La Grèce, durant des siècles, a été dépositaire de la Tradition Primordiale. Pourtant, à l’époque où Platon écrivit le Timée et le Critias, le véhicule s’orientait vers un autre pays. Toutefois, Platon décrit avec luxe détails la dégénérescence du peuple atlante comme si quelques dernières précisions devaient se transmettre au sujet du continent disparu. En effet, ce n’est que par Platon que nous est parvenu le nom d’ « ATLANTIDE ». Mais nous allons le voir, d’autres écrits en parlent…
La Grèce
Dans la Grèce antique, de nombreux dieux et héros ont été adulés et adorés. Parmi eux figure Hercule, ou Héracklés, qui nous permet, avec ses douze travaux, de suivre une histoire légendaire, un rite initiatique, mais aussi, caché sous des symboles, une vérité géographique, mais aussi un profond mystère concernant le mythe du Jardin des Hespérides dont Hercule fut le héros. Nous aurons l’occasion plus tard de traiter ce sujet dans un autre article.
Nous n’entrerons pas dans des détails qui nous éloigneraient quelque peu de notre sujet, mais qui cependant nous éclaireraient à la fois sur cette quête initiatique hérackléenne, tout en nous permettant de la retrouver dans d’autres conditions chez d’autres peuples nordiques, et ailleurs. La Vérité est une, et les Anciens ne faisaient que l’adapter à leurs coutumes, et à leur mode de vie. Il serait peut-être intéressant de présenter à nos lecteurs ce genre de recherche qui tend à démontrer que tout est concomitant et qu’à travers les textes sacrés, les mythes et les légendes qui circulent dans le monde, la même histoire est retracée, les mêmes personnages sont en place, seul le décor est différent.
Dans le long écheveau des siècles et des millénaires, l’humanité est passée par des phases de lumière et d’obscurité. Par les archives qui subsistent encore dans les bibliothèques de notre monde, nous pouvons affirmer que dans sa protohistoire, la planète terre avait engendré des hommes qui savaient…
Ce savoir était le bien de tous. Mais les peuples connaissent différentes phases dans leur évolution et rien n’échappe à cette règle dans l’univers. Tout naît, grandit et meurt. Pour que rien ne se perde, les gardiens du savoir ont transmis dans le secret cet héritage millénaire pour ceux qui avaient des oreilles pour entendre.
Afin que nul ne soit privé de ces trésors spirituels et historiques, il y eut les PETITS ET LES GRANDS MYSTÈRES. Ainsi, par les premiers, l’humanité par le biais des religions et des mythes peut adorer ses dieux et comprendre son passé. Pour parler de la Grèce, ce texte ne suffirait certes pas. Héracklés à lui seul, pour son épopée et ses travaux, mériterait de longs chapitres.
L’épisode d’Hercule et du Jardin des Hespérides, jardin des pommes d’or, rejoint par certains côtés l’aventure de Jason et des Argonautes. Nous ne pouvons nous étendre sur ce sujet. Toutefois, il faut mentionner avec la tradition hérackléenne, l’embouchure du Guadalquivir dans le détroit de Gibraltar.
Tartessos
Certaines recherches tendent à démontrer, ces dernières années, que la région de Tartessos et Séville, en Espagne, et les côtes atlantiques du Maroc ont été des comptoirs atlantes. On cite dans la Bible ce peuple de Tarsis comme un peuple de commerçants très réputé dans l’Antiquité.
Les ressources contenues dans le sous-sol, après examen géologique, contribuent à confirmer la thèse que cette région, située près des colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar), est riche de limon fertile qui aurait été déposé là par des terres aujourd’hui immergées.
N’est-ce pas Diodore de Sicile qui prétendait qu’il existait jadis en Afrique du Nord un très vaste lac que les anciens appelaient le lac Triton et qui disparut à la suite de tremblements de terre qui rompirent les digues du côté de l’océan. L’ancien lac qui entourait Tingis aurait donc été le lac Triton sur les bords duquel était élevé dans une triple enceinte le temple de Poséidon.
Si l’on se penche quelques instants sur le symbolisme hérackléen, nous nous apercevons que les travaux du héros commencent par une tâche rituelle qui est la mise à mort du lion de Némée.
Si l’on suit le cycle de précession des équinoxes, ou Grande année de Platon qui compte 25920 ans, nous nous retrouvons dans l’ère du Lion il y a à peu près 12.000 ans, ce qui correspond à la chute de l’Atlantide. Le lion, la force, le roi des animaux est tué. Louis Charpentier soutient cette hypothèse, fort séduisante au demeurant, en associant l’épopée hérackléenne à l’ère du Cancer.
Suit l’ère des Gémeaux qui, pour Louis Charpentier, voit la formation des deux colonnes du détroit de Gibraltar. Nous en dirons plus à ce sujet en soulignant le fait que l’ère des Gémeaux a marqué une cassure dans l’histoire de l’humanité avec le schisme d’Irshou qui fut à l’origine de la séparation des peuples, la fin de l’empire ramique.
C’est de ce schisme qu’est venue la confusion des langues – la fameuse Tour de Babel dont parle la Bible. Nous voyons donc que l’épopée d’Hercule contient plusieurs niveaux d’interprétations, et sa quête vers le Jardin des Hespérides est son voyage vers la terre mère : l’Atlantide, mais c’est aussi la quête intérieure, ce que les Chevaliers de la Table Ronde nommaient la Quête du Graal.
Pour en terminer avec l’épopée hérackléenne, nous citerons ce passage curieux extrait de l’ouvrage érudit du Colonel Braghnine L’énigme de l’Atlantide dans lequel il dit :
Il s’agit d’une très ancienne peinture découverte au siècle dernier qui se trouvait sur les murs d’un très ancien mausolée. Elle représente la Constellation du Cancer au moment du solstice d’été. Sous le signe du Cancer, on voit Hercule séparant d’un mouvement de ses bras puissants, les rochers qui fermaient l’isthme. Près du Mont Calpe, du côté de l’Europe, on représente un coq et un lapin pour figurer l’Espagne et, près du Mont Abyla, un ibis et un scorpion pour caractériser le Maroc.
Comment ce peintre tenait-il cette précision que l’ouverture de l’isthme s’est produite sous l’ère du Cancer? Laissons maintenant Hercule pour retrouver d’autres personnages de la mythologie grecque. Dans cette tradition, on parle de deux déluges, celui d’Ogyges (auquel Plutarque a consacré 14 volumes) le plus ancien, et celui de Deucalion, fils de Prométhée. C’est de celui-ci que nous allons maintenant parler.
Deucalion, fils de Prométhée
C’est en évoquant le Détroit des Dardanelles que l’on peut retrouver en Grèce les traces de ce déluge. Pour ces événements géophysiques, deux noms se présentent : Deucalion, fils de Prométhée, et Horoneus, qui passait pour avoir été le père de l’humanité. Voyant que certains événements graves allaient se produire, Prométhée dit à son fils de construire une grande arche et de s’y installer.
