Guillaume Delaage

ATLANTIDE 6 – LA FIN DU CONTINENT

11/10/2009

Avec ce nouveau volet, nous continuons notre approche du continent disparu grâce aux découvertes scientifiques qui, depuis quelques années, fournissent des informations troublantes. Chaque lecteur pourra en tirer la synthèse nécessaire à une parfaite compréhension…Nous concluons ici avec ce qu’a pu être la fin du continent atlante.

Découvertes inattendues

Les scientifiques du début du XXe siècle s’opposèrent à considérer les théories lorsqu’on recommença à exposer des faits se rapportant à cette zone engloutie de l’océan. Un atlantologue allemand, Jürgen Spanuth, refusa d’accepter ces affirmations. Pour lui, les derniers effondrements atlantiques remonteraient à plusieurs millions d’années, ce qui exclurait la présence d’hommes.

Ces faits ne sont nullement fondés car, bien que ce pasteur allemand ait apporté sa pierre dans la longue histoire de la recherche du continent englouti, il ne s’est certainement pas intéressé aux découvertes faites il y a quelques décennies par Georges Poisson, ancien président de la Société Préhistorique de France, faisant état des travaux d’un géologue de renom : Pierre Termier.

Les recherches de ce dernier l’ont conduit à révéler que lors de la pose d’un câble sous-marin reliant Brest au Cap Cod en 1908, le grappin ramena au nord des Açores, par 47° de latitude nord et 19°40 de longitude ouest, à 500 milles environ des îles, de petites esquilles minérales ayant l’aspect d’éclats récemment brisés.

Atlantide 6 - La fin du continent
Illustration imaginaire de l’Atlantide

Pierre Termier s’exprimait ainsi à ce sujet : Les esquilles ainsi arrachées à des affleurements rocheux du fond de l’Atlantique sont d’une lave vitreuse… Une telle lave, entièrement vitreuse, n’a pu se consolider à cet état que sous la pression atmosphérique. Mieux encore, brusquement et à une période relativement récente, ces sommets se sont effondrés ; sans cela, l’érosion atmosphérique et l’abrasion marine auraient nivelé toute la surface.

La conclusion de ce scientifique mérite que l’on s’y attarde :  Toute une région au nord des Açores, comprenant peut-être les Açores, et dont ces îles dans ce cas ne seraient que les ruines visibles, s’est effondrée tout récemment, probablement à cette époque que les géologues appellent « actuelle », tant elle est récente, et qui, pour nous les vivants d’aujourd’hui, est quelque chose comme hier.

Georges Poisson, quant à lui, donne des dates approximatives de cet effondrement. Il pense qu’il a pu se prolonger pendant la période de retrait des glaces, soit entre 18.500 et 6500 avant notre ère. Signalons que Platon situait ce cataclysme en 9600 av. J.-C. Les deux dates semblent parfaitement compatibles.

Lorsqu’on étudie les fonds sous-marins actuels en Atlantique, on s’aperçoit qu’un relief géographique très particulier se dessine. Les fonds de l’océan sont véritablement partagés par une chaîne de montagnes à peu près parallèles aux côtes est et ouest. La chaîne nord-atlantique part du seuil du Spitzberg, suit la côte du Groenland, s’élargit autour de l’Islande et s’élargit encore autour du dôme des Açores.

Atlantide 6 - La fin du continent
Poséidon – Copenhague

Elle s’arrête avant l’équateur. Là, on découvre un massif isolé, le massif équatorial, puis une chaîne sud-atlantique qui va jusqu’à l’île Tristan d’Acunha et part à l’est jusqu’à l’île Bouvet.

II y a tout de même ici une constatation importante à faire : ces chaînes nord-sud sont coupées régulièrement par des chaînes transversales est-ouest reliant l’Islande au Groenland, l’Islande et l’Angleterre et le Cap Cod au cap St-Vincent, Porto Rico au détroit de Gibraltar, le cap San Roque du Brésil et la côte africaine de Guinée.

Lorsque les géologues ont découvert ces chaînes transversales, ils ont tout de suite émis la théorie des « ponts ». Ces chaînes seraient les débris de bandes de terre qui unissaient les deux rives de l’océan ; celles ci se seraient effondrées au quaternaire, ce qui renforcerait d’autres découvertes dont nous allons maintenant parler.

Lorsqu’on fait une découverte, il s’ensuit une réaction en chaîne. Ainsi, avec la théorie dite des « ponts », les biologistes eux-mêmes sont parvenus à des conclusions intéressantes.

On a observé des deux côtés de l’Atlantique une faune et une flore similaires, alors qu’elles ne se trouvent pas sur les autres continents. Et ceci est indiscutable pour les espèces ternaires et quaternaires.

Le phénomène des anguilles

Le philosophe Aristote s’y intéressa le premier mais, faute de moyens, il ne put aller très loin dans ses investigations. Ce n’est qu’en 1922 que le savant danois Schmidt observa la reproduction des anguilles ; passant de longs mois à étudier leur évolution, il parvint alors à des résultats probants. II ressort que seules les femelles habitent les rivières et les étangs d’Europe et n’y restent que pendant deux ans. Ce temps écoulé, elles commencent à partir dans d’autres directions, vers les embouchures des fleuves où les mâles les attendent.

Atlantide 6 - La fin du continent
Le phénomène des anguilles

Ensemble, le groupe nage vers l’ouest à une grande profondeur. Le voyage dure 140 jours. Enfin, les anguilles parviennent dans la mer des Sargasses près des Bermudes. Il faut savoir que cette mer est encombrée d’herbes entrelacées qui ne facilitent pas la navigation de petits navires.

Les anguilles commencent leur ponte à 300 mètres au-dessous du niveau de la mer des Sargasses. Puis la femelle meurt et très tôt les petites anguilles partent pour l’Europe. Les marins connaissent bien cela puisqu’elles voyagent en bancs énormes de 25 mètres d’épaisseur pendant trois ans. Aux embouchures des fleuves, les mâles restent en mer et les femelles remontent les cours d’eau. Deux ans plus tard, le cycle recommencera.

C’est le colonel Braghine qui nous rapporté cela, et il a pu en déduire :

A une époque quelconque, un continent où coulait un grand fleuve s’étendait entre l’Europe et les Bermudes. La mer des Sargasses est peut être la survivance du delta marécageux de cette colossale rivière préhistorique, et les anguilles accoutumées à y frayer pendant des millions d’années à l’abri de leurs ennemis ont conservé cette habitude jusqu’à nos jours, alors que non seulement le cours d’eau mais le continent lui même ont disparu.

L’effondrement de la plaque atlantidienne a eu de multiples conséquences. Une des plus importantes est celle qui a permis au Gulf Stream de continuer sa route jusqu’aux côtes européennes, les débarrassant de leur calotte de glace. C’est expliquer d’une certaine façon la fin locale de la dernière glaciation. II nous faut maintenant préciser cette hypothèse et confronter les deux théories qui actuellement s’opposent quant aux causes réelles de la disparition de l’Atlantide.

Atlantide, la fin du continent

Les preuves concernant l’Atlantide, vous l’avez compris, ne sont pas nombreuses, mais suffisantes pour étayer une conclusion valable. Ce qui importe en pareil cas, c’est de procéder à des investigations déductives et à des recoupements scientifiques récents.

Au cours des derniers 10.000 ans, par suite de la fonte des glaces continentales en Amérique du Nord, en Europe du nord et du centre, le niveau des mers et des océans s’est élevé sensiblement, et cette hausse aurait été à l’origine (une cause seulement) de l’effondrement de l’Atlantide. Mais nous irons plus loin.

Selon l’anthropologue américain Alan H. Kelso de Montigny, la carte des fonds marins de l’Atlantique présente « un trou » impressionnant juste au milieu de l’arc des Antilles, qui l’entoure comme le vestige d’un cratère géant à demi immergé. Kelso de Montigny est d’avis qu’en ce point précis, voilà à peu près 10.000 ans, un planétoïde a dû percuter.

Atlantide 6 - La fin du continent
Carte des fonds marins

Nous rejoignons ici une théorie des plus séduisantes puisque nous retrouvons la déesse à la chevelure de feu, le ciel qui s’embrase, etc., dans les diverses traditions que nous avons pu examiner ensemble. Il y a là une constante non négligeable, et nous vous invitons à reprendre ces textes anciens, pour les explications qui vont suivre, lorsqu’il est question de pluie d’eau chaude, de pluie de feu, de pluie de goudron, etc.

Pour en revenir au planétoïde, il pourrait s’agir d’un fragment de corps céleste qui a provoqué ce cataclysme. A considérer ces faits, on en vient à penser que les deux cavités sous-marines au centre de la catastrophe sont dues à l’impact du noyau du planétoïde, fractionné en deux morceaux. Les découvertes scientifiques récentes tendent à prouver que ce cataclysme a réellement eu lieu au cœur même de l’océan Atlantique voilà plusieurs milliers d’années.

Atlantide 6 - La fin du continent
Représentation d’une chute d’astéroïde

La chute du planétoïde, selon l’auteur Otto Munk, aurait provoqué des réactions en chaîne qu’il est facile de consigner grâce aux dépôts géologiques encore visibles de nos jours. Il dit :

Vingt billards de tonnes d’eau mêlées à trois billards de tonnes de cendres, cela ferait, répartis également sur l’ensemble de l’Eurasie, une hauteur moyenne de pluie de trente mètres. C’était là le monstrueux réservoir d’où le Déluge s’est déversé sur l’Ancien Monde. C’étaient véritablement les écluses du ciel et de l’abîme qui s’ouvraient, tandis que les sources, les ruisseaux et les fleuves ne cessaient de monter grossis par les pluies. Reste le groupe des gaz qui ont accompagnés l’éruption. Outre la vapeur d’eau, ils contiennent essentiellement de l’acide carbonique, mais aussi d’autres gaz suffocants, des vapeurs de souffre et de l’hydrogène sulfuré, de l’acide chlorhydrique, de l’ammoniac, des chlorures de fer, de cuivre et d’autres encore.

Mais dans le magma liquéfié devaient également se trouver des gaz incombustibles. Il en résulte que lors de la catastrophe de l’Atlantide, il s’est dégagé une énorme quantité de gaz suffocants qui ont dû provoquer des effets désastreux pour les êtres vivants. Ce n’est donc peut-être pas le Déluge lui-même qui a provoqué la chute de l’Atlantide, mais il n’en est que la conséquence immédiate.

Cette pluie de pierres, de gaz et de matières solides, a dû engendrer 1,5 milliards de tonnes de pierres ponces, c’est-à-dire une masse de 3 millions de km3. Cela a dû donc former en plein océan une épaisseur d’environ cent mètres. Selon les calculs estimés, « cette mer de boue » comme la qualifient certains écrits anciens, a dû être maintenue pendant à peu près trois mille ans, ce qui rendit la navigation impossible, et on peut lire combien de bateaux s’y sont risqués en vain… (Voyez dans la vidéo ici les dégâts causés par  l’impact d’une petite météorite d’un mètre de diamètre, tombée en 2013 dans l’Oural).

Les conclusions auxquelles est parvenu Otto Munk entrent directement en relation avec les découvertes effectuées par d’autres chercheurs atlantologues, ou spécialisés en d’autres disciplines.

Quoi qu’il en soit, il est à noter que les textes anciens s’éclairent d’un jour nouveau par les conclusions de Munk. Il y a une constante, nous l’avons vu à travers ces écrits des chroniqueurs du passé : c’est ce feu qui tombe du ciel, cette nuit soudaine qui apparaît. Or, nous savons maintenant un peu mieux comment ce cataclysme a pu se produire, et les effets désastreux qu’il eut sur les êtres humains il y a environ 12.000 ans. Certains peuples ont dû être ravagés ; les animaux, la flore, tout a dû repartir à zéro, pratiquement dans tous les domaines.

Atlantide 6 - La fin du continentC’est pourquoi grottes et montagnes ont été les seuls refuges pour ceux qui voulaient échapper à cette catastrophe. Il faut dire également que les gaz dont il a été question ont du certainement endommager la couche d’ozone protectrice en haute altitude, et qui empêche les rayons ultraviolets de brûler la vie sur la Terre.

Pendant plusieurs siècles, la vie a dû être très dure, et les gardiens du Savoir, sachant que ce cataclysme allait se produire, avaient reçu pour mission de sauvegarder le patrimoine humain en des lieux secrets. C’est pourquoi l’on trouve certains anachronismes dans l’histoire rapportée par des chroniqueurs tels que des armes à feu en des temps reculés, ou des hommes maniant l’électricité.

Comme la planète avait subi un gros choc, il n’était certainement plus possible de conserver toute la technologie et la science de leurs pères. Il est toutefois intéressant de considérer comment les héritiers des Atlantes ont pu donner des civilisations extraordinaires après le Déluge. Les survivants du Déluge – il y a 12.000 ans – avaient déjà perdu une grande partie des connaissances scientifiques.

Les Sages, qui allaient former ce qu’il est convenu d’appeler maintenant La Grande Loge Blanche, avaient déjà pris les mesures nécessaires pour protéger la Tradition afin d’amorcer le cycle nouveau d’évolution qui allait démarrer sur terre. Une nouvelle épopée humaine allait naître… (Voir à ce sujet mon livre : « Le choix atlante » aux Editions Moryason)

En guise de conclusion

Ici s’achève cette étude sur le continent disparu. Nous aurions pu traiter des nouvelles recherches et des découvertes faites dernièrement par des scientifiques attestant qu’un continent a bien existé au-delà du Détroit de Gibraltar. Bien que frileux dans leurs conclusions, ces chercheurs attestent l’existence de ces terres qui longtemps furent considérés comme mythiques.

Un article de La Recherche, magazine scientifique paru en 2001 expose la réalité de terres qui confirmeraient le récit de Platon. Cette revanche du mythe sur la science n’est qu’un balbutiement au regard de tout ce qui reste à découvrir et de tout ce qui ne le sera jamais. L’Atlantide appartient à notre passé, à nos origines.

Aujourd’hui, alors que le monde frémit par la crainte de la folie de certains, il est temps de s’interroger sur notre devenir. Une question n’a pas vraiment été posée dans le cadre de ces différents articles : qu’avons-nous à retenir de tout cela ? Pourquoi l’Atlantide a-t-elle été engloutie? La Tradition nous informe que jadis les Atlantes étaient devenus mauvais et sombres. Leur orgueil les a amenés à leur déclin et au cataclysme. Des pouvoirs furent utilisés à des fins égoïstes et destructrices, ils firent souffrir leurs congénères tout autant que la planète, et leur monde fut détruit.

Atlantide 6 - La fin du continentIl ne s’agit pas d’être devin pour s’apercevoir que de nos jours, les données semblent les mêmes, bien que l’on ne puisse pas comparer tout à fait cette époque et la nôtre. Toutefois, bien des choses semblent identiques. En vertu des Lois du Karma, nous n’avons pas fini de payer la dette atlante.

C’est pourquoi, aujourd’hui, deux voies s’offrent à nous : décider de s’ouvrir et de réagir à l’éveil de la conscience ou s’enliser dans la recherche du plaisir immédiat qui satisfait l’ego. Dans la première perspective, nous avons tout à gagner. Dans la seconde, nous ouvrons une porte qui conduit à un gouffre insondable dont nul ne sait à quel désastre il peut conduire pour notre génération et les générations futures.

C’est là le choix de notre humanité. Jamais les scientifiques et les politiques n’ont parlé avec autant d’insistance des risques que court notre planète, jamais la technologie n’a été si puissante pour conduire l’homme à se détruire.

Ce discours ne se veut pas catastrophique. Bien au contraire, il veut tenter de démontrer que chacun a le libre arbitre de réagir dans le sens de la vie et de l’évolution, avec conscience et fermeté, pour prendre le parti de la Sagesse. De Grands Êtres se sont manifestés au cours du siècle passé pour apporter un message d’espoir en ouvrant les portes de la Connaissance à tous, ce qui ne s’était jamais produit auparavant.

Ces choses ne se font pas sans raison.

ATLANTIDE 5 – LES CIVILISATIONS AMÉRICAINES

 10/02/2009

Après avoir survolé l’étude des peuples ibériques, nous allons maintenant aller au-delà des mers pour rejoindre les rives de l’Amérique Latine. Les Atlantes, à l’origine, ont été les dispensateurs de connaissances auprès de nombreux peuples. On peut même dire que les grandes civilisations qui ont peuplé l’Amérique, l’Europe, l’Afrique et même l’Inde ont bénéficié de la culture atlante avant que celle-ci ne dégénère, comme nous l’explique Platon dans le « Timée ».

Les Mayas

Quand les Conquistadores entrèrent en Amérique Latine, ils firent couler des torrents de sang et détruisirent des documents inestimables pour l’histoire de l’humanité. Fort heureusement, il subsiste des codex qui ont échappé à cette destruction, mais il n’en reste que trois pour la civilisation maya. Ces codex, mal déchiffrés, ne nous permettent pas d’affirmer grand chose sur une quelconque catastrophe.

