » d’évolution terrestre sont appelés pralayas. Nos continents et nos diverses civilisations en ont connu et en connaîtront encore.
Découvertes archéologiques majeures en Égypte
Ce sont donc les découvertes de Khaled Saad Directeur général du Département de la Préhistoire égyptienne, qui viennent aujourd’hui jeter un pavé dans la marre. Ses recherches lui ont permis aujourd’hui de prendre la parole, au risque de recevoir l’anathème de ses collèges égyptologues. En effet il vient de démontrer que la civilisation égyptienne n’a pas 5000 ans environ, comme le prétendent les historiens officiels, mais bien 15 000 ans. Et de 15 000 à 500 000 ans pour des traces de civilisations.
Avec son collègue Mustapha Reis, ils révisent peu à peu toutes les datations proposées par les Occidentaux, et s’aperçoivent que ceux-ci ont une volonté farouche de ramener toujours la chronologie à des dates plus récentes. Dans le centre sud du Sinaï se trouvent neuf complexes d’habitation qu’on appelle Nawamis.
Le Dr Saad dit, que non loin de là, il a trouvé un site identique dont la datation avoisine les 15 000 ans. Ce serait donc la plus vieille cité du monde. Mais d’après l’éminent chercheur il y aurait également 306 autres sites qui remonteraient à 500 000 ans sur lesquels on a retrouvé des traces de civilisations.
Ils ont également découvert sur ces habitations, des traces de peintures identiques à celles qu’utilisèrent les pharaons des milliers d’années plus tard.
Plus extraordinaire encore, ils ont remarqué que ces peuples croyaient aux mêmes dieux que les égyptiens de l’époque dynastique. Ces dieux seraient donc issus d’une antiquité beaucoup plus ancienne que celle présentée dans nos manuels d’Histoire. Ces découvertes archéologiques majeures remettent donc toute la datation en question, et c’est ce que les Dr Saad et Reis s’appliquent à remettre en ordre. Certains scientifiques commencent à sortir des sentiers battus. Tant mieux, car ces découvertes confortent ce que dit l’Histoire antédiluvienne de la planète, précieusement conservée par les Gardiens invisibles de la grande Tradition.
A l’ombre de la Tradition hermétique
Les historiens ont donné des repères qui étaient issus du travail de leurs prédécesseurs et tout s’est bâti selon de faux paramètres et des données approximatives. On raisonnait juste sur des données fausses. Fort heureusement la science évolue et avec elle certains esprits plus ouverts, qui risquent néanmoins la potence du dénie scientifique de leurs confrères. Qu’ils soient ici salués pour leur audace et leur sens de la Vérité.
Le même combat se joue depuis des milliers d’années pour que soit reconnue la Science des Sciences, ce cursus universel qu’est l’Hermétisme transmis par les Maîtres de Sagesse et Leurs disciples. Depuis toujours beaucoup de vérités sont dites pour aider l’être humain dans sa progression spirituelle et son ouverture de conscience. De plus en plus les découvertes archéologiques et scientifiques en général, viennent étayer l’Histoire de notre passé antédiluvien.
Dans mon livre « Le choix atlante » paru en 2013, me référant à l’Enseignement hermétique je dis que :
Lorsque les Aryas s’étaient implantés dans le Nord de l’Inde et que leurs descendants, les Brahmanes, avaient apporté leur florissante culture aux peuples du Moyen Orient, l’Égypte s’était peu à peu peuplée, il y a 400 000 ans, à travers un peuple qui reste inconnu. Ce pays était alors très différent de la civilisation égyptienne que nous connaissons à travers l’Histoire antique.(…) A une époque plus tardive une importante immigration d’Aryos-Dravidiens, à peau foncée, de l’Inde pré-védique se déplaça vers l’Égypte et se mélangea à l’ancien peuple égyptien qui vivait là depuis de nombreux siècles.
C’est alors que suivirent ce que l’on appelle les Dynasties divines, qui résultèrent d’une migration atlante, de laquelle est issue l’antique civilisation égyptienne que nous connaissons. Beaucoup serait à dire à propos de cette fabuleuse histoire des âges anciens, que seule les Archives des Maîtres de Sagesse conservent. Dès lors, qui peut se vanter d’expliquer par des hypothèses personnelles, souvent hachées ou tronquées, glanées ça et là, une vérité historique. L’Histoire antédiluvienne du monde est inscrite dans les Écrits de la grande sagesse. Il est donc inutile d’essayer d’en tirer une gloriole personnelle. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil comme le disait le mythique Salomon.
Les journaux en font leur gros titre. Voilà que des scientifiques viennent de confirmer la découverte de Zealandia le continent perdu entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande ! Mais de quoi s’agit-il vraiment ? Est-ce un continent ? Des terres immergées ? Les vestiges de territoires oubliés ? Explication.
Des travaux rigoureux
La science nous a appris, depuis des décennies, à prendre pour certitude ce qu’elle affirme comme étant rigoureux et fondé. Du moins selon elle. Ainsi, d’après Alfred Wegener et sa découverte appelée la tectonique des plaques, il est impossible de contredire la géographie du monde, sans sortir du dogme de la science.
En effet conformément à cette théorie, adoptée par les scientifiques, toutes les terres de notre globe seraient issues d’un seul continent originel que l’on a appelé la Pangée. Celui–ci se serait démembré, et aurait donné au sud un énorme continent le Gondwana. Avec le temps le démembrement se serait poursuivi jusqu’à la naissance des continents actuels.
Depuis, la géographie du monde n’aurait pratiquement pas changé, du moins depuis la période éocène il y a environ 40 millions d’années. Toujours selon la science, la configuration des terres serait restée la même et la preuve en est la démonstration faite par la tectonique des plaques, du sérieux et scientifiquement incontesté A. Wegener.
Inutile de préciser que cette explication scientifique n’envisage même pas la possibilité d’autres continents qui auraient jadis existé comme l’Atlantide, par exemple, puisque cela serait impossible selon le « canon » dogmatique de cette théorie. Ainsi donc, ce que dit l’Enseignement hermétique et quelques textes sacrés sur l’existence d’anciennes civilisations, ne peut être envisagé. Voilà pour l’explication scientifique.
Quand la tectonique des plaques ne colle plus
Fort heureusement, la Tradition hermétique a une assise de plusieurs millénaires d’existence (en tout cas aux yeux des humains), mais sans âge véritablement si l’on en juge par son origine. Elle est donc, le « gabarit » sur lequel se sont basées des générations d’Initiés, parvenus à une plus grande vision de notre monde. La science rejette bien entendu ces « histoires à dormir debout » et l’Atlantide, les civilisations passées et d’autres continents ne sont, pour elle, que des contes pour enfants.
Mais voilà qu’aujourd’hui des scientifiques australiens et français viennent bouleverser la donne, pour nous dire qu’ils ont découvert un nouveau continent sous l’océan Pacifique formant le socle de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande ! Quid de Wegener et de sa théorie ?
La stupeur est grande dans le monde de l’océanographie car cela ne colle pas avec la tectonique des plaques. En effet, les continents sont supposés être constitués majoritairement de roches moins denses que les basaltes de la croûte océanique, et bien sûr du manteau sur lequel ils flottent.
Ces plaques peuvent se diviser, se coller, en raison de la dérive des continents, ou même s’enfoncer légèrement, mais disparaître sous l’océan, c’est contre toutes les théories crédibles et envisagées par la science. Et pourtant !
Zealandia le continent perdu
Selon le groupe de spécialistes en géosciences néo-zélandais, australiens et français, c’est ainsi que les choses se sont passées il y a plusieurs dizaines de millions d’années sur l’énorme continent appelé Gondwana. D’après leurs travaux, ce morceau de continent actuellement repéré sous l’océan, aurait une superficie d’environ 5 millions de km2, soit les deux tiers de l’Australie.
Notez la similitude des deux cartes. Celle de gauche l’évaluation actuelle de ce continent selon les récentes découvertes. L’autre, à droite, (d’après l’Enseignement hermétique) représentant un des derniers bastions de la Lémurie à l’époque atlante, donnée avec plus de précisions. Ces cartes sont présentées dans mon livre Le choix atlante.
Ses sommets seraient tout simplement la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie. Les échantillons marins prélevés montreraient qu’il s’agit en tout état de cause d’une croûte continentale qui aurait pour origine des coulées volcaniques. Nous y reviendrons plus loin.
Pour le reste, la tectonique des plaques aurait fait son œuvre car bien que la conclusion de Wegener sur les frictions des plaques terrestres soit tout à fait envisageable, elle n’est pas pour autant le schéma absolu de référence, car elle n’explique pas tout. Preuve en est l’existence de ce gigantesque continent sous-marin que les découvreurs ont appelé Zealandia !
Que dit la Tradition hermétique ?
Cette découverte est pour le moins déconcertante pour le monde scientifique car on s’aperçoit que tout ne peut pas être absolu et que ce qui était vrai hier peut changer en fonction des découvertes fortuites et de l’intuition inhérente à certains chercheurs.
Au fond comment peut-on envisager ce continent (ces restes devrait-on dire) appelé aujourd’hui Zaelandia ? D’après l’Enseignement hermétique, le monde a changé plusieurs fois de visage, au cours des derniers millions d’années (Voir mon livre Le Choix atlante). En effet, contrairement à ce que dit la science, la géographie n’a pas toujours été la même et des continents ont existé et se sont effondrés bien avant l’Atlantide.
Ce qui est considéré comme le Gondwana pour la science, était une petite partie d’un terre colossale qui abritait une formidable civilisation de géants connue sous le nom de Lémurie, nom donné dans les années 1880 par P.L. Sclater. Plus tard, d’autres l’ont appelé continent de Mû. Je renvoie mes lecteurs à un précédent article où cela est expliqué.
C’est donc au cœur de l’océan Pacifique que ce vaste continent, peuplé de géants au teint brun, occupait toute la surface qui s’étendait du pied de l’actuel Himalaya vers le sud, à travers l’Inde Méridionale, le Shrî Lanka et Sumatra, englobant, dans la direction du sud, Madagascar à droite, l’Australie et la Tasmanie à gauche et s’étendait jusqu’à quelques degrés du Cercle Antarctique. A partir de l’Australie, qui était alors une région intérieure du Continent Principal, elle s’étendait au loin dans l’Océan Pacifique, au-delà de Rapa-nui ou île de Pâques. Sans oublier toutes les îles pacifiques actuellement existantes.
Dans le labyrinthe du temps
Ce vaste continent s’est effondré en plusieurs étapes en raison des feux souterrains de lave. A l’époque de l’Atlantide, certains bastions existaient encore durant la période Lémuro-atlante dont je parle dans mon livre Le Choix atlante. Les derniers descendants de ces peuples s’affrontèrent aux Atlantes en de violents combats. Et même s’ils étaient englobés dans l’humanité atlante, ils n’en restaient pas moins descendants des Lémuriens.
Aujourd’hui encore ce souvenir subsiste dans certaines traditions tamoul, comme un parfum de légende, car les Dravidiens du sud de l’Inde sont les lointains descendants de cette Lémurie finissante.
Ceux qui connaissent le sud de l’Inde, pourront encore trouver d’étranges vestiges qui commémorent ces temps anciens, avant la conquête aryenne. Celle-ci a fait l’Inde du Nord avec ses grandes épopées, mais le Sud a toujours abrité (avant l’intervention de Ram) le souvenir très ancien de la Lémurie. L’Île de Pâques, bien que située à des milliers de kilomètres de là, nous donne une idée de ce que furent les Lémuriens de cette époque.
Ainsi va le monde, et si d’une petite partie de la Lémurie redécouverte aujourd’hui, nos scientifiques contemporains en font « Zealandia » remercions l’Enseignement hermétique et certains textes encore lisibles, de nous permettre de faire revivre, avec plus de détails, du fond de l’océan, le souvenir grandiose d’une époque où les géants à la face brune dominaient le monde.
Voir ici la vidéo donnant l’explication scientifique de la découverte.
Pendant plus d’un siècle, l’Union soviétique a conservé un grand nombre de ses secrets. Aujourd’hui, la fantastique archéologie de Russie refait surface grâce à la perspicacité de chercheurs indépendants qui révèlent ce qui a longtemps été caché, ou tout simplement ignoré. C’est souvent vers l’Amérique du Sud que se sont braqués les projecteurs de l’information pour mettre en relief des constructions archéologiques monumentales. Mais c’est en fait toute la planète qui recèle de nombreux vestiges extraordinaires, et la Russie est loin d’avoir tout livré.
Une étonnante technologie
Depuis de nombreuses années, j’essaie d’offrir à mes lecteurs un large éventail des plus fameuses énigmes archéologiques en pointant des découvertes et des lieux particulièrement impressionnants que l’on peut retrouver dans les articles de ce site, mais aussi dans mes livres. Internet permet aujourd’hui de dépasser les frontières, et de découvrir des artéfacts impossibles ou des constructions gigantesques devant lesquels l’archéologie académique reste sans réponse.
Dans cet angle mort, se sont engouffrées des personnes sérieuses, mais aussi bon nombre de fantaisistes en mal de science fiction et de romanesque. Au risque de me répéter, je dirai que la facilité et le goût du fantastique conduit toujours ceux qui n’ont pas de réponse, aux mêmes conclusions.
Leur crédo est devenu très vite viral depuis les années soixante-dix car, selon eux, puisque les civilisations passées n’étaient pas capables d’avoir la technologie suffisante pour construire des monuments gigantesques de ce genre, c’est qu’une technologie extraterrestre leur est venue en aide. Et voilà l’affaire conclue !
L’hypothèse est tellement alléchante qu’elle a séduit et séduit encore des foules entières. De nombreuses personnes en ont fait une théorie qui perdure encore mais qui de plus en plus laisse sceptiques des chercheurs sérieux.
Vers une autre hypothèse
Tout au long de mon travail, depuis des décennies, j’essaie d’apporter une autre hypothèse (qui peu à peu est curieusement reprise par certaines personnes en mal de probité) qui est celle que ce ne sont pas forcément des extraterrestres qui sont à l’origine de ces constructions gigantesques, mais bien des géants terriens qui vivaient dans un passé vieux de plusieurs millions d’années au sein de civilisations depuis longtemps oubliées, enfouies et disparues. Je parle de cela, de manière exhaustive, dans mon livre : « Le choix atlante ».
Au Moyen-âge lorsqu’on ne comprenait pas un phénomène insolite on l’attribuait soit à Satan, soit on disait qu’il s’agissait d’un miracle. C’était la conclusion « fourre-tout ».
Aujourd’hui avec notre époque, elle est devenue « la thèse extraterrestre ». On remplace certes, mais on ne change pas le comportement dû à l’ignorance.
Je le répète aussi pour être bien clair, est-ce pour autant que je n’accrédite pas l’existence d’extraterrestres venus sur Terre ? Certainement pas ! Je m’en explique largement dans mes livres et le ferai peut-être de manière encore plus explicite dans de futurs ouvrages.
Dans tout mon travail, je me base sur des recherches personnelles, mais aussi et surtout sur l’Enseignement hermétique qui est la Sagesse du Monde. C’est le « gabarit » qui permet d’avancer sur un Chemin lumineux et sûr et non pas sur un terrain illusoire, fait de miroirs aux alouettes.
La Science hermétique est très claire à ce sujet et ce qui est dit à propos des « extraterrestres » est beaucoup plus fantastique que beaucoup d’élucubrations ou de réels témoignages que l’on nous propose aujourd’hui. Peut-être en parlerons-nous un jour.
Le savoir des anciennes civilisations
Quoi qu’il en soit, beaucoup de personnes aujourd’hui rejoignent peu à peu l’hypothèse que je défends depuis de très nombreuses années, concernant les civilisations disparues, en le reprenant à leur compte. Le fait est que pour bien comprendre ce passé lointain, il faut avoir étudié sérieusement les textes sacrés des anciennes civilisations, mais pas que cela. Il faut avoir une connaissance synthétique de l’Enseignement hermétique, car tout y est dit. En envisageant le sujet de cette façon, la « théorie extraterrestre » se dégonfle comme un soufflé.
Certains se lancent avec enthousiasme sur la voie de la découverte d’artéfacts archéologiques (ce qui est une très bonne chose) mais en reviennent avec plus d’interrogations qu’au départ ou avec des opinions personnelles qui n’apportent rien de concret quant à la réalité de l’affaire. Beaucoup aujourd’hui commencent à comprendre que la théorie « extraterrestre » a fait long feu et se tournent vers des directions plus crédibles, comme celle du savoir des Anciens, que je défends depuis tant d’années et que j’ai finalement exposé en détail dans mon livre « Le choix atlante ».
L’enseignement hermétique nous apporte de nombreux détails concernant ces antiques civilisations, dont la plus connue est l’Atlantide. De ce continent merveilleux, nous ne connaissons que ce que le sage Platon a été autorisé à nous dire.
Étant initié aux Mystères de l’Égypte, il en savait beaucoup plus que ce qui est relaté dans Timée et Critias, les deux seuls fragments qui nous sont parvenus de ses discours.
En fait ici, Platon ne parle que de la dernière Atlantide, celle qui s’effondra définitivement dans les eaux de l’Océan Atlantique il y a environ 12 000 ans.
Mais il y eut d’autres civilisations atlantes, dont la plus ancienne était florissante il y a plus de 4 millions d’années, comme je l’explique dans mon livre. Bien entendu, après un temps si lointain, les civilisations, les restes humains et animaux, les constructions, les terres etc. sont détruits, enfouis, transformés. Même la géographie de la planète fut modifiée.