Ce parallélisme entre les récits du Déluge en Mésopotamie avec Utnapishtim et Deucalion en Grèce est assez surprenant. Du reste, Deucalion n’atterrit-il pas sur le Parnasse ? Ce fut Zeus lui-même qui l’accueillit, et à partir de là, une nouvelle humanité reprit.
Nous pourrions ainsi, à la lumière de la mythologie grecque, examiner encore de nombreux points relatifs au Déluge, avec la montée de certaines nations. Mais il nous faut toujours rester circonspects car les traditions du monde entier parlent de plusieurs déluges, et certains même postérieurs à celui qui engloutit l’Atlantide.
Les prêtres de l’Antiquité ont toujours su qu’il y eut un grand Déluge au début de l’apparition de l’homme sur la terre, mais c’est là une autre histoire.
Dans le prochain exposé, nous reviendrons à ces vastes terres qui se trouvaient jadis en plein cœur de l’Océan Atlantique. Pour cela, il nous faudra considérer d’autres légendes, d’autres mythes moins connus que ceux dont il vient d’être question au fil de ces pages.
Lire la suite en cliquant sur le lien de l’article ci-dessous :
Cette étude sur l’ATLANTIDE nous permet d’envisager à travers l’Antiquité, que sa Tradition orale se transmettait d’initié à initié, afin que le savoir de l’humanité ne se perde pas. Cela tendrait à prouver, s’il en était besoin, que les prêtres étaient détenteurs de la Connaissance et que cette dernière parvenait à ceux qui avaient prouvé leur intégrité. Nous l’avons dit, nous allons entreprendre un voyage rapide sur la recherche de quelques papyrus traitant de l’Atlantide. A une lointaine époque, les peuples de la Méditerranée avaient conservé dans leur mémoire le souvenir d’un désastre qui avait anéanti une grande civilisation.
Les civilisations du bassin méditerranéen : l’Égypte
Les anciens Égyptiens, nous ont laissé, par leur civilisation, des témoignages remarquables. Nous n’avons découvert qu’une partie de leurs richesses spirituelles mais le travail des archéologues permettra, le moment venu, d’ouvrir le sable peur en extraire de fabuleux récits. Un papyrus de la XIIIe dynastie, vieux de 3000 ans et conservé au musée de l’Ermitage à Leningrad mentionne : (Voir ici le texte complet)
Lorsque vous quitterez l’île du Serpent, vous ne la trouverez plus, car cette place disparaîtra sous les eaux de la mer… Une étoile tomba jadis des cieux et les flammes consumèrent tout. Tous furent tués et moi seul eut la vie sauve. Mais lorsque je vis la montagne de corps entassés, je mourus presque de chagrin à mon tour.
Voici une indication sur les circonstances qui provoquèrent ce déluge : une étoile tomba des cieux… Nous reviendrons plus loin sur cet aspect en présentant les dernières découvertes scientifiques sur l’Atlantide qui démontrent justement qu’il y a environ 10.000 ans, un astéroïde, fragment de planète circulant dans l’espace, est tombé sur notre planète causant de graves dommages.
Les épitaphes de Ramsès III et de Séti Ier nous rapportent d’intéressantes explications sur le Déluge vu par les Égyptiens.
Cela se passa après que Ré fut devenu vieux, lui le dieu qui s’est mis au monde lui-même… le roi des hommes et des dieux. Les hommes se mirent à faire de grandes palabres contre lui. Sa Majesté entendit les palabres des hommes et dit :
« Voyez les hommes, ils ont tramé des plans contre moi. Dites ce que vous feriez contre cela : Ré dit : » Voyez, ils fuient dans le désert ! » Les dieux dirent à sa Majesté : » Envoie ton œil et inflige un désastre aux rebelles. Que ton œil ne reste pas sur ton front. Qu’il descende sous la forme de Hathor.
Ce texte, dit La Vache céleste, est très intéressant et il offre à la sagacité du lecteur, des informations surprenantes. Il faut toutefois savoir que les Égyptiens avaient souvent, par formation, l’habitude de rassembler sous un même récit allégorique des faits historiques s’étant produits à différentes époques, et qui se rejoignaient par leur sens symbolique.
C’est ainsi qu’avec ce texte, nous avons une brève explication sur la Chute de l’homme mais également sur la chute de l’Atlantide. En effet, dans la Tradition, l’œil dont il est question, et qui se transforme en la déesse Hathor, recouvre une grande vérité, celle de la naissance de la vie, ce que l’on peut appeler aussi le GRAAL.
Un astre flamboyant
Mais pour ce qui nous occupe, nous avons là une explication très simple de la destruction des terres : l’œil qui inflige un désastre peut être considéré comme une énorme météorite, ce qui se confirme du reste par la présence de la déesse Hathor, qui était considérée comme une déesse du Ciel qui portait plusieurs noms dont « La Flamboyante » qui dévore par la force du feu.
Ceci nous ramène à ce fameux aérolithe avec sa crinière de feu, ce qui se produit pour tout objet qui entre en contact avec l’atmosphère par le phénomène de l’échauffement de la masse dû à sa grande vitesse. Le papyrus 1384 de Leyde poursuit dans le même sens, nous pouvons y lire :
Sekhmet prit la magnifique apparence d’une lionne en furie. Elle lançait sa crinière en avant, son pelage flamboyait, son échine avait la couleur du sang, ses regards lançaient des flammes et rayonnaient comme le soleil au midi… Tous alentour tremblaient devant sa puissance. Sa queue soulevait la poussière du désert… Au souffle de ses narines, les arbres se desséchèrent dans les bois… Au même instant, le désert se couvrit d’un voile, les montagnes virèrent au noir le soleil s’assombrit et l’on cessa de voir le ciel.
Le papyrus de Leyde est très intéressant car il nous fournit de plus amples précisions sur la catastrophe. En effet, la déesse Sekhmet a souvent été assimilée à la déesse Hathor. Nous n’entrerons pas dans les détails en glosant sur son « pelage flamboyant », « ses narines et son souffle », etc. Toutefois, nous insisterons sur ses flammes qui rayonnaient comme le « soleil à midi ».
Nous rejoindrons ici le récit de Platon qui dit que « tout fut englouti en une seule et funeste nuit ». Cela se vérifie avec la papyrus de Leyde, puisque nous voyons les flammes de la « lionne en furie qui rayonnaient comme le soleil à midi ».