En revanche, le calendrier des Mayas est extraordinaire et surprenant par sa précision. Il n’est pas possible de donner ici de plus amples précisions à ce sujet ; toutefois, une date importante est mentionnée sur ce calendrier et cette date correspond avec la chute de l’Atlantide. Même s’il ne reste de leur tradition que ces trois codex, il subsiste encore le livre sacré des Mayas du Guatemala : le Popol Vûh.

Atlantide 5 - Les civilisations américaines
La Creation selon le Popol Vuh – D. Rivera

Cet ouvrage, très complet, donne beaucoup de précisions sur l’origine de notre humanité et plus particulièrement sur le caractère d’une catastrophe qui est sans doute celle qui détruisit l’Atlantide.

Il dit qu’on entendait dans les hauteurs célestes le bruit des flammes, que la terre trembla et que des objets se révoltèrent contre l’homme, une pluie d’eau et de goudron descendit sur terre. Les arbres se balançaient, les maisons tombaient en pièces, les cavernes s’effondraient et le jour devint nuit noire.

Nous retrouvons là la même description faite par d’autres auteurs, d’autres traditions, de par le monde. Le Chilam Balam du Yucatan affirme qu’à une époque très éloignée, la terre maternelle des Mayas fut engloutie par la mer, tandis que se produisaient des tremblements de terre et des éruptions terribles.

Les Aztèques

On ne peut ignorer l’importance que les prêtres aztèques donnaient aux pays de l’Est, d’où l’existence de Quetzalcoalt, le serpent à plumes, porteur de la civilisation. Les Incas croyaient en Viracocha, dieu venu vers eux directement de l’Est. Dans son ouvrage, Les secrets de l’Atlantide, Andrew Tomas dit :

Atlantide 5 - Les civilisations américaines
Le dieu Viracocha

Les Olmèques, prédécesseurs des Aztèques, pourraient avoir été des sujets de l’empire atlantéen. Lorsque les archéologues éprouvèrent des difficultés à établir l’âge de la pyramide de Cuicuilco, aux abords de la ville de Mexico, ils firent appel aux géologues puisque la moitié de la structure était recouverte de lave solide. Deux volcans se trouvaient à proximité et l’on devait naturellement se poser la question : « Quand l’éruption avait-elle eu lieu ? »

Tout comme les pyramides, des sphinx ont été retrouvés dans le Yucatan ; ils y sont reproduits en style maya. De nombreux atlantologues sont d’avis que l’emblème de la croix nous vient de l’Atlantide car il a été vénéré dans toutes ses présumées colonies.

Selon Flavius Josèphe, l’historien juif du Ier siècle, Nemrod aurait construit la Tour de Babel pour avoir un refuge en cas de deuxième Déluge. Le chroniqueur mexicain Ixtlilxochitl nous transmet l’argument parallèle qui amena les Toltèques à construire des pyramides.

Les Toltèques

Ce peuple habitait au Mexique. Nous ne savons pas grand chose sur lui, sinon certains textes qui nous ont été rapportés, dont celui de Ixtlilxochitl. Il dit :

Lorsque les hommes se multiplièrent, ils construisirent un très haut zacuali qui est aujourd’hui une très grande tour afin qu’ils puissent y trouver refuge dans le cas ou le deuxième monde serait à son tour détruit… Mais les Dieux furent offensés par cet orgueil et lancèrent le feu du ciel sur la tour et les travailleurs furent tués en grand nombre. C’est pourquoi la pyramide de Cholula ne fut pas achevée.

Voici donc exprimée, à travers les différents textes que nous venons de voir, la constante à travers toutes les traditions occidentales et américaines. Ceci, bien sûr, est vu en un vaste tableau synoptique, mais il n’en reste pas moins vrai que d’autres civilisations traitent du même sujet. Les Toltèques (pour ne citer qu’eux), donnent les mêmes détails sur la chute de l’Atlantide et ce que nous appelons en Occident la Tour de Babel. La similitude est frappante !

Des souvenirs sur l’Atlantide à travers le monde

En abordant cette étude, il apparaît que le souvenir de l’Atlantide n’a vécu que dans les grandes civilisations disparues. Cela est faux, et de nombreux ethnologues ont constaté que des tribus vivant à travers le monde rapportent les mêmes faits sous des noms différents.

Nous ne pouvons pas tout citer, mais nous savons par exemple que les Indiens installés sur le cours intérieur du fleuve Mackenzie au Canada affirment qu’une vague de chaleur insupportable se déversa sur leur pays arctique pendant le Déluge et que, soudain, un froid glacial aurait succédé a cette chaleur.

Atlantide 5 - Les civilisations américaines
Amérindiens archaïques

Cela rejoint en tous points les dernières découvertes scientifiques émises au sujet du brusque changement atmosphérique qui sévit sur notre planète il y a à peu près 11.000 ans.

Pour rester en Amérique du Nord, il est bon de parler de la tradition orale véhiculée par les Algonquins, qui vivaient entièrement dans la zone des vents d’Ouest. Ils disent que leur Dieu et Héros Minabozho s’est jeté dans la mer, qui s’est mise à déborder et qui a submergé les terres.

Il semblerait qu’ici, on ait une idée d’un quelconque corps céleste qui serait tombé en plein cœur de l’actuel Océan Atlantique. Les Arawaks en Guyane, dans le nord du Brésil et en Colombie, possèdent la même « légende ». Leur bon Dieu Sigoo aurait sauvé l’humanité du Déluge. Toutes ces traditions se recoupent au Nord comme au Sud, à l’Est comme à l’Ouest.

En conclusion de cet aspect des anciennes traditions relatives à l’Atlantide, il est utile de présenter certains faits retraçant aussi l’histoire de l’Asie. Le Mahabaratha de l’Inde raconte comment Brahma apparut sous forme de poisson devant Manou, père de la race humaine, pour le sauver du Déluge.

Atlantide 5 - Les civilisations américainesMartinus Martini, missionnaire jésuite qui travailla en Chine au XVIIème siècle, parle dans son Histoire de la Chine de très vieilles chroniques évoquant un temps où le ciel commença soudainement à décliner vers le Nord.

Les planètes, le Soleil et la Lune changèrent leur cours après un bouleversement de la planète Terre. C’est là une indication d’une secousse de la terre qui expliquerait les phénomènes astronomiques décrits dans les documents chinois.

Cela rejoindrait les conclusions actuelles de la science disant que la Terre s’est déplacée de son pôle magnétique et géographique il y a près de 11.000 ans. Voilà donc un survol rapide de ce que les archives de l’humanité ont pu nous restituer.

Il est toujours intéressant de confronter les traditions, de reconsidérer les problèmes sous un angle nouveau. Notre monde n’a pas encore perdu toute sa mémoire. Les reliques d’un lointain passé sont toujours présentes et c’est une étude comparative qui permet de faire le point pour s’assurer enfin que les hommes ont une histoire commune, qu’ils n’ont pour différences que celles qu’ils ont voulues eux-mêmes se donner et que, par conséquent, il existe un lien indestructible entre tous : c’est la fraternité, au-delà des contingences sociales et matérielles.

Après ce bond, cette échappée dans le temps, nous allons maintenant, forts de cette connaissance de la grande catastrophe atlante vue par les Anciens, revenir un peu plus près de nous en examinant rapidement les idées de quelques chercheurs des siècles qui nous ont précédés, qui se sont acharnés à démontrer que l’Atlantide est une réalité.

Ces hommes n’avaient évidemment pas les éléments d’informations dont nous disposons aujourd’hui, mais nous verrons que malgré cela, leurs déductions furent logiques et leurs travaux utiles à nos recherches scientifiques actuelles. Nous serions tentés de dire, presque comme dans conte : « et les siècles passèrent, et les hommes vivaient dans l’ignorance. »

Des atlantologues de qualité

En ce qui concerne l’Atlantide, c’est un peu comme cela qu’il faudrait voir les choses. Évidemment, des chercheurs du début de l’ère chrétienne s’intéressèrent au continent disparu, mais aucune étude rigoureuse ne fut entamée pour prouver quoi que ce soit. Du reste, l’époque ne s’y prêtait pas, et seuls ceux qui pouvaient entreprendre quelques investigations dans ce domaine étaient instruits secrètement dans les Écoles de Sagesse.

A titre de curiosité, nous allons maintenant présenter l’histoire de ce passé récent où ces hommes entreprirent des recherches qui souvent avortèrent. Des hommes qui, comparativement au temps écoulé depuis la disparition de l’Atlantide, ne sont pas si loin de nous. D’étranges thèses ont parfois été soutenues.

En 1533, l’Espagnol Gomora affirmait que l’Atlantide n’était autre que l’Amérique. Cela venait certainement du fait que la découverte du Nouveau Monde enflammait bien des imaginations. Une recherche plus sérieuse fut effectuée en 1665 par le père jésuite Athanase Kircher qui voyait dans les Açores, les plus hautes montagnes de l’Atlantide, englouties dans la mer. Cette hypothèse est reprise aujourd’hui par certains explorateurs.

Atlantide 5 - Les civilisations américaines
A. Kircher

Pallas, quant à lui, conformément aux recherches érudites qu’il entreprit, affirmait que les plaines de Russie formaient autrefois un océan. Aussi trouve-t-on aux environs du Syfran, sur la Volga, des ossements d’éléphants, de buffles, de rhinocéros, ainsi que des ossements humains monstrueux.

Il tendait de démontrer par là qu’un gigantesque cataclysme s’était produit sur notre planète quelques milliers d’années auparavant. Un autre chercheur émérite, Ignatius Donnelly, dans son ouvrage intitulé Atlantide, monde antediluvien, expose avec ardeur ses découvertes sur le continent disparu. Ses arguments, aujourd’hui, semblent bien minces.

Toutefois, il faut rendre justice à cet atlantologue, en raison des faibles moyens dont il disposait pour obtenir de meilleurs résultats. Le Suédois Rudbeck publia quatre volumes pour soutenir que l’Atlantide devait se situer dans la presqu’île scandinave.

Ces quatre tomes ne formaient que l’introduction d’un travail plus important encore. Comme par un coup du sort, le manuscrit disparut dans l’incendie d’Upsal en 1709. Inutile de dire que l’auteur mourut presque aussitôt de chagrin.

Le naturaliste et écrivain Français Buffon (1707-1788) fit des recherches comparatives sur la géophysique dans son Histoire Naturelle, puis dans Les Époques de la Nature. Delisles de Salles allait chercher l’Atlantide dans le Caucase en raison des informations apportées dans la Bible. Pour l’Allemand Bock, l’Atlantide devait être découverte en Afrique du Sud. Cet homme s’acharna toute sa vie à tenter de démontrer sa thèse…

En 1779, Bailly – futur maire de Paris pendant la Révolution – localisait l’Atlantide au Spitzberg, mais il dut interrompre ses recherches en raison de ses engagements politiques. Les années passèrent, et quarante ans plus tard, deux hommes, Latreille et Bartoldi, affirmèrent qu’ils avaient localisé l’Atlantide en Grèce !

En 1855, Jacob Kruger reprend l’hypothèse américaine, et revoilà donc l’Atlantide présentée en terre ferme et non plus en continent disparu. Ce sont encore des personnalités telles que Saint-Yves d’Alveydre (portrait), Richard Simon, Fabre d’Olivet (dans son Histoire philosophique du genre humain) et même Chateaubriand qui reprennent le flambeau et qui apportent toutefois des informations très importantes sur le sujet.

A la fin du XIXe siècle, les chercheurs commençaient à s’acharner et à démontrer ouvertement ce qu’ils avaient découvert. Dès lors, commença à bouillonner dans les milieux scientifiques les premiers véritables travaux qui furent entrepris sur ce que les Anciens nommaient « l’Ile de Poséidon ». Les explications devenaient donc de plus en plus précises, mais toujours incomplètes. En 1874, Berlioux, dans son ouvrage sur les Atlantes dit :

L’Atlantide devrait être placée en Afrique du Nord. Un tremblement de terre aurait submergé le pied de l’Atlas et la légende, parvenue jusqu’à Solon, aurait fait de ce tremblement de terre, un cataclysme ayant anéanti l’Atlantide.

Cette hypothèse, pour le moins alléchante, fut reprise en 1893 par l’Allemand Knotel. Plus tard, deux autres Allemands, Borchardt et Hermann, soutinrent que c’était en Tunisie, dans la région des Chotts, qu’il fallait chercher l’Atlantide.

La liste pourrait être encore longue, et si les lecteurs s’intéressent plus particulièrement à ces auteurs du passé, ils peuvent se procurer un ouvrage important aux Editions Payot : L’Atlantide, par Alexandre Bessmertny, qui rassemble avec luxe détails les travaux de ces différents chercheurs qui ont ouvert la voie de l’atlantologie.

Vous avez pu le remarquer, les idées émises sont tantôt invraisemblables, tantôt farfelues ou incohérentes. Aujourd’hui, notre technologie, nos connaissances scientifiques ouvrent un horizon nouveau pour entreprendre une recherche. Il faut dire que les scientifiques et l’armée des super-grands savent à quoi s’en tenir sur l’Atlantide, en raison des missions très secrètes qui ont été envoyées de part et d’autre, pour explorer les fonds sous-marins de l’Océan Atlantique. Mais nous n’en sommes pas là.

Nous verrons, dans le prochain article comment l’Atlantide est redevenue une réalité pour le monde moderne, avec des études très précises entreprises depuis le début du siècle dernier par des scientifiques de renom. Il faut toutefois ouvrir une parenthèse, c’est cette opiniâtreté des chercheurs du passé qui a permis aujourd’hui d’avancer vers cette réalité. Ce sont leurs erreurs, leurs faux-pas, qui nous ont conduits à remembrer cette terre au cœur de l’Océan Atlantique. Et la recherche ne fait que commencer.

Lire la suite en cliquant sur le lien de l’article ci-dessous :

LA FIN DE L’ATLANTIDE 6

ATLANTIDE 4 – DE L’ESPAGNE A L’AMÉRIQUE DU SUD

08/10/2009

Après avoir envisagé l’Atlantide à la lumière des peuples et civilisations méditerranéens, nous allons tenter d’aller un peu plus loin dans nos investigations en comparant certaines racines linguistiques, vestiges d’un monde maintenant disparu. L’Europe atlantique offre encore à la sagacité du chercheur un vaste champ d’expérimentation. Aussi, dirigeons maintenant nos pas vers un petit territoire à la frontière de l’Espagne et de la France : le Pays Basque.

 

Les racines du basque

Depuis quelques décennies, de nombreux ethnologues, historiens et étymologistes se penchent sur ce qu’il est convenu maintenant d’appeler le mystère basque. II existe dans ce peuple une légende qui parle d’un cataclysme au cours duquel l’eau et le feu se livrèrent combat. Les ancêtres des Basques trouvèrent refuge dans des cavernes et furent sauvés. Partant de cette hypothèse, serait-il possible que se cachent, dans les idiomes actuels, des vestiges identifiables d’une langue mondiale de la fin du paléolithique ? Nous pourrions illustrer cela en citant l’Ancien Testament (Genèse, XI), où il est dit :

Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots

et plus loin : …confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. YAVHE les dispersa de l à sur toute la surface de la terre.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Tour de Babel

Ce passage est très intéressant puisqu’il rejoint précisément ce que disent d’autres traditions à ce sujet. Fabre d’Olivet fait référence, dans un de ses ouvrages, à cette cassure dans l’histoire de l’humanité, connue sous le nom de Schisme d’Irshou.

Ce combat est désigné dans l’Antiquité comme la dispute des deux frères ennemis Irshou et Tarakhya. Cela implique donc que depuis l’origine de l’humanité l’Atlantide, berceau des civilisations, avait donné une seule et même langue à la planète entière. Cela expliquerait sans doute pourquoi nous constatons aujourd’hui certaines similitudes entre les langues.

On a vu dans le Basque une survivance de l’ancien ibérique connu seulement par les inscriptions sur les monnaies. Cette langue se range parmi d’autres langues de la race caucasienne, tels le Chaldéen, le Cassite, le Hittite, le Lysien, le Mysien, le Psidien, I’Isaurien, le Lycaonien, le Cappadocien et l’Etrusque dans le groupe des inconnus. Les Romains nommaient les Basques Vascones. Eux-mêmes se nommaient Euscuara ou Euskera, c’est-à-dire les hommes qui parlent Euskera.

On sait maintenant que certaines langues sibériennes ont une ressemblance avec le basque. C’est ainsi que la langue des nomades éleveurs de rennes habitant la presqu’île de Tchoukotska, à l’extrême nord-est de l’Asie, révèle des assonances avec le basque. Le colonel Braghine (atlantologue) dit dans son ouvrage L’énigme de l’Atlantide :

J’ai été témoin du fait qu’un ancien officier russe d’ascendance géorgienne, à son arrivée dans le nord de l’Espagne, pouvait s’entretenir avec les gens du cru. II parlait géorgien, mais les Basques le comprenaient.