Le récit des textes sacrés
Il faut en venir à la conclusion qu’il ne subsiste au fond, que très peu de choses de ces antiques civilisations qui étaient peuplées de géants. Les textes sacrés en parlent et je vous invite à lire, sur ce site, les articles que j’ai écrits concernant différents manuscrits qui relatent ces faits. Certes, il faut aussi pouvoir et savoir décoder, car le langage utilisé dans ces textes est déformé souvent par la traduction mais surtout par le mode de pensée contemporain.
C’est ainsi que les Dieux venus du ciel, par exemple, ou les guerres dans le ciel, les anges, ou encore les archontes etc. ne sont pas du tout la narration de l’histoire d’êtres venus « d’ailleurs » (bien que cela se soit aussi passé) mais la description d’autres phénomènes que nous développerons peut-être un jour, car hors sujet ici.
Chacun aura compris que ces thèmes demandent une réelle analyse approfondie sans laquelle on se perd en conjectures, en traversant aisément le mur du son de l’élucubration.
Ainsi donc nous retrouvons aujourd’hui ces nombreux artéfacts de pierre, des mégalithes, des objets, anachroniques, ou encore des ossements ou traces humaines géants. Tout cela représente les rares indices de ce qui subsiste des anciennes civilisations cyclopéennes qui exerçaient leur pouvoir sur la Terre il y a des centaines de milliers d’années et plus encore.
Aujourd’hui ces vestiges archéologiques muets donnent le vertige car notre civilisation n’est pas encore en mesure de comprendre ce qui la dépasse, puisqu’elle vit dans un confort cartésien qui la rassure mais qui est en réalité l’objet d’une manœuvre, où la contre-vérité est maitresse.
Mais cela est encore une autre histoire. Comme l’être humain n’a pas été habitué à employer le langage authentique de l’Enseignement universel, il regarde endormi, avec une conscience somnolente ces constructions multimillénaires et autres artéfacts, sans en comprendre l’origine.
C’est pourquoi, dans tous les domaines, notre « éducation » notre « savoir » est, depuis toujours, réglé selon la volonté de puissances qui ne s’exposent pas, mais qui agissent de manière sous-jacente. Ainsi va l’humanité, enfermée dans son rêve.
Fantastique archéologie en Russie
Ainsi en va-t-il de même pour la Russie, ce pays longtemps ignoré et resté secret pour des raisons politiques, mais dans lequel existent des constructions mégalithiques et autres vestiges absolument hallucinants. Les Russes commencent seulement, depuis quelques années, à découvrir leur propre patrimoine antédiluvien.
En effet leur pays est géographiquement le plus grand du monde et la Sibérie (longtemps difficile d’accès, mais aussi d’autres régions) est un territoire qui possède des restes significatifs de très vieilles civilisations.
Il faut savoir, d’après ce que nous rapporte la Tradition hermétique, que tous les continents actuels ont, à différentes époques, été le creuset d’anciennes civilisations.
Pour ne prendre que la Grande Atlantide, sachez qu’elle s’étendait du centre de l’actuel océan Atlantique jusqu’à l’actuel Brésil, mais que d’autres terres plus éloignées étaient habitées par des civilisations plus anciennes encore.
Les flux migratoires existaient aussi, et les civilisations se construisaient et se défaisaient en fonction des conflits mais aussi des mouvements géologiques et autres cataclysmes, ce qui transformait la géographie initiale.
De la sorte, des contrées connues aujourd’hui comme la Russie et des régions comme la Sibérie, faisaient partie d’un continent qui était alors habité par des êtres que l’on considère aujourd’hui comme des géants. Ainsi, trouvons-nous de nombreuses structures quasi impossibles dont certains vestiges existent encore aujourd’hui.
Pierres colossales sur la montagne Shoriya
Sur la montagne Shoriya (région de Kemerov, Russie) le géologue Pochetkin fit en 1991, une découverte qui a rendu perplexes de nombreux scientifiques. En effet un mur de pierres rectangulaires empilées les unes sur les autres, a été découvert il y a quelques années et porte déjà le nom de «Stonehenge russe».
Bien qu’il ait suscité l’intérêt des chercheurs, il n’a pas été correctement exploré par manque de financement. La recherche n’a été reprise qu’à l’automne 2013. Les blocs de granit découverts sont impressionnent par leurs dimensions.
Les murs d’une hauteur de 40m sur une longueur de 200m, sont construits selon une technique polygonale de maçonnerie. Certains blocs ont une longueur de 20m sur 5 à 7m de hauteur. Chaque bloc –dit-on- pèserait plus de 1000 tonnes !
Bien entendu les scientifiques s’interrogent sur les moyens techniques utilisés pour tailler ces blocs massifs car, une fois de plus, si l’on ne considère pas que ces vestiges proviennent de civilisations très avancées du passé, il est difficile de parvenir à une conclusion scientifique d’aujourd’hui.
Cela intrigue d’autant plus que l’on se demande comment ces blocs ont pu être levés et transportés jusqu’à l’emplacement où ils se trouvent sur la hauteur de la montagne. Là encore, au regard de ce qui vient d’être dit dans cet article concernant les anciennes civilisations d’un passé proto-historique, on imagine que les humains de cette époque étaient réellement gigantesques.
Découvrez ici les vidéos
Les différentes vidéos présentées ici ont été faites par des Russes et sont par conséquent compréhensibles dans cette seule langue. Pour ceux qui ne l’entendent pas, ils pourront néanmoins bénéficier des formidables images qui se passent de commentaires.
L’ancienne ville de Slavic-Aryan en Altai
La ville antique de Slavic-Aryan (présentée dans une vidéo mise en ligne sur le site http://arigrad.ru/) fut découverte par le géologue et explorateur Alexander Bespalov, à l’été et l’automne 2012. Pour éviter des pillages et une déprédation du paysage, de fausses pistes sont données quant à l’emplacement exact de ce complexe. Mais d’ores et déjà certaines personnes connaissent la localisation.
La Crète Arakulsky Sheehan en Russie
Elle est formée de dalles énormes de granit et de blocs taillés. Selon les témoins, Sheehan rappelle la muraille de Chine ou bien encore une énorme forteresse. L’origine est inconnue. Il y a également, comme le montre la vidéo, d’étranges sculptures. Certains blocs semblent avoir été sciés de manière très précise avec des outils perfectionnés.
Vottovaara
Situé à 20 km du lac de Sukkozero en république de Carélie (Russie) près de la Finlande, Vottovaara est une montagne célèbre pour son paysage jonché de roches. Le recul et la fonte des glaces a laissé des blocs étranges, connus des habitants alentours. Pour eux, des portions de la montagne, représentant les esprits de la terre qui étaient considérées comme sacrés pour le peuple saami. Celui-ci croyait que les esprits vivaient dans ces pierres. Quoi qu’il en soit de tels agencements, comme on peut en trouver à Marcahuasi au Pérou sont des vestiges d’une histoire inconnue qui se perd dans la nuit des temps.
Kolyma
En Russie toujours, les mégalithes de Kolyma
Karatag
A voir aussi les mégalithes mystérieux de la montagne Karatag
Sokkolina
Mégalithes et cavernes. Effets résonateurs dans le massif rocheux Sokkolina
Il y aurait encore beaucoup à montrer, mais cet article, non exhaustif, a pour but de donner une idée de ce que furent ces grandes civilisations antre-diluviennes sur toute la surface de la Terre. Les vestiges qu’elles nous ont laissés, sont à la fois un témoignage de leur grandeur mais aussi un message qui présente à la fois la vanité de la vie sur notre planète, sa beauté, mais surtout une invitation à sonder notre propre conscience car c’est en elle que réside l’unique Réalité.
Le Temple de Salomon a été pendant longtemps une énigme pour les archéologues d’une part et une réalité pour les religions du Livre et certains mouvements philosophiques d’autre part. Tout commença, d’après la légende, en 967 avant J.C avec le roi Salomon qui régnait en Israël. Son père David, l’avait placé sur le trône afin qu’il apportât la paix à son peuple (Salomon ou Shlemo la paix). David avait acquis des matériaux pour construire un temple magnifique à la gloire de l’Éternel afin de conserver la précieuse Arche d’Alliance dans le Saint des Saints. Le Temple de Salomon fut bâti dans l’aire d’Ornan le Jésubien sur la colline de Moria proche de Jérusalem. Les Textes nous rapportent que Salomon fit appel à un très bon architecte pour réaliser son grand projet.
Son cousin Hiram, roi de Tyr lui présenta un de ses sujets prénommé également Hiram et pour le distinguer du prince, on l’appela Abif, c’est-à-dire Hiram l’orphelin ou le fils de la veuve, puisqu’il n’avait pas connu son père. Hiram Abif connaissait tous les secrets de la construction et la Science des sciences dont Dieu avait fixé les règles afin de construire le monde. Il était par ailleurs Maître artisan, sachant utiliser tous les outils dans toutes les techniques de l’œuvre. Il était grand, beau et portait autour du cou un bijou de son père, de forme triangulaire sur lequel était gravé un œil à l’avers, et au revers les quatre lettres sacrés ou Tétragramaton : IOD HE VAU HE !
Salomon fut séduit par Hiram et le chargea de construire le Temple qui serait dédié à tous les hommes et non pas seulement au peuple juif, chacun pouvant y venir pour prier à son gré. Aussi ce furent des hommes de tous les pays du monde qui vinrent construire ce magnifique édifice.
Le Temple de Salomon était presque achevé quand Hiram Abif fut la victime d’un meurtre dont les Franc-Maçons honorent aujourd’hui encore la mémoire, clef de voûte de la symbolique. Nous y reviendrons plus loin…Pour comprendre Hiram, il faut plonger au cœur de l’Antiquité dans ce qui était appelé Les Écoles de Mystères, dans lesquelles était dispensé un Enseignement sacré.
Au Moyen-âge, les corporations de bâtisseurs français étaient liées à des franchises qui faisaient d’eux des maçons libres donc « francs ». Mais pour autant l’expression free-mason ou franc-maçon n’est pas en vigueur avant les années 1730, où il est mentionné dans le discours du chevalier de Ramsay.
On peut dire que c’est à cette époque que l’ordre de la Franç-Maçonnerie vit réellement le jour et elle ajouta à son symbolisme l’histoire légendaire du roi Hiram et du temple de Salomon pour le puissant symbolisme qu’elle renfermait.
Le Temple de Salomon a-t-il vraiment existé?
La question qui se pose encore aujourd’hui historiquement, est de savoir si Salomon et son Temple ont réellement existé. D’aucuns nous diront que des vestiges subsistent encore à Jérusalem et que le fameux mur des lamentations en est la preuve tangible. Rien n’est moins sûr. Certes il y eut un Temple à cet emplacement à Jérusalem mais quelle preuve a-t-on qu’il s’agissait bien de celui construit par Hiram ? Malheureusement les datations dans le domaine archéologique n’ont pas permis de corroborer de manière précise les dates des nombreux objets trouvés sous les ruines dans l’aire où était supposé exister le Temple. On pense plutôt aujourd’hui à une construction romaine.
On ne retrouve nulle part trace du roi Salomon, en dehors de la Bible. La description de son magnifique palais et de sa ville concorde avec celle des contes perses, mais tous les voyageurs de l’époque que ce soit Flavius Josèphe ou encore Hérodote en ignoraient l’existence. Cet érudit, connu comme le père de l’Histoire, ne fait mention de ce personnage pas plus que le grand Platon, initié pendant vingt ans dans les temples égyptiens.
Il est curieux de mentionner que nulle part il est fait état de ce monarque si connu d’après la Bible, si apprécié et si fastueux. Comment se fait-il alors que la construction d’un Temple nécessitant 8 millions d’or de l’époque ait été passée sous silence par les grands historiens, vivant tous dans le même périmètre géographique ? Alors où faut-il trouver l’origine de tout cela ? Quelle est la dimension cachée d’une telle histoire ?
L’Égypte des Grands Mystères
Il faut savoir qu’en ces temps anciens, l’Égypte, la Palestine, Babylone, représentaient des royaumes importants très proches les uns des autres. Et c’est bien sûr l’Égypte qui attire ici notre attention. Il a été mentionné, plus haut, les Écoles de Mystères égyptiennes, dans lesquelles était enseignée la Science des Sciences.
Pour cela il faut envisager un personnage faisant le lien entre la Palestine et l’Égypte : c’est Moïse. Celui-ci fut Initié à la Mystagogie égyptienne et basa les Mystères religieux de la nouvelle nation qu’il fonda, sur les mêmes formules abstraites dérivées du cycle sidéral égyptien, symbolisé par la forme et les dimensions du Tabernacle, qu’il est supposé avoir construit dans le Désert.
Moïse avait hérité de la culture égyptienne. Il était prêtre d’Osiris, comme le démontre Fabre-d’Olivet dans son œuvre. Les constructeurs des pyramides (qu’il faut situer bien plus longtemps avant le règne de Khéops – Voir mon livre : « Le Choix atlante ») maîtrisaient l’architecture. Ils étaient parvenus, dans ce domaine, à des connaissances inégalées encore aujourd’hui.
La pyramide synthétise tout en elle-même. Et les Égyptiens des nouvelles dynasties après Mènes, héritèrent de certaines parcelles de ces antiques secrets. Plus tard encore, architectes et maçons juifs rapportèrent quelques-uns de ces secrets égyptiens et -dit-on- employèrent la mesure de la coudée sacrée, valeur qui fut employée pour la construction du Temple de Salomon, de l’Arche de Noé et de l’Arche d’Alliance d’après la Torah.
Les Juifs tirèrent profit de la transmission de Moïse, grand initié, via les Hébreux. Sur ces données, les grands-prêtres hébreux postérieurs, édifièrent l’allégorie du Temple de Salomon (construction qui n’a jamais réellement existé, pas plus que le Roi Salomon lui-même et la reine de Saba, qui n’est qu’un mythe solaire, tout comme le plus récent Hiram Abif des Francs-Maçons).
Par conséquent, si les mesures de ce Temple allégorique, symbole du cycle de l’Initiation, coïncident avec d’autres constructions sacrées, cela tient à l’Enseignement que Moïse rapporta d’Égypte. Ce pays étant considéré par tous les hermétistes comme le creuset de la Connaissance avec l’Inde, Mère historique.
Hiram et le mythe solaire
Puisque Hiram et Salomon ainsi que le Temple sont des mythes, à quoi celui-ci se raccroche-t-il ? Pourquoi la Franc-Maçonnerie en a-t-elle héritée ? Il vient d’être mentionné l’importance de la mesure chez les Égyptiens. La perfection des temples n’était que l’image extérieure de la perfection intérieure à laquelle on parvient par l’Initiation et le travail sur les métaux en soi. Nous touchons ici à un travail solaire d’alchimique interne, sur lequel repose entièrement le mythe d’Hiram. Voyons plutôt.
L’Hiram biblique, le grand héros de la Franc-Maçonnerie (le « fils de la veuve »), est dérivé du mythe d’Osiris, le Dieu solaire. Le nom de Hiram qui signifie « l’architecte » (« l’élevé »), est un titre qui appartient au Soleil. Tous les Occultistes connaissent les rapports étroits qui rattachent Osiris aux Pyramides, les récits concernant Salomon, son Temple et sa construction, que l’on trouve dans les Livres des Rois de l’Ancien Testament.
Les Francs-Maçons ignorent peut-être le fait que cette dernière allégorie est composée d’après le symbolisme Égyptien et d’après d’autres symbolismes plus anciens encore. Un auteur du nom de Pagon l’explique en prouvant que les trois compagnons d’Hiram symbolisent le cycle solaire. Il dit : « Les « trois meurtriers », représentent les trois derniers mois de l’année et Hiram représente le Soleil – à partir de son solstice d’été, lorsqu’il commence à décroître – car le rituel entier n’est qu’une allégorie astronomique.
En effet, durant le solstice d’été, le Soleil génère des chants de gratitude de la part de tout ce qui respire. Aussi Hiram, qui le représente, peut-il donner, à tous ceux qui y ont droit, le mot sacré, c’est-à-dire la vie. Lorsque le soleil descend dans les signes inférieurs, toute la Nature devient muette et Hiram ne peut plus donner le mot sacré aux compagnons, qui représentent les trois mois inertes de l’année.
Jadis dans les Mystères mineurs, le troisième degré était employé, tant en Égypte qu’en Inde, et son souvenir se retrouve jusqu’à présent sous le nom de « mort et résurrection d’Hiram Abiff, le « Fils de la Veuve ». En Égypte, ce dernier était appelé « Osiris » et le rite lui-même portait partout le nom de « portail de la mort ».
Le cercueil ou sarcophage d’Osiris, tué par Typhon, était apporté et placé au milieu du Hall des Morts, avec les Initiés rangés tout autour et le candidat placé à côté. On demandait à ce dernier s’il avait participé au meurtre et, en dépit de sa réponse négative, après diverses épreuves très pénibles, l’Initiateur feignait de frapper à la tête avec une hachette : il était renversé, enveloppé de bandages comme une momie et on pleurait sur lui. Puis venaient les éclairs et le tonnerre, le supposé cadavre était entouré de feu et, enfin, il était rappelé à la vie.