Ce point méritait d’être souligné car il nous permet, par corrélation, d’obtenir certaines conclusions quant au moment où eut lieu la catastrophe. Des papyrus trouvés sur des momies égyptiennes par des archéologues arabes présentent aussi quelques épisodes remarquables :
En ce temps-là – disent les textes de Saurid fils de Salhuuk, roi d’Égypte – il vit dans un songe une énorme planète qui tombait sur la terre dans un fracas épouvantable, en y engendrant les ténèbres. Les populations décimées ne savaient où se sauver pour éviter la chute des pierres et d’eau chaude puante qui accompagnait le cataclysme.
Nous l’avons dit, nous reviendrons plus tard sur les conséquences du cataclysme en donnant quelques précisions sur « l’eau chaude puante » et autres phénomènes similaires. Laissons ici la civilisation égyptienne. Nous pourrions aller plus loin quant à l’explication de certains faits historiques, citer d’autres textes, mais le but recherché n’est pas là, vous le savez.
Certains seront peut-être surpris de voir à quel point l’Antiquité, au travers de manuscrits ou de tables de pierre, traite de l’Atlantide. En fait, le cataclysme fut si important qu’il transforma le comportement des habitants de la planète. Les plus touchés furent les habitants du Bassin Méditerranéen, puisque certaines terres furent immergées lors de l’effondrement de l’Atlantide.
Les textes sacrés de la Méditerranée
Dirigeons-nous maintenant vers la Chaldée et Babylone… Un certain nombre d’auteurs anciens se sont intéressés à l’île engloutie. Les écrits de Srabon, Jamblique, Plutarque, Homère, Tite-Live, Quinte-Turce, nous offrent d’intéressantes réflexions à ce sujet. Mais il nous reste, outre les écrits de ces auteurs, des documents trouvés dans divers points du globe et qui, rassemblés, s’imbriquent parfaitement comme les pièces d’un puzzle. Contentons-nous pour l’instant de rechercher ces textes, ces légendes, autour du Bassin Méditerranéen.
Les grandes cités du passé ont toujours eu un lien avec les grands conquérants qui tenaient leur savoir des initiés de l’ancienne civilisation. Selon Eupolème (IIe siècle avant J.-C.), la ville de Babylone doit son origine aux hommes qui la sauvèrent du Déluge. Les rois de Sumer étaient considérés comme leurs descendants et envoyés par les dieux pour rééduquer la race humaine.
Le premier de ces rois, Dungi, était le fils de la déesse Ninsun. Bérose, prêtre Chaldéen, dont nous avons précédemment parlé, va plus loin dans ce sens en présentant le dieu Oannes et ses compagnons, qui sortaient des profondeurs du Golfe Persique pour venir enseigner les humains après le Déluge. Bérose dit qu’il leur apprit tout ce qui contribuait à adoucir leurs mœurs et à humaniser leur vie.
Ces dieux initiateurs ne peuvent être comparés qu’aux sages Atlantes, pères des civilisations occidentales. L’épopée de Gilgamesh, chant épique vieux de 4000 ans, est très intéressant à noter car il décrit les effets de la catastrophe :
Le jour vint où les princes des ténèbres firent pleuvoir une abominable pluie. J’examinais le temps ; il était effroyable à considérer… Quand le matin parut, montèrent à l’horizon des nuées d’un noir de corbeau. Toute la clarté se mua en obscurité. La tempête du sud mugissait, les eaux grondaient, elles atteignaient déjà la montagne, les eaux se déversaient sur les gens… Six jours, six nuits durant, la pluie gronda comme un torrent, et le septième jour la tempête cessa. Il se fit un silence comme après une bataille. La mer se calma. Tous les hommes n’étaient plus que boue…
Dans l’épopée, ce chant est mis dans la bouche d’Utnapishim, le bisaïeul de Gilgamesh, le Noé des Sumériens. Otto Munk, spécialiste de l’Atlantide, nous dit à propos de ce chant :
Ce récit a longtemps été en butte à la dérision ; on n’y voulait voir que fable, mythe ou tout au plus un essai de littérature à propos d’un petit désastre local, jusqu’au jour ou Leonard Wooley et son équipe, lors des fouilles à Warka-Ur, en 1928, sont tombés sur un incontestable vestige de ce qu’on prenait pour un raz-de-marée légendaire : une couche de limon, exempte de tout objet, de 2,50m d’épaisseur à 12m environ du niveau du sol en dessous des tombes royales du début de l’époque sumérienne. Il s’agissait bien là d’une preuve attestant une formidable inondation.
Les traditions chaldéennes nous rapportent d’intéressantes « légendes », ainsi nommées par les esprits rationalistes d’aujourd’hui, qui du reste, s’aperçoivent de plus en plus de la réalité de ces mêmes mythes et légendes et l’une d’elles se recoupe assez bien avec la Bible. Le roi Xisuthrus est averti par le dieu Chronos que le Déluge va survenir. Le Souverain enfouit dans Sisparis, la ville du soleil, « les écrits qui traitaient du commencement, du milieu et de la fin de toute chose », et avec toute sa cour se réfugie dans un vaisseau qui finit comme l’Arche par atterrir en Arménie, mais sur le mont Korkoura.
Nous le savons, la Terre a connu plusieurs déluges et certains bien plus importants que celui qui engloutit l’Atlantide. Du reste, d’après les textes anciens, ce que nous avons déjà vu, et les dernières découvertes dans l’Océan Atlantique, il ne s’agit pas d’un déluge concernant l’Atlantide, mais bien de la chute sur ce continent d’un planétoïde qui aurait provoqué un gigantesque raz-de-marée accompagné de phénomènes en série. Les comparaisons et les citations ne manquent pas, qui donnent des éléments d’information et de recoupement indispensables à la démonstration de l’existence de l’Atlantide.
Andrew Thomas, dans son ouvrage Les secrets de l’Atlantide, nous présente une curieuse tradition qui était en vigueur chez les Anciens. C’est Lucien, qui, il y a dix-huit siècles, la rapportait comme une histoire très curieuse qui illustre la survivance dans le monde antique de la tradition du Déluge.
Les prêtres de Baalbeck (aujourd’hui territoire libanais) avaient l’habitude de verser de l’eau de mer, puisée dans la Méditerranée, dans la crevasse d’un rocher proche du Temple afin de perpétuer le souvenir des eaux du Déluge qui s’y étaient englouties. La cérémonie devait également commémorer le sauvetage de Deucalion. Pour obtenir cette eau, les prêtres devaient faire un trajet de quatre jours jusqu’aux rives de la mer et autant sur le chemin du retour jusqu’à Baalbeck.
Pour conclure avec les civilisations méditerranéennes, avant de retourner dans un passé plus lointain, nous ne pouvions passer sous silence, hors les textes de Platon, ce qu’a dit la mythologie grecque à propos de l’Atlantide. C’est ce que nous envisagerons dans le prochain article :
Il y avait jadis tant de méchanceté sur Terre, que la Justice s’envola vers les dieux et que leur roi décida d’exterminer la race des hommes. La colère de Jupiter s’étendit au-delà de son royaume, et Neptune, son frère des mers bleus, frappa la terre de son trident. Et la terre frissonna et trembla… (Ovide, Métamorphoses.)
