C’est aussi parce que Noël est la fête l’Éveil et de l’Amour qu’elle s’inscrit dans le coeur même de l’humanité. Noël, dans son symbolisme, n’a pas pour vocation d’honorer une religion particulière car le Christ n’est pas le « bien » du christianisme. Sa Mission est universelle et le symbolisme de Noël le décrit parfaitement. On le retrouve dans de nombreux mythes à travers le monde.
Le soleil spirituel
C’est aussi la raison pour laquelle le 25 décembre est une date commune à bien des religions, puisque de nombreux Avatars sont nés d’une Vierge à cette date.
Ce jour est devenu une marque magique, une empreinte solaire. Horus, le Messie égyptien, est également né le 25 décembre dans l’Apta, qui signifie crèche ou mangeoire.
Et dans l’ancienne Égypte, les habitants portaient le Nouveau-né dans sa crèche à travers les rues de la ville. Il est curieux de constater qu’une étrange similitude se retrouve dans les circonstances de la venue au monde de personnages divins.
C’est à cette même date que la Vierge Calliopé mit au monde Orphée. C’est encore le 25 décembre que les Égyptiens célébraient l’anniversaire de la mort d’Osiris, le dieu vert directement rattaché au soleil selon la Tradition. Le dieuKrishna Lui-même n’échappe pas à cette conjonction stellaire et l’on retrouve avec sa Naissance des similitudes troublantes avec Jésus.
Cette date du 25 décembre, en raison de son symbolisme, fut très importante dans l’histoire de la Tradition. C’est en effet ce jour, selon le mythe, que le prince Siddharta devint le Bouddha.
La naissance du dieu solaire indo-européen Mithra, était aussi célébrée le 25 décembre c’était le sol invinctus éternel dans sa jeunesse. C’est un décret de l’empereur Théodose en 392 qui a sonné le glas du culte de ce dieu au profit du christianisme naissant.
Krishna et le solstice
Enfanté par la Vierge Dévâki, ce sont des bergers qui prirent soin de l’Enfant. Des sages vinrent Le saluer et comme pour la Naissance de Jésus, ce dieu fut caché car le roi Kansa fit massacrer 40.000 nouveau-nés dans l’espoir de tuer celui qui pourrait le détrôner, afin que les prophéties ne s’accomplissent point. Il est curieux de constater que les mêmes symboles ressortent systématiquement tout au long de ces Naissances : la grotte ou étable, l’étoile et les mages.
Nous pouvons comprendre ainsi ce que la Tradition nous signale par l’intermédiaire de ce symbolisme.Symbolisme! Mais doit-on pousser les arguments jusqu’à dire que ces personnages sont purement mythiques ? Certainement pas !
Toutefois, il faut considérer que leur origine reste bien mystérieuse aux yeux du profane. Ce que la Tradition a voulu nous montrer est sans nul doute que ce symbole solaire confère au Christ l’expression du Verbe, c’est-à-dire la plus Haute Expression de la Conscience Divine que notre monde pût recevoir.
C’est pourquoi le Nom même du Christ doit être retenu dans son aspect universel et non pas dans les limites d’une religion.
Il n’est pas venu pour faire des chrétiens au travers d’un dogme, mais pour libérer le monde de la puissance nocive qui l’enserrait.
Il a offert à tous le plus formidable message jamais donné : l’amour entre les êtres, c’est-à-dire reconnaître l’autre comme soi-même en le considérant non pas comme une simple personnalité humaine distincte mais comme une conscience en voie d’évolution, une conscience prête à l’Éveil. Car ainsi, en voyant l’autre, que l’on se voit soi-même.
Noël fête de l’Éveil et de l’Amour
La religion n’a gardé de cela qu’un message souvent considéré comme mièvre par beaucoup, car comment peut-on s’aimer les uns les autres d’une manière profonde et réelle au-delà de toute conception restrictive et limitée de la nature humaine, sans envisager cet aspect transcendant qu’est l’évolution de la conscience ?