Mais Braghine dit aussi que le basque aurait une analogie frappante avec le japonais. II va plus loin en disant:

Au Guatémala, on m’a souvent parlé d’une tribu d’Indiens qui vivent dans le nord du pays, dans la région de Peten. Cette tribu parle une langue qui offre des similitudes avec le basque et je connais le cas d’un missionnaire basque qui a prêché avec beaucoup de succès dans sa langue maternelle.

Braghine, pour ses recherches, se rendit dans la ville de Tula près de Peten. II visita la tribu des Otomi. Voici ce qu’il rapporte à ce sujet :

Ces indiens parlent l’ancien dialecte japonais, et quand l’ambassadeur du Japon, en visite, s’adressa à ces Indiens, c’est dans cet ancien dialecte qu’il s’entretint avec eux.

Force est de constater qu’à la base de tout ces idiomes apparentés, doit nécessairement se trouver une langue extrêmement ancienne.

Essayons de comparer

Les Basques, au nez aquilin, ont conservé le profil caractéristique des anciens Mayas qui se rencontre aujourd’hui encore chez leurs descendants de pure race, les Indiens Lancandons. Et ce même profil se trouve également représenté sur une certaine pierre préhistorique de Vendée encore visible à marée basse. Chose curieuse, les Basques cultivent encore leurs terres de la même manière que le faisait le peuple maya.

II y a chez les Basques une croyance en un serpent mythique à sept têtes : l’Hérensuge, qui peut très bien ressembler au culte du serpent pratiqué par les Aztèques. La vieille coutume basque de compter par dizaines trouve son parallèle en Amérique Centrale où l’on se servait d’une arithmétique du même genre. Les Français ont, du reste, hérité du basque le mot « quatre-vingt ».

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Quetzalcoalt

Une autre analogie peut être signalée : le jeu national des Basques est la pelote. Ce jeu qui peut être considéré comme l’ancêtre du tennis est un jeu d’adresse qui demande aussi beaucoup de force. C’est le Jai-Alai joué avec un gant en osier rattaché au poignet (la chisteras) qui nous fait penser au jeu maya de « Pok-a-tok » dont les règles sont similaires. Au regard de ces nombreuses similitudes, on constate que ces peuples étaient reliés et instruits par une civilisation mère : l’Atlantide qui, lors de son effondrement, laissa ses enfants livrés à eux-mêmes.

Si nous abordons ici l’origine des Basques, c’est que tout nous porte à considérer que la capitale de l’Atlantide, Poséidon (d’après Platon), se trouvait près des côtes ibériques et que certains points géographiques de ces régions étaient des comptoirs atlantes. L’Atlantide était donc un pont permettant de passer d’une rive à l’autre de l’Océan Atlantique.

La Tradition nous dit que les peuples d’Amérique Latine furent pour les Atlantes un essai de civilisation pacifique. Il faut considérer que la puissance de ce peuple permettait d’apporter des sommes de connaissances importantes à ces ethnies américaines, européennes et africaines à qui ils avaient donné naissance.

Mais la transmission de leurs connaissances scientifiques et traditionnelles fut dévolue à la race des Pélasges (Cham) et plus tard aux Celtes avec Ram (Japhet) et enfin les Sémites (Sem). C’est ce dernier peuple qui bénéficia du savoir des deux précédents, mais surtout de ce comptoir neutre qui abritera pendant longtemps encore certains savants de la race-mère, nous voulons parler des premiers Égyptiens, héritiers directs des Atlantes.

Les Basques sont-ils les derniers Atlantes ?

Mais pour en revenir aux analogies et vestiges de civilisations, il nous faut maintenant aborder la géographie et l’étude comparative d’une autre région de l’Europe, très proche du Pays Basque : la province espagnole d’Andalousie, et plus précisément la vallée du Guadalquivir. C’est là que vivent encore de nos jours les descendants de l’empire légendaire de Tartessos.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Carte de l’Atlantide d’après Scott Elliot

La basse plaine marécageuse et l’estuaire du Guadalquivir nous indiquent que Platon situait son île d’Atlantide sur la côte de l’océan occidental. II est assez précis pour nous fournir la réponse à la question qui est de savoir s’il s’agissait de la côte ibérique, celte ou lybienne.

Il dit que le deuxième fils de Poséidon (premier monarque atlante), Teumélos, s’appelait aussi Gadeiros, et que la partie orientale de l’Atlantide, qui avait été confiée à Gadeiros s’étendait jusqu’aux Colonnes d’Hercule, et jusqu’aux abords de Gadès (Cadix). C’est la seule indication topographique que nous ayons sur l’Atlantide mais elle est, pour nos recherches, d’une valeur inappréciable.

Nous reviendrons, dans un prochain volet, sur les recherches et conclusions qui peuvent être apportées sur cette partie de l’Espagne, en relation avec le continent atlante, avant de passer sur les rives américaines en examinant les légendes et les mythes rattachés au continent disparu qui reste vivant dans la mémoire des peuples.

Nous aurions pu nous attarder un peu plus sur les mystères entourant aujourd’hui encore le peuple basque. Mais, vous le savez, notre intention est de considérer largement l’étude de l’Atlantide en nous bornant succinctement aux points les plus importants. Le mois dernier, nous avions commencé une étude sur la région de Tartessos en Espagne. Nous poursuivons donc ce travail dans les lignes qui suivent…

Tartessos et l’Andalousie

Le poète grec Hésiade (700 av. J.-C.) fut le premier à parler de l’île des Bienheureux. Sertonius, qui fut en 83 av. J.-C. préteur romain en Espagne, apprit de la bouche des Romains stationnés à Gadès, qu’il y avait dans l’Océan Atlantique, des îles bienheureuses (probablement Madère et les îles Canaries). Certaines études actuelles nous incitent à penser que les habitants de ces îles seraient les descendants des Atlantes. Nous y reviendrons plus tard.

Des chercheurs se sont penchés sur la localisation de l’Atlantide en déterminant certains points du globe comme étant le lieu exact. Pourtant, c’est le professeur Shulten qui, après 50 ans de recherches, identifia la ville de Tartessos comme étant une ville atlante en Espagne. Cette ville se trouve dans la province d’Andalousie, région qui fut toujours considérée comme la plus opulente d’Espagne.

Dans l’Antiquité, elle était considérée comme la région la plus riche de la terre. Le Bétique, nom romain pour l’Andalousie, est cité par Pline, vers l’an 100 apr. J.-C., comme la région la plus fertile. Posidonius dit que nulle part ailleurs on ne rencontre autant de richesse d’or, d’argent, de cuivre et de fer. Les richesses de Tartessos résidaient dans les gisements de la Sierra Morena, qui ne sont pas encore épuisés de nos jours.

Tursa, la ville lydienne d’où étaient partis les colons qui devaient fonder Tartessos, était la patrie originelle des Étrusques ; on n’en a jamais retrouvé la trace… Tartessos était une colonie de Tyrsiens qui se rattachaient à la souche étrusque. De nos jours, en Andalousie, nous trouvons une quantité de toponymes d’origine étrusque qui viennent de Lydie.

Dans l’Ancien Testament, on parle des rois de Tarsis, au chapitre 27 du Livre d’Ezechiel. Rufus Festus Avenus, poète et aristocrate romain en 400 de notre ère, dit que Tartessos possédait en l’an 100 av. J.-C. »la civilisation la plus évoluée de l’Antique Occident « . D’après le professeur Shulten, quelque part sous les marécages près de l’embouchure du Guadalquivir, se trouve la ville la plus riche de l’antiquité européenne. L’Atlantide, d’après Platon, s’étendait jusqu’à Gadès.

Culture et connaissance à Tarsis

Si Tarsis, ou Tartessos, était un comptoir atlante et même une de ses villes les plus modernes, on peut imaginer aussi qu’elle devait renfermer de nombreuses richesses culturelles. Notons ce que dit Strabon à ce sujet :

Tarsis renfermait de nombreuses richesses et plus particulièrement des textes de lois, des textes en prose vieux de 6000 ans.

Tartessos régnait sur des villes peuplées d’Ibères qui furent les prédécesseurs des anciens Phéniciens et des Etrusques. Justin nous apprend que le roi tartessien Gargoris fut l’inventeur de l’apiculture. Avenius cite un peuple – les Ostimiens – qui auraient eu des contacts étroits avec les Tartessiens. Ces derniers étaient les plus grands navigateurs de leur temps.

Certaines inscriptions portées sur des objets découverts sont en assyrien mais le style des bijoux est original, car il ne correspond à rien de connu jusque-là. Ce trésor de 21 bijoux, nommé « trésor d’El Carambolo », et le buste célèbre de la Dame d’Elche déposé au musée du Prado, soulève bien des controverses quant à son origine.

Il y aurait encore beaucoup à dire sur Tartessos et sur les recherches qui s’y poursuivent encore actuellement, mais cela dépasserait le cadre de cet article. Le but ici est de brosser un tableau d’ensemble des éléments épars qui, regroupés, permettent de faire revivre l’Atlantide plus de 12.000 ans après son engloutissement. En partant des mythes et des légendes nous pouvons, par déduction et analogie, découvrir des éléments qui faisaient défaut au grand puzzle constitué par ce continent.

De l’autre côté de l’océan

Après avoir succinctement examiné l’étude de Tartessos comptoir atlante, nous allons maintenant nous diriger vers le continent Sud Américain. Nous l’avons vu, les Atlantes ont essayé avec les différents peuples qui vivaient sur ces terres d’entamer des relations basées sur l’échange et la transmission de connaissances. Leur plan n’a pas abouti comme ils le souhaitaient et cela resta donc une tentative qui porta tout de même ses fruits si l’on considère le savoir de ces peuples.

Quand les Espagnols arrivèrent pour la première fois en Amérique du Sud au XVIe siècle, ils furent surpris de l’habileté des indigènes pour le travail des métaux. Les Mayas aztèques et péruviens, avaient des connaissances étendues en métallurgie. Ils savaient tremper le cuivre, fabriquer des statues d’or et d’argent, construire des automates.

Atlantide 4 - De l'ESpagne à l'Amérique du Sud
Cotes et Montezuma

Les chroniqueurs espagnols restèrent sans voix devant les jardins suspendus de Montézuma. Ils offrirent ainsi à Cortez des miroirs de platine et de nombreuses autres merveilles richement ciselées. D’où tenaient-t-ils ce savoir ? On peut également être frappé par la similitude qui existe entre la pyramide à degrés dite de Djoser à Saqqara, en Egypte, et d’autres pyramides à degrés d’Amérique Latine.

Le serpent mythique des Basques -l’Hérensuge – ne nous fait-il pas penser à Quetzalcoalt, le serpent à plumes des Aztèques ?

Tant de similitudes pour des peuples aussi éloignés sont de nature a nous amener vers cette conclusion : l’Atlantide était le continent-mère qui influença tous les peuples de l’Amérique à l’Oural en passant par le vaste continent africain, patrie des Pélasges. Pour ce qui est de l’Asie, il faut y voir l’empreinte de l’Atlantide mais aussi celle de ce qu’il est convenu d’appeler la Terre de Mu, continent qui exista jadis au coeur de l’Océan Pacifique.

Dans le prochain chapitre, nous aborderons l’étude des civilisations sud-américaines à travers les mythes et les légendes, mais surtout en traçant un parallèle avec les dernières découvertes scientifiques.

Voir l’article suivant sur le même thème : Les civilisations américaines

ATLANTIDE 3 – Les récits de la Grèce

 12/08/2009

La Grèce, durant des siècles, a été dépositaire de la Tradition Primordiale. Pourtant, à l’époque où Platon écrivit le Timée et le Critias, le véhicule s’orientait vers un autre pays. Toutefois, Platon décrit avec luxe détails la dégénérescence du peuple atlante comme si quelques dernières précisions devaient se transmettre au sujet du continent disparu. En effet, ce n’est que par Platon que nous est parvenu le nom d’ « ATLANTIDE ». Mais nous allons le voir, d’autres écrits en parlent…

La Grèce

Dans la Grèce antique, de nombreux dieux et héros ont été adulés et adorés. Parmi eux figure Hercule, ou Héracklés, qui nous permet, avec ses douze travaux, de suivre une histoire légendaire, un rite initiatique, mais aussi, caché sous des symboles, une vérité géographique, mais aussi un profond mystère concernant le mythe du Jardin des Hespérides dont Hercule fut le héros. Nous aurons l’occasion plus tard de traiter ce sujet dans un autre article.

Nous n’entrerons pas dans des détails qui nous éloigneraient quelque peu de notre sujet, mais qui cependant nous éclaireraient à la fois sur cette quête initiatique hérackléenne, tout en nous permettant de la retrouver dans d’autres conditions chez d’autres peuples nordiques, et ailleurs. La Vérité est une, et les Anciens ne faisaient que l’adapter à leurs coutumes, et à leur mode de vie. Il serait peut-être intéressant de présenter à nos lecteurs ce genre de recherche qui tend à démontrer que tout est concomitant et qu’à travers les textes sacrés, les mythes et les légendes qui circulent dans le monde, la même histoire est retracée, les mêmes personnages sont en place, seul le décor est différent.

Atlantide 3
Hercule au Jardin des Hespérides – Dessin M. Halbert

Dans le long écheveau des siècles et des millénaires, l’humanité est passée par des phases de lumière et d’obscurité. Par les archives qui subsistent encore dans les bibliothèques de notre monde, nous pouvons affirmer que dans sa protohistoire, la planète terre avait engendré des hommes qui savaient…

Ce savoir était le bien de tous. Mais les peuples connaissent différentes phases dans leur évolution et rien n’échappe à cette règle dans l’univers. Tout naît, grandit et meurt. Pour que rien ne se perde, les gardiens du savoir ont transmis dans le secret cet héritage millénaire pour ceux qui avaient des oreilles pour entendre.

Afin que nul ne soit privé de ces trésors spirituels et historiques, il y eut les PETITS ET LES GRANDS MYSTÈRES. Ainsi, par les premiers, l’humanité par le biais des religions et des mythes peut adorer ses dieux et comprendre son passé. Pour parler de la Grèce, ce texte ne suffirait certes pas. Héracklés à lui seul, pour son épopée et ses travaux, mériterait de longs chapitres.

L’épisode d’Hercule et du Jardin des Hespérides, jardin des pommes d’or, rejoint par certains côtés l’aventure de Jason et des Argonautes. Nous ne pouvons nous étendre sur ce sujet. Toutefois, il faut mentionner avec la tradition hérackléenne, l’embouchure du Guadalquivir dans le détroit de Gibraltar.

 Tartessos

Atlantide 3Certaines recherches tendent à démontrer, ces dernières années, que la région de Tartessos et Séville, en Espagne, et les côtes atlantiques du Maroc ont été des comptoirs atlantes. On cite dans la Bible ce peuple de Tarsis comme un peuple de commerçants très réputé dans l’Antiquité.

Les ressources contenues dans le sous-sol, après examen géologique, contribuent à confirmer la thèse que cette région, située près des colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar), est riche de limon fertile qui aurait été déposé là par des terres aujourd’hui immergées.

N’est-ce pas Diodore de Sicile qui prétendait qu’il existait jadis en Afrique du Nord un très vaste lac que les anciens appelaient le lac Triton et qui disparut à la suite de tremblements de terre qui rompirent les digues du côté de l’océan. L’ancien lac qui entourait Tingis aurait donc été le lac Triton sur les bords duquel était élevé dans une triple enceinte le temple de Poséidon.

Si l’on se penche quelques instants sur le symbolisme hérackléen, nous nous apercevons que les travaux du héros commencent par une tâche rituelle qui est la mise à mort du lion de Némée.

Si l’on suit le cycle de précession des équinoxes, ou Grande année de Platon qui compte 25920 ans, nous nous retrouvons dans l’ère du Lion il y a à peu près 12.000 ans, ce qui correspond à la chute de l’Atlantide. Le lion, la force, le roi des animaux est tué. Louis Charpentier soutient cette hypothèse, fort séduisante au demeurant, en associant l’épopée hérackléenne à l’ère du Cancer.

Suit l’ère des Gémeaux qui, pour Louis Charpentier, voit la formation des deux colonnes du détroit de Gibraltar. Nous en dirons plus à ce sujet en soulignant le fait que l’ère des Gémeaux a marqué une cassure dans l’histoire de l’humanité avec le schisme d’Irshou qui fut à l’origine de la séparation des peuples, la fin de l’empire ramique.

C’est de ce schisme qu’est venue la confusion des langues – la fameuse Tour de Babel dont parle la Bible. Nous voyons donc que l’épopée d’Hercule contient plusieurs niveaux d’interprétations, et sa quête vers le Jardin des Hespérides est son voyage vers la terre mère : l’Atlantide, mais c’est aussi la quête intérieure, ce que les Chevaliers de la Table Ronde nommaient la Quête du Graal.