Le programme des Mystères
C’est sur cette connaissance qu’était fondé le programme des MYSTÈRES et de la série des Initiations. Chaque disciple prenait pour référence la construction de la Pyramide, qui était l’archive muette et éternelle, symbole indestructible de ces Mystères et de ces Initiations sur Terre, comme l’est dans le ciel la correspondance des étoiles et des mondes lointains. Le cycle de l’Initiation était une reproduction en miniature de cette grande série de changements cosmiques, à laquelle les astronomes ont donné le nom d’Année Tropique ou Sidérale.
De même qu’à la fin du cycle de l’Année Sidérale (25.868 ans), les corps célestes reviennent aux positions relatives, qu’ils occupaient à son début, de même, à la fin du cycle de l’Initiation, l’Homme Intérieur a regagné l’état primitif de pureté et de Connaissance divines, d’où il est parti pour entreprendre son cycle d’incarnation terrestre.
Le symbolisme où Hiram Abiff était vraiment tué, a survécu, et nous allons maintenant y revenir. Ce n’est pas seulement un rite astronomique, mais c’est le plus solennel des rites, héritage des Mystères Archaïques, qui a traversé toutes les époques et qui n’appartient à personne.
Il représente tout un drame du Cycle de la Vie, des incarnations progressives et des secrets tant psychiques que physiologiques, dont ni l’Église ni la Science ne savent rien, bien que ce soit ce même rite qui ait conduit l’Église au plus grand de ses Mystères Chrétiens.
Le Temple de Salomon
La construction du Temple de Salomon est purement allégorique et symbolique et n’est l’apanage d’aucun mouvement ou ordre, ni d’aucune religion. Son érection est la représentation symbolique du parcours graduel du disciple à la recherche de la sagesse secrète, c’est-à-dire, la Magie, le développement de l’aspect spirituel de tout être humain en partant du plan terrestre. Elle est la marque de la puissance de l’esprit dans notre monde, par et le disciple en est l’expression en construisant son propre temple.
Lorsqu’il devient un Adepte, il est un roi aussi puissant que Salomon lui-même, emblème de la Lumière solaire qui éclaire les ténèbres de l’univers objectif. C’est ce fameux Temple dont parle le Christ dans les Évangiles, ce Temple qu’Il peut reconstruire en trois jours. En Orient, cette science est appelée, dans certains endroits, le « Temple aux sept étages », comme le souligne H.P Blavatsky dans ses ouvrages.
Dans certaines confréries orientales, où on étudie la Magie, les élèves, portent le nom de Constructeurs – car ils édifient en eux le Temple de la Connaissance. On les appelle actifs, lorsqu’ils travaillent sur l’aspect pratique ou opératif, tandis que les néophytes n’étudient que la théorie et sont spéculatifs. Les premiers par la pureté de leur travail contrôlent les forces de la nature animée et inanimée. Les autres (et c’est le passage obligé) étudient la Science sacrée pour atteindre un jour, la maîtrise pratique.
Le Temple de Salomon est donc le Temple où règne la Paix réelle, la Paix intérieure, celle de l’Esprit. Il est aussi l’archétype du Temple terrestre aux mesures sacrées à l’instar de la Grande Pyramide, modèle de la forme idéale, véhicule de la Force universelle. Il aussi est le Temple cosmique celui qui dessine la course du soleil dans lequel est caché la Shekinah ou l’Arche d’Alliance, l’éternel Logos Père-Mère qui génère toute la Création. Il est enfin l’homme microcosmique, dont la fonction magique est de parvenir à se transcender pour faire jaillir en lui la Lumière solaire et trouver sa vraie place dans l’Univers.
Celui ou celle qui veut donc parvenir à la Sagesse doit bâtir chaque jour, chaque instant, son édifice intérieur à la gloire du Dieu vivant qui est en lui, à l’instar d’Osiris le Dieu solaire. Avec cette allégorie nous avons la représentation de la Quête initiatique qui, de toute Antiquité, a été le fondement de l’évolution intérieure. Ce symbolisme est universel et n’appartient à aucun groupe, à aucune école, aucune religion. Il donne les clefs fondamentales qui nous permettent de sublimer notre nature inférieure afin de laisser passer en nous la Lumière solaire.
Les livres détruits et les manuscrits perdus ont toujours intrigué les esprits romantiques. L’histoire officielle nous a enfermés dans un système formaté fait de carences et de manques importants. Elle fait fi de certaines découvertes et refuse de croire en une chronique plus antique sans tenir compte, et pour cause, de continents disparus faute de preuves.
La bibliothèque d’Alexandrie
C’est dans ce climat de flou général que l’on se refuse à croire en une antiquité de civilisations plus anciennes que celles généralement admises. Les preuves n’existent plus ou sont noyées dans le flot du temps, d’autres seront découvertes plus tard. Mais le confort de théories admises est difficile à déraciner du terrain des « faits acquis » par la science qui admet rarement ses erreurs. Pour que l’on puisse adhérer à une nouvelle Histoire des civilisations il faudrait tout remettre en question et rompre bien des dogmes.
L’archéologie est une science qui a permis d’effectuer d’énormes progrès sur la connaissance des peuples mais, comme toujours, les pas des chercheurs ne s’impriment que sur la glaise d’un conformisme bâti sur des préalables consentis. Si l’on pouvait retrouver quelques uns des ouvrages perdus ou oubliés, parmi la quantité innombrable, qui renferment l’histoire antédiluvienne de l’humanité, nous pourrions recomposer notre lointain passé.
Les plus vieux ouvrages auxquels il nous soit aujourd’hui permis d’accéder sont les papyri égyptiens et plus encore les tablettes sumériennes que nos archéologues n’ont exploités qu’en partie. Voilà donc la « borne temporelle » à laquelle nous pouvons nous fixer, et elle date de plus de six mille ans.
Au-delà il n’y a rien, du moins pour l’histoire officielle, comme si tout commençait à Sumer. Il est vrai que les faits n’accréditent en aucune façon l’existence d’autres documents, faute d’éléments tangibles.
Pour y voir plus clair, il nous faut revenir près de deux mille ans en arrière au moment où Alexandrie vibrait des mille feux de la Sagesse avec, pour un temps encore, sa fameuse École, au sein de laquelle un enseignement extraordinaire était prodigué. (voir : Thot-Hermès – Origines secrètes de l’humanité de G. Delaage – Editions A. Moryason). Dans le vivier culturel que constituait cette ville extraordinaire, le monarque Ptolémée décida de construire la grande bibliothèque.
Pour cela, il rédigea une lettre qu’il fit adresser « à tous les souverains gouvernants de la terre » dans laquelle il demanda qu’on lui adressa tous les ouvrages possibles et de toutes disciplines. Il demanda même que l’on recopia tous ces manuscrits à bord des navires faisant escale à Alexandrie. Il fit retranscrire tous les textes sacrés, ainsi que les lois juives de l’époque. Le but de Ptolémée et de ses successeurs, fut de posséder et de recopier en grec les livres du monde entier.
Livres détruits et manuscrits perdus
Parmi ces ouvrages figuraient les Histoires égyptiennes en trente volumes de Manéthon, dont il puisa la source dans des documents existant alors dans la fameuse bibliothèque. Bien que ces textes soient sujets à caution pour certains épisodes, il n’en demeure pas moins qu’en eux était inscrite l’épopée des rois antédiluviens dont il ne subsiste aucune trace aujourd’hui. On dit que lorsque la bibliothèque brûla, les rayonnages abritaient plus de 500 000 volumes ! Ces assertions sont maintenant contestées par de récentes découvertes.
Pour certains, très peu de choses furent récupérées, mais ce que ne dit pas l’histoire officielle c’est que trois exemplaires des principaux ouvrages les plus dignes d’intérêt pour l’histoire de l’humanité, furent recopiés avant l’incendie et mis en lieu sûr par les Gardiens de la Sagesse …Que serait aujourd’hui notre vision du passé si nous avions accès à ces trésors de connaissance ?
Il faut mentionner aussi le crime de l’empereur Dioclétien qui brûla un grand nombre d’ouvrages ésotériques et alchimiques des Égyptiens en 296, mais aussi César avec les 700 000 rouleaux qui étaient conservés à Alexandrie.
Et l’on peut ajouter à cela les 300 000 manuscrits de Constantinople au VIIIe siècle, partis en fumée par la main de Léon l’Isaurien sans compter ceux qui disparurent lors des invasions arabes. Si l’on avait conservé ces documents, le monde connaîtrait aujourd’hui, l’histoire de l’Atlantide que les rescapés transmirent aux Égyptiens.
Des bibliothèques bien cachées
Depuis toujours, selon une vieille tradition, les ouvrages importants de l’humanité ont été recopiés et préservés. Nous y reviendrons plus loin. Mais force est de constater qu’une volonté supérieure a guidé les savants à conserver les ouvrages les plus significatifs pour préserver les richesses spirituelles des civilisations.
Cela se retrouve partout dans le monde et il suffit de se pencher un peu sur l’histoire des cultures, pour découvrir que de grandes bibliothèques antiques ont fait l’objet d’une attention particulière. On sait moins que dans toutes les grandes lamaseries construites dans les siècles passés, existaient et existent encore des cryptes souterraines et de vastes bibliothèques creusées dans le roc des montagnes.
Dans les monts du Karakoram au Tibet ces caches secrètes sont encore actives aujourd’hui. Des sources traditionnelles nous indiquent que le long de la crête de l’Altyn Tag, méconnu jusqu’à nos jours, existe un lieu perdu dans une gorge profonde avec un temple d’aspect insignifiant. Au siècle dernier, les pèlerins disaient encore que les galeries et salles souterraines de ce temple contenaient des rayonnages de livres si vastes, que même la plus grande bibliothèque occidentale ne pourrait les conserver.
Le bruit courrait aussi que dans le désert du Turkestan, autrefois couvert de cités florissantes, existe une oasis dont les sables environnant recouvrent une grande ville enfouie par laquelle on avait accès à de vastes lieux souterrains remplis d’inscriptions sur de l’argile et de nombreux cylindres.
Les archives perdues
Un nombre incalculable de manuscrits que l’on connaissait sont désormais introuvables. La plupart d’entre eux renfermaient les clefs d’ouvrages qui existent encore et qui sont, incompréhensibles pour un quelconque lecteur, voire pour des spécialistes. Nombre de ces ouvrages comportaient des additifs qui permettaient d’en comprendre la lecture.
C’est pourquoi des œuvres importantes telles que le Tao-Te-king de Lao Tseu sont voilées et le lecteur contemporain ne peut qu’en saisir le sens général concret, alors qu’un tel ouvrage renferme des clés ésotériques qui, si elles étaient connues, permettraient de saisir des vérités essentielles sur l’enseignement de ce Sage, tout autant que d’un savoir immémorial.
Ainsi de nombreux traités religieux ont été volontairement occultés par des Initiés afin que seuls certains, puissent en saisir les arcanes fondamentaux. Les interprétations et les traductions modernes feraient rire les prêtres antiques s’ils pouvaient voir comment nos hommes de science s’appliquent à tomber dans leur piège.
Qui n’a entendu parlé des magnifiques bibliothèques d’Espagne à l’époque où les Maures s’implantèrent dans ce pays ? Leurs conquêtes et les pillages ont eut le mérite de compiler des œuvres antiques remarquables. Le Vatican est le dépositaire d’une immense quantité de documents anciens qui s’accumulent dans les rayonnages depuis plus de 1.500 ans.
Les livres et les manuscrits volés aux victimes de L’Église sont encore soigneusement gardés au sein du plus petit État du monde. On pense généralement que ces livres ont été brûlés et que les livres des « sorciers » ont disparus à jamais.
Mais il en est tout autrement et les bibliothécaires du Vatican peuvent en témoigner. Si des langues ne s’étaient pas déliées pour dire qu’il existe certaines chambres dérobées dont l’accès n’est autorisé qu’à certaines personnes nous n’en saurions rien.
Même la plupart des papes qui se sont succédé, n’en soupçonnèrent l’existence. Certains d’entre eux toutefois, ont eu accès à quelques documents. On peut se poser la question de savoir, par exemple, comment le pape Borgia parvint-il à utiliser des poisons dont, encore aujourd’hui, on ne connaît pas la composition ?
La grande manipulation
Il est va de même pour d’autres textes non moins sacrés et qui mériteraient des ouvrages entiers pour comprendre combien leur sens fut altéré dans le cours de l’histoire. Penchons-nous sur les livres sémitiques. Toute notre civilisation est basée sur une culture fort ancienne, relativement à l’échelle du temps, puisque elle remonte à un peu plus de 6000 ans.
Beaucoup de personnes seraient surprises de savoir qu’en ce début du XXIe siècle, certains groupes humains en Occident sont soumis à des lois et principes remontant à l’époque sumérienne puisqu’ils se fient aux dogmes de leurs religions.
En effet, on sait aujourd’hui que les textes de l’Ancien Testament de la Bible sont fortement inspirés de courants de pensée issus de Sumer via la Chaldée, et que l’histoire racontée par les Prophètes n’est qu’une histoire remaniée avec des noms de personnages différents. On accrédite, évidemment, un personnage comme Moïse et bien d’autres non moins illustres de ses prédécesseurs. Mais qui sait aujourd’hui que ces livres sacrés en notre possession, ne sont qu’une pâle copie de textes plus anciens, dont le temps a perdu la mémoire.
Pourtant, malgré les vicissitudes que ces manuscrits antiques ont pu subir, certains possèdent la clé d’interprétation et pas forcément ceux qui sont les pieux gardiens de la religion constitué en conséquence. Cela est vrai pour le Judaïsme mais peut être décliné à toutes les religions. Nous sommes dans un temps d’obscurité qui dure depuis plusieurs millénaires, nous sommes dans le temps de la confusion, et certaines vérités qui n’étaient pas bonnes à dire commencent peu à peu à l’être.
Un savoir très ancien
Mais d’ores et déjà il est utile de saisir la relative importance qu’il faut accorder à l’interprétation des textes sacrés. Tout est encore voilé et au-delà des « contes pour enfants » que l’on peut lire dans tous les écrits religieux, d’extraordinaires vérités sont dites mais accessibles seulement à de rares personnes. C’est aussi ces « textes additifs » qui ont disparus, ou plutôt que des mains soigneuses ont su préserver.
Outre le fait que les livres sémitiques aient été voilés à une lointaine époque, des documents chaldéens de grande valeur furent modifiés et interprétés par des personnages orgueilleux pour placer le christianisme du début de notre ère, au pinacle de l’absurde en faisant coller, de force, d’anciens textes chaldéens aux paroles de Jésus. C’est toutefois « grâce » à l’un de ces censeurs, l’évêque Eusèbe de Césarée, que nous sont parvenus quelques fragments de ces ouvrages antiques d’une grande valeur.
Malheureusement peu de choses en fait, comme notamment le Traité de la religion babylonienne écrit en grec, pour Alexandre le Grand, par Bérose, prêtre du temple de Bel, et d’après les annales astronomiques et chronologiques conservées par les prêtres de ce temple – annales qui relataient une période de 200.000 ans – ce traité est maintenant perdu !
Si Eusèbe a transformé à ce point les textes, on peut se demander ce qu’il fit avec le christianisme naissant. C’est sur les « trépanations » littéraires de ce personnage, que survit le christianisme depuis 1500 ans ! Toute la littérature chaldéenne a donc disparu avec ce cynique censeur. Au sujet des textes chaldéens, une tradition orale assure qu’Hénoch par crainte que certaines connaissances soient perdues, cacha avant le Déluge: les textes des piliers égyptiens dans les entrailles de la terre. Le fameux Livre d’Hénoch en serait une copie très incomplète.
Des milliers de traités sacrés
Il en est de même pour les écritures sacrées du Rig-Véda et comme le souligne H.P Blavatsky dans son ouvrage Isis dévoilée :
Le Rig Véda contient environ 10.580 versets ou 1.028 hymnes, néanmoins, et en dépit du secours des Brâhmanas et d’une masse de gloses et commentaires, il n’est pas encore, jusqu’à ce jour, correctement compris. Pourquoi ? Évidemment, parce que les Brâhmanas, « ces traités scolastiques les plus anciens sur les hymnes primitifs », demandent eux-mêmes une clef que les Orientalistes n’ont pu se procurer. Que disent les savants de la littérature Bouddhiste ? La possèdent-ils entièrement, cette clef ? Assurément non. En dépit des 325 volumes du Kanjur et du Tanjur des Bouddhistes du Nord, dont chaque volume, paraît-il, « pèse de quatre à cinq livres », rien, en vérité, n’est connu du Lamaïsme réel. Pourtant, on dit que le canon de l’église du Sud contient 29.368.000 lettres dans le Saddharmâlankâra, ou, sans compter les traités et commentaires, cinq à six fois plus de matière que la Bible, celle-ci, d’après Max Müller, ne pouvant se vanter que de 3.567.180 lettres.
Encore, à propos de ces 325 volumes (il y en a en réalité 333 : le Kanjur contenant 108 volumes et le Tanjur 225), « les traducteurs, au lieu de nous fournir des versions correctes, les ont entremêlées avec leurs propres commentaires, afin de justifier les dogmes de leurs diverses écoles ».
De plus, « d’après une tradition conservée par les écoles bouddhistes, par celles du Sud comme par celles du Nord, le canon bouddhiste sacré comprenait à l’origine 80.000 à 84.000 traités, mais la plupart furent perdus et il n’en resta que 6.000 » – dit le professeur. Perdus, comme toujours – pour les Européens. Mais, est-il bien sûr qu’ils soient perdus aussi pour les Bouddhistes et les Brâhmanes ?