Celui ou celle qui parvient à percevoir ce sentiment qui se situe en dehors de toute perception charnelle ou affective a déjà fait de grands pas vers la réalisation de lui-même. Le Christ, comme tous les êtres Éveillés, porte un regard différent sur la nature humaine et c’est pour cela qu’il disait : Comme Toi Père tu es en moi et moi en Toi et qu’eux soient en nous. (Jean, 17:21-22)
Ce sentiment pourra peut-être paraître trop subtil pour certains. Pourtant, il est accessible à tous ceux et celles qui désirent sortir des limites du piège de l’intellect et qui veulent briser leurs horizons mentaux. De tous temps, notre éducation nous a appris à fonctionner à travers le prisme déformé de notre ego.
Nous sommes sûrs d’être des personnalités de chair et de sang et nous raisonnons toujours en fonction des perceptions de ce véhicule qui nous est prêté pour un temps et qui est notre corps physique, notre intellect, nos émotions qui constituent notre psychisme et notre mental.
Pourtant, l’être humain ne fut pas toujours ainsi limité. Jadis, il savait percevoir à travers sa conscience qui est l’Esprit dont parle le Christ. L’enlisement dans la densité du monde nous a poussés à oublier notre véritable nature, et voilà que nous raisonnons juste sur de fausses données.
Du sacré au profane
Noël est donc la fête de l’Amour, la fête de l’Enfant divin qui est le Soi en chacun de nous et qui doit nous illuminer.
Le véritable mystère de la Nativité, au-delà de toute notion religieuse, réside effectivement dans cette longue nuit de l’Âme à travers les vicissitudes des vies multiples de chaque être humain.
Nous sommes enfermés dans les limites de l’ego et notre but ultime est de pouvoir un jour retrouver en toute conscience, l’Enfant divin qui est en chacun de nous. C’est là le message christique que renferme le symbolisme de Noël.
A l’approche des fêtes, souhaitons que la vie inscrite dans les paroles du Christ Qui, fondamentalement, n’appartient à aucune religion, nous offre la clé qui ouvre les portes de notre conscience. Et si dans le monde, des êtres ont le privilège d’éclaire ainsi peu à peu, ils inciteront d’autres encore à le faire. Cela arrivera un jour, ce n’est pas une utopie. Mais faut-il passer par d’horribles évènements pour comprendre qu’il est temps que chacun de nous se « réveille » ?
Prendre conscience que la vie n’est pas uniquement ce que notre corps ou nos émotions réclament ? En perdant le sens réel de la vie, nous avons perdu le sens de nous-mêmes. Noël est une bonne opportunité pour se remettre en question car la nuit la plus longue de l’année, c’est aussi notre conscience enlisée dans les ténèbres. Mais n’oublions surtout pas qu’au-delà de cette apparence, le soleil spirituel se lèvera toujours invaincu. Joyeux Noël à tous !
Le fantasme des énigmes du monde souterrain a toujours été présent dans l’imaginaire des enfants et des plus grands. Dans toutes les régions du monde et certainement dans tous les pays, on peut trouver de nombreux souterrains d’époques plus ou moins récentes, vestiges de caches, ou de passages secrets facilitant l’accès d’un point à un autre. L’histoire regorge de ces lieux mystérieux sous des châteaux, ou des villes connues. Ces couloirs présentent, certes un intérêt historique, mais ils ne sont qu’un détail comparé à ces galeries multimillénaires qui, d’après certains, seraient profondément enfouies sous terre. Elles conserveraient, en outre, de précieuses connaissances dont des groupes d’individus en seraient les gardiens secrets.
Le coffre à secrets
Les souterrains ont toujours été des réseaux faciles de transmission durant les nombreux conflits de l’histoire du monde. A plus d’un titre, ces passages secrets énigmatiques ont permis à des troupes de circuler, à des personnages importants de s’enfuir, à cacher des marchandises précieuses, ou bien encore à se protéger contre des ennemis et des saccages de toutes sortes.
Un groupe de chercheurs, archéologues et scientifiques, a tenté dernièrement de recenser les souterrains européens. Nombre d’entre eux, outre les villes, seraient cachés dans les champs et les forêts, formant un mode à part. Selon ces autorités, tous ces passages sont artificiels et auraient été creusés entre le Xe et le XIIIe siècle.