Ce titre « L’Atlantide et le cycle de l’éternel retour » pourra peut-être sembler curieux au lecteur. Le vieux continent, mythe pour certains, réalité pour d’autres, s’est englouti, selon les textes, à cause de la folie des hommes, mais aussi à cause du mal engendré par eux. Aujourd’hui – dit la Tradition –, il semble que ceux qui vivaient à cette lointaine époque reviennent pour épurer leur karma.
Ce sera la conclusion de ces différents articles qui vont s’échelonner sur plusieurs mois et qui tenteront de donner un aperçu des points qui signalent, à travers l’Histoire, la réalité de cette civilisation.
Selon les cycles de l’évolution humaine et selon la Loi de Cause à Effet, rien ne peut être soustrait de l’action des hommes. Aujourd’hui, alors que l’humanité s’engage dans un nouveau cycle, la dette doit être réglée et le Karma nous place dans un éternel retour qui, si la conscience de l’homme est suffisamment évoluée, nous permettra de sortir grandis et de comprendre l’erreur passée.
Combien de chercheurs, de philosophes, d’archéologues, de scientifiques, d’ésotéristes, se sont penchés sur le thème de l’Atlantide ? Plus de 25.000 ouvrages ont été écrits sur ce continent disparu. Alors, qu’ajouter de plus ?
Il était peut-être utile de rassembler, en une imparfaite synthèse, des siècles de recherche, qui peuvent offrir au lecteur une base de réflexion afin de coller bout à bout des découvertes oubliées. Il faudrait des volumes de plusieurs centaines de pages pour tout compiler.
Nous avons choisi de présenter sur ce site les principales découvertes s’échelonnant sur plusieurs mois.
La civilisation mère
C’est grâce à l’opiniâtreté de personnages insatisfaits par le dogmatisme imposé par la science que cette terre, où, selon « la légende », vivaient les dieux, a repris forme et consistance. C’est peut-être grâce à des chercheurs ayant en eux la malice d’un Sherlock Holmes que l’Atlantide est aujourd’hui ce qu’elle est. Au fait, que savons-nous d’elle ? L’histoire académique dit :
« Deux textes, incomplets du reste, que Platon rédigea vers 348 avant notre ère ». Ces textes nous donnent peu d’informations, et durant des siècles, personne n’osa contredire le sage athénien. L’Atlantide, c’était ce que disait PLATON. Mais tout changea il y a quelques décennies, lorsque le sujet commença à embraser l’esprit de certains scientifiques.
Très vite, des faits nouveaux vinrent contredire ce qui était nié dans les amphithéâtres et, après des millénaires de silence, l’Atlantide bruissait comme un vent impétueux ; elle revivait sur les lèvres enthousiastes de ceux qui la faisaient s’éveiller du long sommeil dans lequel le dieu Chronos l’avait placée.
Pour les uns, ce continent enfoui sous les eaux atlantiques était un mythe sorti tout droit de l’esprit enfiévré de Platon. Pour les autres, c’était une réalité qu’il fallait reconstruire. Alors, bien sûr, lorsque deux idées s’affrontent, le sujet devient plus passionnant encore, car chacun veut démontrer qu’il a raison, et la découverte commence.
Seul Platon parle de l’Atlantide, tout du moins en employant ce terme. Mais fut-il le premier à en parler ? Nous ne commencerons pas cette présentation par le TIMÉE et le CRITIAS (les deux textes de Platon), que tout le monde peut consulter. Il y a des textes plus anciens et tout aussi intéressants émanant d’autres sources moins connues, que les Initiés de l’Antiquité ont puisé dans la Tradition orale. Dans un lointain passé, l’Atlantide ou Poséidon était une réalité tangible, une civilisation hautement évoluée, la CIVILISATION MÈRE…
Quand Schliemann décida de partir à la découverte de la ville de Troie décrite par Homère, personne n’osa vraiment accréditer et cautionner son entreprise, car ses assertions étaient floues et ne reposaient que sur quelques recherches comparatives et livresques. II s’entêta pourtant, et sa foi et son courage furent couronnés de succès lorsqu’il découvrit, avec son ami Dorpfeld, les traces de neuf établissements humains successifs, dont le plus ancien remonte à 3000 ans avant Jésus-Christ, près du village turc d’Hissarlik. C’était la ville de TROIE, si célèbre pour les combats qu’elle connut.
Il en est de même pour l’Atlantide qui a ses détracteurs, mais aussi ses chercheurs sincères, ses partisans, ses pionniers.
Bien sûr, parmi eux, il y a eu ceux qui, dans un élan de sincérité, ont situé le continent englouti en des lieux aussi étranges qu’amusants. Les localisations différaient beaucoup suivant les individus : pour l’un, ce fut le Sahara ; pour d’autres, le Caucase, la Finlande, la Crète, l’île de Santhorin, le Brésil, l’Afrique du Sud, Ceylan, l’Asie Mineure, Helgoland, la Suède… Bien que ces situations géographiques paraissent cocasses, ces chercheurs ont néanmoins apporté beaucoup à la « reconquête » de ce continent.
A travers cette petite étude, nous aborderons certes de nombreux thèmes, en prenant des faits dans un très lointain passé. Aujourd’hui, la majeure partie des chercheurs localise l’Atlantide au cœur de l’Océan Atlantique, considérant que les Açores seraient les vestiges des dernières terres visibles après la terrible catastrophe qui engloutit le continent.
C’est en fixant notre regard sur ces petits îlots qu’une impression fugitive est venu s’insinuer comme un écho de vagues murmures venant d’un très lointain passé, comme un chant psalmodié par des récits oubliés qui font la mémoire de l’humanité. Ce murmure est un appel qui nous conduit dans les profondeurs de l’océan, situé au-delà des Colonnes d’Hercule.
L’Atlantide – Dix Dieux pour Dix îles
Car ce n’est pas tant la preuve que des terres ont existé à cet endroit précis qui nous importe, mais plutôt qu’elles ont été le véhicule d’une civilisation très importante, héritière de la race des dieux. Dans nos prochains exposés, nous suivrons donc ce chemin en remontant à une certaine aube de l’humanité, à une époque où chacun savait que les dieux vivaient parmi les hommes. Certains de leurs récits nous sont restés, et c’est à travers eux que nous allons redécouvrir l’Atlantide pas à pas, dans le long déroulement des siècles.