Atlantide 3
Tour de Babel de Brueghel

Pour en terminer avec l’épopée hérackléenne, nous citerons ce passage curieux extrait de l’ouvrage érudit du Colonel Braghnine L’énigme de l’Atlantide dans lequel il dit :

Il s’agit d’une très ancienne peinture découverte au siècle dernier qui se trouvait sur les murs d’un très ancien mausolée. Elle représente la Constellation du Cancer au moment du solstice d’été. Sous le signe du Cancer, on voit Hercule séparant d’un mouvement de ses bras puissants, les rochers qui fermaient l’isthme. Près du Mont Calpe, du côté de l’Europe, on représente un coq et un lapin pour figurer l’Espagne et, près du Mont Abyla, un ibis et un scorpion pour caractériser le Maroc.

Comment ce peintre tenait-il cette précision que l’ouverture de l’isthme s’est produite sous l’ère du Cancer? Laissons maintenant Hercule pour retrouver d’autres personnages de la mythologie grecque. Dans cette tradition, on parle de deux déluges, celui d’Ogyges (auquel Plutarque a consacré 14 volumes) le plus ancien, et celui de Deucalion, fils de Prométhée. C’est de celui-ci que nous allons maintenant parler.

Deucalion, fils de Prométhée

C’est en évoquant le Détroit des Dardanelles que l’on peut retrouver en Grèce les traces de ce déluge. Pour ces événements géophysiques, deux noms se présentent : Deucalion, fils de Prométhée, et Horoneus, qui passait pour avoir été le père de l’humanité. Voyant que certains événements graves allaient se produire, Prométhée dit à son fils de construire une grande arche et de s’y installer.

Atlantide 3Ce parallélisme entre les récits du Déluge en Mésopotamie avec Utnapishtim et Deucalion en Grèce est assez surprenant. Du reste, Deucalion n’atterrit-il pas sur le Parnasse ? Ce fut Zeus lui-même qui l’accueillit, et à partir de là, une nouvelle humanité reprit.

Nous pourrions ainsi, à la lumière de la mythologie grecque, examiner encore de nombreux points relatifs au Déluge, avec la montée de certaines nations. Mais il nous faut toujours rester circonspects car les traditions du monde entier parlent de plusieurs déluges, et certains même postérieurs à celui qui engloutit l’Atlantide.

Les prêtres de l’Antiquité ont toujours su qu’il y eut un grand Déluge au début de l’apparition de l’homme sur la terre, mais c’est là une autre histoire.

Dans le prochain exposé, nous reviendrons à ces vastes terres qui se trouvaient jadis en plein cœur de l’Océan Atlantique. Pour cela, il nous faudra considérer d’autres légendes, d’autres mythes moins connus que ceux dont il vient d’être question au fil de ces pages.

Lire la suite en cliquant sur le lien de l’article ci-dessous :

Atlantide 4 – De l’Espagne à l’Amérique du Sud

ATLANTIDE 2 – Les textes sacrés de la Méditerranée

28/04/2008

Cette étude sur l’ATLANTIDE nous permet d’envisager à travers l’Antiquité, que sa Tradition orale se transmettait d’initié à initié, afin que le savoir de l’humanité ne se perde pas. Cela tendrait à prouver, s’il en était besoin, que les prêtres étaient détenteurs de la Connaissance et que cette dernière parvenait à ceux qui avaient prouvé leur intégrité. Nous l’avons dit, nous allons entreprendre un voyage rapide sur la recherche de quelques papyrus traitant de l’Atlantide. A une lointaine époque, les peuples de la Méditerranée avaient conservé dans leur mémoire le souvenir d’un désastre qui avait anéanti une grande civilisation.

Les civilisations du bassin méditerranéen : l’Égypte

Les anciens Égyptiens, nous ont laissé, par leur civilisation, des témoignages remarquables. Nous n’avons découvert qu’une partie de leurs richesses spirituelles mais le travail des archéologues permettra, le moment venu, d’ouvrir le sable peur en extraire de fabuleux récits. Un papyrus de la XIIIe dynastie, vieux de 3000 ans et conservé au musée de l’Ermitage à Leningrad mentionne : (Voir ici le texte complet)

Lorsque vous quitterez l’île du Serpent, vous ne la trouverez plus, car cette place disparaîtra sous les eaux de la mer… Une étoile tomba jadis des cieux et les flammes consumèrent tout. Tous furent tués et moi seul eut la vie sauve. Mais lorsque je vis la montagne de corps entassés, je mourus presque de chagrin à mon tour.

Atlantide 2 - Les Textes sacrés de la MéditerranéeVoici une indication sur les circonstances qui provoquèrent ce déluge : une étoile tomba des cieux… Nous reviendrons plus loin sur cet aspect en présentant les dernières découvertes scientifiques sur l’Atlantide qui démontrent justement qu’il y a environ 10.000 ans, un astéroïde, fragment de planète circulant dans l’espace, est tombé sur notre planète causant de graves dommages.

Les épitaphes de Ramsès III et de Séti Ier nous rapportent d’intéressantes explications sur le Déluge vu par les Égyptiens.

Cela se passa après que Ré fut devenu vieux, lui le dieu qui s’est mis au monde lui-même… le roi des hommes et des dieux. Les hommes se mirent à faire de grandes palabres contre lui. Sa Majesté entendit les palabres des hommes et dit :

« Voyez les hommes, ils ont tramé des plans contre moi. Dites ce que vous feriez contre cela : Ré dit :  » Voyez, ils fuient dans le désert ! » Les dieux dirent à sa Majesté : » Envoie ton œil et inflige un désastre aux rebelles. Que ton œil ne reste pas sur ton front. Qu’il descende sous la forme de Hathor.

Ce texte, dit La Vache céleste, est très intéressant et il offre à la sagacité du lecteur, des informations surprenantes. Il faut toutefois savoir que les Égyptiens avaient souvent, par formation, l’habitude de rassembler sous un même récit allégorique des faits historiques s’étant produits à différentes époques, et qui se rejoignaient par leur sens symbolique.

C’est ainsi qu’avec ce texte, nous avons une brève explication sur la Chute de l’homme mais également sur la chute de l’Atlantide. En effet, dans la Tradition, l’œil dont il est question, et qui se transforme en la déesse Hathor, recouvre une grande vérité, celle de la naissance de la vie, ce que l’on peut appeler aussi le GRAAL.

Un astre flamboyant

Mais pour ce qui nous occupe, nous avons là une explication très simple de la destruction des terres : l’œil qui inflige un désastre peut être considéré comme une énorme météorite, ce qui se confirme du reste par la présence de la déesse Hathor, qui était considérée comme une déesse du Ciel qui portait plusieurs noms dont « La Flamboyante » qui dévore par la force du feu.

Ceci nous ramène à ce fameux aérolithe avec sa crinière de feu, ce qui se produit pour tout objet qui entre en contact avec l’atmosphère par le phénomène de l’échauffement de la masse dû à sa grande vitesse. Le papyrus 1384 de Leyde poursuit dans le même sens, nous pouvons y lire :

Sekhmet prit la magnifique apparence d’une lionne en furie. Elle lançait sa crinière en avant, son pelage flamboyait, son échine avait la couleur du sang, ses regards lançaient des flammes et rayonnaient comme le soleil au midi… Tous alentour tremblaient devant sa puissance. Sa queue soulevait la poussière du désert… Au souffle de ses narines, les arbres se desséchèrent dans les bois… Au même instant, le désert se couvrit d’un voile, les montagnes virèrent au noir le soleil s’assombrit et l’on cessa de voir le ciel.Atlantide 2 - Les Textes sacrés de la Méditerranée

Le papyrus de Leyde est très intéressant car il nous fournit de plus amples précisions sur la catastrophe. En effet, la déesse Sekhmet a souvent été assimilée à la déesse Hathor. Nous n’entrerons pas dans les détails en glosant sur son « pelage flamboyant », « ses narines et son souffle », etc. Toutefois, nous insisterons sur ses flammes qui rayonnaient comme le « soleil à midi ».

Nous rejoindrons ici le récit de Platon qui dit que « tout fut englouti en une seule et funeste nuit ». Cela se vérifie avec la papyrus de Leyde, puisque nous voyons les flammes de la « lionne en furie qui rayonnaient comme le soleil à midi ».

Ce point méritait d’être souligné car il nous permet, par corrélation, d’obtenir certaines conclusions quant au moment où eut lieu la catastrophe. Des papyrus trouvés sur des momies égyptiennes par des archéologues arabes présentent aussi quelques épisodes remarquables :

En ce temps-là – disent les textes de Saurid fils de Salhuuk, roi d’Égypte – il vit dans un songe une énorme planète qui tombait sur la terre dans un fracas épouvantable, en y engendrant les ténèbres. Les populations décimées ne savaient où se sauver pour éviter la chute des pierres et d’eau chaude puante qui accompagnait le cataclysme.

Nous l’avons dit, nous reviendrons plus tard sur les conséquences du cataclysme en donnant quelques précisions sur « l’eau chaude puante » et autres phénomènes similaires. Laissons ici la civilisation égyptienne. Nous pourrions aller plus loin quant à l’explication de certains faits historiques, citer d’autres textes, mais le but recherché n’est pas là, vous le savez.

Certains seront peut-être surpris de voir à quel point l’Antiquité, au travers de manuscrits ou de tables de pierre, traite de l’Atlantide. En fait, le cataclysme fut si important qu’il transforma le comportement des habitants de la planète. Les plus touchés furent les habitants du Bassin Méditerranéen, puisque certaines terres furent immergées lors de l’effondrement de l’Atlantide.

Les textes sacrés de la Méditerranée

Dirigeons-nous maintenant vers la Chaldée et Babylone… Un certain nombre d’auteurs anciens se sont intéressés à l’île engloutie. Les écrits de Srabon, Jamblique, Plutarque, Homère, Tite-Live, Quinte-Turce, nous offrent d’intéressantes réflexions à ce sujet. Mais il nous reste, outre les écrits de ces auteurs, des documents trouvés dans divers points du globe et qui, rassemblés, s’imbriquent parfaitement comme les pièces d’un puzzle. Contentons-nous pour l’instant de rechercher ces textes, ces légendes, autour du Bassin Méditerranéen.

Les grandes cités du passé ont toujours eu un lien avec les grands conquérants qui tenaient leur savoir des initiés de l’ancienne civilisation. Selon Eupolème (IIe siècle avant J.-C.), la ville de Babylone doit son origine aux hommes qui la sauvèrent du Déluge. Les rois de Sumer étaient considérés comme leurs descendants et envoyés par les dieux pour rééduquer la race humaine.

Le premier de ces rois, Dungi, était le fils de la déesse Ninsun. Bérose, prêtre Chaldéen, dont nous avons précédemment parlé, va plus loin dans ce sens en présentant le dieu Oannes et ses compagnons, qui sortaient des profondeurs du Golfe Persique pour venir enseigner les humains après le Déluge. Bérose dit qu’il leur apprit tout ce qui contribuait à adoucir leurs mœurs et à humaniser leur vie.

Ces dieux initiateurs ne peuvent être comparés qu’aux sages Atlantes, pères des civilisations occidentales. L’épopée de Gilgamesh, chant épique vieux de 4000 ans, est très intéressant à noter car il décrit les effets de la catastrophe :

Atlantide 2 - Les Textes sacrés de la MéditerranéeLe jour vint où les princes des ténèbres firent pleuvoir une abominable pluie. J’examinais le temps ; il était effroyable à considérer… Quand le matin parut, montèrent à l’horizon des nuées d’un noir de corbeau. Toute la clarté se mua en obscurité. La tempête du sud mugissait, les eaux grondaient, elles atteignaient déjà la montagne, les eaux se déversaient sur les gens… Six jours, six nuits durant, la pluie gronda comme un torrent, et le septième jour la tempête cessa. Il se fit un silence comme après une bataille. La mer se calma. Tous les hommes n’étaient plus que boue…

Dans l’épopée, ce chant est mis dans la bouche d’Utnapishim, le bisaïeul de Gilgamesh, le Noé des Sumériens. Otto Munk, spécialiste de l’Atlantide, nous dit à propos de ce chant :

Ce récit a longtemps été en butte à la dérision ; on n’y voulait voir que fable, mythe ou tout au plus un essai de littérature à propos d’un petit désastre local, jusqu’au jour ou Leonard Wooley et son équipe, lors des fouilles à Warka-Ur, en 1928, sont tombés sur un incontestable vestige de ce qu’on prenait pour un raz-de-marée légendaire : une couche de limon, exempte de tout objet, de 2,50m d’épaisseur à 12m environ du niveau du sol en dessous des tombes royales du début de l’époque sumérienne. Il s’agissait bien là d’une preuve attestant une formidable inondation.

Les traditions chaldéennes nous rapportent d’intéressantes « légendes », ainsi nommées par les esprits rationalistes d’aujourd’hui, qui du reste, s’aperçoivent de plus en plus de la réalité de ces mêmes mythes et légendes et l’une d’elles se recoupe assez bien avec la Bible. Le roi Xisuthrus est averti par le dieu Chronos que le Déluge va survenir. Le Souverain enfouit dans Sisparis, la ville du soleil, « les écrits qui traitaient du commencement, du milieu et de la fin de toute chose », et avec toute sa cour se réfugie dans un vaisseau qui finit comme l’Arche par atterrir en Arménie, mais sur le mont Korkoura.

Atlantide 2 - Les Textes sacrés de la MéditerranéeNous le savons, la Terre a connu plusieurs déluges et certains bien plus importants que celui qui engloutit l’Atlantide. Du reste, d’après les textes anciens, ce que nous avons déjà vu, et les dernières découvertes dans l’Océan Atlantique, il ne s’agit pas d’un déluge concernant l’Atlantide, mais bien de la chute sur ce continent d’un planétoïde qui aurait provoqué un gigantesque raz-de-marée accompagné de phénomènes en série. Les comparaisons et les citations ne manquent pas, qui donnent des éléments d’information et de recoupement indispensables à la démonstration de l’existence de l’Atlantide.

Andrew Thomas, dans son ouvrage Les secrets de l’Atlantide, nous présente une curieuse tradition qui était en vigueur chez les Anciens. C’est Lucien, qui, il y a dix-huit siècles, la rapportait comme une histoire très curieuse qui illustre la survivance dans le monde antique de la tradition du Déluge.

Les prêtres de Baalbeck (aujourd’hui territoire libanais) avaient l’habitude de verser de l’eau de mer, puisée dans la Méditerranée, dans la crevasse d’un rocher proche du Temple afin de perpétuer le souvenir des eaux du Déluge qui s’y étaient englouties. La cérémonie devait également commémorer le sauvetage de Deucalion. Pour obtenir cette eau, les prêtres devaient faire un trajet de quatre jours jusqu’aux rives de la mer et autant sur le chemin du retour jusqu’à Baalbeck.

Pour conclure avec les civilisations méditerranéennes, avant de retourner dans un passé plus lointain, nous ne pouvions passer sous silence, hors les textes de Platon, ce qu’a dit la mythologie grecque à propos de l’Atlantide. C’est ce que nous envisagerons dans le prochain article :

Atlantide 3 – Les récits de la Grèce

L’ATLANTIDE 1

10/03/2009

Il y avait jadis tant de méchanceté sur Terre, que la Justice s’envola vers les dieux et que leur roi décida d’exterminer la race des hommes. La colère de Jupiter s’étendit au-delà de son royaume, et Neptune, son frère des mers bleus, frappa la terre de son trident. Et la terre frissonna et trembla… (Ovide, Métamorphoses.)

Ce titre « L’Atlantide et le cycle de l’éternel retour » pourra peut-être sembler curieux au lecteur. Le vieux continent, mythe pour certains, réalité pour d’autres, s’est englouti, selon les textes, à cause de la folie des hommes, mais aussi à cause du mal engendré par eux. Aujourd’hui – dit la Tradition –, il semble que ceux qui vivaient à cette lointaine époque reviennent pour épurer leur karma.

Ce sera la conclusion de ces différents articles qui vont s’échelonner sur plusieurs mois et qui tenteront de donner un aperçu des points qui signalent, à travers l’Histoire, la réalité de cette civilisation.

Selon les cycles de l’évolution humaine et selon la Loi de Cause à Effet, rien ne peut être soustrait de l’action des hommes. Aujourd’hui, alors que l’humanité s’engage dans un nouveau cycle, la dette doit être réglée et le Karma nous place dans un éternel retour qui, si la conscience de l’homme est suffisamment évoluée, nous permettra de sortir grandis et de comprendre l’erreur passée.

L'atlantide 1
Atlas tenant le monde

Combien de chercheurs, de philosophes, d’archéologues, de scientifiques, d’ésotéristes, se sont penchés sur le thème de l’Atlantide ? Plus de 25.000 ouvrages ont été écrits sur ce continent disparu. Alors, qu’ajouter de plus ?

Il était peut-être utile de rassembler, en une imparfaite synthèse, des siècles de recherche, qui peuvent offrir au lecteur une base de réflexion afin de coller bout à bout des découvertes oubliées. Il faudrait des volumes de plusieurs centaines de pages pour tout compiler.

Nous avons choisi de présenter sur ce site les principales découvertes s’échelonnant sur plusieurs mois.