L’exploration révèle que plus de mille couloirs ont été comptabilisés, et l’étude conclut que ce chiffre ne représente que 10% de l’ensemble du réseau existant. La terre a toujours été le « coffre naturel » de bien des secrets.
Que se soit la cassette remplie d’or du pirate des contes populaires, ou bien encore le magot du voleur de grand chemin, nombre d’objets et de trésors de toutes sortes gisent ensevelis sous nos pieds.
L’homme est un être de « surface » dans tous les sens du terme et ce qui est enfoui le fascine, mais pourtant demeure inconnu à ses yeux. La terre renferme le secret de notre passé et les découvertes d’anciennes civilisations s’annoncent régulièrement, remettant en cause des pans entiers d’histoire et des énigmes passés.
Göbekli Tepe
Les phénomènes naturels jouent, depuis toujours, leur rôle et beaucoup s’étonnent du fait que certaines traditions parlent de civilisations très anciennes alors que notre histoire culturelle (du point de vue des archéologues et historiens) ne remonte qu’à Sumer, c’est-à-dire – 6000 avant J.-C. C’est du moins ce que l’on pensait jusqu’au jour où en 1994 un vieux berger découvrit, au nord ouest de la Turquie, sur le site de Göbekli Tepe, une large pierre qui fut vite identifiée comme très ancienne. Les fouilles commencèrent l’année suivante et c’est alors que les archéologues firent une découverte qui allait changer toute la chronologie historique des civilisations.
En effet ce site, considéré comme un lieu de culte, était complètement enseveli sous des tonnes de terre sablonneuse. L’analyse des pierres monumentales en forme de T, laisse apparaître des sculptures d’animaux d’une remarquable facture, bien plus fine même que celle des lointains sumériens.
Jusqu’à présent c’est justement à cette civilisation sumérienne que fut décerné la palme de la plus haute antiquité, soulignant avec luxe détails que la Mésopotamie était le berceau de la civilisation. C’était sans compter sur Göbekli Tepe, car en effet c’est avec la plus grande surprise qu’archéologues et historiens furent contraints d’admettre que ce site détient le record de la plus ancienne civilisation avec une datation de 12000 ans ! Voici un reportage (cliquez ici) sur Göbekli Tepe. Intéressant uniquement pour les images du site.
Sur les traces de l’Atlantide
On ne sait pas encore exactement qui construisit ce temple aux « allures » solaires, car les fouilles sont loin d’être terminées. Pourquoi la représentation d’animaux comme le renard, le canard, le serpent etc.? C’est souvent sur des promontoires, comme c’est le cas pour ce site, qu’on construisait des temples qui plus tard dans des civilisations plus récentes furent dédiées à Hermès et à Mercure.
Göbelki Tepe est donc désormais le plus vieux vestige de civilisation, contemporain de la fabuleuse Atlantide tant décriée. Force est de constater que le « mythe » du continent disparu, trouve avec cette découverte un fondement de réalité qui n’était pas de mise jusqu’alors.
L’énigme de la civilisation atlante, avant l’effondrement du dernier bastion de Poséïdonis, avait du certainement émigrer dans tout le Bassin méditerranéen, en Turquie et dans bien d’autres régions. Les constructeurs de Göbelki Tepe étaient en tout cas des contemporains de la dernière Atlantide, et il est intéressant de voir à quel point leurs constructions étaient d’une formidable finesse artistique.
Plus loin sous terre
L’archéologie va, peu à peu, dépasser les frontières connues par des découvertes surprenantes et nous retrouverons certainement des vestiges de civilisations plus lointaines encore. D’après la Tradition hermétique, les Atlantes utilisaient de nombreux passages conduisant à d’énigmatiques mondes souterrains pour préserver des connaissances ou bien encore se protéger du cataclysme qui allait engloutir la dernière de leurs terres.