Les textes égyptiens subirent eux aussi le même sort, car bien que l’égyptologie ait fait de nombreux progrès, nos scientifiques contemporains ne connaissent que l’écorce de la religion égyptienne car comment pourrait-il en être autrement ? En effet, même à l’époque la plus reculée de l’Égypte, seul les prêtres avaient connaissance de l’interprétation secrète des textes.
Sous le règne d’Akbar
Cet apprentissage nécessitait des années d’études dans les temples et peu d’entre eux étaient choisis pour accéder à la maîtrise. Le temps n’est pas encore venu où la compréhension de la religion égyptienne peut être accessible à tous. La même question peut se poser concernant les écrits bouddhistes. Ce que nous en connaissons n’est qu’une approche simplifiée de la doctrine. Peu de lamas savent réellement la profondeur de l’Enseignement du Bouddha. La partie ésotérique transmise par Le Fondateur n’est abordable qu’à un cénacle très restreint.
Pourtant il fut un temps jadis où de grandes bibliothèques, aujourd’hui ensevelies sous les sables, ou encore les milliers d’ouvrages de la bibliothèque d’Alexandrie, les milliers d’œuvres sanscrites qui ont disparu en Inde sous le règne d’Akbar, les manuscrits de la grande bibliothèque de Babylone, ne sont pas perdus mais cachés dans des lieux secrets du monde, pour reparaître plus tard à une époque où l’homme sera prêt à accepter leur existence.
Mais on peut se poser la question de savoir pourquoi ces documents sont encore cachés ? A voir la façon dont le monde évolue on ne peut qu’imaginer ce qui se produirait si ces documents étaient livrés à nos sociétés, et compte tenu des vérités qu’ils renferment, ce serait jeter une allumette au cœur d’une poudrière en raison, de la puissance renfermée dans ces textes.
Les mondes souterrains
La question qui vient immédiatement à l’esprit au regard des faits mentionnés est la suivante : si ces archives n’ont pas été détruites, où sont-elles ? Quelles sont les personnes qui en ont la garde ? La réponse entraîne de nombreuses supputations. Si elles sont conservées c’est à quelle fin ? Les chapitres précédents ont apporté un embryon de réponse.
Depuis toujours, les Gardiens de la Sagesse ont joué un rôle important dans la préservation des connaissances humaines. Mais compte tenu du problème qui surgit jadis en Atlantide, les choses devaient être envisagées autrement, et certaines découvertes préservées jusqu’au jour où la transmission serait possible.
Le monde dans lequel nous vivons n’est pas prêt à assimiler des procédés qui pourraient lui être plus nuisibles qu’utiles dans la mesure où, les consciences ne sont pas parvenues à un point d’élévation suffisant. Si des connaissances comme le Vril étaient dévoilées (voir article sur le Vril) nul ne sait quelles en seraient les conséquences à l’échelon mondial.
En raison des mouvements géologiques planétaires et de l’évolution des civilisations, les connaissances ont été préservées en des lieux secrets et privilégiés. Au cours des millénaires écoulés les archives de tous les temps ont été conservées dans des mondes souterrains que certains ont pu entrevoir ou soupçonner.
Un curieux passage de l’Avesta mentionne la Vara construite par le roi Yima et décrite par le Vendidad comme une cité souterraine il y est dit :
Cependant, Ormuz Dieu bienfaisant, prévoyant le bouleversement prochain de cet état bienheureux ordonna à Yima de construire une ville souterraine, inaccessible, où seront réunis les plus beaux spécimens des êtres vivants, de végétaux, animaux, hommes, de manière à les soustraire à la destruction que la catastrophe imminente va occasionner sur la terre. Puis quand il aura achevé son œuvre dévastatrice, des êtres vivants conservés dans le Var souterrain en sortiront pour repeupler la terre.
Cette stance fait penser inévitablement à l’Arche de Noé donc à la chute de l’Atlantide lorsque la civilisation planétaire du repartir à zéro. Mais ce récit nous fait surtout comprendre qu’il existerait une grande ville sous la terre dans laquelle vivraient les Grands Sages et dans laquelle serait préservée la connaissance humaine.
Cette ville, c’est la mythique, la lumineuse Shamballa. Mais il faut aussi savoir que ces deux « capitales » sont en communication avec un réseau de mondes enfouis qui ont un rôle précis dans tous les lieux cachés sous la surface du globe. C’est du moins, ce qui est rapporté par d’antiques documents. Je tenterai d’aborder ces sujets dans un prochain ouvrage.
Bien que la grande peur de l’an 2000 soit passée, puis l’incompréhension de 2012, d’autres frayeurs continuent à hanter les esprits, comme celui d’un nouveau déluge ou une catastrophe planétaire. Certaines personnes considèrent que notre monde tel que nous le connaissons aujourd’hui vit ses derniers instants et que des menaces se dessinent de plus en plus dans notre quotidien.
Que celles-ci soient le fait des êtres humains eux-mêmes, qu’elles viennent de l’espace ou de la nature, chacun pressent que quelque chose se trame sur notre planète. Personne ne pense à un nouveau déluge comme celui décrit dans la Bible, mais cette crainte de quelque chose existe. Le mythe du Déluge trouve pourtant ses racines dans une sorte d’inconscient collectif . Certains scientifiques pointent des menaces venant du ciel ou de la Terre , et pensent sérieusement à créer une nouvelle Arche de Noé…
C’est dans l’archipel Norvégien du Svalbard qu’il faut diriger notre regard, puisque c’est là qu’en février 2008 fut inauguré par José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne d’alors, et l’environnementaliste Wangari Maathai, lauréate du prix Nobel de la paix, un bien étrange entrepôt. En effet, sa fonction est de conserver des échantillons de graines et semences de tout ce qui est connu au cas où un cataclysme surviendrait et détruirait notre environnement. Il est conçu pour résister à des tirs de missiles nucléaires, ou encore une montée soudaine du niveau de la mer résultant de la fonte simultanée de la banquise du Groenland et de l’Antarctique.
On l’appelle le coffre-fort de l’Apocalypse enfermé dans un sarcophage de béton et d’acier à plus de 100m dans le permafrost montagneux d’un archipel de l’Arctique. Ce lieu serait l’endroit idéal pour conserver ce patrimoine de l’humanité si tout venait à disparaître à la suite d’un cataclysme naturel ou d’un danger provoqué par l’homme (menace nucléaire, biologique, menace de l’espace etc…).
Ce bunker a la capacité d’abriter jusqu’à 4,5 millions de types de semences différentes provenant des principales cultures vivrières de la planète. Deux cent cinquante mille espèces y seraient aujourd’hui conservées. Le coût de l’opération : 6 millions d’euros.
Cette conservation de la biodiversité planétaire pourrait entrer dans une logique de préservation de l’environnement mais il semblerait que les évènements conduisent à une autre éventualité. En effet, la planète est en train de souffrir et ses réactions ne se feront pas attendre. Si les scientifiques s’alarment et construisent des caissons de protection comme celui situé en Norvège c’est que les signes avant-coureurs d’une transformation climatique importante sont en train de se manifester.
Les catastrophes du passé
Les écrits du passé et la transmission orale des peuples et ethnies diverses, nous rapportent des mythes et légendes enfouis dans la mémoire collective. Il est en effet étonnant de découvrir que de nombreux groupes et civilisations décrivent, avec des mots et des scenarii différents, la disparition de la vie sur terre après que Dieu ou le Grand Ancêtre (selon les diverses croyances) voyant que le mal régnait sur la terre, décida de protéger un couple humain d’un déluge imminent. Selon les diverses traditions il leur demande soit de construire une arche, soit de se protéger de manières diverses afin d’être les survivants d’une nouvelle humanité. Abordons maintenant en un rapide tour d’horizon ce que les textes et mythes nous content :
Le récit Assyro-babylonien
C’est dans la tablette XI du Récit de Gilgamesh que le Déluge nous est présenté pour la première fois dans l’histoire officielle. La bibliothèque du roi Assurbanipal (668-626 av. J.-C) devait regrouper de nombreuses archives, mais il ne nous reste que quelques tablettes relatant l’évènement. Utnapishtim, l’homme que les dieux avaient choisi pour qu’il survive après le Déluge instruisit Gilgamesh de son histoire.
« Je vais te révéler un mystère –lui dit-il- et un secret des dieux. En ce temps là le monde regorgeait de tout, les gens se multipliaient, le monde mugissait comme un taureau sauvage et le grand dieu fut réveillé par la clameur. Enlil dit aux dieux : « Le vacarme de l’humanité est intolérable et la confusion est telle qu’on ne peut plus dormir ».
Ainsi les dieux furent-ils d’accord pour exterminer l’humanité. Ea le dieu des eaux, recommande à Utnapishtim de construire un bateau, une arche, afin de se sauver du Déluge imminent. L’histoire nous conte alors comment le vaisseau fut construit et comment Gilgamesh survécut à la catastrophe. Le mythe se répandit dans toute l’Asie Mineure si bien que l’on retrouve le même récit des siècles après chez les Hittites.
Plus tard encore le Chaldéen Bérose écrivit trois volumes, sur les croyances babyloniennes, dont il ne reste plus rien aujourd’hui sinon les écrits de ceux qui les ont rapportés. Bérose, qui était prêtre, fut initié dans le temple de Bêl-Marduk. C’est là qu’il fut instruit du Déluge. Il est regrettable de ne pas posséder aujourd’hui les trois volumes qu’il rédigea et qui renfermaient les annales de l’histoire humaine.
Le récit de la Bible
Pour les religions du Livre (Juive – Chrétienne – Musulmane) la même origine noachique est présente puisque Yahvé ordonne au patriarche de construire une arche selon des indications très précises afin d’échapper au Déluge qui devait engloutir l’humanité. La Genèse nous dit :
« Yahvé vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que son coeur ne formait que de mauvais desseins sur la terre… Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés et tous les animaux…Mais Noé trouva grâce aux yeux de Yahvé…»
Plus loin dans le Texte il est dit encore :
« La fin de toute chair est arrivée, je l’ai décidé, car la terre est pleine de violence à cause des hommes et je vais les faire disparaître de la terre. Fais-toi une arche en bois résineux… »
Nous voyons ici que les deux textes –Épopée de Gilgamesh et Bible- correspondent. En fait se sont les travaux de Samuel Kramer et Jean Bottero qui ont permis de confirmer que les rédacteurs de la Bible se sont largement inspirés de l’épopée babylonienne. Cela n’a rien d’étonnant ni de péjoratif, dans la mesure où Abraham était natif de Ur en Chaldée et que de toute façon on ne peut rien changer à un récit authentique et traditionnel.
Bien entendu, afin de mieux faire passer le message et l’ériger au rang de mythe et de religion, des allégories y ont été introduites afin de le rendre plus accessible aux peuples de l’époque. Soit dit en passant, tous les textes de la Genèse ont été inspirés de la tradition babylonienne, y compris le Déluge.
Ces textes très ésotériques étaient enseignés aux initiés de haut niveau et peu de personnes aujourd’hui en connaissent véritablement le sens et la portée. Moïse, prêtre égyptien savait très bien cela. Il les transmit lui aussi d’une manière voilée.
Les récits de l’Inde
Dans le Mahâbhârata III-185 une autre histoire du Déluge -sampraksâlana en sanscrit- nous est contée. Brahma transformé en poisson avertit Manou d’un Déluge soudain. Celui-ci construit une arche selon les indications du dieu. Il y entre, accompagné de sept Rishis et dépose les semences de tous les êtres qui se meuvent et qui ne se meuvent pas. Le poisson devient ensuite gigantesque et entraîne l’arche au sommet de l’Himalaya où elle sera sauvée. Dans l’Inde de nombreux textes et mythes décrivent des déluges régionaux sans doute inspirés des textes du Rig Veda et du Mahâbahârata.
Les récits de la Chine
L’empereur Yu légendaire et semi-mythique de la dynastie Hia fut le personnage principal du Déluge. C’est lui qui stoppa la catastrophe et sera glorifié à l’instar du Noé biblique. Il joua le rôle d’un ingénieur hydraulique puisqu’il arpenta le monde à la recherche de solutions pour sauver son peuple. C’est le sage Fu Xi et Feng Yi, le Dieu du fleuve, qui lui offrirent des cartes magiques afin de comprendre l’univers et ses lois.
Une autre vieille tradition chinoise, peu connue, nous parle de l’Île Maurigasima. Le Roi Peiruun, le Noé Chinois, consulte deux idoles à travers lesquelles parlent les dieux. Il reçoit l’ordre de s’échapper avec sa famille avant la venue du cataclysme. C’est grâce à lui et à ses descendants que la Chine fut peuplée.
L’Égypte
L’Égypte ne nous présente aucun récit traitant du Déluge. Cela paraît très surprenant si l’on en juge par le poids de la tradition historique et religieuse de ce peuple. Il n’est nulle part fait mention d’une destruction du monde par l’eau. Cela est une évidence si l’on se base uniquement sur les documents découverts. Pourtant à bien y regarder, si l’on reprend les textes de Platon on s’aperçoit que Solon fut en contact avec les prêtres de Saïs et que ceux-ci lui transmirent des documents attestant la destruction de l’Atlantide ou Poseïdonis. Cette histoire du Déluge, dont nous n’avons que des fragments par le Timée et le Critias, fut donc bien connue des Égyptiens et particulièrement du clergé initié puisqu’ils la transmirent à Solon.
Le récit de la Grèce
Chez les Grecs, de nombreux cataclysmes figurent dans les mythologies, mais aucun n’égale les péripéties qu’affronta Deucalion. Ce dernier, fils de Prométhée vivait à une époque où la terre était peuplée d’hommes violents et vicieux. Voyant cela, Zeus très irrité par ce comportement, décida de détruire cette engeance.
Pour cela il provoqua un Déluge mais épargna Deucalion et son épouse Pyrrha qui étaient justes à ses yeux (notez que l’on retrouve toujours le même symbolisme et les mêmes adjectifs). Zeus leur demanda de construire une arche dans laquelle ils s’abritèrent pendant neuf jours et neuf nuits au terme desquels Hermès se présenta à eux pour les aider à fonder la nouvelle humanité.
Les récits de l’Amérique
Chez les Mayas
Le Popôl-Vûh ou Livre du Conseil des chefs des Mayas-Quichès est un des meilleurs exemples de cette tradition liée à la fois au Déluge et à la création de l’homme. Là encore une présentation allégorique et symbolique de l’histoire vient quelque peu troubler le récit. Mais si l’on prend soin de lire entre les lignes on découvre très vite des éléments fondamentaux de l’histoire du monde tels que l’enseigne la Doctrine hermétique. Nous passerons sur les détails de ce texte et sur la Création pour nous axer uniquement sur la destruction du monde par les eaux telle qu’elle est présentée dans ce récit.
Les hommes de la première génération n’ayant pas répondu à ce qu’en attendaient les dieux, ces derniers décidèrent de les détruire pour recommencer une humanité nouvelle. Le Popol-Vûh nous dit que « fut gonflée l’inondation par les esprits du Ciel, une grande inondation fut faite, elle vint au-dessus des têtes de ces mannequins charpentés de bois ».
Vint alors la deuxième génération d’après le Déluge avec quatre rescapés qui outre le fait d’avoir une apparence humaine octroyée par les dieux furent appréciés et bâtirent le monde en se multipliant.
Chez les Incas
De nombreuses traditions écrites ou orales amérindiennes nous content le Déluge. Elles ne seront pas toutes énumérées ici en raison de la présentation sommaire qu’elles font du cataclysme. Toutefois pour mémoire notons que les Shuars, maladroitement appelés Jivaros, les Canaris, les Guaranis, les Araucans et bien d’autres font mention dans leur tradition orale du Déluge qui engloutit le monde.
Les Incas, quant à eux, nous offrent en quelque sorte une synthèse des croyances de ces peuples. Pour eux c’est du lac Titicaca que naquirent Manco-Capac et Mama-Ocllo le père et la mère des Incas. Viracocha le dieu créateur choisit un jour de détruire l’humanité, songeant ainsi à l’améliorer. Pour ce faire il utilisera un Déluge effroyable.
Chez les Sioux
Ici c’est un personnage L’homme Coyote. Ce récit est rapporté par R.H Lowie qui nous explique que les Sioux content la tradition de leur ancêtre qui fut contraint de construire un bateau pour échapper au déluge. Quand il l’eut achevé, il se mit à pleuvoir et toutes les montagnes furent recouvertes, lorsque les eaux descendirent, le bateau s’échoua sur une haute montagne. Plus loin dans le récit, qui ressemble à s’y méprendre aux versets de la Genèse, l’homme Coyote façonna son épouse avec de la boue et d’eux naquit la descendance.
Il y a bien sûr d’autres traditions, d’autres mythes, d’autres textes à travers le monde qui relatent, chacun à sa façon, l’histoire du Déluge. Cet article n’a pas pour but de donner une énumération exhaustive de ces récits mais d’inciter le lecteur à se poser certaines questions. Que veut-on nous dire à travers ces histoires légendaires ? Quand eut lieu ce Déluge dont tous les peuples nous exposent le drame ?