Platon est le seul à donner une date précise du cataclysme qui engloutit le continent Atlante. Il place son récit dans la bouche du vieux Critias, qui se réclame lui-même de Solon (sage législateur d’Athènes). Ce dernier, quant à lui, disait tenir ses connaissances sur Poséidon d’un scribe fort âgé du temple de Saïs en Egypte !
Si l’on remonte ainsi dans la Tradition orale, on peut penser que ce scribe s’est servi, pour sa description, d’explications fournies par des papyrii ou des hiéroglyphes très anciens qui devaient être l’héritage spirituel des temples égyptiens. Ce témoignage atteste donc que le dernier bastion de l’Atlantide fut englouti plus de neuf milles ans avant Platon, ce qui donne aujourd’hui douze milles ans. Si nous suivons le cycle de précession des équinoxes, nous nous apercevons que cette date correspond à la fin de l’ère du Lion.
Un autre récit vient corroborer les textes de Platon : le philosophe Proclus, qui vécut entre 412 et 485, a écrit un commentaire détaillé du Timée. Il y raconte que vers 260 avant Jésus-Christ, un Grec du nom de Krantor serait venu à Saïs, et, dans le temple de la déesse Neith, il aurait vu des colonnes couvertes de hiéroglyphes contant l’histoire de l’Atlantide. Est-ce le limon qui recouvre aujourd’hui ces inestimables témoignages ?
Peut-être bientôt, le « hasard » ou la curiosité d’un archéologue parviendront-ils à exhumer ces messages figés dans la pierre. Dans le Critias, les dieux partagèrent la Terre et y installèrent les enfants qu’ils avaient eus avec les femmes des hommes. II est dit ensuite que Poséidon engendra cinq couples de jumeaux mâles, et partagea l’île en dix portions : ATLAS, EUMELOS, GADIRE, AMPHERES, MNESEUS, TLASIFPAS, NESTOR, AZAIS, DIAFREPES. Chacun de ces dix rois administrait sa province. Nous trouvons là les principes universels de gouvernement que reprendra plus tard le grand coordonnateur RAM dans son gouvernement théocratique appelé « SYNARCHIE RAMIQUE ».
Mais revenons à l’engloutissement de l’Atlantide. Il est fixé t à il y a 9564 av. J.-C. selon la Tradition. Si l’on s’attache à cette date, il s’ensuit que le continent atlante aurait vu le déclin de sa civilisation à une époque où d’énormes masses d’eau étaient à l’état de glacier.
Or, il est curieux de constater qu’à cette période, la Terre connut de grands bouleversements. Aujourd’hui, toutes les branches de la science s’accordent à penser qu’il y a eu, voilà quelque 10.500 ans, un soudain déplacement du pôle magnétique de la Terre.
A son tour, le pôle géographique s’est alors déplacé de plus de 3500 km. Les archéologues et géologues affirment qu’il y a environ 10.000 ans, l’homme a dû recommencer à zéro dans tous les domaines.
Si nous considérons que l’Atlantide a été la civilisation-mère, nous pouvons penser qu’un exode massif a dû se faire bien avant sa chute, et que l’Afrique – entre autres points du globe – a dû être l’héritière directe des sages atlantes, comme le fait remarquer du reste Michel Manzi dans son ouvrage Les survivants de l’Atlantide (Editions Moryason).
Débarqués sur le rivage ferme, les rescapés, quant à eux, se sentirent bien vivants. Rapidement, la vie reprit le dessus, et ils appelèrent ce lieu d’Égypte TA-MANA, le « lieu du couchant », car ils ne s’habituaient pas à voir le soleil se coucher sur cet horizon liquide où il aurait dû se lever sur leur continent. Dans ce même temps de l’année 9782 avant J.-C., où hommes, femmes et enfants étaient projetés dans un dénuement extrême sur les plages africaines, tout en restant possesseurs de leur seul Patrimoine inestimable…
Les prêtres chroniqueurs
On peut considérer qu’après le Déluge, la civilisation atlante avait déjà considérablement dégénéré, si l’on en croit le récit de Platon où l’on voit les Grecs battre les ATLANTES avec des arcs et des flèches. La civilisation de l’Atlantide a eu une période de gloire puis de déclin, comme du reste toute civilisation. C’est la loi d’évolution : tout naît, grandit et dégénère.
Quoi qu’il en soit, les sages atlantes, conscients du problème, ont légué à d’autres peuples le fruit de leurs connaissances. Ainsi, si l’on assimile Noé à l’Atlantide, nous voyons que le patriarche a eu trois fils : Japhet, Sem et Cham – le premier, représenté par la race blanche ; le second les sémites (jonction des Blancs et des Noirs) ; le troisième le peuple des Gian ben Gians, c’est à dire la race noire.
Sans nous étendre plus sur ce sujet, nous pouvons dire, si l’on se base sur la GENÈSE, que la Connaissance fut d’abord transmise au peuple noir, puis ensuite au peuple blanc par l’intermédiaire de Ram. Mais poursuivons maintenant sur les textes anciens qui retracent un fait précis : les sages du passé savaient très bien que l’Atlantide avait existé à une époque reculée.
Malheureusement, les longues tribulations des peuples n’ont pu nous rapporter tous les écrits de ces chercheurs initiés du passé. Nous pourrions encore lire les enseignements de ces sages si la folie des hommes n’avait détruit des archives qui renfermaient, dit-on, les annales du monde. Dieu merci, certains copistes acharnés nous ont rapporté des fragments d’écrits importants émanant de prêtres initiés tel que Sanchoniaton, Bérose ou Manethon.
Ce sont eux, en fait, les véritables pères de notre histoire, car ils ont relaté un grand nombre de vérités dans leurs écrits. Et tout cela s’est perdu dans la mémoire des siècles. Bérose, prêtre de Chaldée (comme Sanchoniaton) trois siècles avant Jésus-Christ, conte la vieille tradition d’Idzubar-Gilgem, qui présente avec luxe détails le terrifiant cataclysme du Déluge survenu au temps d’Abraham et dont le texte original était conservé dans la bibliothèque d’Erech, cette célèbre ville de Chaldée qui avait des relations très étroites avec les prêtres égyptiens de l’époque.
Nous pouvons ainsi considérer qu’une grande partie du savoir humain s’est communiquée de « temple en temple » grâce aux Gardiens du savoir. Il faut aussi noter – et ce n’est pas là un simple détail – que les Adeptes qui vivaient en Atlantide, voyant la fin de leur continent, rapatrièrent tout le Savoir dans des lieux secrets du Tibet.
Les diverses traditions nous rapportent, bien sûr, plusieurs déluges que nous pouvons localiser dans le temps. Les mouvements géophysiques de notre planète produisent régulièrement de grands cataclysmes. II y en eut avant l’Atlantide et il y en eut après. Ce qu’il est important de noter, c’est que l’on peut souvent confondre, à la lecture de certains documents anciens, ces différents cataclysmes.