C’est ainsi qu’ils creusèrent des souterrains dans des endroits stratégiques afin de ne pas disparaître à cause des cataclysmes climatiques. Les hauteurs, où les souterrains, furent leurs lieux de prédilection et depuis toujours, l’intérieur de la Terre abrita les rescapés des lointaines civilisations.
La Tradition rapporte encore que, non seulement l’Europe, mais les Amériques conserveraient encore ces réseaux souterrains immenses, construits par les anciens Atlantes. Si un Indiana Jones moderne parvenait à trouver ces couloirs intra-terrestres, ce serait alors une des plus grandes découvertes archéologiques au monde. On peut difficilement imaginer les richesses culturelles qui seraient alors à notre portée. A en croire la Tradition, ces constructions existent bel et bien. Mais où sont les entrées ?
Dans l’Enfer vert
Helena P. Blavatsky fut une très grande voyageuse et surtout très grande hermétiste. C’est au Pérou, qu’elle fit la rencontre d’un vieil indien, dont l’ascendance ne faisait aucun doute. L’homme, après un long périple à travers le pays, confia à H.P Blavatsky un récit fort étrange qui vient corroborer d’autres informations sur cette contrée particulièrement énigmatique. Le vieux guide se sentit certainement en confiance avec la voyageuse occidentale, puisqu’il lui confia l’histoire des derniers jours de l’ultime roi inca.
En effet Pizarre, le chef sanguinaire des conquistadores, voulait à tout prix savoir où se trouvaient les tonnes de bijoux et richesses que détenaient les Incas.
Il savait par quelques indiscrétions, qu’il existait un tunnel souterrain de plusieurs kilomètres, où étaient accumulés or et joyaux de toutes sortes.
Comprenant les sombres desseins du tortionnaire espagnol, la reine inca demanda à sa garde de fermer l’entrée de la cachette qui était une porte taillée dans la muraille rocheuse d’un précipice. Sur les conseils des magiciens, tout fut comblé pour ne laisser aucune trace du travail.
Les énigmes du monde souterrain
L’indien souligna, en outre, que de nombreux gouvernements et explorateurs ont continué à chercher l’entrée de la cache, mais personne à ce jour n’a pu y accéder. Ces souterrains et particulièrement celui des Incas fut probablement un vestige de civilisations plus lointaines encore, que ce peuple dégagea et aménagea pour ses propres besoins. H.P. Blavatsky nous dit toutefois qu’une entrée de cet énigmatique monde souterrain antédiluvien se situe dans la ville de Cuzco.
On apprend également qu’il se prolonge de Cuzco à Lima (570 km) pour finir en Bolivie soit au total près de 1000 km ! Quelle civilisation, sinon celle des Atlantes, à pu construire de pareilles merveilles ? Mais voyons plutôt la description qu’en donne l’auteure :
A un certain endroit, ce tunnel est intercepté par un tombeau royal. A l’intérieur de cette chambre sépulcrale sont habilement disposées deux portes, ou plutôt deux énormes dalles qui tournent sur des pivots et qui joignent si parfaitement qu’on ne peut les distinguer des autres portions de la muraille chargée de sculptures, qu’à des signes secrets dont la clé est dans la possession de gardiens fidèles.
Une de ces dalles tournantes couvre l’entrée méridionale du tunnel de Lima, et l’autre l’entrée septentrionale du couloir Bolivien. Ce dernier, courant vers le Sud, passe par Tarapaca et Cobijo, car Arica n’est pas loin de la petite rivière nommée Pay’quina, qui est la limite entre le Pérou et la Bolivie.
Non loin de cet endroit, se trouvent trois sommets séparés, qui forment un singulier triangle ; ils sont compris dans la chaîne des Andes. Suivant la tradition, la seule entrée praticable du tunnel qui conduit au nord, se trouve dans l’une de ces cimes ; mais sans connaître le secret de ses points de repère, un régiment de Titans chercherait vainement à remuer les rochers pour la découvrir.