La civilisation mère

C’est grâce à l’opiniâtreté de personnages insatisfaits par le dogmatisme imposé par la science que cette terre, où, selon « la légende », vivaient les dieux, a repris forme et consistance. C’est peut-être grâce à des chercheurs ayant en eux la malice d’un Sherlock Holmes que l’Atlantide est aujourd’hui ce qu’elle est. Au fait, que savons-nous d’elle ? L’histoire académique dit :

« Deux textes, incomplets du reste, que Platon rédigea vers 348 avant notre ère ». Ces textes nous donnent peu d’informations, et durant des siècles, personne n’osa contredire le sage athénien. L’Atlantide, c’était ce que disait PLATON. Mais tout changea il y a quelques décennies, lorsque le sujet commença à embraser l’esprit de certains scientifiques.

Très vite, des faits nouveaux vinrent contredire ce qui était nié dans les amphithéâtres et, après des millénaires de silence, l’Atlantide bruissait comme un vent impétueux ; elle revivait sur les lèvres enthousiastes de ceux qui la faisaient s’éveiller du long sommeil dans lequel le dieu Chronos l’avait placée.

L'atlantide 1
Platon l’Initié

Pour les uns, ce continent enfoui sous les eaux atlantiques était un mythe sorti tout droit de l’esprit enfiévré de Platon. Pour les autres, c’était une réalité qu’il fallait reconstruire. Alors, bien sûr, lorsque deux idées s’affrontent, le sujet devient plus passionnant encore, car chacun veut démontrer qu’il a raison, et la découverte commence.

Seul Platon parle de l’Atlantide, tout du moins en employant ce terme. Mais fut-il le premier à en parler ? Nous ne commencerons pas cette présentation par le TIMÉE et le CRITIAS (les deux textes de Platon), que tout le monde peut consulter. Il y a des textes plus anciens et tout aussi intéressants émanant d’autres sources moins connues, que les Initiés de l’Antiquité ont puisé dans la Tradition orale. Dans un lointain passé, l’Atlantide ou Poséidon était une réalité tangible, une civilisation hautement évoluée, la CIVILISATION MÈRE…

Quand Schliemann décida de partir à la découverte de la ville de Troie décrite par Homère, personne n’osa vraiment accréditer et cautionner son entreprise, car ses assertions étaient floues et ne reposaient que sur quelques recherches comparatives et livresques. II s’entêta pourtant, et sa foi et son courage furent couronnés de succès lorsqu’il découvrit, avec son ami Dorpfeld, les traces de neuf établissements humains successifs, dont le plus ancien remonte à 3000 ans avant Jésus-Christ, près du village turc d’Hissarlik. C’était la ville de TROIE, si célèbre pour les combats qu’elle connut.

Il en est de même pour l’Atlantide qui a ses détracteurs, mais aussi ses chercheurs sincères, ses partisans, ses pionniers.

Bien sûr, parmi eux, il y a eu ceux qui, dans un élan de sincérité, ont situé le continent englouti en des lieux aussi étranges qu’amusants. Les localisations différaient beaucoup suivant les individus : pour l’un, ce fut le Sahara ; pour d’autres, le Caucase, la Finlande, la Crète, l’île de Santhorin, le Brésil, l’Afrique du Sud, Ceylan, l’Asie Mineure, Helgoland, la Suède… Bien que ces situations géographiques paraissent cocasses, ces chercheurs ont néanmoins apporté beaucoup à la « reconquête » de ce continent.

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Les Açores sont-elles les dernières terres immergées de l’Atlantide?

A travers cette petite étude, nous aborderons certes de nombreux thèmes, en prenant des faits dans un très lointain passé. Aujourd’hui, la majeure partie des chercheurs localise l’Atlantide au cœur de l’Océan Atlantique, considérant que les Açores seraient les vestiges des dernières terres visibles après la terrible catastrophe qui engloutit le continent.

C’est en fixant notre regard sur ces petits îlots qu’une impression fugitive est venu s’insinuer comme un écho de vagues murmures venant d’un très lointain passé, comme un chant psalmodié par des récits oubliés qui font la mémoire de l’humanité. Ce murmure est un appel qui nous conduit dans les profondeurs de l’océan, situé au-delà des Colonnes d’Hercule.

L’Atlantide – Dix Dieux pour Dix îles

Car ce n’est pas tant la preuve que des terres ont existé à cet endroit précis qui nous importe, mais plutôt qu’elles ont été le véhicule d’une civilisation très importante, héritière de la race des dieux. Dans nos prochains exposés, nous suivrons donc ce chemin en remontant à une certaine aube de l’humanité, à une époque où chacun savait que les dieux vivaient parmi les hommes. Certains de leurs récits nous sont restés, et c’est à travers eux que nous allons redécouvrir l’Atlantide pas à pas, dans le long déroulement des siècles.

Platon est le seul à donner une date précise du cataclysme qui engloutit le continent Atlante. Il place son récit dans la bouche du vieux Critias, qui se réclame lui-même de Solon (sage législateur d’Athènes). Ce dernier, quant à lui, disait tenir ses connaissances sur Poséidon d’un scribe fort âgé du temple de Saïs en Egypte !

Si l’on remonte ainsi dans la Tradition orale, on peut penser que ce scribe s’est servi, pour sa description, d’explications fournies par des papyrii ou des hiéroglyphes très anciens qui devaient être l’héritage spirituel des temples égyptiens. Ce témoignage atteste donc que le dernier bastion de l’Atlantide fut englouti plus de neuf milles ans avant Platon, ce qui donne aujourd’hui douze milles ans. Si nous suivons le cycle de précession des équinoxes, nous nous apercevons que cette date correspond à la fin de l’ère du Lion.

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Un autre récit vient corroborer les textes de Platon : le philosophe Proclus, qui vécut entre 412 et 485, a écrit un commentaire détaillé du Timée. Il y raconte que vers 260 avant Jésus-Christ, un Grec du nom de Krantor serait venu à Saïs, et, dans le temple de la déesse Neith, il aurait vu des colonnes couvertes de hiéroglyphes contant l’histoire de l’Atlantide. Est-ce le limon qui recouvre aujourd’hui ces inestimables témoignages ?

Peut-être bientôt, le « hasard » ou la curiosité d’un archéologue parviendront-ils à exhumer ces messages figés dans la pierre. Dans le Critias, les dieux partagèrent la Terre et y installèrent les enfants qu’ils avaient eus avec les femmes des hommes. II est dit ensuite que Poséidon engendra cinq couples de jumeaux mâles, et partagea l’île en dix portions : ATLAS, EUMELOS, GADIRE, AMPHERES, MNESEUS, TLASIFPAS, NESTOR, AZAIS, DIAFREPES. Chacun de ces dix rois administrait sa province. Nous trouvons là les principes universels de gouvernement que reprendra plus tard le grand coordonnateur RAM dans son gouvernement théocratique appelé « SYNARCHIE RAMIQUE ».

L'atlantide 1
Le pôle magnétique de la Terre

Mais revenons à l’engloutissement de l’Atlantide. Il est fixé t à il y a 9564 av. J.-C. selon la Tradition. Si l’on s’attache à cette date, il s’ensuit que le continent atlante aurait vu le déclin de sa civilisation à une époque où d’énormes masses d’eau étaient à l’état de glacier.

Or, il est curieux de constater qu’à cette période, la Terre connut de grands bouleversements. Aujourd’hui, toutes les branches de la science s’accordent à penser qu’il y a eu, voilà quelque 10.500 ans, un soudain déplacement du pôle magnétique de la Terre.

A son tour, le pôle géographique s’est alors déplacé de plus de 3500 km. Les archéologues et géologues affirment qu’il y a environ 10.000 ans, l’homme a dû recommencer à zéro dans tous les domaines.

Si nous considérons que l’Atlantide a été la civilisation-mère, nous pouvons penser qu’un exode massif a dû se faire bien avant sa chute, et que l’Afrique – entre autres points du globe – a dû être l’héritière directe des sages atlantes, comme le fait remarquer du reste Michel Manzi dans son ouvrage Les survivants de l’Atlantide (Editions Moryason).

Débarqués sur le rivage ferme, les rescapés, quant à eux, se sentirent bien vivants. Rapidement, la vie reprit le dessus, et ils appelèrent ce lieu d’Égypte TA-MANA, le « lieu du couchant », car ils ne s’habituaient pas à voir le soleil se coucher sur cet horizon liquide où il aurait dû se lever sur leur continent. Dans ce même temps de l’année 9782 avant J.-C., où hommes, femmes et enfants étaient projetés dans un dénuement extrême sur les plages africaines, tout en restant possesseurs de leur seul Patrimoine inestimable…

Les prêtres chroniqueurs

On peut considérer qu’après le Déluge, la civilisation atlante avait déjà considérablement dégénéré, si l’on en croit le récit de Platon où l’on voit les Grecs battre les ATLANTES avec des arcs et des flèches. La civilisation de l’Atlantide a eu une période de gloire puis de déclin, comme du reste toute civilisation. C’est la loi d’évolution : tout naît, grandit et dégénère.

Quoi qu’il en soit, les sages atlantes, conscients du problème, ont légué à d’autres peuples le fruit de leurs connaissances. Ainsi, si l’on assimile Noé à l’Atlantide, nous voyons que le patriarche a eu trois fils : Japhet, Sem et Cham – le premier, représenté par la race blanche ; le second les sémites (jonction des Blancs et des Noirs) ; le troisième le peuple des Gian ben Gians, c’est à dire la race noire.

Sans nous étendre plus sur ce sujet, nous pouvons dire, si l’on se base sur la GENÈSE, que la Connaissance fut d’abord transmise au peuple noir, puis ensuite au peuple blanc par l’intermédiaire de Ram. Mais poursuivons maintenant sur les textes anciens qui retracent un fait précis : les sages du passé savaient très bien que l’Atlantide avait existé à une époque reculée.

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Représentation sur pierre d’un extrait du Ramayana

Malheureusement, les longues tribulations des peuples n’ont pu nous rapporter tous les écrits de ces chercheurs initiés du passé. Nous pourrions encore lire les enseignements de ces sages si la folie des hommes n’avait détruit des archives qui renfermaient, dit-on, les annales du monde. Dieu merci, certains copistes acharnés nous ont rapporté des fragments d’écrits importants émanant de prêtres initiés tel que Sanchoniaton, Bérose ou Manethon.

Ce sont eux, en fait, les véritables pères de notre histoire, car ils ont relaté un grand nombre de vérités dans leurs écrits. Et tout cela s’est perdu dans la mémoire des siècles. Bérose, prêtre de Chaldée (comme Sanchoniaton) trois siècles avant Jésus-Christ, conte la vieille tradition d’Idzubar-Gilgem, qui présente avec luxe détails le terrifiant cataclysme du Déluge survenu au temps d’Abraham et dont le texte original était conservé dans la bibliothèque d’Erech, cette célèbre ville de Chaldée qui avait des relations très étroites avec les prêtres égyptiens de l’époque.

Nous pouvons ainsi considérer qu’une grande partie du savoir humain s’est communiquée de « temple en temple » grâce aux Gardiens du savoir. Il faut aussi noter – et ce n’est pas là un simple détail – que les Adeptes qui vivaient en Atlantide, voyant la fin de leur continent, rapatrièrent tout le Savoir dans des lieux secrets du Tibet.

Les diverses traditions nous rapportent, bien sûr, plusieurs déluges que nous pouvons localiser dans le temps. Les mouvements géophysiques de notre planète produisent régulièrement de grands cataclysmes. II y en eut avant l’Atlantide et il y en eut après. Ce qu’il est important de noter, c’est que l’on peut souvent confondre, à la lecture de certains documents anciens, ces différents cataclysmes.

Avec l’Atlantide, nous avons en quelque sorte des points de repère, non seulement avec les écrits retrouvés par les archéologues, mais aussi et surtout avec les découvertes sous-marines qui ont été faites il y a peu de temps par des chercheurs acharnés. De cela, nous dirons quelques mots dans un prochain exposé, car c’est grâce à ces découvertes que certains ont pu échelonner chronologiquement les faits pour obtenir une certitude sur une date quant à l’immersion de l’Atlantide.

Mais revenons un peu à l’histoire de nos pères, et essayons de compiler le legs qu’ils nous ont fait. Sanchoniaton était prêtre et initié aux Grands Mystères, c’est à dire à l’enseignement du LIVRE DE THOT. Nous pouvons dire en fait que ce fut le premier historien connu, il y a à peu près 4200 ans. Ses écrits, son enseignement, ne nous sont parvenus que par fragments qui nous fournissent toutefois des indications précises, en particulier sur l’Atlantide.

Il n’entre pas dans le cadre de cette présentation de citer tous les documents anciens traitant de l’Atlantide, mais nous allons maintenant entrevoir quelques-uns de ces textes, ce qui nous permettra d’envisager en un tableau synoptique la façon dont les anciens avaient rapporté le cataclysme qui submergea les terres atlantes. La seconde partie exposera ce que disent les traditions méditerranéennes sur le continent atlante.

Lire la suite en cliquant sur le lien de l’article ci-dessous :

L’Atlantide 2 – Les Textes de la Méditerranée

LE SPHINX ET LA CHAMBRE SECRETE DE THOT

15/05/2014

Quel historien antique, homme d’état, poète ou voyageur n’a exprimé sa fascination devant ce monstre serein dont le regard se perd à l’horizon lointain ? Quel Initié aux Mystères n’a ressenti tout le poids de son travail face à ce géant de pierre, gardien de la Sagesse et de l’histoire perdue des hommes ? Le Sphinx est donc là, gardien fidèle du plateau de Gizeh, comme pour montrer à la folie des hommes modernes que le visible n’est que l’effet de causes profondes que seule la Connaissance peut révéler et qui serait précieusement cachée dans les chambres secrètes de Thot…

La réponse d’œdipe

Depuis des milliers d’années, il impose sa glorieuse présence sur le vaste plateau de Guizèh. Long de 73m et haut de 20m, il a toujours représenté une énigme pour les profanes. Nul ne connaît vraiment son origine. Les Grecs lui donnèrent le nom de Sphinx car il leur rappelait leur fameuse Sphynge, monstre ailé au corps de lion et à tête de femme, qui ravageait les champs et terrorisait la population grecque.

Elle apprit des muses une énigme et promit de ne plus effrayer la Boétie si une personne pouvait apporter la réponse à cette question :

Quel être pourvu d’une seule voix a d’abord quatre jambes puis deux jambes et trois jambes ensuite ?

La légende nous dit que c’est Œdipe qui donna la solution en disant qu’il s’agissait de l’homme. Furieuse de voir son secret percé, la Sphinge se jeta des remparts de Thèbes pour mourir écrasée…

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Oedipe de G. Moreau – Metz musée de la cour d’or.

C’est ainsi que le Sphinx assimilé aux croyances grecques fut affublé d’une terrifiante réputation. Cette légende courut pendant des centaines d’années sur la terre d’Égypte comme dans tout le bassin méditerranéen.

Le Sphinx était donc devenu un monstre maléfique dont il fallait se méfier, un monstre qui hantait le plateau de Gizeh à tel point que les Arabes lui donnèrent le nom de Père la Terreur.

Les superstitions allant bon train, les musulmans s’inquiétaient de sa présence et au XVe siècle de notre ère, un cheik égyptien voulut prouver que la foi en Allah était plus forte que ce monstre de pierre.

C’est ainsi que voulant le détruire il ne parvint qu’à lui casser le nez. Plus tard ce sont les pillards qui le détruiront encore un peu plus, dans l’espoir de découvrir un trésor…inexistant.

Au début du XXe siècle les Anglais, basés en Égypte, s’entraînèrent au tir et prirent pour cible le visage impassible du géant de pierre. Avec les temps modernes et l’égyptologie naissante, la statue fit l’objet de nombreuses restaurations ce qui lui donne cet aspect étrange de ne pas être taillée dans un seul et même bloc.

Chéops ou Khéphren ?

Mais que représente le Sphinx ? Quelle est son histoire ? Les égyptologues convaincus diront que ce colosse fut construit précisément sous le pharaon Khéphren – lorsqu’il bâtit sa pyramide – et que cet animal au corps de lion porte le visage de ce roi. Cette thèse généralement admise depuis de nombreuses décennies trouve maintenant ses détracteurs dans la communauté scientifique.

L’égyptologue Vassil Dobrev fait partie de ceux qui remettent cette hypothèse en question. Depuis toujours on a dit que le Sphinx représente le visage de Khéphren et tous les égyptologues sont restés sur cette affirmation. Pour Dobrev cela est faux. Il ne peut s’agir de Khéphren puisque celui-ci portait une barbe sur toutes les représentations, or le Sphinx n’en porte pas. Pour cet égyptologue il ne peut donc s’agir de Khéphren mais plutôt de Khéops son père.

« On se sait pas – dit-il – quand le Sphinx a été construit mais ce que l’on sait c’est que l’on taillait des sphinx sous Djédéfré le frère de Khéphren. C’est donc Djédéfré qui le construisit ».