Le Déluge et l’Histoire du monde
Une fois de plus, j’invite le lecteur à considérer ces histoires fabuleuses comme une sorte de concept mnémotechnique qui permet par une histoire simple voire simpliste, de traiter un sujet véritablement historique qui marque l’évolution de l’homme. En fait, en raison des turbulences de l’histoire de l’humanité, beaucoup de récits de ce genre nous ont été transmis sous le voile de la fable pour cacher des vérités profondes. Ce n’est que grâce à l’Enseignement Hermétique que l’imbroglio se dénoue pour laisser place à la limpidité de la réalité. Ce Déluge, pour certains fait, bien sûr, penser à l’Atlantide. D’une manière générale c’est bien de cela dont il est question.
La Tradition rapporte qu’il y 12 000 ans, au cœur de l’océan Atlantique, existait une terre et une civilisation qui étaient en voie de dégénérescence tant le mal était présent dans le cœur des hommes. Comme il est dit dans certains textes, le vice les habitait. Cette civilisation ne correspondait plus au schéma évolutif qui est le fait de l’harmonie universelle. La Loi du Karma (Dieu dans les textes) agit comme toujours et mit un terme à ce monde.
Quelques îlots de civilisation, sous le regard des Maîtres de Sagesse, survécurent mais l’humanité fut nettoyée de l’horreur sous peine d’extinction totale. La mémoire de cette époque resta dans certains écrits mais le Karma exigea le paiement de la dette. Tout repartit réellement à zéro.
Il existe peu de traces aujourd’hui dans le monde de cette civilisation atlante. Toutefois, les géologues et autres océanographes nous disent qu’un gigantesque cataclysme a certainement eut lieu il y a plus de 10 000 ans sur terre. On retrouve l’existence de cette catastrophe sous des couches de terre sténographiées que l’on peut facilement dater.
De plus, en 1998 deux géologues américains William Ryan et Walter Pitman, affirmèrent dans leur livre Noah’s Flood que la connexion de la mer Noire à la Méditerranée serait survenue de manière catastrophique, par rupture d’un barrage naturel au niveau du Bosphore, 7500 ans environ avt. J.C. ce qui correspondrait en gros à ce que décrit l’épopée de Gilgamesh.
Il est bien évident que l’Atlantide ne se trouvait pas en Asie Mineure, néanmoins la catastrophe a du certainement avoir des répercutions sur toute la planète. Dans mon livre : « Le choix atlante – L’origine secrète du mal planétaire actuel », j’apporte des éléments de recherches qui situent le véritable déluge à une date bien plus reculée, il y a 869 000 ans.
Le Déluge et les déluges
L’Enseignement Hermétique expose plusieurs déluges. Le plus près de nous étant certainement celui qui engloutit l’Atlantide d’une manière naturelle. Les preuves de son existence se trouvent cachées sous des millions de tonnes de limon dans les profondeurs de l’océan Atlantique.
Ce Déluge c’est celui de Noé raconté dans l’épopée de Gilgamesh, dans la Bible, le récit de Deucalion, les traditions chinoises etc. Il raconte les derniers jours de l’Atlantide d’une manière allégorique, ce monde pervertit qui perdit le sens de la valeur humaine, ce monde corrompu par des forces sombres comme celles qui sont apparues au grand jour lors de la dernière guerre mondiale et qui sont toujours présentes…
Cet épisode historique sera certainement mieux compris dans le futur lorsque des preuves et des découvertes surgiront du sein de l’océan pour attester de l’existence du continent disparu.
Dans les différents récits du Déluge, comme dans celui du Popôl-Vûh, certains facteurs viennent s’ajouter à l’histoire et de fait, on ne saisit plus la trame qui semble dépeinte dans la narration des autres traditions. On nous parle d’un Déluge qui voit une humanité se soustraire à une autre, une humanité qui ne convient plus aux dieux etc…
La Doctrine Hermétique nous apporte, à ce stade, certains éléments de compréhension. En fait dans l’histoire de l’homme civilisé qui se déroule sur plusieurs millions d’années (au risque de troubler certains esprits) a passé par plusieurs Déluges bien plus importants que celui qui détruisit l’Atlantide. La Lémurie ne fut pas non plus épargnée mais c’est à un « déluge » de feu qu’elle dut se soumettre. Il nous faut donc considérer ce que l’on pourrait nommer les grands et les petits Déluges.
L’humanité se trouve sur l’axe médian de son évolution et a subi plusieurs transformations majeures. Celles-ci sont autant d’étapes à son perfectionnement. La vie sur terre dépend de la vie de notre astre le soleil derrière lequel se cache une Haute Entité dont nous dépendons à plus d’un titre.
Le Soleil comme la Terre comme tous les corps célestes suivent une évolution qui leur est propre et nous sommes inclus dans cette évolution.
Ils ont leur période de vie et de mort. La science explique très bien de manière physique cette naissance et cette mort des étoiles et des galaxies, mais la Tradition Hermétique va beaucoup plus loin lorsqu’elle parle de vie sur différents Plans d’existence de ces corps célestes.
C’est ainsi que des mondes meurent et renaissent, que la terre connaît des périodes de repos total où elle s’éteint puis renaît et avec elle toute l’humanité.
Entre ces périodes que les Textes Indiens nomment le collier de Brahma, la Terre vit des changements que nous humains décrivons comme cataclysmes mineurs ou majeurs à travers lesquels nous nous transformons.
Ces différents cataclysmes ou Déluges ont été souvent mal compris et l’un d’entre eux décrit dans le Popôl-Vûh nous conte l’humanité de l’origine qui subit une douloureuse histoire, mais ce récit dépasserait le cadre de cette article.
Notons donc qu’il y a :
Des Grands Déluges ou plutôt cataclysmes universels qui font disparaître toute vie sur terre.
Des Déluges importants qui surviennent à intervalles de plusieurs millions d’années. La vie disparaît aussi.
Des Déluges partiels qui détruisent une grande partie des terres de la planète en remodelant sa surface. Peu de personnes survivent, ce fut le cas de l’Atlantide. L’axe de la Terre change.
Des catastrophes naturelles importantes qui, outre le fait de changer la géographie, détruisent une partie notable de l’humanité.
Il nous appartient de noter en conclusion que nous sommes tous liés à notre environnement et que nous sommes les fils et les filles de la Terre et de notre Étoile. Nous sommes inscrits dans une chaîne évolutive où tout est lié et nous sommes dépendants les uns des autres, inclus dans un vaste scénario cosmique où tout est parfaitement réglé. Nous devons apprendre à saisir le but ultime de cette Grande Évolution universelle où rien ne se fait au hasard et par laquelle chacun, comme il est dit dans de nombreux mythes, doit un jour se hisser au rang des Dieux.
L’énigme archéologique de Monte Alto ne livrera jamais ses secrets. Qu’il s’agisse d’énigmes archéologiques impossibles, de découvertes archéologiques inexpliquées, d’énigmes historiques scientifiques, d’archéologie mystérieuse, d’archéologie étrange ou inexpliquée, de civilisations disparues, de curiosités archéologiques, ou encore de secrets archéologiques, les chercheurs de vérité sont toujours en quête de nouvelles connaissances.
L’énigme archéologique de Monte Alto pourrait faire partie de ces vestiges remarquables aujourd’hui disparus. L’Amérique du Sud renferme des mystères inexpliqués ou inconnus, qu’on ne peut recenser ailleurs. Les archéologues spécialisés dans les anciennes civilisations, reconnaissent eux-mêmes qu’on ne peut aller plus avant dans le temps et comprendre réellement les cultures olmèques et toltèques.
Les Mayas et autres Incas semblent plus connus, mais dès que l’on cherche à remonter plus loin, on se retrouve devant plus de questions que de réponses. A lire certains textes comme le Popol-Vuh des Mayas Quichés, mais aussi d’autres codex, on voit très bien que ces peuples connaissaient parfaitement leur origine qui se perdait dans la nuit des temps. Il est souvent question de géants -comme d’ailleurs- chez beaucoup d’autres peuples, dans leur mythologie et généalogie. Les géants existaient-ils en Amérique Latine ?
Tout le monde sait que la forêt amazonienne est immense, et en termes de comparaison on peut dire que sa superficie est de sept fois supérieure à celle de la France. Quand on sait que la majeure partie de cette forêt primaire est inexplorée, on peut imaginer les trésors en biodiversité qu’elle recèle, mais aussi les tribus sauvages qui peuvent y vivre, et les vestiges d’anciennes civilisations que l’on pourrait y trouver.
En effet, ces terres ont longtemps été habitées et beaucoup d’explorateurs disent avoir vu des ruines étranges qu’ils n’ont pas pu retrouver tant la jungle conserve jalousement ses secrets. Même lorsque Cortez arriva au Pérou, il s’aperçut que certains Incas, par peur des représailles, s’étaient enfuis dans des villes cachées dans la forêt, que personne ne trouva jamais. (Voir article : Hitler et la cité perdue d’Akakor).
Tous les peuples de la Méso-Amérique ou de l’Amérique du Sud, Toltèques, Olmèques, Zapotèques, Mixtèques, Mayas, Aztèques, Incas et bien d’autres, parlent de leurs ancêtres géants, qui peuplaient jadis ces contrées. Dans tous les textes nous retrouvons des références aux initiateurs qui vinrent sur ce continent pour y apporter la Sagesse.
Le dieu Quetzalcoalt, par exemple, était un immense serpent à plumes qui instruisit les indigènes. Comme nous l’avons vu dans d’autres articles sur ce site, le Serpent a toujours représenté la Connaissance sacrée dans toutes les traditions du monde. Les serpents ou les dragons étaient des êtres de Sagesse (les Nâgas ou Naguals selon les peuples) parvenus à la plus haute Initiation, à l’Adeptat.
Même en Amérique du Nord, il existe d’étranges tumuli (dont l’origine exacte n’a jamais vraiment été définie) dans lesquels on retrouve l’image du grand serpent. Ces monticules ou Serpent Mound(Ohio), dit-on, auraient été construits par des géants. Et tout au long des deux grands continents américains on peut, presque à la trace, suivre le périple des Grands Serpents et des géants fabuleux.
Les têtes géantes
Depuis de nombreuses années, on connaît ces boules énigmatiques trouvées au Costa Rica, si parfaites, que le travail de taille a dû nécessiter un outillage très particulier. Plusieurs de ces énormes boules ont été retrouvées et d’autres dorment encore certainement dans la forêt. Les hommes qui les ont fabriquées ne devaient pas être des hommes « normaux » mais d’une stature colossale.
Du reste nombre de ces pierres se retrouvent dans d’autres régions du monde (à ne pas confondre avec ces blocs circulaires et légèrement aplatis, qui eux sont d’origine naturelle). Non loin de ces boules, ont été trouvées les têtes dites olmèques, dans la région de Vera Cruz au Mexique (Tres Zapotes, San Lorenzo, La Venta), têtes énormes qui représentent des hommes aux traits négroïdes, aux lèvres lippues, coiffés de casques assez avant-gardistes, comme des casques de pilotes.
En toute logique, cette ressemblance africaine nous incite à penser que des colons venus d’Afrique ont du séjourner ou s’installer dans cette partie de l’Amérique Centrale. Ces êtres étaient probablement des géants, et si l’on en croit le Popol-Vuh et d’autres codex, on apprend qu’à une époque très lointaine les géants vivaient sur des terres aujourd’hui disparues, au cœur même de l’Océan Atlantique. Par conséquent, si l’Atlantide était aussi vaste que le prétendent les différents mythes de par le monde, alors on aurait pu passer facilement de la partie sud de l’Afrique, au sud de l’Atlantide, qui étaient alors très proches.
Marcahuasi
C’est sur les hauteurs des Andes, au Pérou, à Marcahuasi que se situent des constructions remarquables. Il faut gravir une altitude de près de 5000 mètres, pour découvrir un immense plateau dans lequel sont représentés des visages humains, et des corps ou têtes d’animaux. C’est Robert Charroux qui, le premier, fit part de ces étranges sculptures. Aujourd’hui, beaucoup de géologues pensent qu’il s’agit de reliefs naturels, issus de caprices de la nature. Une telle assertion est surprenante car la nature qui, parfois, fait de curieuses créations, ne peut se répéter ainsi des dizaines de fois sur un même périmètre. Le Pérou nous dit la Doctrine hermétique, est une terre qui abrita des hommes d’une grande sagesse, et ces sculptures feraient partie des traces de leur civilisation.
Du reste, pour trouver de quelconques vestiges archéologiques très anciens c’est, la plupart du temps, sur les hauteurs qu’il faut orienter les recherches. En effet, à de très rares exceptions près, les terres qui il y a des millions d’années abritaient des civilisations non moins gigantesques, se sont englouties dans les océans, alors que d’autres par le mouvement tectonique se sont élevées en créant les montagnes. Ainsi, c’est sur les hauteurs que l’on peut trouver les vestiges qui témoignent de cette antiquité. Marcahuasi en est un exemple, mais l’Amérique du Sud n’est pas près de livrer tous ses secrets.
L’île de Pâques
Plus loin de là, dans l’océan Pacifique, une petite île, petit caillou perdu dans l’immensité bleue des flots, nous donne un dernier témoignage de ce que fut la lointaine Lémurie, ou plus précisément les derniers Lémuro-Atlantes. Lorsque le continent s’effondra (continent qui se situait dans l’océan Pacifique et remontait jusqu’en Norvège), tout fut englouti, mais au fil des millénaires, d’autres mouvements des fonds marins créèrent des tremblements de terre qui firent émerger de petites îles, comme cela est connu depuis toujours. C’est ainsi que surgit à nouveau un petit îlot que l’on a appelé l’Île de Pâques. Les scientifiques ont émis de nombreuses hypothèses et ont fini par conclure que ces statues sont récentes puisque crées par le peuple des Rapa Nui.
Nous n’allons pas rentrer ici dans une polémique, mais la Doctrine hermétique affirme que ces statues sont à la ressemblance des Lémuro-atlantéens qui étaient des géants. Les différentes hypothèses émises, si l’on gratte un peu, semblent ne pas tenir, et gageons que dans un futur proche ces explications seront remises en question, dans la mesure où l’écriture découverte sur l’île pose de plus en plus de problèmes aux chercheurs.
Ces statues représenteraient donc fidèlement la taille et la physionomie approximative des géants d’autrefois. Lorsque les derniers vestiges de la Lémurie furent engloutis cette partie des terres fut immergée avec les statues, construites par cette civilisation antédiluvienne. C’est des milliers d’années plus tard, que les statues refirent surface grâce à d’autres mouvements sous-marins qui créèrent cette île. On fut surpris alors de découvrir ces statues géantes qui ressemblent curieusement à d’autres sur le continent Sud américain, voyons plutôt.
L’énigme archéologique de Monte Alto
Il nous faut maintenant nous diriger vers l’Amérique Centrale, plus précisément au Guatémala, dans la région de Monte Alto. Les Amériques sont très riches en vestiges archéologiques, et les jungles de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud renferment encore de nombreuses richesses archéologiques. Beaucoup de choses restent à découvrir, aussi bien concernant les civilisations « récentes » comme celles des Olmèques, Mayas, Incas et autres, que de civilisations plus anciennes dont nul ne connaît l’origine. Le Monte alto est en grande partie recouvert de jungles épaisses peu explorées. C’est à la lisière d’un de ces espaces de végétation que s’érigeait une statue colossale représentant la tête géante d’un personnage à l’aspect surprenant, dont le regard semble se perdre dans le ciel.
Monte Alto
De cette statue, il ne reste malheureusement qu’une photo prise par le propriétaire du terrain dans les années 1950, qui fut remise à Oscar Padilla Lara en 1987. C’est là le seul vestige de son existence (Photo ci-contre). Cette tête de pierre extraordinaire à la face allongée, possède des lèvres fines, un grand nez, une apparence caucasienne.
Comme on peut le voir sa taille était immense si l’on en juge par les trois personnages qui la surmontent, et la taille de la voiture à sa base. Cette sculpture était située aux alentours d’un village nommé Democracia, et nous pourrions bénéficier encore aujourd’hui de cette œuvre d’art si ce n’est qu’elle fut détruite par les hommes de la guérilla guatémaltèque, probablement dans les années soixante, qui ne trouvèrent pas mieux à faire que de s’en servir pour cible d’entraînement.
Les tirs ont eu malheureusement raison de ce vestige d’une antique civilisation, et l’on pourrait tracer un parallèle avec la malheureuse destruction des Bouddhas de Bamîyan détruits par les Talibans en mars 2001.
On ne sait rien de son origine, et elle n’a rien de similaire avec les autres têtes olmèques que l’on trouve dans la région. Quelle perte pour l’archéologie, en vérité ! La seule hypothèse plausible serait que cette tête avait une origine bien antérieure à l’époque olmèque c’est-à-dire, remontant à plusieurs milliers d’années. La Doctrine hermétique relate que la Méso-Amérique faisait partie du premier continent atlante.
Elle serait donc un vestige de ces peuples qui vivaient jadis dans cette région qui fut, plus tard, habitée par leurs descendants dégénérés que nous connaissons aujourd’hui sous les noms de Olmèques, Mayas, Aztèques et autres. Cette dégénérescence s’échelonna sur des centaines de milliers d’années, mais ces civilisations que nous connaissons de mieux en mieux, n’avaient hérité que d’une infime partie de la science de leurs glorieux ancêtres. Si l’on compare cette tête avec celles de l’Île de Pâques, on peut y noter de nombreuses similitudes : la forme allongée du visage, et le nez très significatif. La photo américaine ne montre pas les oreilles du personnage, mais à quelques détails près, la ressemblance est surprenante.