Mais, même dans le cas où quelqu’un parviendrait à découvrir l’entrée et à trouver le chemin jusqu’à la dalle tournante du mur du sépulcre, afin de la faire sauter, les rochers qui surplombent sont disposés de façon à ensevelir le tombeau, ses trésors, et, suivant l’expression du mystérieux Péruvien, « toute une armée de guerriers », dans une ruine commune. Il n’existe pas d’autre accès à la chambre d’Arica que par la porte dans la montagne près de Pay’quina. Tout le long du souterrain, depuis la Bolivie jusqu’à Cuzco et à Lima, se trouvent d’autres cachettes, plus petites, remplies d’or et de pierres précieuses d’une valeur incalculable accumulées là par des nombreuses générations d’Incas.
De la jungle au désert de Gobi
Un autre pays d’Amérique du Sud, l’Equateur, a fait couler beaucoup d’encre avec la fameuse Cueva de los Tayos, rendue célèbre par un auteur à succès dans les années soixante-dix. Cette grotte est également très connue de certaines peuplades Shuars. L’astronaute Neil Armstrong a même été membre d’une expédition qui fut menée par le britannique Stan Hall en 1976.
La centaine de personnes qui composait l’opération a exploré l’immense grotte de fond en comble mais n’a trouvé aucune trace d’objets extraterrestres par laquelle l’auteur en question, avait échafaudé sa thèse. Cet échec n’invalide en rien l’existence des nombreux souterrains antédiluviens existants dans cette région du monde.
L’explorateur et peintre célèbre que fut Nicholas Roerich, mentionne dans ses carnets qu’il existe, sur les contreforts de l’Himalaya, plusieurs grottes à partir desquelles partent des souterrains immenses, dans la région de Kinchenjunga.
Ces couloirs, d’après la tradition locale, auraient été construits par de vieilles civilisations dont l’homme a perdu la mémoire.
Des légendes racontent la même histoire en précisant que des groupes d’individus abandonnèrent la terre traîtresse et cherchèrent le salut en des contrées cachées où ils acquirent de nouvelles forces et conquirent de puissantes énergies.
Les peuples du dessous de la Terre
D’autres traditions rapportent qu’aux environs de la ville « pétrifiée » et quasi mythique d’Ishmonia, se trouvent d’immenses galeries souterraines où sont conservées un nombre considérables de manuscrits rares et précieux. Personne n’ose s’approcher de cette région, gardée par les djins, où l’on voit à la nuit tombée, une étrange lumière sortir des entrailles de la terre. C’est encore N. Roerich qui raconte qu’en étudiant les contours et la région des contreforts du Caucase du Nord, il traversa le col du Karakorum. Le saïs du Ladakh qui l’accompagnait lui demanda :
Savez-vous pourquoi les hautes terres ont un aspect si particulier ici ? Savez-vous que de nombreux trésors sont cachés dans les grottes souterraines, et qu’une merveilleuse tribu y vit, qui abhorre les péchés de la terre? (…) Quand nous approchions de Khotan, aussi, les sabots de nos chevaux sonnaient creux, comme si nous avions chevauché au-dessus de grottes ou de cavités. Les gens de notre caravane attirèrent notre attention sur ce phénomène et dirent :
« Entendez-vous que nous traversons un passage creux souterrain ? Ceux qui connaissent bien ces passages peuvent les emprunter pour atteindre des pays lointains. » Lorsque nous vîmes les entrées des grottes, ils nous dirent :
« Il y a longtemps, un peuple vivait là ; maintenant, ces gens sont partis à l’intérieur ; ils ont trouvé un passage vers le royaume souterrain.
Ce n’est que rarement que l’un d’eux réapparaît sur la terre. De tels personnages viennent dans nos bazars avec une monnaie étrange, très ancienne, mais personne ne peut même se souvenir d’un temps où cette monnaie était en usage ici.
Voyage au centre de la Terre
De nombreux voyageurs et explorateurs en tout genre ont, depuis toujours, révélés l’existence de lieux secrets sous la surface du globe. Que se soit l’archéologue argentin Yan Moricz, qui découvrit lui aussi, grâce aux Jivaros, des entrées souterraines immenses, et des matériaux insolites. Il garda, par la suite, le secret sur ses recherches. Avant lui, c’était le colonel anglais Percy H. Fawcet qui, se basant sur des écrits anciens, partit à la découverte de la fameuse cité Z, dont le rapport avec Akakor (Lire mon article : « Hitler et la cité perdue d’Akakor ») n’est plus à faire.