Avec l’Atlantide, nous avons en quelque sorte des points de repère, non seulement avec les écrits retrouvés par les archéologues, mais aussi et surtout avec les découvertes sous-marines qui ont été faites il y a peu de temps par des chercheurs acharnés. De cela, nous dirons quelques mots dans un prochain exposé, car c’est grâce à ces découvertes que certains ont pu échelonner chronologiquement les faits pour obtenir une certitude sur une date quant à l’immersion de l’Atlantide.
Mais revenons un peu à l’histoire de nos pères, et essayons de compiler le legs qu’ils nous ont fait. Sanchoniaton était prêtre et initié aux Grands Mystères, c’est à dire à l’enseignement du LIVRE DE THOT. Nous pouvons dire en fait que ce fut le premier historien connu, il y a à peu près 4200 ans. Ses écrits, son enseignement, ne nous sont parvenus que par fragments qui nous fournissent toutefois des indications précises, en particulier sur l’Atlantide.
Il n’entre pas dans le cadre de cette présentation de citer tous les documents anciens traitant de l’Atlantide, mais nous allons maintenant entrevoir quelques-uns de ces textes, ce qui nous permettra d’envisager en un tableau synoptique la façon dont les anciens avaient rapporté le cataclysme qui submergea les terres atlantes. La seconde partie exposera ce que disent les traditions méditerranéennes sur le continent atlante.
Lire la suite en cliquant sur le lien de l’article ci-dessous :
Peut-on voir encore les derniers vestiges de la Lémurie? Si l’Atlantide est un continent mystérieux qui enflamme l’imagination, la Lémurie ou continent de Mu et ses derniers vestiges – bien que moins connus – n’en est pas moins une énigme pour les historiens et les chercheurs. Mythe pour certains, fable pour d’autres, ce continent lointain situé hypothétiquement au cœur de l’océan Pacifique n’a pas fini d’exciter la curiosité des investigateurs en quête de mystère.
De la science à l’Histoire
Toutefois, si l’on parvient à rassembler quelques éléments épars sur l’Atlantide, la Lémurie garde le silence sur son origine si bien que las de parcourir de fausses pistes et devant le manque d’éléments scientifiques beaucoup ont préféré ranger le continent de Mû dans les classeurs des mondes imaginaires. Mais peut-on se contenter de cette hypothèse ?
Bien sûr le manque d’informations et de pistes n’aide pas l’édification d’une théorie sérieuse. Est-ce pour autant que tout doit être balayé ? C’est au XIXé siècle que le continent fut exhumé du silence après des millénaires. En effet le zoologiste Philip Sclater tenta d’expliquer la répartition de certains mammifères, dont les lémuriens, dans des zones géographiques différentes.
Il crée ainsi le mot « Lémurie » pour situer un continent dans l’océan indien, qui aurait existé il y a bien longtemps. Plus tard le naturaliste allemand, Ernst Haeckel (vers 1900) reprend cette hypothèse. Depuis, les scientifiques ont rejeté cette idée en s’appuyant sur la théorie de la dérive des continents de Wegener.
Au-delà de la science et s’appuyant sur la Doctrine secrète, c’est Helena Petrovna Blavatsky qui sera à l’origine de l’engouement pour le vieux continent disparu, puisqu’elle apportera des éléments clefs dans son œuvre maîtresse en 1888. Plus tard Rudolf Steiner, se basant sur les écrits de H.P.Blavatsky, donnera quelques éléments visionnaires sur ce dossier désormais rouvert.
Scott Elliot vers 1930 apportera également sa contribution à la saga de la Lémurie, mais ce sont les ouvrages très controversés de James Churchward dès 1926 qui réalimenteront les critiques par la présentation des tablettes Naacals. Enfin Louis Claude Vincent, en 1970 reprendra les travaux de Churchward en offrant une perspective plus étayée et fondée, quoique trop proche de celle de son prédécesseur.
A la lumière de la Tradition
Que dit la Tradition secrète au sujet de Mû ou Lémurie? Les Mahatmas de la Grande Loge Transhimalayenne affirment que ce continent existait bien avant l’Atlantide, il y a de cela plusieurs millions d’années. Ces propos peuvent paraître extravagants aux yeux de la science actuelle, mais peut-être faut-il considérer le sujet sur d’autres paramètres qui n’ont pas été pris en compte sur l’évolution elle-même (voir mon livre : « Le choix atlante – Origine secrète du mal planétaire actuel).
D’après cette Tradition antique, c’est sur le continent de Mû que s’est produit l’avènement de la race des géants au sein même d’une formidable société de Rois divins qui donna plus tard naissance à l’Atlantide. C’est à ce moment de l’histoire humaine que ce qui est mentionné dans la Genèse au sujet de la séparation des sexes eut lieu.
Ce continent n’était pas limité à la localisation du territoire austral tel que se plaisent à le dire les auteurs contemporains tels Chuirchward, mais s’étendait même jusqu’à Madagascar et bien au delà jusqu’au Spitzberg. De nombreux exégètes ont parfois confondu à travers les mythes et légendes des peuples les faits relatifs a l’Atlantide et à la Lémurie.
Les derniers vestiges de la Lémurie
Dans l‘Histoire des Vierges : les Peuples et les Continents disparus, Louis Jacolliot dit :
Une des plus anciennes légendes de l’Inde, conservée dans les temples par tradition orale et écrite, rapporte, qu’il y a plusieurs milliers d’années, il existait dans l’Océan Pacifique un immense continent qui fut détruit par un soulèvement des couches géologiques et dont il faut chercher les restes à Madagascar, Ceylan, Sumatra, Java, Bornéo et dans les principales îles de la Polynésie.
(…) Ces traditions De plus, lorsque nous jetons un coup d’oeil sur un planisphère, la vie des îles et des îlots éparpillés depuis l’archipel malais jusqu’à la Polynésie, depuis le détroit de la Sonde jusqu’à l’île de Pâques, rend impossible, si l’on admet l’hypothèse de l’existence de continents ayant précédé ceux que nous habitons, de ne pas assigner cet emplacement au plus important de tous.
Une croyance religieuse, commune à Malacca et à la Polynésie, c’est-à-dire aux deux points extrêmes du monde océanique, affirme « que toutes ces îles formaient jadis deux immenses contrées habitées par des hommes jaunes et des hommes noirs qui étaient toujours en guerre.
Les trois sommets de ce continent, les Iles Sandwich, la Nouvelle Zélande et l’Ile de Pâques, sont séparés les uns des autres par une distance de quinze cents à dix-huit cents lieues et les groupes d’îles intermédiaires, Viti (Fidji), Tonga, Foutouna, Ouvea, les Marquises, Tahiti, Poumoutou, îles Gambier, sont eux-mêmes séparés de ces points extrêmes par des distances importantes.