On peut imaginer combien cet ouvrage de pierre devait être impressionnant, mais malheureusement toute trace de son emplacement est désormais perdue. Peut-être qu’un jour, certains archéologues découvriront ce site qui doit encore, dans un périmètre plus élargi, renfermer d’autres trésors. La tête du Mont Alto ne subsiste désormais que grâce à cette photo. Mais ce qui est certain est que les parties vierges de la Méso-Amérique et de l’Amérique du Sud cachent encore bien des mystères issus de ces civilisations dont l’histoire officielle n’a même plus gardé le nom.
Dans des îles du Sud-Est de la Nouvelle-Guinée, des indigènes continuent à ériger des monolithes colossaux en mémoire de leurs ancêtres géants qui, disent-ils, vivaient sur terre il y a très longtemps. Une question se pose lorsqu’on aborde l’hypothèse de l’existence de géants vivant sur la terre à une époque lointaine : A-t-on des preuves ? Des textes mythologiques, des légendes, des histoires contées par des auteurs du passé, des Textes sacrés nous relatent que des géants ont bien vécus sur notre planète dans la nuit des temps . Les géants et l’origine de l’humanité sont donc indissociables et si tel est le cas, à quelle époque vivaient ces êtres fabuleux et extraordinaires ? Peut-on encore aujourd’hui trouver d’éventuelles traces de leur existence ?
Les géants et l’origine de l’humanité
Avant d’aller plus loin dans l’exploration moderne offrant la possibilité d’apporter certaines découvertes troublantes au monde scientifique, il est certainement utile de présenter un livre passé souvent sous silence depuis sa découverte et très mal connu : Le livre des géants. Ce document est un texte apocryphe, inspiré vraisemblablement du Livre d’Enoch, qui fut découvert dans les grottes de Qumrân.
Écrit en araméen il remonte probablement au IIe siècle et nous est connu grâce à des sources manichéennes plus récentes parmi les fragments de documents ayant appartenu aux Manichéens de Turfan en Chine. Il nous relate les batailles antiques des géants à une époque antédiluvienne. Voici quelques passages choisis de la version Qumrâm traduits par J.T Milik :
IQ23 Frag 9,14,15 :
1 – […] ils connaissaient les secrets de […]
2 – […] le péché était grand sur la terre […]
3 – […] et ils tuèrent de nombreux […]
4 – […] ils engendrèrent des géants […]
4Q531 Frag 2 :
1 – […] ils se sont souillés […]
2 – ils ont enfanté les géants et les Néphilims et […]
3 – ils ont procédé, et voici, toute la terre a été corrompue…
4 – dans le sang et par la main de […]
5 – géants ce qui ne leur a pas suffit et […]
6 -ils ont cherché à dévorer plusieurs […]
7 – […]
8 – […] les Nephilims l’ont attaqué.
De nombreux textes et mythes de par le monde, nous rapportent la même histoire. Des géants engendrés à l’origine par des entités venus d’un autre cycle d’évolution (voir article : De la Lune à la Terre) ont corrompus leur génération tout autant que les différentes races vivant sur la terre. Cette corruption et cette dégénérescence de la nature humaine s’est produite par deux fois. La première à une époque vraiment très lointaine il y a plusieurs centaines de millions d’années, par une sorte d’aberration naturelle et la seconde pendant le cycle lémurien il y a des dizaines de millions d’années.
C’est ce que rapporte l’Enseignement hermétique d’une manière précise mais c’est aussi ce que l’on peut observer après étude de nombreux Textes antiques auxquels j’ai fait référence dans d’autres articles sur ce site. Dans mon livre » Le choix atlante », je retrace avec plus de détails et d’une manière chronologique cette extraordinaire histoire de l’origine de l’homme en me basant, comme toujours, sur l’Enseignement hermétique, qui est le viatique fondamental pour découvrir l’homme dans sa structure individuelle et universelle. Mais passons maintenant aux découvertes contemporaines dues à des chercheurs qui nous permettent d’imposer à la science de nouvelles interrogations sur l’évolution de l’homme.
Les découvertes
Vers la fin des années cinquante, lors de la construction d’une route dans le Sud-Est de la Turquie, plusieurs tombes de géants furent mises à jour. Un ingénieur turc découvrit des os humains gigantesques dont un fémur de 1,20m pour une taille totale d’un individu mesurant plus de 5m. Joe Taylor à la demande de Jack Wagner prit ce modèle pour guide et sculpta le fémur auprès duquel il pose sur la photo, ce qui donne une idée de la taille du géant.
Un chercheur australien Rex Gilroy a découvert en divers lieux du vaste continent australien, des ossements géants d’humains ou d’hominidés (car non scientifiquement établi) dont une dent qui aurait appartenu a un être mesurant près de 3,5m.
Ces recherches l’ont notamment conduit à établir une théorie très intéressante sur une vieille civilisation australienne Uru constituée de géants, à laquelle font référence de vieilles légendes aborigènes.
Les travaux de ce chercheur ouvrent des perspectives très intéressantes dans la mesure où le continent australien, mal connu, représente une petite partie de ce que la Doctrine Hermétique nomme la Lémurie, continent sur lequel vivaient des êtres gigantesques.
Une découverte pour le moins surprenante bouleversa les idées reçues sur l’origine de l’homme, lorsqu’en 1968 un amateur de fossiles, William J. Meister, découvrit près de Antilope Springs en Utah USA un bloc de pierre qu’il cassa pour y découvrir quelque hypothétique fossile.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit à l’intérieur de la pierre brisée l’empreinte d’une sandale humaine au sein de laquelle se trouvait incrusté un trilobite (fossile de l’ère primaire).
La trace de sandale en elle-même serait un élément plus qu’insolite car un fossile de ce genre est quasiment « inexistant » aux yeux de la science mais le plus incroyable est que le trilobite mollusque du Cambrien remonte a 500 millions d’années !
La question qui se pose alors est : l’homme vivait-il sur terre à cette époque ? Les faits sont là et les scientifiques perplexes devant cette découverte n’osent pas se prononcer.
Mais ce genre de découverte n’est pas unique. Le Dr. Clifford Burdick découvrit quelques années plus tôt près de Glen Rose au Texas des empreintes humaines de pieds datant du Crétacé c’est-à-dire d’une période allant au-delà de 100 millions d’années. Ces découvertes viennent troubler et remettent en questions toutes les théories évolutionnistes de la science actuelle car des empreintes de ce type nous incitent à conclure que l’homme était contemporain des dinosaures et que par conséquent le mythe fondateur des géants de l’origine trouve ici sa pleine justification.
Pour étayer cette théorie qui place l’homme à l’époque des dinosaures il fallait bien entendu relever d’autres indices. C’est ce qui fut fait grâce aux recherches de Burdick qui, toujours à Glen Rose fit une curieuse découverte. Dans le lit d’une rivière asséchée il trouva des empreintes de pas humain à côté de celles d’un dinosaure datant de la même époque.
Que penser de ces découvertes ? L’homme fut-il donc, au-delà de toute vraisemblance, contemporain des grands sauriens ? Les traces fossilisées sont réellement troublantes et aucune théorie plausible n’est, à ce jour, venue infirmer ces conclusions.
Un archéologue amateur, Alvis Delk découvrit une empreinte unique au cours de l’année 2000. Toujours dans le parc de Glen Rose au Texas, il vit une fossilisation surprenante sur le sol. Au faîte de sa surprise il s’aperçut qu’il s’agissait d’une trace humaine chevauchant celle d’un dinosaure datant du Crétacé.
Cette empreinte a donné lieu à de nombreuses analyses scientifiques très poussées qui ne contredirent en rien l’authenticité ni même la nature du fossile qui se trouve aujourd’hui en possession du Creation Museum of Glen Rose Texas.
Nous vous proposons de découvrir le film qu’ils ont réalisé afin de démontrer la réalité du phénomène. Malheureusement ce film est en Anglais et de mauvaise qualité d’enregistrement.(Cliquez sur le lien : voir la vidéo)
Quand l’homme peint des dinosaures
Pour les anthropologues, ces différentes fouilles n’entrent aucunement dans le fait scientifique et sont très vite évacuées tant le trouble s’impose. Pour eux, l’homme n’a jamais été contemporain des dinosaures qui vivaient à l’époque Mésozoïque (ère secondaire) c’est-à-dire de moins 251 à moins 65,5 millions d’années.
Pourtant ces fossiles d’empreintes sont là pour nous interroger et remettre en question beaucoup de certitudes académiques. Pour l’Enseignement Hermétique, les grands sauriens ont bien été contemporains de l’homme à cette lointaine époque. Nous y reviendrons plus loin…
En octobre et novembre 1924 une expédition scientifique, sous la direction de Samuel Hubbard conservateur au musée d’archéologie d’Oakland et Charles W. Gilmore, conservateur en paléontologie au musée National des États-Unis, s’organisa à Havasupai dans un canyon du Nord de l’Arizona afin de rechercher des traces de vie d’hommes préhistoriques. Ils découvrirent des peintures murales d’animaux et parmi elles, ils constatèrent stupéfiés, la représentation d’un dinosaure de la famille des diplodocus.
Une question troublante s’imposa à eux : comment était-il possible qu’un homme ait pu peindre sur une roche un dinosaure ? Cela allait évidemment à l’encontre de toutes les théories scientifiques admises.
D’autre part, c’est bien un homme ou un groupe d’homme qui a peint ces fresques représentant un dinosaure. Or pour peindre cela il fallait bien entendu connaître la forme de l’animal, donc le voir et l’observer !
On avait là une preuve tangible, compte tenu de l’authenticité de la peinture, que l’homme avait bien vécu au temps des dinosaures ou du moins des hommes qui en avaient la mémoire.
Mais ce n’est pas ici la seule énigme représentée. Natural Bridges National Monument est une zone désertique dans le sud de l’Utah près de White River Canyon. Sur les parois rocheuses on peut y distinguer différentes formes rupestres d’animaux divers.
Mais l’une d’entre elles est plus qu’insolite puisqu’on y voit, à côté de la représentation d’un homme, un brontosaure animal qui vécut également à l’ère secondaire, une époque où l’homme n’existait pas selon les conclusions scientifiques. Comment, un homme a-t-il pu dessiner sur la pierre un animal qui n’était pas sensé exister à son époque ?
Toujours dans l’Utah, pays où figurent décidément de nombreux pétroglyphes on peut découvrir à Black Dragon Wash un extraordinaire dessin figurant un ptérodactyle, (reptile géant volant) contemporain des grands sauriens. Une fois de plus, la question se pose non sans une interrogation majeure quant à l’anachronisme évident : comment ce dessin est-il possible ?
Sculptures et pierres gravées
Sur un temple cambodgien daté du Xé siècle on pourrait croire que la sculpture présentée à droite soit un animal bien connu des paléontologues, le stégosaure, grand saurien reconnaissable à ses plaques dorsales.
Malheureusement cela ne semble pas être le cas car il s’agirait d’une superposition de pétales de lotus à l’arrière plan d’un buffle. Pourtant bien qu’ici se ne soit pas le cas d’une représentation d’un saurien antédiluvien, certaines chroniques asiatiques mentionnent ces animaux antédiluviens et que rapporte l’écrivain du XIXe siècle, Charles Gould, dans son livre remarquable Mythical monsters.
Dans ce livre on trouve non seulement la description de faits anciens relatés par des textes chinois, mais surtout la description de monstres vivants avec des hommes à une époque très lointaine.
Pour conclure sur le sujet, je ne peux éviter de mentionner cette découverte très connue effectuée dans l’année 1966 par le Dr. Cabrera d’Arquea, médecin dans la ville d’Ica au Pérou. Un modeste paysan de ses connaissances, originaire d’Ocucaje, découvrit, par hasard, une grotte dans laquelle se trouvaient des centaines de pierres gravées représentant des scènes pour le moins incroyables.
Ces pierres noires comportent toutes des dessins spectaculaires dont les scènes font figure de livres d’images d’une époque indatable.
Ici des hommes observant au télescope une comète, là des chirurgiens à la physionomie « indienne » opérant à cœur ouvert un patient alimenté par des sondes, là encore des cartes de terres inconnues etc…Ce qui est spectaculaire est sans nul doute le dessin montrant des dinosaures parfois même domptés par des êtres humains !
Ce tour d’horizon des représentations d’animaux préhistoriques par des artistes en différents lieux du monde, laisse perplexe. L’histoire de la terre serait-elle différente de celle qui nous est enseignée depuis plusieurs siècles ? Si les hommes furent contemporains des dinosaures cela signifie qu’une civilisation inconnue a existé il y a de cela plusieurs millions d’années. Ces suppositions, au regard des découvertes dont il vient d’être question, laissent la porte ouverte à de singulières hypothèses. Et si l’histoire que l’on connaît ne correspondait pas à la réalité ?
Les géants et l’Enseignement Hermétique
Dans le cadre du travail effectué sur ce site, une seule ligne directrice est suivie : démontrer la valeur de l’Enseignement Hermétique si cher à Ceux qui, depuis toujours, veillent à l’évolution de l’homme, c’est-à-dire Les Maîtres de Sagesse qui, depuis l’aube de l’humanité, diffusent cette Science Universelle. Certains d’entre Eux se sont manifestés à différentes époques pour apporter un Message particulier afin d’impulser des idées nouvelles dans la société.
La plus large diffusion de Leur Enseignement fut révélée à la fin du XIXé siècle par l’intermédiaire de la « Vieille Dame » c’est-à-dire Helena P. Blavatsky, trop souvent incomprise et décriée par des êtres sans scrupules qui ont tourné en dérision les magnifiques Principes qu’elle a offert à ses contemporains et dont la Société Théosophique fut, à cette époque l’élément majeur, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Les Maîtres de Sagesse apportèrent, par Leur Enseignement, des précisions extraordinaires sur la race des géants qui, autrefois, peuplaient la terre et les découvertes qui ont été mentionnées dans cet article corroborent tout à fait les thèses exposées par ces Etres, Gardiens de la Tradition Primordiale.
D’après Ces Mahatmas (Morya et Koot Humi), à l’aube de l’humanité vivaient sur terre (il y a des millions d’années) des géants « aussi hauts que des tours ». Voyez ce que dit H.PB dans Isis dévoilée , I. 285 :
Les ancêtres antédiluviens de l’éléphant et du lézard actuels furent peut-être le mammouth et le plésiosaure ; pourquoi les ancêtres de notre race humaine ne seraient-ils pas les « géants » des Védas, de la Völuspa et du Livre de la Genèse ? Alors qu’il est positivement absurde de croire que la « transformation des espèces » s’est effectuée suivant l’une des vues les plus matérialistes des Évolutionnistes, il n’est que naturel de penser que chaque genre, depuis les mollusques jusqu’à l’homme-singe, s’est modifié en partant de sa propre forme primordiale et distinctive.
On peut se demander pourquoi certaines empreintes fossiles humaines, découvertes de nos jours, ne sont pas gigantesques puisqu’il est question d’hommes et d’animaux de haute stature. L’explication nous est fournie par L’Enseignement Hermétique.
A l’origine, au cours des millions d’années passées, les formes de vie quoique semblables aux nôtres, étaient de constitution plus éthérique c’est-à-dire moins dense que celles que nous connaissons aujourd’hui.
Avec l’évolution de la terre et la condensation de la matière, les formes plus éthérées se sont réduites dans leur structure. Cela eut pour effet de donner des fossiles de taille plus petite que celles qu’elles avaient à l’époque.
Ces hommes d’une taille immense et d’une force prodigieuse étaient de nature à affronter les monstres gigantesques du Mésozoïque et du début du Cénozoïque.
Ils peuplèrent la terre pendant des millions d’années et se manifestèrent sous des formes humaines achevées à la fin de l’époque lémurienne il y a 18 millions d’années mais aussi jusqu’à la fin de l’époque atlante, bien que leur taille décrut considérablement par rapport aux dimensions d’origine.
Ce sont eux qui érigèrent sur toute la surface de la terre des constructions mégalithiques comme Stonehenge ou autres monuments gigantesques dont certaines traces subsistent encore aujourd’hui. Ils se servaient non seulement de leur force physique mais aussi de techniques qu’ils maitrisaient parfaitement à la fois dans le domaine scientifique mais aussi par le pouvoir du son.
Aujourd’hui encore des édifices comme la pierre de Baalbek au Liban ou bien encore ce monolithe colossal en Australie, les pyramides d’Égypte et même d’autres pays du monde sont le fait de ces géants des origines et de toutes les prouesses techniques qu’ils pouvaient réaliser. Je reviendrai éventuellement sur ces différents points dans un futur ouvrage mais je traite aussi de ce sujet dans mon livre : Le choix atlante– G. Delaage – Editions Moryason
L’Enseignement Hermétique nous dit que ces êtres d’autrefois avaient des règles sociales différentes des nôtres et que l’incinération était une loi qui était pratiquée systématiquement pour chaque défunt.
Voilà peut-être une explication qui tend à démontrer qu’il est très difficile aujourd’hui de trouver des traces de vie passée ou bien encore des squelettes de ces personnages antiques.
D’autre part, une réponse au manque d’éléments tangibles et de preuves s’impose lorsque H.P Blavatsky nous dit :
« Les géants de jadis sont tous enfouis sous les océans et le frottement constant de l’eau durant des centaines de milliers d’années réduirait en poussière des squelettes de bronze et, à plus forte raison, des squelettes humains ». Doctrine Secrète III – p.348
En effet, il est aisé de comprendre que les continents comme la Lémurie et l’Atlantide, disparus depuis des millions d’années, gisent sous des limons de terre dans les fonds abyssaux.