C’est surtout Jules Verne qui popularisa, de manière romanesque, l’idée d’un monde souterrain presque aussi vaste que l’extérieur de la Terre elle-même. Ce monde intérieur est souvent nommé Agartha, mot sanscrit que le marquis Saint-Yves d’Alveydre tenta -bien maladroitement- de présenter dans ses ouvrages.
Plus tard, c’est F. Ossendowski qui, reprenant les travaux de cet auteur, poussa plus loin ses investigations en se basant sur différentes légendes. Le centre de la Terre attirait désormais un grand nombre de fervents adeptes, en ouvrant le dossier de la Terre creuse.
De là, beaucoup d’élucubrations furent lancées, à tel point que nombre d’auteurs échafaudèrent des théories plus que fumeuses.
Plus près de nous
La France contient de nombreux souterrains, mais je voudrai ici présenter l’expérience que vécut un de mes amis défunt, il y a bien longtemps de cela. Cet homme érudit et responsable était d’une parfaite intégrité morale. Son cheminement spirituel en faisait un être doux, sage et lucide. Il vivait à Marseille et fut, l’acteur d’une étrange aventure, que Je vais ici résumer.
Alors qu’il se promenait à l’extérieur de la ville, dans une campagne quelque peu isolée, il vit une demeure qu’il n’avait jamais remarquée. Le style architectural de la bâtisse le poussa à s’approcher jusque devant la grille du parc, où il rencontra la propriétaire avec laquelle il sympathisa rapidement.
Après une discussion à bâtons rompus, la propriétaire des lieux vit rapidement l’intérêt de mon ami pour le monde occulte. Elle lui parla longuement alors de ce lieu dans lequel elle vivait, mais surtout de l’histoire secrète de Marseille, et de sa haute antiquité.
C’est alors qu’elle révéla, à son hôte intrigué, les mystères de sa résidence. Elle expliqua que sous ses pieds, partait une série de souterrains dont s’étaient jadis servis les Templiers et avant eux d’autres personnages gardiens de connaissances.
De plus en plus perplexe, mon ami la suivit dans les méandres de ces couloirs souterrains, sur les parois desquels de nombreux symboles étaient gravés. Elle lui offrit même un petit objet qu’il conserva sa vie durant, et lui expliqua certains faits dont elle lui demanda d’en conserver le secret.
Après cette longue mais incroyable marche dans les souterrains, mon ami la suivit jusqu’à un petit escalier qui menait à une porte. De là, l’hôtesse prit congé de son visiteur qui se retrouva à l’air libre. Il se retourna pour identifier la sortie par laquelle il était passé, loin sous la terre. Il marcha jusqu’à la ville pendant environ une heure et prit le bus pour rejoindre sa maison.
Il nous confia, à un ami et moi-même, qu’il tenta un mois plus tard de retourner sur les lieux de cet endroit insolite, mais après d’innombrables recherches il lui fut impossible de retrouver ni la demeure, ni la propriétaire. Amusé, car il connaissait le pourquoi cette aventure, il décida d’arrêter ses recherches. Il garda toujours l’étrange cadeau…
Une thèse originale a vu le jour dans les années soixante et soixante-dix avec des auteurs en mal d’archéologie mystérieuse et d’hypothèses fantaisistes. Dans un grand nombre de sites Internet consacrés aux New Age ou aux civilisations antiques disparues, un sujet est récurrent pour expliquer des fresques et statues étranges, celui des extraterrestres. A cette époque l’auteur Robert Charroux est sorti du lot, en ayant le mérite de pointer du doigt des découvertes gênantes pour la science, perçant ainsi des mystères peu connus.
Mise au point nécessaire
Cet auteur était un pionnier souvent visionnaire, et ses ouvrages riches et documentés, sont encore très lus.Toutefois, les « suiveurs » de Charroux se sont principalement bloqués sur l’hypothèse qui consiste à dire que les extraterrestres ont visité la terre et que des vestiges sont encore là pour nous le prouver.