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Sphinx © photo GD

Reiner Stadelman ancien directeur de l’Institut archéologique allemand du Caire se rapproche de la théorie de Dobrev. Il dit que sous l’ancien empire le Sphinx n’avait certainement pas de barbe, le dessin du menton en serait la preuve.

Les différents égyptologues, pour accréditer leurs thèses, se rapprochent toujours de la fameuse stèle du songe, posée entre les pattes du Sphinx. L’histoire nous dit que le jeune prince Thoutmosis IV, alors qu’il chassait, s’arrêta un instant et s’endormit sous la tête du Sphinx dont le corps était alors enseveli sous le sable.

Il vit en rêve la chimère lui dire : Délivres-moi des sables et tu seras roi. Le récit se poursuit et révèle que le songe devint réalité. Le roi édifia alors la fameuse stèle en reconnaissance. Là encore certains égyptologues sont dubitatifs car il semblerait que Thoutmosis IV « arrangea » cette histoire.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
La stèle du songe

La stèle du songe dit que ce sont Khéphren et Khéops qui ont construit les sanctuaires, mais elle ne dit pas que le pharaon Khéphren fut le bâtisseur du Sphinx.Pour Stadelman, la statue porte une coiffure différente et plus ancienne que celle de Khéphren. Il y voit comme Dobrev le visage de Khéops et non pas de Khéphren.

Comment les égyptologues savent-ils que le Sphinx est contemporain des pyramides ? La seule trace serait donc le songe de Thoutmosis IV. Mais cela n’est pas une preuve en soi. Sur la stèle figure juste un bien mince indice : le mot tronqué Keph qui était jadis gravé dans la pierre. Keph devint Kephren aux yeux de certains et tout est parti de là. Mais cet indice ne tient pas, car peu crédible.

Il y a quelques années, des analyses furent confiées à des experts en morphologie. Ces derniers on déclaré que ce visage pouvait appartenir à n’importe qui…

Le Sphinx garde donc son mystère. S’il n’est pas Khéphren, s’il n’est pas Khéops qui est-il ? Serait-il plus ancien que le règne de ces pharaons ? Ce qui surprend principalement lorsqu’on observe le corps de la bête, ce sont incontestablement les strates rongées de son corps. On peut se demander s’il ne s’agit pas là d’une érosion occasionnée par des chutes de pluie diluvienne.

Époque antédiluvienne

Certains géologues répondent à cette question en disant qu’il ne faut pas 30 000 ou même 10 000 ans pour parvenir à ce résultat dans la roche mais quelques milliers d’années seulement. Il y aurait l’érosion de sable dans la partie supérieure mais aussi l’érosion chimique qui doit être très puissante sur Gizeh et l’action des ruissellements périodiques. Tous ces processus se seraient combinés pour arriver à ce degré de détérioration.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Notez la détérioration de la pierre, apparemment érodée par l’eau. (Le Sphinx et la chambre secrète de Thot).

Mais d’autres géologues n’en sont pas restés à ces hypothèses et ont voulu mener plus avant leurs recherches. Un géologue de l’université de Boston – Robert Scoch – fut surpris lorsqu’il découvrit pour la première fois le corps endommagé du Sphinx.

Il affirme que celui-ci représente une forme très nette d’érosion par l’eau, par de fortes précipitations et cela ne peut pas se faire dans les conditions climatiques qui régnaient sur le plateau de Gizeh il y a 4000ans. R. Schawller de Lubicz, scientifique et écrivain de la première moitié du XXe siècle a, le premier, dit que l’érosion que l’on peut voir sur le Sphinx s’est formé à une époque antédiluvienne.

L’Égypte n’a pas toujours été cette région aride que nous connaissons. A la fin de la période glacière entre 8000 et 10000 ans c’était un pays recouvert d’une végétation luxuriante et humide. Vers 3000 avt J.C, le désert du Sahara s’est étendu sur la totalité du territoire. D’après Scoch, lorsqu’on regarde le corps du Sphinx on constate qu’il a été la victime de précipitations fortes et intenses. Il ajoute lors d’une interview télévisée :

Nous avons réalisé une étude sismologique sur le périmètre du Sphinx avec le Dr Thomas Dobeki expert en sismologie et nous avons fait une découverte très intéressante : si toutes les parties du Sphinx avaient été taillées à la même époque, l’érosion en sub-surface devrait être régulière et égale sur les quatre côtés du Sphinx. Toutefois ce que nous avons découvert était très différent.

Sur le dos ou la croupe de l’animal, l’érosion était superficielle et était nettement plus profonde sur les autres côtés ce qui indique très clairement que la croupe ou l’arrière du Sphinx a été sculptée et libérée de la roche bien avant les trois autres côtés. L’érosion a été provoquée par des chutes de pluie et doit donc dater d’avant 3000 avant J.C. A. West et moi même avons découvert d’autres structures sur le plateau de Gizeh qui semblent dater de la même période, notamment des tombes non encore datées avec exactitude dans la région de Saqqarah. Elles présentent une érosion qui semble dater de la période pré-dynastique contemporaine de l’époque du Sphinx.

Le Sphinx et la mémoire du temps

Que penser donc de ce Sphinx ? Aurait-il été construit en différentes périodes ? Les Égyptiens de l’époque auraient-ils copiés la configuration stellaire pour la reproduire sur la terre ? Quelques chercheurs se sont penchés sur la localisation du Sphinx face à l’est. Selon le cycle de précession des équinoxes ou Grande année de Platon la terre poursuit sa course dans l’univers en se levant face à une constellation.

Pour être plus clair, le soleil se lève à chaque équinoxe de printemps devant une même constellation pendant 2160 ans environ et parcourt dans le même intervalle de temps, un par un, les douze signes du zodiaque. Le total fait un cycle de 25 920 ans environ.

Depuis plus de deux mille ans nous voyons apparaître à l’horizon la constellation des Poissons et nous rentrerons sous peu dans la constellation du Verseau. En remontant ainsi dans le temps, on change de constellation et certains chercheurs ont trouvé que le soleil se levait sur la constellation du Lion il y a de cela 10500 ans. A cette époque, chaque matin, le Sphinx voyait se lever à l’est, la constellation dont il était le représentant sur terre.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Précession des équinoxes

Cette découverte est assez remarquable dans le sens où elle met en relation le ciel et la terre, système important pour les Égyptiens, dont la mesure sacrée ne pouvait être que proportionnelle à celle fixée dans le ciel. D’après cette hypothèse, le Sphinx et les pyramides seraient les vestiges d’une civilisation très ancienne remontant à environ 12 000 ans.

C’est à cette lointaine époque que la Doctrine hermétique mentionne l’émigration des derniers survivants de l’Atlantide. Les rescapés du cataclysme qui engloutit les dernières terres atlantes au cœur de l’océan Atlantique en une seule nuit, durent rejoindre la terre d’Égypte, très fertile alors, bien avant la catastrophe.

Edgar Cayce

Ce sont eux qui, toujours d’après la Doctrine hermétique s’établirent en Égypte pour en faire la terre des Dieux. Le site sur lequel le Sphinx fut construit était une ancienne carrière. Un énorme bloc trônait alors à l’emplacement de l’actuelle construction. C’est ce roc qui fut taillé probablement sous la forme d’un énorme lion symbole de la constellation du même nom mais aussi symbole de la royauté dans l’Égypte ancienne. L’animal devait être probablement, à l’origine, d’une hauteur deux fois plus importante que celle de l’actuelle statue monumentale.

Les millénaires s’écoulèrent et l’édifice se dégrada considérablement. Ce n’est que bien plus tard, des millénaires plus tard, que Khéops fit, peut-être, retailler la sculpture afin de lui donner l’apparence que nous lui connaissons aujourd’hui. Cela corroborerait avec l’actuel aspect du Sphinx qui vue de profil souligne les disproportions notables entre la tête et le corps.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Sphinx vu de profil © photo Wikipedia

Edgar Cayce – dit le Voyant endormi – nous conte dans ses Lectures faites sous hypnose, que le Sphinx fut déjà restauré il y a près de 12 000 ans. Est-ce à cette époque que son visage changea pour prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui ? D’après ce visionnaire, les derniers descendants des réfugiés atlantes auraient construit des édifices secrets qui n’ont, à ce jour, pas encore été retrouvés. Il parle même d’une chambre secrète sous les pattes du Sphinx…

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
Edgar Cayce

Il y a 30 ans une équipe de chercheurs a foré entre les pattes du monstre de pierre jusqu’à 7m de profondeur, mais n’a rien trouvé. Les Dr. Schoch et Dobeki ont effectué récemment des recherches à l’aide d’un appareillage constitué de sonars et détecteurs d’ondes sonores dans tout le plateau de Gizeh. Ils ont découvert une chambre artificielle de 8m sur 12m avec des parois d’environ 16m de haut sous la patte gauche du Sphinx.

Les chercheurs ont continué leur travail sous l’égide de l’Université de Floride mais les autorités égyptiennes ont très vite mis un terme à leurs efforts. Interrogé à ce sujet le Dr. Z. Hawass Responsable des Antiquités égyptiennes répond : Nous leur avons donné l’autorisation de forer et de faire des forages autour de la pyramide et près du sphinx. Mais au bout d’un mois, leur travail n’avait rien donné et nous leur avons demandé d’arrêter. (…) La prétendue salle sous le Sphinx n’est qu’une faille naturelle de la roche.

Mais voilà qu’en 2000, des archéologues on découvert des souterrains sous le plateau de Gizeh. Le mystère était relancé. Ces souterrains étaient vides et débouchaient sur un puits vertigineux, dont l’accès requière une véritable expédition. Les égyptologues sont tombés sur un système de caveaux successifs et des puits. Dans ces caveaux l’on découvre des sarcophages en granit pesant plusieurs tonnes.

Une question s’impose alors, comment ont-ils été transportés à cette profondeur ? Poursuivant leurs investigations ils furent surpris de trouver à 30m sous terre ce que l’on croyait être une affabulation de l’historien grec Hérodote (mais qui fut donc avéré) qui décrit le tombeau de Khéops constitué d’un appartement souterrain ou l’eau, dans un lit artificiel, vient entourer une île. Mais nulle trace de Chéops à cet endroit. Seule fut découverte une tombe symbolique qui serait celle d’Osiris, dieu du monde souterrain.

L’hypothèse d’Hérodote n’est pas vraiment vérifiée car il s’agirait d’un édifice à colonnes dédié à Osiris. Mais ce tombeau ne serait pas aussi ancien que cela. Pourquoi de tels vestiges ? Ces couloirs et tombes souterrains découverts récemment prouvent au moins une chose même s’ils ne sont pas si énigmatiques : c’est que le plateau de Gizeh est loin, bien loin, d’avoir livré tous ses secrets…

Le Sphinx et la chambre secrète de Thot

Un texte arabe ancien nous dit qu’Hermès a bâti les pyramides parce qu’il voyait venir le Déluge et qu’il voulait sauvegarder le patrimoine de l’humanité. Hérodote dit que pendant un temps les pyramides s’étaient trouvées prises dans une baie maritime. Peu de références font allusion à ces temps anciens. Toutefois, ces quelques références sur des temples cachés dans les profondeurs de la terre, convergent toutes vers un même point : il existerait des temples secrets sous le plateau de Gizeh. H.P Blavatsky nous dit dans son monumental ouvrage La Doctrine Secrète :

Il existait en Égypte de nombreuses catacombes dont quelques-unes étaient importantes. Les plus célèbres étaient les cryptes souterraines de Thèbes et de Memphis. Les premières commençaient sur la rive occidentale du Nil, s’étendaient dans la direction du désert de Libye et étaient connues sous le nom de Catacombes ou passages du Serpent. C’était là que s’accomplissaient les Mystères Sacrés du Kuklos Anankès, le « Cycle Inévitable », plus connu sous le nom de « Cycle de Nécessité » ; la sentence inexorable imposée à chaque Âme après la mort du corps, lorsqu’elle a été jugée dans la région de l’Amenti.

Ces souterrains étaient souvent appelés les trous du Serpent (allusion au souterrains des Initiés – Voir Thot-Hermès – Origines secrètes de l’Humanité de Guillaume Delaage) car c’est là, à l’abri des regards et des agressions de toutes sortes, qu’étaient pratiqués les Mystères initiatiques mais aussi qu’étaient conservés des documents d’une grande importance.Le sphinx et la chambre secrète de Thot

Comme il a été dit plus haut, les descendants dégénérés des Atlantes – ceux dont parle Platon – construisirent le Sphinx et les pyramides bien avant l’arrivée de ceux qui allaient devenir les Égyptiens. Ammien, Marcellin (330 – 400), auteur grec fait référence dans ses écrits, aux passages souterrains que construisirent les hommes des anciens mystères à l’approche du déluge par crainte que tous leurs secrets ne soient à jamais perdus.

L’auteur syrien Lucien de Samosate (120-180) nous dit aussi qu’un prêtre de Memphis lui raconta qu’il reçut directement de la Déesse Isis des Enseignements sur la Magie, après avoir passé vingt-trois ans dans les cryptes souterraines d’un temple qui lui était dédié.

Existerait-il donc une salle inconnue où seraient enfermées les Archives secrètes de la Sagesse atlante ? Le papyrus Westcar, exposé aujourd’hui à l’Ägyptisches Museum de Berlin sous le numéro 3033, est très explicite à ce sujet. Les histoires qui y sont contées sont considérées comme des fables par l’égyptologie académique, pourtant l’une d’entre elles est strictement conforme à ce que mentionne la Tradition initiatique. Cela se passait sous le règne de Khéops.

Un jour, le magicien Djedi fut invité à venir à la cour de pharaon afin de montrer ses pouvoirs. Devant sa sagesse et les « miracles » qu’il exécute sous les yeux effarés des spectateurs, le roi lui demande d’où il tient ces extraordinaires facultés. Le magicien lui répond qu’il les a acquis grâce à la Sagesse et aux Écrits de Thot, enfermés dans un coffre en silex dans la chambre de l’Inspection à Héliopolis.

Est-ce le même temple souterrain dans lequel l’Initié, dont parle Lucien de Samosate, reçut son Enseignement ? Ces récits tendent à démontrer qu’il existait jadis des chambres secrètes qui renfermaient toute la Sagesse d’un monde disparu, une sagesse qui est encore aujourd’hui caché au regard du profane.

Le sphinx et la chambre secrète de Thot
papyrus Westcar – Ägyptisches Museum de Berlin

Une prédiction  actuelle

Edgar Cayce, dans ses Lectures, nous parle de ces temples cachés dont l’un des plus importants serait situé sous les pattes du colosse mi homme mi lion. Il nous dit :

La base du Sphinx repose sur des canaux de drainage ; et dans l’angle qui fait face à Guizeh, on peut trouver les textes qui expliqueront comment fut faite cette construction avec l’histoire du premier roi envahisseur. Cela et d’autres choses pourront être découvertes à la base de la patte avant gauche.(…) Une chambre ou plutôt un couloir, part de la patte droite du Sphinx, jusqu’à l’entrée de la Salle des Archives. Mais on ne peut pas y entrer sans avoir l’intelligence de ces mystères. Car ceux qui ont été laissés comme gardiens ne laisseront pas passer avant que ne soit accomplie la période de régénération (…) des hommes d’une nouvelle race. (1)

A quels gardiens fait référence E. Cayce qui, à son réveil ne se souvenait absolument pas de ce qu’il avait pu dire en transe ? S’agit-il des Grands Gardiens ou Maîtres de la Grande Loge Transhimalayenne dont on sait aujourd’hui qu’Ils détiennent l’ensemble des Archives du monde au sein même de Shamballa ? Ou bien peut-être voulait-il faire référence à ces élémentaux protecteurs qui gardent les lieux secrets et chassent tout curieux ou profanateur ? Edgar Cayce nous donne encore quelques précisions sur ces Archives. A la question de savoir quelle était la nature de ces documents il répondit :

Les Archives de l’Atlantide depuis le commencement des temps où l’Esprit prit forme et commença à descendre sur cette terre. Avec le développement des peuples durant leur séjour sur ce continent, avec les premières destructions, les changements qui survinrent. L’histoire aussi de toutes les nations de la terre(…) L’histoire de la destruction finale de l’Atlantide, et de la construction de la pyramide de l’Initiation – tout cela avec le nom des individus, des lieux, avec les dates, et les raisons de tout. Ainsi que des prophéties contenant la date et les temps où ces Archives racontant la catastrophe de l’Atlantide seront à nouveau ouvertes…Car avec le changement des temps, le temple doit s’élever à nouveau… (2)

A ce jour la Chambre des Archives de Thot garde encore son secret (3), mais peu à peu, des portes s’ouvrent à travers des découvertes mais surtout par les Enseignements qui sont divulgués depuis un quart de siècle grâce aux écrits de Franz Bardon. En effet, cet Etre de Lumière eut pour mission de révéler – à la demande du Haut Responsable de la Loge des Mahatmas – les Trois premiers feuillets du Livre de Thot. Ces Enseignements étaient cachés depuis de nombreux millénaires. Ils sont maintenant à la portée de tout chercheur sincère qui veut évoluer sur le Sentier de la Lumière. Mais bien que facilement disponibles, ils restent fermés et hermétiques au regard de tout manipulateur.