Tous les navigateurs s’accordent à dire que les groupes extrêmes et les groupes centraux ne pouvaient communiquer entre eux, en raison même de leur position géographique et des faibles moyens de communication dont ils disposaient. Il est physiquement impossible de franchir de pareilles distances dans une pirogue… boussole et de voyager durant des mois sans avoir de provisions.
D’autre part, les aborigènes des îles Sandwich, de Viti, de la Nouvelle Zélande, des groupes centraux, de Samoa, de Tahiti, etc., ne s’étaient jamais connus et n’avaient jamais entendu parler les uns des autres, avant l’arrivée des Européens. Et pourtant chacune de ces peuplades soutenait que son île avait jadis fait partie d’une immense surface de terres qui s’étendait vers l’ouest, du côté de l’Asie.
Et lorsqu’on rassembla des individus de toutes ces peuplades, on constata qu’ils parlaient tous la même langue, qu’ils avaient les mêmes usages, les mêmes coutumes, les mêmes croyances religieuses.
Et tous ceux à qui l’on posait cette question : « Où est le berceau de votre race ? » se bornaient, pour toute réponse, à étendre leur main dans la direction du Soleil couchant.
L’Île aux Moaïs, les Rapa Nui
Il s’agit bien sûr de l’Île de Pâques, particulièrement connue depuis que Francis Mazière publia son fameux livre : Fantastique île de Pâques (R. Laffont 1965). Ce caillou, perdu dans le Pacifique comme tant d’autres îles de l’océan qui les abrite et dont je viens sommairement d’en présenter quelques unes, se distingue des autres par ces gigantesques statues appelés moaïs.
Une histoire officielle nous précise que se sont les actuels descendants des Pascuans d’aujourd’hui qui ont construit ces statues après avoir fait des milliers de kilomètres en pirogues.
J’ai eu l’occasion de longuement discuter avec une descendante de l’ancienne reine de Pâques qui m’a raconté une autre histoire plus ancienne basée sur « le rêve » et sur une antiquité qui évoque une grande civilisation qui possédait de fabuleux pouvoirs.
Cette histoire rejoint de près ce que l’Enseignement hermétique nous rapporte et aujourd’hui encore les Pascuans sont très discrets vis-à-vis des étrangers et ne livrent pas facilement leur savoir. Ils n’offrent que des bribes de ce qui touche à leur patrimoine culturel et gardent jalousement leurs secrets. Je peux vous garantir qu’il faut être très proche d’eux pour que les portes de leur connaissance puissent s’ouvrir. Mais cela est une autre histoire.
Les longues oreilles
Ainsi nous ont-Ils dévoilé que rien du grand continent lémurien (voir carte plus haut) ne subsiste aujourd’hui si ce n’est des vestiges impressionnant comme l’île de Pâques qui fut engloutie en son temps avec le continent lémurien et qui refit surface à une époque plus récente, nous faisant découvrir à nouveau les vestiges de la grande civilisation disparue il y a des millions d’années.
Ainsi donc les restes de constructions que nous pouvons retrouver aujourd’hui dans certaines îles du Pacifique, comme nous l’avons vu, font partie des reliquats de civilisation qui existaient bien après l’engloutissement de la Lémurie mais issue directement de sa tradition.
Ces statues qui font aujourd’hui la fierté de l’île n’ont pas, selon la Tradition, été construites par les Pascuans, mais par une autre civilisation de géants aujourd’hui disparue. D’ailleurs, le type physique significatif des moaï, est bien celui des Lémuriens qui ont précédé même la branche atlante qui régna sur la Terre durant des millions d’années.
Le nom de longues oreilles attribué aux statues fait référence à cette sagesse muiltimillénaire, détenue par les Lémuriens. Les longues oreilles sont du reste, significatives de la Sagesse qui est aussi clair audience comme on peut le voir sur les statues du Bouddha qui lui aussi porte de longues oreilles comme un symbole de son état hautement spirituel.
Comme je l’ai dit plus haut, le but de cet article n’est pas de traiter exhaustivement de l’Île de Pâques, mais de montrer qu’une grande civilisation a existé bien avant l’Atlantide sous le nom de Lémurie ou Mû. Ces derniers sont d’ailleurs purement fantaisistes car le nom originel était tout autre.
Il faut savoir que les continents se sont souvent modifiés au cours du temps et que de nombreuses civilisations sont nées ont grandi puis ont disparu en nous laissant de rares vestiges (comme ceux que nous pointons ici mais aussi ailleurs sur notre planète) que nous ne comprenons plus aujourd’hui car comment croire que nos lointains ancêtres aient pu avoir des connaissances scientifiques supérieures aux nôtres ?
De cela et de bien d’autres choses, il est question dans mon livre Le choix atlante. Et c’est sur cette base que j’explique – me basant sur la Tradition hermétique et les textes sacrés – qu’il y eut plusieurs humanités développées et supérieures à nous sur bien des points sans pour cela évoquer ou invoquer l’intervention d’anciens astronautes, sorte de fourre-tout new-ageiste, pour combler un vide sidéral historique. Existe-t-il encore des vestiges de la Lémurie?
Des similitudes troublantes
C’est ainsi que subsistent, de par le monde, des points d’interrogation concernant des constructions dites « impossibles » et des artéfacts qui n’ont pas encore trouvé de réponse dans l’histoire officielle qui préfère éluder plutôt qu’affronter. Après avoir posé le décor de cet ensemble historique, penchons-nous maintenant sur certaines similitudes dans des constructions qui, par leur nature, vont nous permettre de mieux comprendre que le lointain passé de notre planète nous a laissé une identité, et pourquoi pas dire un style particulier.
Un article comme celui-ci ne peut se permettre d’être trop long, aussi vais-je faire appel à l’indulgence de mes lecteurs, pour la brièveté de mes démonstrations. Toutefois, les bases sont posées et désormais chacun, en suivant cette ligne historique, trouver des réponses par lui-même. C ’est là le but recherché. Voyons donc maintenant quels peuvent être les points de convergences qui pourraient exister sur Terre par rapport à ces vestiges du passé. Ci dessous deux photos :
On distingue un même style de sculpture, comme si c’était une façon de faire dans ces temps reculés. On sait que Göbekli Tépé est un vrai casse-tête pour les archéologues, puisque ceux-ci donnent à ce site archéologique une ancienneté supérieure à 12 000 ans, contemporain de Poséidonis, la dernière Atlantide ! Les manuels d’histoire de l’Antiquité commencent à devenir obsolètes dans la mesure où il y a quelques années encore on enseignait dans les écoles que la civilisation commençait avec Sumer.