Ces découvertes seront certainement le fait des archéologues du futur qui, dans des milliers d’années, feront de curieuses découvertes lorsque les plaques tectoniques se seront déplacées à la surface notre planète pour laisser l’émergence d’autres terres.
Jusqu’alors nous ne pourront que compter sur des trouvailles ponctuelles qui viendront élaborer peu à peu la trame d’une histoire qui changera peut-être la vision scientifique sur l’évolution humaine.
Beaucoup de choses restent à découvrir partout dans le monde et plus particulièrement au Pérou, pays qui fut à une époque lointaine le grand centre d’hébergement de la Tradition. De nombreuses contrées recèlent encore des traces de la vie des géants sur terre.
Dans Les Lettres des Mahatmas Le Maître Koot-Houmi nous dit :
Et, comme l’existence même de nos ancêtres gigantesques est maintenant mise en question – quoique nous ayons dans les Himavats, sur le territoire même vous appartenant, une caverne pleine de squelettes de ces géants – et de même que leurs énormes ossatures, quand elles sont découvertes, sont invariablement envisagées comme des caprices isolés de la Nature…
Cette explication est assez visionnaire dans la mesure où la science actuelle refuse d’accréditer les découvertes dont nous venons de parler tout au long de cet article sous le prétexte que la gêne affichée se cache derrière le canon scientifique, comme un caprice de la Nature qu’il est préférable d’éluder.
Si l’on associe les géants et l’origine de l’humanité, il nous faut fouiller à la fois dans les textes et dans les découvertes archéologiques. En 2005 le journal russe La Pravda, annonçait que le Pr. Ernst Muldashev aurait découvert en Syrie des tombes géantes abritant des squelettes humains impressionnants par leur taille. Cette information ne put être vérifiée dans la mesure où le Pr. Muldashev n’a pu obtenir les autorisations de fouilles. On ne sait s’il a pu depuis, approfondir ses recherches, mais cela relance bien évidemment le débat sur l’origine de l’humanité et sur l’existence des géants sur la terre. Existait-il une race de Titans intelligents et évolués dans la nuit des temps ?
La science est catégorique sur le sujet : non il n’y a pas eu de géants civilisés sur la terre en des temps lointains, l’homme intelligent et évolué n’est apparu que très récemment dans l’histoire du monde ! Les Darwin, Cuvier, Wallace et autres paléontologues, ont eu raison de toutes les croyances, les mythes et les religions, balayant ainsi d’un revers de manche des pans entiers de l’histoire du monde avec pour référence les découvertes scientifiques « qui se veulent » incontournables.
Certes la science a permis de faire de grands pas à l’humanité et quel que soit le domaine considéré les faits sont indéniables. Pourtant, on oublie de noter que la science elle-même évolue et que ce qui était vrai hier ne l’est plus forcément aujourd’hui.
Tous les domaines sont touchés par cette loi non écrite : histoire, paléontologie, archéologie, astronomie, médecine… Nous avons tous pu noter que sont mis au placard des faits scientifiques d’hier contestées par des chercheurs d’aujourd’hui.
C’est cela qui fait évoluer la science et c’est un bien. Mais voilà, sans brandir les tribunaux philosophiques, force est de constater que les savants trop « novateurs » doivent entamer une lutte de longue haleine pour arracher la reconnaissance de leurs pairs lors de découvertes insolites. De plus, si d’aucun s’aventure à changer l’ordre des structures établies depuis longtemps, alors des voix s’élèvent du temple de la science pour réfuter de nouvelles connaissances. C’est ainsi qu’au cours des siècles et encore aujourd’hui, beaucoup de faits ont été occultés parce que trop dérangeant ou n’entrant pas dans le moule raisonnable de l’Académie.
La paléontologie est encore aujourd’hui balbutiante. De plus en plus rapidement de nouvelles pistes viennent réfuter les anciennes et l’on recule de plus en plus l’origine de l’homme. Toumai semble être le plus ancien de nos ancêtres mais jusqu’à quand ? Demain, au hasard d’une découverte, qu’en sera-t-il ? Peut-on vraiment croire à cette histoire d’être simiesques et primitifs qui furent nos aïeux ?
La science bien que très honorable est un dogme qui a remplacé celui qui primait au temps de l’Inquisition avec la Papauté : hors de l’Église point de Salut ! était-il dit. Aujourd’hui c’est la science qui a raison de tout car elle fait régner le dogme de la raison et hors de la sacro-sainte science nulle place à des hypothèses hardies et fondées, qui pourraient accélérer les choses.
Tout compte fait cela est tout de même appréciable dans la mesure où cette méthode joue le rôle d’un garde-fou évitant à des esprits égarés de plonger dans les abîmes insondables du n’importe quoi.
Les géants et l’origine de l’humanité
Depuis l’Antiquité, force est de constater que de nombreux peuples firent des découvertes étranges aussi bien de traces de vies que d’objets enfouis dans le sol. Il n’est pas question de citer ici des trouvailles auxquelles on a attribué –faute de connaissances scientifiques suffisantes- des origines grotesques. Que se soit dans des textes antiques ou plus récents, on retrouve des récits dont l’honnêteté ne peut être mise en doute et qui rapportent des découvertes d’ossements géants que l’on a attribués à des humains.
Il se trouve que, souvent, par méconnaissance, on a imputé jadis à des humains ce qui n’était que des ossements de dinosaures. Voici pourquoi et de bonne foi, beaucoup de personnes ont pu se méprendre par le passé devant des tas d’os aussi gigantesques soient-ils. Pourtant, même si nombreuses furent les méprises, nombreuses aussi furent les révélations d’hommes éclairés, dont la parole ne peut être mise en doute, face à des restes absolument stupéfiants. Voici une liste non exhaustive puisée dans des ouvrages anciens qui présentent des faits troublants :
Caius Julius Solin rapporte que pendant la guerre de Crète lors du débordement d’une rivière on trouva les os d’un homme de 16,7 m de hauteur selon le rapport du lieutenant Fraccus.
Pline nous dit dans son Histoire naturelle Livre 7 chap. 6 que l’on trouva également en Crète après l’effondrement d’une colline du à un tremblement de terre, les restes d’un homme de 22m de hauteur que l’on croyait être les restes du géant Orion.
Philostrate raconte que sur le renversement d’une côte sur la rive d’Oronte on découvrit le sépulcre de l’Ethiopien Ariadne de 14m de haut et que l’on trouva aussi dans une caverne du Mont Sigée un squelette de 10, 71 m.
Fesellus nous assure qu’en 1516 Jean Tranciforte, comte du bourg de Mazarino ayant fait creuser son champ y trouva une tombe dans laquelle se trouvait le corps d’un géant de près de 9,7m. Il dit encore qu’entre Syracuse et Leontin on trouva à Mellitis un sépulcre avec de nombreux os de géants.
Dans la même région en 1547 dans le territoire de Palerme, dans une montagne que l’on creusait pour obtenir su salpêtre, on trouva les restes d’un géant de 8,7m.
Phlegon dit que les Carthaginois découvrirent dans une caverne deux coffres dans lesquels reposaient des os humains de géants. Il dit encore qu’en Égypte près de Litres existait un lieu où l’on découvrit des géants aussi grands que ceux découverts en Sicile (De Reb Mirabilis).
Tertullien lorsqu’il voulait prouver la résurrection cite les squelettes de géants qu’on trouvait dans les champs à son époque. De resurreccion carnis.
Suétone parle d’ossements de géants découverts dans l’île de Caprée.
Plutarque rapporte que Sertorius, se trouvant en Mauritanie ouvrit le sépulcre d’Antée y trouva un squelette de 34,15m.
Antonius Pagafeta nous dit que dans le détroit de Magellan il existe des hommes d’une taille prodigieuse.
Sigilbert rapporte qu’en 1171 en Angleterre un débordement d’eau fit ressurgir les restes humains d’un géant mesurant 16 m de hauteur.
Fulgiesus chap. 6 livre 1 nous dit que sous le règne de Charles VII on découvrit un sépulcre abritant les restes d’un géant mesurant 9, 71 m dans les collines du Vivarais près de Valence.
Coleius Rhodiginus rapporte que près de la même ville on trouva sous le règne de Louis XI un géant de 5,84 m
En 1505 on trouva dit-on à Rouen le squelette « d’un chevalier » gigantesque dont le crâne contenait un boisseau de blé et dont le tibia atteignait la ceinture des hommes de l’époque (il devait mesurer 3,30m)
En Allemagne en 1594, dans la contrée de Greifswald on fit repolir et regratter des tombeaux de géants. Les tailleurs de pierre y trouvèrent des squelettes longs de 3,63m et 5, 28m avec des ruches à côté.
L’abbé Pègues nous révèle dans son ouvrage intitulé Les Volcans de la Grèce, que : Dans le voisinage des volcans de l’île Théra, on découvrit des géants aux crânes énormes, enfouis sous des pierres colossales dont l’érection dut nécessiter partout l’emploi de forces titanesques.
Cieza de Leon qui fut le premier explorateur européen de la fantastique cité de Tiahuanaco obtint de son guide la déclaration suivante :
Tiahuanaco fut construite en une nuit par des géants inconnus venus d’un monde lointain.
Tous les peuples sans se concerter parlent de semblables découvertes.
Les Patagons
La plus impressionnante description de « géants contemporains » se trouve dans l’ouvrage : Relation du premier voyage de Magellan autour du monde. En effet, Magellan et son équipage découvrirent près de la Terre de Feu un peuple étrange de haute taille, dernier vestige d’une civilisation certainement très ancienne. La description qu’ils en font permet de supposer que ces géants devaient mesurer plus de 3mètres de hauteur. Plus tard Magellan donna à ce peuple le nom de Patagons et au pays, la Patagonie. Voici un morceau choisi relatant la rencontre :
Ayant continué au sud leur navigation, ils arrivèrent à un pays habité par un peuple fort sauvage et d’une stature prodigieuse. Ces géants faisaient un bruit effroyable ressemblant au mugissement des bœufs. Nonobstant leur taille gigantesque, ils étaient si agiles qu’aucun Espagnol ne pouvait les égaler à la course. Les marins poussèrent ensuite un peu plus loin vers le sud qu’ils croyaient inhabité. Mais voilà qu’un sauvage des contrées voisines vint les visiter. Il avait l’air vif, vigoureux chantant et dansant tout le long du chemin. Etant arrivé au port, il s’arrêta et répandit de la poussière sur sa tête. Les hommes descendirent du navire, allèrent vers lui et l’amenèrent à bord. Sa taille était si haute que la tête d’un homme de taille moyenne de l’équipage de Magellan ne lui allait qu’à la ceinture et il était gros à proportion.
Magellan fit boire et manger ce géant, qui fut alors joyeux jusqu’à ce qu’il eut regardé son visage dans un miroir qu’on lui avait donné entre autres bagatelles. Il tressaillit en reculant d’effroi et renversa deux hommes qui étaient près de lui. Il était si bien avec les Espagnols que ceux-ci se trouvèrent bientôt en la compagnie de plusieurs de ces géants…
Peut-on nier toutes ces chroniques des temps passés ? Doit-on prendre ces historiens pour des naïfs ou des menteurs ? Certainement pas d’autant que l’Histoire se réfère à eux encore aujourd’hui. Plutarque ou Pline sont des repères en la matière et ils savaient, comme le saurait un enfant aujourd’hui, qu’on ne met pas dans un sépulcre des os d’animaux mais bien un être humain. Qui donc étaient ces géants du passé avec des tailles aussi hautes : 3, 6m – 5, 2m – 9m – 16m – 22m ou 34 m de hauteur ?
A la lumière des textes anciens
Pourquoi de tous temps les civilisations ont-elles insisté sur ces races de géants qui vivaient sur la planète à des époques immémoriales ? Malheureusement rien ne subsiste de ces évènements passés qui apporteraient une plus grande lumière sur nos origines, si des archéologues avaient pu se pencher sur ces tombes antiques et ces ossements humains. Mais à l’époque, ces découvertes faisaient peur et on se dépêchait vite de les faire disparaître pour ne pas s’attirer de mauvaises influences mais surtout par manque d’intérêt. C’est ainsi que de véritables trésors disparurent comme disparurent dernièrement -pour d’autres raisons- ces vestiges atlantes : les statues de Bâmiyân ! (voir article de G.Delaage)
Le Ramayana et les Pourânas
Les Gibborim ou géants de la Bible sont en fait les Rakshasas des Hindous et représentent tous deux les Atlantes avant la submersion du continent. Ces fameux Rakshasas présentés dans le Ramayana et dans les Pourânas, sont les célèbres géants qui combattirent Ram mais dont certains le rejoignirent grâce à Hanuman le géant au faciès de singe (ce qui correspond à l’apparence qui leur était propre alors). La Doctrine Hermétique nous enseigne que certaines de ces races antiques avaient des visages rappelant la physionomie des statues de l’île de Pâques, derniers vestiges encore visibles des Lémuros-atlantes.
La Mésopotamie
D’après Eusèbe, les prêtres babyloniens nous disent que Babylone fut fondée par ceux qui échappèrent au Déluge : c’étaient des géants, ils construisirent la tour dont il est question dans l’histoire. Ces géants « fils de Dieu » reçurent une instruction complète des choses secrètes et instruisirent les prêtres à leur tour. Ils laissèrent en dépôt dans leurs temples les connaissances dont ils étaient les témoins. Il y aurait beaucoup à dire sur cette transmission de la connaissance en Mésopotamie. De nombreux auteurs, en toute sincérité, se sont engagés dans des hypothèses hasardeuses quant à ces géants fondateurs de l’histoire mésopotamienne. Certains même se sont engouffrés dans des théories fumeuses qui se situent bien loin de ce que la Doctrine Hermétique nous enseigne.
La Bible
Particulièrement dans la Genèse, la Bible nous présente ces géants extraordinaires des premiers temps. Qu’ils soient nommés Anaquims, Gibborim, Emim, Nephilim ou autres Rephaim, ces êtres gigantesques qui parsèment les textes de l’Ancien Testament ne sont pas des fables inventées par les commentateurs. L’erreur qui consiste à les considérer ainsi vient de ce que les rédacteurs de la Genèse, qui rapportaient les évènements du passé, ont fait en sorte de les insérer dans le décor de leur époque, d’où un certain anachronisme.
Ils ont bel et bien existé, nous dit la Doctrine Hermétique, en des temps très anciens et faisaient parti de ce qu’il est communément habituel d’appeler : la race lémurienne des premiers temps qui, au fil des millénaires d’évolution, se transforma par la fusion avec la race atlante. Ils sont aussi représentés par les fameux Titans dont parlent les poèmes d’Hésiode et d’Homère, ou bien encore les Cyclopes dont l’un d’entre eux, Polyphème, eut maille à partir avec Ulysse et ses marins. Moïse nous présente Og un roi dont le lit mesurait plus de 5m.
L’Edda
La Völuspa texte de la Voyante tiré de l’Edda des Norrois ou Islandais, nous dit :
Je me rappelle les géants Nés à l’aube des temps, Eux qui, il y a bien longtemps Me donnèrent la vie Neuf mondes je me rappelle, Neuf immenses étendues, Et le glorieux Arbre du Monde Encore enfoui dessous terre. (Compilé et traduit par Snorri Sturluson)
Là encore, il s’agit de ces géants des premiers âges, les mêmes que ceux qui furent décris dans la Bible ou bien encore les textes sacrés de l’Inde. La guerre des Ases avec les géants de la glace est célèbre et situe cette ère fantastique d’une histoire oubliée. Mais à bien y regarder, un chercheur peut très bien tracer un fil d’Ariane logique entre tous ces textes antiques et y lire la même histoire avec, à chaque fois, des détails nouveaux qui complètent l’ensemble.
Le Popol-Vûh
Le Popol Vûh raconte qu’une race de Géants a peuplée le monde au cours du Second Soleil. D’après le Livre Sacré Maya il est dit que lorsque la lumière et le Soleil se furent levés à l’Est, apparurent des Géants difformes qui devinrent maîtres de la terre. Avant le commencement du monde, Ixmucané, la mère des dieux réunit ses cinq enfants, les Géants de la Terre, Les Maîtres artisans du Jour et du Soir et Kukulkan, le serpent à plumes, afin d’accomplir la création de la Terre, des plantes et des animaux. Mais quand vient le tour de l’homme, les difficultés commencent. Ixmucané veut qu’il soit façonné dans l’argile, par les Géants…
Ce sont ces mêmes géants décrits dans le Pol-Vûh qui furent à l’origine de l’édification des cités colossales comme Tihuanaco en Bolivie, Sacsayhuaman, Cuzco, Marcahuasi au Pérou. Ce sont eux encore qui construisirent les fameuses statues toltèques de Mexico aux derniers temps atlantes etc…. Et ces pays d’Amérique du Sud n’ont pas fini de nous livrer tous leurs secrets au sujet de ces civilisations disparues.