(1) Lectures en partie retranscrites dans le livre de D. Koechlin de Bizemont : L’univers d’Edgar Cayce Editions R. Laffont 1971

(2) Ibid.

(3) Le présent article fut écrit en 2014. En novembre 2017, une équipe internationale de scientifique annonce avoir repéré un espace vide long d’une trentaine de mètres au sein de la plus grande des pyramides de Gizeh. Les découvertes ne font que commencer.

En savoir plus sur :
www.lemonde.fr/archeologie/article/2017/11/02/detection-d-une-grande-cavite-inconnue-au-c-ur-de-la-pyramide-de-kheops_5209258_1650751.html#QPWjBgHyH47ZKY9T.99

BOUDDHAS DE BAMIYAN ET FORCES SOMBRES

09/05/2014

Une catastrophe culturelle, annonciatrice d’évènements graves, n’a pas particulièrement attiré l’attention du monde en mars 2001. Les télévisions et la presse mondiales en ont bien sûr largement parlé, mais l’opinion publique n’a fait que passer sur l’information. Pourtant, en détruisant les Bouddhas de Bamiyan les forces sombres, incarnant les Talibans, ont privé le monde d’un témoignage primordial sur l’histoire de l’humanité. Cette date du mois de mars 2001 fut en fait le point de départ d’un conflit dont nous voyons à peine se dessiner les contours.

L’histoire

Situés dans la vallée de Bamiyan à environ 230 kilomètres au nord-ouest de Kaboul en Afghanistan trônaient jusqu’en mars 2001 deux statues monumentales de Bouddhas respectivement de 52m et 35m de haut logées dans deux niches creusées dans la paroi de la montagne. En raison de la beauté de ces œuvres sculptées et de leur histoire, l’ U.N.E.S.C.O classa le site au Patrimoine mondial de l’humanité.

Ces étranges statues auraient été réalisées, selon les archéologues, entre le Ve et VIe siècle de notre ère dans un mélange d’art grec et bouddhiste, mais elles étaient en fait plus anciennes que cela. Sculptées à l’origine dans la falaise de grès, elles furent enduites par la suite de paille, de boue et enfin de stuc afin d »en réaliser les détails des vêtements peints ainsi que le visage qui devait certainement porter un masque de bois ou de métal. On dit même qu’à l’origine les Bouddhas étaient parés d’ or et de bijoux précieux. Tout cela disparut en partie avec le temps…

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Un Bouddha avant sa destruction Les Bouddhas de Bamiyan et les forces sombres.

L’implantation de l’Islam

Bâmiyân ou Bamiyan, était un centre majeur du bouddhisme jusqu’au IIe siècle et de nombreux pèlerins faisaient halte en ce lieu privilégié de culture très connu à l’époque, puisqu’il était situé sur la route de la soie entre l’Inde et la Chine. On peut imaginer ces riches caravanes de voyageurs et marchands qui, en passant par Bamiyan, repartaient éblouis par ce centre religieux peuplé par des moines et des ermites qui logeaient dans des grottes creusées à même la paroi de la montagne sur l’ensemble de la vallée.

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Les Talibans devant le Bouddha géant

De nombreuses statues de Bouddha étaient visibles à cette époque et l’on peut deviner encore aujourd’hui les fresques colorées qui ornaient les grottes aussi bien que les excavations dans lesquelles s’adossaient les statues monumentales grâce aux rares peintures murales à peine visibles. Le chroniqueur chinois Xuanzang, rapporte en 632 que ce centre comportait une dizaine de monastères qui abritaient plus de mille moines.

Lorsque l’Islam apparut dans la région, l’activité bouddhiste se réduisit et les Bouddhas échappèrent de justesse à la destruction, ce qui n’empêcha pas Genghis Khan en 1222 de détruire et piller la ville de Bamiyan. Avec le temps, les musulmans entreprirent un travail de destruction sur ces statues, le même effectué par les Mamelouks avec le Sphinx du plateau de Gizeh qui perdit son nez sous les salves d’artillerie.

Les coups de canon furent malheureusement plus dévastateurs à Bamiyan, puisque les visages furent complètement détruits au XVIe à cause du chef moghol Aurangzeb fervent religieux, qui s’ingénia à détériorer ces sculptures ainsi que d’autres très précieuses dans des temples hindous comme à Vârânasi, Ayaodhyâ et Mathurâ en Inde.

L’humanité perdit une fois de plus un patrimoine considérable. La période moderne n’arrangea rien à l’affaire puisque après avoir subi ces blessures profondes, cette région dut encore souffrir de l’occupation russe mais surtout des Talibans.

Un témoignage de l’humanité antédiluvienne

Que signifiaient réellement ces statues ? Les initiés bouddhistes qui vivaient à Bamiyan au début de notre ère connaissaient très certainement la signification importante de ces personnages taillés dans la pierre. La Doctrine hermétique nous rapporte que ces Bouddhas sont les copies conformes des êtres qui vécurent dans d’autres cycles très anciens de l’humanité remontant à des millions d’années. Du reste Helena P. Blavatsky selon les informations données par les Adeptes en parle elle-même en ces termes :

… Les cinq statues sont l’oeuvre des Initiés de la Quatrième Race (Atlantide) qui, après la submersion de leur Continent, cherchèrent un refuge dans les solitudes et sur les sommets des chaînes de montagnes de l’Asie Centrale. Ces cinq statues constituent donc un impérissable souvenir de l’Enseignement Ésotérique au sujet de l’évolution graduelle des Races. (H.P Blavatsky – Doctrine secrète – Livre III)

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Bamiyan

En fait comme le souligne si justement H.P Blavatsky ces statues représentent bien les quatre branches ou races qui précédèrent la notre, selon les longs cycles de temps (manvantara) qui s’écoulent durant des millions d’années.

La première des statues, la plus grande (52 mètres de haut) représentait la première race qui existait sur terre il y a des dizaines de millions d’années. Ses dimensions sont exactement celles des hommes de cette époque qui vivaient dans une structure terrestre différente  de celle que nous connaissons aujourd’hui.

La seconde de ces statues, par la taille, représentait la seconde race qui vit le jour sur notre planète des millions d’années plus tard et qui mesurait 35 mètres de hauteur.

Suivirent les autres races dont la troisième (Lémurie) et la quatrième (Atlantide) qui furent beaucoup plus petites encore (quoique gigantesques pour nous) pour atteindre avec notre cinquième race la taille que nous connaissons actuellement et dont la naissance se situe il y a quelques dizaines de milliers d’années.

Les Bouddhas de Bamiyan et les forces sombres

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Une statue colossale. Témoin de lointaine civilisation.

Lorsque les anachorètes bouddhistes découvrirent ces statues en s’installant à Bamiyan, elles trônaient au nombre de cinq, représentant les cinq races majeures qui peuplèrent la Terre durant des ages innombrables comme il vient d’être dit.

Ils enduisirent de plâtre trois d’entre elles (qui existaient déjà pour leur donner l’apparence de Bouddhas) et en fabriquèrent d’autres représentant le Bouddha à venir selon le canon bouddhique.

Ces cinq statues étaient en fait l’œuvre des initiés de la race atlante qui, après la submersion de leur continent, trouvèrent refuge sur les hauts plateaux de l’Asie Centrale. Ils laissèrent ces monuments aux générations futures comme témoignage de l’histoire multimillénaire des races qui vécurent sur notre planète.

Comme tout disparut avec l’Atlantide lors des différents cataclysmes – 800.000 ans avant notre ère, – 200 000 ans, – 80 000 ans, – 9564 ans, ces survivants décidèrent de laisser une trace de cette histoire humaine sans laquelle rien n’aurait survécu de la glorieuse Atlantide.

Il ne restait jusqu’alors, avant leur destruction en 2001, que ces deux statues car les autres furent détruites au fil du temps en raison de leur taille plus réduite et du vandalisme toujours causé par la rage des hommes. Depuis des centaines d’années, les voyageurs marchands et explorateurs voyaient dans ces géants de pierre l’honneur rendu à Bouddha.

Détruits des milliers d’années plus tard

Ils ignoraient à quel point ces œuvres d’art racontaient autre chose, dans un langage muet, l’histoire tourmentée de l’homme sur la Terre qui nous parvint grâce à ces Initiés, ces Adeptes qui ont révélé une immense connaissance, depuis la fin du XIXe siècle, à notre humanité souffrante.

En mars 2001 donc, des milliers d’années après leur construction par les Atlantes, les géants de pierre de Bamiyan lancèrent un dernier message à l’humanité. Comme toujours le fameux combat contre les forces ténébreuses prit une forme sensible devant les yeux surpris du monde entier. Depuis la dernière guerre (1939 – 1945) ces forces ignobles ne s’étaient plus vraiment manifestées de manière ouverte.

C’était désormais cette région du monde qui devait accueillir l’annonce d’une guerre plus sournoise. Les statues furent déclarées idolâtres par le mollah Mohammed Omar. Ses séides, les Talibans, les détruisent au moyen d’explosifs et de tirs d’artillerie. Les deux statues gigantesques qui avaient régné sur la région pendant des milliers d’années avaient disparu après un mois de bombardement intensif, causant une vive émotion sous les yeux médusés des téléspectateurs du monde entier .

Voir ici la vidéo

Les statues ne seront jamais reconstruites, l’U.N.E.S.C.O n’a pas jugé le projet prioritaire. Toutefois, la recherche du troisième « Bouddha », un Bouddha couché en parinirvāna, dont le chroniqueur Xuanzang fait la description et qui se trouverait probablement enseveli quelque part dans la vallée, fera probablement l’objet de fouilles ultérieures.

Le Lion du Panjshir

Ce mois de mars 2001 annonça la fin des « Bouddhas de Bâmiyân », mais le conflit ne faisait que commencer. Les Talibans étaient devenus maîtres de la région essayant d’éradiquer –comme le font du reste tous les groupes visant à la désagrégation de la planète- les moindres traces du passé. Cette perspective s’est toujours vérifiée dans l’histoire si l’on en juge par ceux qui ont, de manière délibérée, tenté d’effacer l’histoire pour imposer leurs idées.

Non loin de là, dans la vallée du Panjshir un homme s’était livré corps et âme dans un combat dont il connaissait parfaitement l’enjeu. Il allait être le second élément martyr de cette guerre implacable menée par les forces sombres dans cette région de l’Afghanistan. Dans le plan prévu par Al Quaeda il était la pièce gênante, le bastion qu’il fallait rompre.

Quelques mois plus tard le 9 septembre 2001 exactement, celui que l’on nommait le Lion du Panjshir le commandant Ahmad Shah Massoud devait mourir dans son quartier général pour avoir reçu deux pseudo journalistes kamikazes venus l’interviewer avec une camera remplie d’explosifs. Deux jours plus tard l’attentat contre les deux tours du Wall Trade Center enlisa l’humanité dans une nouvelle lutte.

Les bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
A.S Massoud – Combattant les forces sombres, il fut investi d’une magnifique mission. Sa mort fut un sacrifice au service de la Lumière et de l’humanité.

Ces deux faits marquants : la destruction des Bouddhas et l’assassinat du commandant Massoud étaient donc le prélude de la guerre terroriste contre le monde entier. Sur le plan symbolique, le fait d’avoir détruit les géants atlantes avait une signification profonde, même si les Talibans, manipulés par d’autres forces encore plus sombres en ignoraient certainement le sens.

Les Fils de la Lumière contre les Fils de Bélial

En effet, la lutte des Fils de la Lumière contre les fils de Bélial trouve son origine dans la nuit des temps et particulièrement lors du combat qui opposa l’humanité d’ une lointaine époque dans les deux camps qui se formèrent en Atlantide. Cela provoqua la chute du continent et d’une certaine façon l’enlisement de l’humanité dans le chaos dont nous payons encore aujourd’hui le lourd karma.

Le fait de détruire le symbole des géants de Bâmiyân était un signe annoncé par les forces de l’ombre. Ils voulaient s’inscrire une fois de plus dans la continuité de l’horrible nuit atlante qui déclencha, dans un lointain passé, la longue période d’obscurantisme spirituelle que nous connaissons encore aujourd’hui.

Détruire ces géants c’était détruire les derniers vestiges atlantes. Bien sûr les Talibans aveuglés et manipulés n’avaient aucune conscience des sombres desseins qui se cachaient dans cet acte odieux.

Le commandant Massoud, quant à lui, représentait le pilier gênant de l’Alliance du Nord qui bloquait leur perfide stratégie d’action dans la région comme l’aurait fait d’une autre façon et dans une autre mesure Benazir Bhutto si elle n’avait pas, elle aussi, été victime d’un attentat mortel. Cette région particulière du monde représente un enjeu pour ces forces qui, comme par le passé avec Hassan Ibn al Sabbah grand maître et fondateur de l’Ordre des Assassins, poursuivaient les mêmes buts.

Depuis le 11 septembre 2001 un nouvel ordre mondial s’est instauré sur notre planète. La destruction des géants fut le premier signe visible (mais passé inaperçu) de l’offensive de ces groupes ténébreux. Le choix de Bâmiyân ne fut pas laissé au hasard. Les conséquences du combat commencent à peine à prendre forme et une fois de plus seule la prise de conscience de chacun dans le sens de l’ouverture spirituelle permettra à ce mal multimillénaire de disparaître enfin.

LES DERNIERS VESTIGES DE LA LÉMURIE

08/05/2014

Peut-on voir encore les derniers vestiges de la Lémurie? Si l’Atlantide est un continent mystérieux qui enflamme l’imagination, la Lémurie ou continent de Mu et ses derniers vestiges – bien que moins connus – n’en est pas moins une énigme pour les historiens et les chercheurs. Mythe pour certains, fable pour d’autres, ce continent lointain situé hypothétiquement au cœur de l’océan Pacifique n’a pas fini d’exciter la curiosité des investigateurs en quête de mystère.

De la science à l’Histoire

Toutefois, si l’on parvient à rassembler quelques éléments épars sur l’Atlantide, la Lémurie garde le silence sur son origine si bien que las de parcourir de fausses pistes et devant le manque d’éléments scientifiques beaucoup ont préféré ranger le continent de Mû dans les classeurs des mondes imaginaires. Mais peut-on se contenter de cette hypothèse ?

Bien sûr le manque d’informations et de pistes n’aide pas l’édification d’une théorie sérieuse. Est-ce pour autant que tout doit être balayé ? C’est au XIXé siècle que le continent fut exhumé du silence après des millénaires. En effet le zoologiste Philip Sclater tenta d’expliquer la répartition de certains mammifères, dont les lémuriens, dans des zones géographiques différentes.

Il crée ainsi le mot « Lémurie » pour situer un continent dans l’océan indien, qui aurait existé il y a bien longtemps. Plus tard le naturaliste allemand, Ernst Haeckel (vers 1900) reprend cette hypothèse. Depuis, les scientifiques ont rejeté cette idée en s’appuyant sur la théorie de la dérive des continents de Wegener.

Les derniers vestiges de la Lémurie

Au-delà de la science et s’appuyant sur la Doctrine secrète, c’est Helena Petrovna Blavatsky qui sera à l’origine de l’engouement pour le vieux continent disparu, puisqu’elle apportera des éléments clefs dans son œuvre maîtresse en 1888. Plus tard Rudolf Steiner, se basant sur les écrits de H.P.Blavatsky, donnera quelques éléments visionnaires sur ce dossier désormais rouvert.

Scott Elliot vers 1930 apportera également sa contribution à la saga de la Lémurie, mais ce sont les ouvrages très controversés de James Churchward dès 1926 qui réalimenteront les critiques par la présentation des tablettes Naacals. Enfin Louis Claude Vincent, en 1970 reprendra les travaux de Churchward en offrant une perspective plus étayée et fondée, quoique trop proche de celle de son prédécesseur.

A la lumière de la Tradition

Que dit la Tradition secrète au sujet de Mû ou Lémurie? Les Mahatmas de la Grande Loge Transhimalayenne affirment que ce continent existait bien avant l’Atlantide, il y a de cela plusieurs millions d’années. Ces propos peuvent paraître extravagants aux yeux de la science actuelle, mais peut-être faut-il considérer le sujet sur d’autres paramètres qui n’ont pas été pris en compte sur l’évolution elle-même (voir mon livre : « Le choix atlante – Origine secrète du mal planétaire actuel).

Les derniers vestiges de la Lémurie
Carte de la Lémurie d’après Scott Elliot.

D’après cette Tradition antique, c’est sur le continent de Mû que s’est produit l’avènement de la race des géants au sein même d’une formidable société de Rois divins qui donna plus tard naissance à l’Atlantide. C’est à ce moment de l’histoire humaine que ce qui est mentionné dans la Genèse au sujet de la séparation des sexes eut lieu.