Arrêtons-nous encore sur ces fameuses statues de l’Île de Pâques. Sur leur dos, on peut y voir des signes assez intéressants. Certains insulaires ont interprété le double ou triple arc (ceinture?) avec un cercle (ou parfois deux ) comme étant un arc en ciel avec le soleil au-dessus et de la pluie ou bien encore les symboles de la vie, le soleil , la lune , et le tonnerre.
Ce qui est sûr c’est que ces symboles sont dans le dos et présentés d’une certaine façon. Comme le symbolisme est universel en dehors du temps et de l’espace, on peut donc dire sans trop se tromper qu’à ces époques antédiluviennes les symboles avaient la même signification qu’aujourd’hui.
Pourquoi donc ne pas considérer que ce symbole ici sur le moaï ne soit « une croix ansée » l’Ank égyptien, modifiée de façon à représenter la forme humaine. En effet l’Ank ne représente-il pas la vie, la régénération la descente de l’esprit dans la matière, la force de la kundalini passant de part et d’autre de la colonne vertébrale ?
N’oublions pas que le Ankh représente aussi la planète Vénus et que les plus vieilles traditions du monde associent la vie et la conscience à cette planète, si importante pour l’être humain. Si l’on se base sur la Tradition hermétique, les Lémuriens étaient dotés du Mana, cette force spirituelle et psychique qui permettait d’obtenir de grands pouvoirs. Ce sont par la suite ces mêmes pouvoirs qui furent retirés à l’homme après la chute de l’Atlantide (Voir le choix atlante).
L’Île de Pâques recèle encore de nombreux secrets et un article comme celui-ci ne fait que survoler un sujet si vaste. Pour finir sur ce thème, et pour aller dans le sens de la civilisation unique, de ces époques lointaines, qui s’était développée sur ce vaste continent lémurien, il nous faut donner encore un exemple. Il est dit que ce continent était tellement gigantesque que l’on pouvait aller à pied d’un point très éloigné à un autre (voir carte au début).
Ainsi ce qui est aujourd’hui pour nous l’Océan Pacifique était une vaste terre s’étendant jusqu’au l’actuel Spitzberg. Ainsi certaines parties de l’Amérique du Sud d’aujourd’hui, tout comme l’Île de Pâques étaient liées par une même terre. Aussi pourquoi ne verrait-on pas une similitude architecturale entre ces deux pays pourtant si éloignés aujourd’hui? Si nous voulons avancer et comprendre il faut nous sortir des idées reçues et ouvrir notre conscience. Remarquez la similitude entre les deux constructions ci-dessous, pourtant distants de milliers de kilomètres.
Nous aurions pu aller plus loin dans ces explications en parlant d’autres similitudes qui existent entre les constructions de ces îles du Pacifique et d’autres endroits dans le monde. Mais cela dépasserait le cadre de cet article.
L’œil de la science
Qu’en est-il aujourd’hui de cette fantastique saga lémurienne avec ses rares vestiges? Peu de chercheurs ont repris en fait le flambeau et il semble que la Lémurie conserve jalousement son secret au fond des abysses du Pacifique. Pourtant, récemment une équipe océanographique japonaise dirigé par le scientifique Masaaki Kimura s’est mis en quête du continent disparu. Se basant sur les mouvements géologiques et sur les activités de l’écorce sous marine, ce géologue a tenté de démontrer qu’il existait réellement un continent englouti au large d’Okinawa au Japon.
En effet, dans les îles Jiriokiu on peut trouver ce que l’on a baptisé les pierres de rosette d’Okinawa (ci dessous). Ce sont des tablettes en pierre gravées de signes étranges. Elles ressemblent de façon troublante à celles découvertes en Inde par Churchward et l’on est surpris de constater que beaucoup de vieilles femmes de cette région portent tatouées sur leur corps les mêmes signes que l’on retrouve sur les tablettes de pierre.
Les explorations sous marines effectuées grâce à un submersible téléguidé à plus de 1800m de profondeur ont permis à Kimura d’explorer la faille de Tokara d’origine volcanique, ce qui attesterait ce que la Tradition relate concernant la disparition du continent en raison de fortes éruptions volcaniques qui furent la cause de sa destruction.
Les prélèvements effectués par l’équipe de chercheurs se sont avérés être du calcaire de Riukyu c’est-à-dire un calcaire que l’on trouve généralement en surface. Si donc ce matériau existe à une telle profondeur cela signifie pour Kimura que la plaque rocheuse du fond de l’océan existait en surface il y a très longtemps. (Voir video des fonds marins en anglais)
Il découvrit par ailleurs, à grande profondeur, des débris d’os de mammifères qui prouvent leur existence à la surface il y a plusieurs milliers d’années. Pour lui, les îles Kyriokiu sont les restes du continent de Mû, et l’île de Yonaguni recèlerait une partie des vestiges de la Lémurie, si l’on en juge par les structures gigantesques découvertes récemment par des plongeurs, dont une formidable pyramide et une tête humaine colossale.
D’autres structures ont été recensées dans le périmètre, à une distance de 500 kilomètres entre Yonaguni et Okinawa. On y trouve des rues pavées et des carrefours. Il y a aussi près de Taiwan les ruines de l’île de Penghu qui par 30m de fond montrent qu’il s’agit d’une construction humaine. Dans de très nombreuses îles du Pacifique on retrouve des vestiges très anciens de cette fantastique civilisation qui existait il y a fort longtemps en voici une liste non exhaustive:
Ces récentes découvertes viennent rejoindre la Tradition millénaire qui relate l’existence de formidables civilisations parvenues à un stade très développé d’évolution il y a de cela quelques millions d’années. Ces assertions pourront faire sourire certains scientifiques bloqués dans leur académisme, mais pourtant qu’arriverait-il à notre monde si demain un cataclysme venait à engloutir ou détruire nos continents ?
La terre devrait peu à peu restructurer son environnement et les hommes devraient repartir à zéro. C’est ce que certains documents anciens soumettent à notre réflexion. Des fresques comme celle de la grotte de Magourata en Bulgarie (25 000 à 12000 ans) avant notre ère nous a laissé un message gravé dans la pierre présentant des êtres engloutis par des flots monstrueux. S’agit-il ici de la description des derniers jours de l’Atlantide vue par des survivants ou bien alors d’un passé encore plus lointain ?
La terre lémurienne est enfouie sous des tonnes de lave à des milliers de mètres de profondeur sous l’océan Pacifique. Seule « la chance » peut un jour nous permettre de découvrir des constructions ou vestiges ayant échappés à l’érosion et aux flammes. Nul ne pourra plus jamais percer son secret. Ceux qui pourront, avec étonnement revoir les vestiges de ce continent appartiennent au futur lointain, lorsque la terre dans son évolution géologique remodèlera ses continents. Alors peut-être referont surface les dernières traces de vie du continent de Mû. Jusque là, l’entêtement de certains chercheurs peut nous réserver quelques surprises.