L’Égypte
L’histoire de l’Égypte que nous connaissons est tardive et bien que les égyptologues soient convaincus que cette civilisation ne remonte qu’à 4500 ans, la Doctrine Hermétique parle d’une Égypte plus ancienne, héritière de la tradition atlante après le cataclysme qui engloutit la dernière île du continent. A cette époque les rescapés atlantes qui se mélangèrent aux Égyptiens étaient des géants pour les autres civilisations. Leur taille était imposante (3,5 ou 4m) malgré la diminution due à l’évolution. Parmi eux étaient les Rois divins dont l’Égypte que nous connaissons n’a gardé qu’un souvenir diffus. Diodore de Sicile nous dit qu’à l’époque d’Isis des hommes étaient très grands et étaient qualifiés de géants par les Hellènes.
Bien évidemment, d’autres Textes et codex anciens abordent de manière précise l’origine de l’humanité et des géants bâtisseurs et créateurs. Un article comme celui-ci ne suffirait pas à exploiter l’intégralité du sujet. Il est également à noter que chez tous les peuples on trouve des lieux de sépulture, dolmens ou menhirs gigantesques : France, Angleterre, Pérou, Inde, Suède, Espagne, Afrique, Palestine, Sardaigne, Algérie, Russie, Bolivie etc…
Si tous les peuples parlent ainsi des géants comme des êtres fabuleux qui vivaient sur terre avant le Déluge, il est évident qu’ils n’ont pu inventer ces histoires très précises qui relatent un combat titanesque dont le résultat fut l’extinction de leur race. De plus ils étaient souvent qualifiés de « fils de Dieu » ou « fils des Dieux », leurs pouvoirs étaient colossaux et leur force fabuleuse. Qui étaient ces géants des origines ? A quoi correspondent-ils dans l’histoire de l’humanité ? Pourquoi la science ne s’est-elle jamais attardée sur cette époque ignorée par l’évolution des espèces si chère à Darwin ? C’est à ces questions que nous tenterons d’apporter quelques éclaircissements dans le prochain article :
De nombreuses controverses circulent dans les milieux scientifiques depuis plusieurs décennies et particulièrement depuis les voyages Apollo sur le sol lunaire. Y- a- t-il eu de l’eau sur la lune dans un lointain passé ? A l’heure où des sondes martiennes explorent la planète rouge à la recherche du précieux liquide dispensateur de vie, biologistes et géologues se sont obstinés à analyser les échantillons lunaires rapportés par les astronautes. Á la mi juillet 2008, les certitudes s’affichent : il y a eu une masse abondante d’eau sur notre satellite il a y près de 4,5 milliards d’années. La question se pose alors de savoir si la vie a peuplé en des temps lointains la surface de l’astre des nuits…
Sous la direction de l’Américain Alberto Saal de l’Université Brown aux États-Unis, les géologues ont utilisé la technique de spectrométrie de masse et ont pu découvrir d’infimes quantités d’eau dans les roches rapportées par les astronautes. D’après ces chercheurs, après sa formation il y a 4,5 milliards d’années, le manteau et la croûte de la Lune devait contenir beaucoup d’eau, au moins autant que la Terre. Mais alors, qu’est-elle devenue ? 95% de l’eau présente sous forme de vapeur au niveau du magma l’aurait quitté au cours d’éruptions volcaniques débutées il y a un peu plus de 3 milliards d’années. (source Agence Science-presse) Lire l’article
Cette découverte permet de placer une fois de plus -en miroir- les thèses scientifiques avec la Doctrine Hermétique qui dit depuis des millénaires que la vie a bien existé sur notre lune, il y a des éons de temps, avant de continuer son évolution sur notre Terre. Cette assertion est bien entendu invérifiable par la science dans l’état actuel de nos connaissances mais les textes sacrés des traditions nous indiquent que des êtres, des intelligences venues d’ailleurs, ont eu pour objectif la mise en condition de la Terre.
Sans entrer dans des détails qui sortiraient du cadre de cet article, nous pouvons brosser un tableau général de ce qui nous est rapporté dans des documents longtemps cachés, que les Mahatmas de la Grande Loge Transhimalayenne ont révélés à la fin du XIXe siècle sous le nom de Stances de Dzyan.
D’après ces textes, la vie existait sous des formes différentes il y a de cela plusieurs milliards d’années (dans un autre cycle d’évolution) sur ce qui est aujourd’hui notre Lune. Cette « humanité » était parvenue au stade ultime d’une progression qu’elle devait poursuivre dans une chaîne cyclique supérieure.
La Doctrine Hermétique rapporte que 7 « dieux » ou Elohim responsables de la création de l’astre, faisant partie de cette chaîne évolutive, furent chargés de conditionner la terre afin de recevoir la nouvelle humanité. Ils façonnèrent les véhicules humains (c’est-à-dire les corps) à leur image. C’est donc les êtres ayant fini leur évolution sur la planète Lune de ce temps, qui s’incarnèrent sur la Terre dans les corps formés par ces « « dieux » ou Pitris lunaires. Cela nous éclaire sur le fait que « l’humanité » qui vivait sur la Lune dans un cycle évolutif précédent trouvait sur cette planète toutes les conditions de vie nécessaires à son évolution.
Les Textes ne nous ont pas rapporté comment s’organisaient cette vie et cette « civilisation » avant qu’elle ne s’incarne sur la terre selon le nouveau processus évolutif. Quoi qu’il en soit on retrouve –entre autres Textes- ce « passage » global d’une humanité en mutation dans les vieux documents du Tchan chinois qui révèlent que l’humanité a muté en masse d’un univers à un autre à une lointaine époque…
Les écrits sacrés des peuples anciens
Ces entités lunaires qui avaient fini leur cycle de vie sur la Lune et qui étaient à un niveau inférieur d’évolution telle que nous la connaissons actuellement sur Terre, ce sont finalement incarnés sur celle-ci. En fait la Lune, malgré ce que dit la science actuelle n’est pas le satellite de la Terre. La Doctrine Hermétique dit au contraire que c’est la Terre qui est l’enfant de la Lune. Certains faits vérifiables nous apportent quelques indices.
Les marées par exemple, la croissance des plantes, la gestation, mais également les changements cycliques de certaines maladies qui coïncident avec les phases lunaires. Toutes les traditions aussi lointaines qu’elles soient reconnaissent son influence sur la Terre. La science, quant à elle, dira que la Lune est bien un satellite puisqu’elle tourne autour de la Terre et non pas l’inverse. Cela est sans compter les bouleversements cosmiques qui se sont produits il y a de cela plusieurs milliards d’années.
C’est après ces cataclysmes cosmiques que la Lune, de laquelle la Terre s’est détachée, est devenue en quelque sorte son satellite. Des êtres parvenus, à cette époque à un développement important et parce que les conditions évolutives étaient suffisantes ont peuplé la Terre afin de repartir dans vers une progression supérieure. Celle-ci n’est pas le fait unique de notre système solaire, mais se retrouve partout dans l’ univers.
La Lune est-elle mère de la Terre ?
Lorsque ce cycle commença, ceux qui étaient les précurseurs (nous pourrions dire ceux qui étaient parvenus au stade le plus élevé d’évolution sur la planète Lune) créèrent les premiers hommes à partir d’eux-mêmes en se basant sur les formes que l’humanité antérieure possédait lorsqu’elle vivait sur le sol lunaire. Cela donna naissance à des êtres d’aspect « simiesque » qui existaient antérieurement. Les créateurs furent donc les ancêtres qui donnèrent vie et forme aux premiers hommes sur notre planète. C’est au cours des millions d’années qui suivirent que l’humanité continua à se développer jusqu’au stade que nous lui connaissons aujourd’hui.
Ce sont donc 7 « dieux » ou 7 élohims qui créèrent la nouvelle humanité sur la Terre, les 7 Pitris lunaires dont font état les Stances de Dzyan et qui furent, au regard de la Tradition les 7 anges inférieurs qui façonnèrent la forme de l’homme. Les récits sumériens de la « Création », tels qu’on les a trouvés sur des fragments de pierres sumériennes et des poteries assyriennes sont les mêmes récits sur lesquels les copistes de l’Ancien Testament se sont basés pour écrire la Genèse. La Tablette sur laquelle est décrite l’histoire des 7 dieux ou Esprits mauvais nous dit ceci :
Durant les premiers jours les Dieux méchants, les Anges qui étaient en état de rébellion et qui, dans la partie inférieure du ciel, avaient été créés, accomplirent leur oeuvre mauvaise, tramant avec un mauvais esprit… Ils étaient au nombre de sept (les dieux méchants). Tous les sept des messagers du Dieu Anou, leur roi …
Anou était le plus important des dieux dans la mythologie sumérienne, assyrienne et plus tard babylonienne. Il fait partie de la Trinité Chaldéenne directement assimilé à Sin (la Lune) dont la racine se trouve dans le fameux Mont Sinaï sur lequel Moïse entra en contact avec Jéhovah. Or les messagers d’Anou (qui est Sin la Lune) sont définis dans ces textes comme dominés par le même Sin avec l’aide de Bel.
Ces Anges rebelles furent crées dans la partie inférieure du Ciel, c’est-à-dire sur un plan matériel d’évolution. Cela rejoint de très près ce que dirent plus tard les gnostiques lorsqu’ils expliquèrent la création de la Terre par les fameux Archontes ou Anges inférieurs, les élohims physiques parmi lesquels se trouvait Jéhovah.
Ce sont ces mêmes gnostiques qui furent peu considérés à leur époque alors qu’ils relataient des faits qui sont très proches de ce qu’enseigne la Doctrine Hermétique. Ces ancêtres lunaires créèrent les formes humaines à l’aube des temps.
Toutes les Traditions le disent. Lorsque la Bible parle de Jéhovah, de ses colères et même des massacres qu’il ordonne, nous sommes bien en présence d’un être qui faisait partie de cette cohorte d’élohims lunaires des premiers temps, certainement le plus important, mais en aucun cas le Dieu Universel Inconnaissable et Infini qui est le fondement même de la quête spirituelle au delà de toute considération humaine.
La création des mannequins
L’homme primitif, crée par des dieux inférieurs qui ne lui donnèrent que la « forme matérielle donc le corps» fut un échec ce qui occasionna la première chute. Issu de la Lune (la Mère) et du pouvoir qu’elle exerce sur la gestation, l’homme est sous son influence directe par sa constitution physique, celle que donnèrent et façonnèrent ces dieux à l’origine de la Création dont le représentant fut plus tard présenté sous le nom de Jéhovah, revendiquant sa paternité sur la naissance de l’homme, Jéhovah le dieu jaloux et très vindicatif comme je viens de le mentionner.
Les Grandes Traditions sacrées des peuples relatent sous d’autres formes les mêmes composantes de la Création. Hermès dans le Pymandre nous dit que les Sept Hommes Primitifs, furent créés par la Nature issus de « l’Homme Céleste », partageant tous les qualités des Sept « Gouverneurs » ou Régents, qui aimaient l’Homme. Voilà une autre façon de présenter le début de l’humanité. Dans le Popol Vûh des Mayas Quichés, les dieux originels donnèrent la vie à des hommes imparfaits qu’ils nomment mannequins, comme il est dit à de nombreuses reprises dans d’autres Textes. En voici un extrait :
« …Aussitôt furent faits les mannequins, les charpentés de bois…Ce fut l’humanité à la surface de la terre. Ils vécurent, ils engendrèrent ces mannequins. Il n’avaient ni esprit ni sagesse nul souvenir de leurs Constructeurs de leurs Formateurs. Sans but ils allaient, ils marchaient. Ils ne se souvenaient pas des Esprits du Ciel, c’est pourquoi ils déchurent… » Le Popôl Vûh. (Traduction Raphaël Girard 1954)
Ces premiers hommes étaient donc des sortes d’automates qui erraient dans ce jardin d’Éden comme le racontent les textes sumériens mais aussi la Genèse et bien d’autres textes. En fait on comprend qu’ils étaient incapables de conscience, comme des animaux évolués doués d’un mental inférieur mais pas au delà. Le Popol Vûh nous parle de mannequins ou en d’autres termes des robots de chair, bien que leur structure en ces temps si reculés était biologiquement différente de la notre.
Nous voyons, d’après ce qu’en disent les textes, que l’humanité passa en masse du monde lunaire au monde terrestre. La Terre était alors en formation et les « dieux » qui furent chargés de conceptualiser et de créer l’être humain ne réussirent qu’à en faire des formes plastiques. A cette époque lointaine les êtres humains n’étaient pas doués de conscience et vivaient insouciants dans une sorte de printemps éternel. Cela est symboliquement énoncé dans la Genèse Chap 2 ver.25 :
Or tous deux – l’homme et la femme – étaient nus et ils n’avaient pas honte l’un devant l’autre.
Cela signifie qu’ils n’avaient pas conscience de leur état donc d’eux-mêmes dans la mesure où il est dit plus loin après qu’ils eurent mangé le « fruit défendu » Chap. 3 ver. 7 :
Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils connurent qu’ils étaient nus.
Cette conscience de leur propre état d’être fut donnée plus tard par le Serpent qui représente la Sagesse (voir : Thot-Hermès – Les Origines secrètes de l’humanité de – Editions Moryason). Cette nudité ne signifie pas la nudité du corps mais plutôt voir et comprendre qui ils sont réellement.
Ainsi le dieu Jéhovah en sa qualité d’entité lunaire fut à l’origine de cette création. Il eut pour mission, avec les êtres qui étaient sous son commandement, de créer l’être humain des origines en lui donnant la forme « à son image », celle qu’il avait lors de la formation de la Terre. C’est ce même dieu issu de Sin, la Lune, que l’on retrouve dans la cosmogonie chaldéenne. Donc ces êtres lunaires furent à l’origine de l’humanité sur notre globe mais par manque de possibilités ils ne purent créer que des mannequins animés comme le laisse entendre le Popol Vûh des Mayas. Cette création fut un échec car l’homme de ce temps n’était qu’une entité dépourvue des éléments essentiels nécessaires à une plus grande évolution.
L’influence de la Lune
La Lune qui était plus grosse dans ces premiers temps s’éloigna peu à peu de la Terre, mais sans toutefois abandonner son influence particulière. Elle ne possédait plus la vie puisqu’elle l’avait transmise à sa fille la Terre. Toutefois son attraction était grande comme elle peut l’être encore aujourd’hui (avec de moindres effets). Elle n’est plus qu’un cadavre même si sa masse a diminué et si son attraction se fait encore sentir d’une manière psychique.
Cet astre mort continue – par le fait de sa nature antérieure – à vampiriser la terre et ses habitants. Cette influence malsaine ne signifie pas que cet astre est négatif par essence mais plutôt qu’il agit comme tout résidu mort. Ainsi la Lune émet des particules, dans son cycle perpétuel de désagrégation, qui se projettent vers la Terre. Aussi, les vieux dit-on trouvent sous cet angle une acuité toute particulière comme par exemple qu’il n’est pas bon de dormir le tête découverte pendant la nuit sous les rayons lunaires particulièrement lorsque l’astre est plein. Seule une protection comme un drap blanc peut juguler cette mauvaise influence.
Cette protection des rayons lunaires se fait naturellement dans les montagnes enneigées qui constituent un manteau immunisant. Chacun a pu noter la couleur blafarde de la lune lorsque la terre est couverte de neige. On voit très bien dans ces conditions que l’astre prend un aspect et une couleur différents car ses rayons sont en quelque sorte repoussés, ainsi que leur négativité.
Dans les siècles passés les soldats connaissaient cette farce qui consistait à exposer la lame des sabres de leurs compagnons aux rayons lunaires durant une nuit. Le lendemain les victimes s’apercevaient que le tranchant de l’arme était complètement émoussé.
Les sorcières savaient très bien aussi que les plantes toxiques obtenaient leur maximum de toxicité les soirs de pleine lune. C’est ainsi qu’elles les cueillaient à des fins particulières. Le cycle des menstrues de la femme est directement lié à la Lune comme le sont du reste les marées.
Nous le voyons, la Lune n’est morte que dans ses principes internes mais son influence physique et psychique s’exerce toujours. C’est pourquoi tous les groupes qui depuis un passé très lointain pratiquent la Magie noire utilisent le pouvoir de la Lune (astre cadavre) pour leurs pratiques malsaines. Comme toute chose la Lune présente des côtés bénéfiques et maléfiques. Elle favorise la germination (car elle fut la mère de la terre) mais par son résidu cadavérique elle vampirise aussi la Terre et ses habitants.
A l’origine donc, lorsque la Lune arriva à la fin de son cycle de vie, les entités qui eurent pour mission de mettre en « action » la nouvelle planète Terre tirèrent des formes simiesques des anciens habitants de la Lune ce qui devait constituer la nouvelle génération humaine terrestre. Ces êtres se réincarnèrent en masse sur la Terre et se multiplièrent.
Ils formèrent la première humanité sous la conduite des elohims ou créateurs qui en avaient constitués les corps, mais ils n’étaient que des robots de chair sans conscience. Comme je l’ai dit plus haut, cette humanité fut un échec et d’autres évènements allaient constituer la trame d’histoires humaines très mouvementées dont j’aurai l’occasion de parler dans de futurs articles et dans un prochain livre.
La Doctrine Hermétique nous relate ces évènements de la Création que l’on peut retrouver dans de nombreux textes sacrés. Chacun a donc la possibilité de vérifier la concordance de ces évènements à travers les récits rapportés par des peuples différents. La Lune est la mère de la Terre et dans des millions d’années lorsque notre planète sera parvenue au terme de son existence, elle deviendra elle aussi un cadavre et la lune d’un astre nouveau qu’elle aura crée. L’humanité quant à elle, poursuivra son évolution dans un univers différent. Mais ceci est une autre histoire…