Ce continent n’était pas limité à la localisation du territoire austral tel que se plaisent à le dire les auteurs contemporains tels Chuirchward, mais s’étendait même jusqu’à Madagascar et bien au delà jusqu’au Spitzberg. De nombreux exégètes ont parfois confondu à travers les mythes et légendes des peuples les faits relatifs a l’Atlantide et à la Lémurie.

Les derniers vestiges de la Lémurie

Dans l‘Histoire des Vierges : les Peuples et les Continents disparus, Louis Jacolliot dit :

Une des plus anciennes légendes de l’Inde, conservée dans les temples par tradition orale et écrite, rapporte, qu’il y a plusieurs milliers d’années, il existait dans l’Océan Pacifique un immense continent qui fut détruit par un soulèvement des couches géologiques et dont il faut chercher les restes à Madagascar, Ceylan, Sumatra, Java, Bornéo et dans les principales îles de la Polynésie.

Les derniers vestiges de la Lémurie
Langi Tauhala

(…) Ces traditions De plus, lorsque nous jetons un coup d’oeil sur un planisphère, la vie des îles et des îlots éparpillés depuis l’archipel malais jusqu’à la Polynésie, depuis le détroit de la Sonde jusqu’à l’île de Pâques, rend impossible, si l’on admet l’hypothèse de l’existence de continents ayant précédé ceux que nous habitons, de ne pas assigner cet emplacement au plus important de tous.

Une croyance religieuse, commune à Malacca et à la Polynésie, c’est-à-dire aux deux points extrêmes du monde océanique, affirme « que toutes ces îles formaient jadis deux immenses contrées habitées par des hommes jaunes et des hommes noirs qui étaient toujours en guerre.

Les trois sommets de ce continent, les Iles Sandwich, la Nouvelle Zélande et l’Ile de Pâques, sont séparés les uns des autres par une distance de quinze cents à dix-huit cents lieues et les groupes d’îles intermédiaires, Viti (Fidji), Tonga, Foutouna, Ouvea, les Marquises, Tahiti, Poumoutou, îles Gambier, sont eux-mêmes séparés de ces points extrêmes par des distances importantes.

Les derniers vestiges de la Lémurie
Nan Douwas – Îles Carolines

Tous les navigateurs s’accordent à dire que les groupes extrêmes et les groupes centraux ne pouvaient communiquer entre eux, en raison même de leur position géographique et des faibles moyens de communication dont ils disposaient. Il est physiquement impossible de franchir de pareilles distances dans une pirogue… boussole et de voyager durant des mois sans avoir de provisions.

Les derniers vestiges de la Lémurie
Ha-amonga – ïle Tongatapu

D’autre part, les aborigènes des îles Sandwich, de Viti, de la Nouvelle Zélande, des groupes centraux, de Samoa, de Tahiti, etc., ne s’étaient jamais connus et n’avaient jamais entendu parler les uns des autres, avant l’arrivée des Européens. Et pourtant chacune de ces peuplades soutenait que son île avait jadis fait partie d’une immense surface de terres qui s’étendait vers l’ouest, du côté de l’Asie.

Et lorsqu’on rassembla des individus de toutes ces peuplades, on constata qu’ils parlaient tous la même langue, qu’ils avaient les mêmes usages, les mêmes coutumes, les mêmes croyances religieuses.

Et tous ceux à qui l’on posait cette question : « Où est le berceau de votre race ? » se bornaient, pour toute réponse, à étendre leur main dans la direction du Soleil couchant.

L’Île aux Moaïs, les Rapa Nui

Il s’agit bien sûr de l’Île de Pâques, particulièrement connue depuis que Francis Mazière publia son fameux livre : Fantastique île de Pâques (R. Laffont 1965). Ce caillou, perdu dans le Pacifique comme tant d’autres îles de l’océan qui les abrite et dont je viens sommairement d’en présenter quelques unes, se distingue des autres par ces gigantesques statues appelés moaïs.

Une histoire officielle nous précise que se sont les actuels descendants des Pascuans d’aujourd’hui qui ont construit ces statues après avoir fait des milliers de kilomètres en pirogues.

J’ai eu l’occasion de longuement discuter avec une descendante de l’ancienne reine de Pâques qui m’a raconté une autre histoire plus ancienne basée sur « le rêve » et sur une antiquité qui évoque une grande civilisation qui possédait de fabuleux pouvoirs.

Cette histoire rejoint de près ce que l’Enseignement hermétique nous rapporte et aujourd’hui encore les Pascuans sont très discrets vis-à-vis des étrangers et ne livrent pas facilement leur savoir. Ils n’offrent que des bribes de ce qui touche à leur patrimoine culturel et gardent jalousement leurs secrets. Je peux vous garantir qu’il faut être très proche d’eux pour que les portes de leur connaissance puissent s’ouvrir. Mais cela est une autre histoire.

Les derniers vestiges de la Lémurie
Triangle polynésien. Sont-ils les derniers vestiges de la Lémurie ou continent de Mu?

Les longues oreilles

Ainsi nous ont-Ils dévoilé que rien du grand continent lémurien (voir carte plus haut) ne subsiste aujourd’hui si ce n’est des vestiges impressionnant comme l’île de Pâques qui fut engloutie en son temps avec le continent lémurien et qui refit surface à une époque plus récente, nous faisant découvrir à nouveau les vestiges de la grande civilisation disparue il y a des millions d’années.

Ainsi donc les restes de constructions que nous pouvons retrouver aujourd’hui dans certaines îles du Pacifique, comme nous l’avons vu, font partie des reliquats de civilisation qui existaient bien après l’engloutissement de la Lémurie mais issue directement de sa tradition.

Ces statues qui font aujourd’hui la fierté de l’île n’ont pas, selon la Tradition, été construites par les Pascuans, mais par une autre civilisation de géants aujourd’hui disparue. D’ailleurs, le type physique significatif des moaï, est bien celui des Lémuriens qui ont précédé même la branche atlante qui régna sur la Terre durant des millions d’années.

Le nom de longues oreilles attribué aux statues fait référence à cette sagesse muiltimillénaire, détenue par les Lémuriens. Les longues oreilles sont du reste, significatives de la Sagesse qui est aussi clair audience comme on peut le voir sur les statues du Bouddha qui lui aussi porte de longues oreilles comme un symbole de son état hautement spirituel.

Les derniers vestiges de la Lémurie
Moaï -Les longues oreilles

Comme je l’ai dit plus haut, le but de cet article n’est pas de traiter exhaustivement de l’Île de Pâques, mais de montrer qu’une grande civilisation a existé bien avant l’Atlantide sous le nom de Lémurie ou Mû. Ces derniers sont d’ailleurs purement fantaisistes car le nom originel était tout autre.

Il faut savoir que les continents se sont souvent modifiés au cours du temps et que de nombreuses civilisations sont nées ont grandi puis ont disparu en nous laissant de rares vestiges (comme ceux que nous pointons ici mais aussi ailleurs sur notre planète) que nous ne comprenons plus aujourd’hui car comment croire que nos lointains ancêtres aient pu avoir des connaissances scientifiques supérieures aux nôtres ?

De cela et de bien d’autres choses, il est question dans mon livre Le choix atlante. Et c’est sur cette base que j’explique – me basant sur la Tradition hermétique et les textes sacrés – qu’il y eut plusieurs humanités développées et supérieures à nous sur bien des points sans pour cela évoquer ou invoquer l’intervention d’anciens astronautes, sorte de fourre-tout new-ageiste, pour combler un vide sidéral historique. Existe-t-il encore des vestiges de la Lémurie?

Des similitudes troublantes

C’est ainsi que subsistent, de par le monde, des points d’interrogation concernant des constructions dites « impossibles » et des artéfacts qui n’ont pas encore trouvé de réponse dans l’histoire officielle qui préfère éluder plutôt qu’affronter. Après avoir posé le décor de cet ensemble historique, penchons-nous maintenant sur certaines similitudes dans des constructions qui, par leur nature, vont nous permettre de mieux comprendre que le lointain passé de notre planète nous a laissé une identité, et pourquoi pas dire un style particulier.

Un article comme celui-ci ne peut se permettre d’être trop long, aussi vais-je faire appel à l’indulgence de mes lecteurs, pour la brièveté de mes démonstrations. Toutefois, les bases sont posées et désormais chacun, en suivant cette ligne historique, trouver des réponses par lui-même. C ’est là le but recherché. Voyons donc maintenant quels peuvent être les points de convergences qui pourraient exister sur Terre par rapport à ces vestiges du passé. Ci dessous deux photos :

Les derniers vestiges de la Lémurie
Göbekli Tépé en Turquie. Notez la forme des mains de la statue.
Les derniers vestiges de la Lémurie
Mains de moaï – Comparez avec la statue à gauche

On distingue un même style de sculpture, comme si c’était une façon de faire dans ces temps reculés. On sait que Göbekli Tépé est un vrai casse-tête pour les archéologues, puisque ceux-ci donnent à ce site archéologique une ancienneté supérieure à 12 000 ans, contemporain de Poséidonis, la dernière Atlantide ! Les manuels d’histoire de l’Antiquité commencent à devenir obsolètes dans la mesure où il y a quelques années encore on enseignait dans les écoles que la civilisation commençait avec Sumer.

Arrêtons-nous encore sur ces fameuses statues de l’Île de Pâques. Sur leur dos, on peut y voir des signes assez intéressants. Certains insulaires ont interprété le double ou triple arc (ceinture?) avec un cercle (ou parfois deux ) comme étant un arc en ciel avec le soleil au-dessus et de la pluie ou bien encore les symboles de la vie, le soleil , la lune , et le tonnerre.

Ce qui est sûr c’est que ces symboles sont dans le dos et présentés d’une certaine façon. Comme le symbolisme est universel en dehors du temps et de l’espace, on peut donc dire sans trop se tromper qu’à ces époques antédiluviennes les symboles avaient la même signification qu’aujourd’hui.

Pourquoi donc ne pas considérer que ce symbole ici sur le moaï ne soit « une croix ansée » l’Ank égyptien, modifiée de façon à représenter la forme humaine. En effet l’Ank ne représente-il pas la vie, la régénération la descente de l’esprit dans la matière, la force de la kundalini passant de part et d’autre de la colonne vertébrale ?

N’oublions pas que le Ankh représente aussi la planète Vénus et que les plus vieilles traditions du monde associent la vie et la conscience à cette planète, si importante pour l’être humain. Si l’on se base sur la Tradition hermétique, les Lémuriens étaient dotés du Mana, cette force spirituelle et psychique qui permettait d’obtenir de grands pouvoirs. Ce sont par la suite ces mêmes pouvoirs qui furent retirés à l’homme après la chute de l’Atlantide (Voir le choix atlante).

Les derniers vestiges de la Lémurie
statue monumentale à Karnak Egypte.
Les derniers vestiges de la Lémurie
Île de Pâques – Moaï avec , au dos, le symbole à double boucle.

Les derniers vestiges de la Lémurie

L’Île de Pâques recèle encore de nombreux secrets et un article comme celui-ci ne fait que survoler un sujet si vaste. Pour finir sur ce thème, et pour aller dans le sens de la civilisation unique, de ces époques lointaines, qui s’était développée  sur ce vaste continent lémurien, il nous faut donner encore un exemple. Il est dit que ce continent était tellement gigantesque que l’on pouvait aller à pied d’un point très éloigné à un autre (voir carte au début).

Ainsi ce qui est aujourd’hui pour nous l’Océan Pacifique était une vaste terre s’étendant jusqu’au l’actuel Spitzberg. Ainsi certaines parties de l’Amérique du Sud d’aujourd’hui, tout comme l’Île de Pâques étaient liées par une même terre. Aussi pourquoi ne verrait-on pas une similitude architecturale entre ces deux pays pourtant si éloignés aujourd’hui? Si nous voulons avancer et comprendre il faut nous sortir des idées reçues et ouvrir notre conscience. Remarquez la similitude entre les deux constructions ci-dessous, pourtant distants de milliers de kilomètres.

Nous aurions pu aller plus loin dans ces explications en parlant d’autres similitudes qui existent entre les constructions de ces îles du Pacifique et d’autres endroits dans le monde. Mais cela dépasserait le cadre de cet article.

Les derniers vestiges de la Lémurie
Île de Pâques – Près de la mer le mur de Ahu Tahiri
Les derniers vestiges de la Lémurie
Mur inca de Sacsayhuaman au Pérou

Les derniers vestiges de la Lémurie
Ahu Tepeu – Île de Pâques – D’autres murs semblables existent sur cette île avec celui-ci, moins connus des visiteurs. Des photos du début du siècle dernier montrent qu’il était en meilleur état qu’aujourd’hui.

L’œil de la science

Qu’en est-il aujourd’hui de cette fantastique saga lémurienne avec ses rares vestiges? Peu de chercheurs ont repris en fait le flambeau et il semble que la Lémurie conserve jalousement son secret au fond des abysses du Pacifique. Pourtant, récemment une équipe océanographique japonaise dirigé par le scientifique Masaaki Kimura s’est mis en quête du continent disparu. Se basant sur les mouvements géologiques et sur les activités de l’écorce sous marine, ce géologue a tenté de démontrer qu’il existait réellement un continent englouti au large d’Okinawa au Japon.

En effet, dans les îles Jiriokiu on peut trouver ce que l’on a baptisé les pierres de rosette d’Okinawa (ci dessous). Ce sont des tablettes en pierre gravées de signes étranges. Elles ressemblent de façon troublante à celles découvertes en Inde par Churchward et l’on est surpris de constater que beaucoup de vieilles femmes de cette région portent tatouées sur leur corps les mêmes signes que l’on retrouve sur les tablettes de pierre.

Les derniers vestiges de la LémurieLes explorations sous marines effectuées grâce à un submersible téléguidé à plus de 1800m de profondeur ont permis à Kimura d’explorer la faille de Tokara d’origine volcanique, ce qui attesterait ce que la Tradition relate concernant la disparition du continent en raison de fortes éruptions volcaniques qui furent la cause de sa destruction.

Les prélèvements effectués par l’équipe de chercheurs se sont avérés être du calcaire de Riukyu c’est-à-dire un calcaire que l’on trouve généralement en surface. Si donc ce matériau existe à une telle profondeur cela signifie pour Kimura que la plaque rocheuse du fond de l’océan existait en surface il y a très longtemps. (Voir video des fonds marins en anglais)

Il découvrit par ailleurs, à grande profondeur, des débris d’os de mammifères qui prouvent leur existence à la surface il y a plusieurs milliers d’années. Pour lui, les îles Kyriokiu sont les restes du continent de Mû, et l’île de Yonaguni recèlerait une partie des vestiges de la Lémurie, si l’on en juge par les structures gigantesques découvertes récemment par des plongeurs, dont une formidable pyramide et une tête humaine colossale.

Les derniers vestiges de la Lémurie
Fonds marin à Yonaguni – Japon
Les derniers vestiges de la Lémurie
Tête sculptée ? Yonaguni Japon

D’autres structures ont été recensées dans le périmètre, à une distance de 500 kilomètres entre Yonaguni et Okinawa. On y trouve des rues pavées et des carrefours. Il y a aussi près de Taiwan les ruines de l’île de Penghu qui par 30m de fond montrent qu’il s’agit d’une construction humaine. Dans de très nombreuses îles du Pacifique on retrouve des vestiges très anciens de cette fantastique civilisation qui existait il y a fort longtemps en voici une liste non exhaustive:

Ces récentes découvertes viennent rejoindre la Tradition millénaire qui relate l’existence de formidables civilisations parvenues à un stade très développé d’évolution il y a de cela quelques millions d’années. Ces assertions pourront faire sourire certains scientifiques bloqués dans leur académisme, mais pourtant qu’arriverait-il à notre monde si demain un cataclysme venait à engloutir ou détruire nos continents ?

La terre devrait peu à peu restructurer son environnement et les hommes devraient repartir à zéro. C’est ce que certains documents anciens soumettent à notre réflexion. Des fresques comme celle de la grotte de Magourata en Bulgarie (25 000 à 12000 ans) avant notre ère nous a laissé un message gravé dans la pierre présentant des êtres engloutis par des flots monstrueux. S’agit-il ici de la description des derniers jours de l’Atlantide vue par des survivants ou bien alors d’un passé encore plus lointain ?

La terre lémurienne est enfouie sous des tonnes de lave à des milliers de mètres de profondeur sous l’océan Pacifique. Seule « la chance » peut un jour nous permettre de découvrir des constructions ou vestiges ayant échappés à l’érosion et aux flammes. Nul ne pourra plus jamais percer son secret. Ceux qui pourront, avec étonnement revoir les vestiges de ce continent appartiennent au futur lointain, lorsque la terre dans son évolution géologique remodèlera ses continents. Alors peut-être referont surface les dernières traces de vie du continent de Mû. Jusque là, l’entêtement de certains chercheurs peut nous réserver quelques surprises.

Les derniers vestiges de la Lémurie. 2014-08-13

Voir aussi article en lien sur ce même site :

Zealandia le continent perdu

L’énigme archéologique de Monte Alto