Ainsi, par manque de cohérence et de connaissances, les idées les plus saugrenues circulent quant à des objets archéologiques insolites, qui n’ont rien d’extraterrestres. Le problème vient de l’amalgame trop vite fait entre archéologie et êtres venus de l’espace.
Les quatre décennies qui nous ont précédé ont, grâce à des chercheurs courageux, déverrouillé les portes interdites que politiques, religieux, et scientifiques trop scrupuleux ont longtemps fermées.
Il faut donc rendre hommage à ceux qui ont tenté de dépoussiérer avec fracas et sans ménagements les idées reçues d’un obscurantisme pourtant moderne. Le problème est que ces personnes ont foncé dans le tas sans étudier les bases solides des courants de la Connaissance Traditionnelle et des hypothèses rigoureuses, mais sujettes à caution par la science.
Ainsi donc, et même encore aujourd’hui, certains disent que la science cache bien des secrets (pour ne parler que de l’archéologie mystérieuse) et que certaines vérités ne sont pas bonnes à dire.
J’ai eu la possibilité de discuter avec nombre de scientifiques dans ce domaine. J’y ai souvent trouvé des personnes honnêtes et sérieuses. Certaines sont même sensibilisées à une ouverture sur d’autres hypothèses (elles sont rares il est vrai).
D’autres sont sincères mais obtuses, voire fermées, car elles ne discernent que ce que leur raison leur permet de définir. Mais toutes ont un point commun, leur formation scientifique les a formaté de façon à rester sur les rails d’une méthode prédéfinie, en d’autres termes sur des préalables qu’il ne faut pas bousculer.
Et c’est là, bien sûr, que la bât blesse, dans la mesure où les idées deviennent comme les concrétions immergées de la coque des navires, elles se figent.
Offrir de l’imagination à la science
Il est donc difficile de tout concilier et c’est pour cela que l’Enseignement Hermétique est le mètre étalon par excellence, car il permet d’apporter le souffle et la précision qui fait défaut à la science, et le sérieux qui manque à des théories farfelues et des hypothèses fantaisistes, dont les concepts sont souvent basées sur de la fantasmagorie.
Est-ce à dire que toutes les spéculations concernant l’autre vision de l’archéologie sont à rejeter ? Certainement pas, mais il semble qu’elles ne doivent pas éliminer le travail scientifique qui reste une base solide, et surtout l’Enseignement Hermétique qui est la référence depuis des milliers d’années. En somme, il faudrait offrir plus d’imagination à la science, et plus de rigueur aux investigateurs de l’étrange.
A ce sujet, j’invite mes lecteurs à visionner cette courte vidéo très édifiante, qui répond scientifiquement aux questions de la « durabilité » d’une civilisation au cours des millénaires, et apporte de l’eau au moulin de l’existence de civilisations perdues qui, selon l’Enseignement hermétique, étaient plus avancées que nous ne le somme actuellement. La question souvent posée est la suivante : pourquoi ne trouve-t-on aucun vestige technologique. La réponse en image en cliquant ici.
Des fresques millénaires
Ce préambule ne désire aucunement pointer du doigt qui que se soit, mais tend à définir un angle de vue qui serait de nature à ouvrir le champ de conscience de tout chercheur sincère. Revenons donc maintenant aux découvertes archéologiques insolites et tournons-nous vers le continent Sud-américain. Beaucoup d’hypothèses intéressantes ou fantaisistes ont été émises concernant les antiques civilisations qui vont du Mexique au Chili.
Mais ce sont surtout les plus vieilles d’entre elles (connues à ce jour) qui intriguent tous les chercheurs, sans exception. Il y a bien sûr les Toltèques dans la région de la Meso-Amérique, et les Olmèques. Cette dernière civilisation est moins importante par sa taille comme par ses connaissances, toutefois elle s’exprime à travers un art insolite qui a fait couler beaucoup d’encre aussi bien sur le plan scientifique qu’à travers les théories des partisans des « anciens astronautes » venant de l’espace.
Le problème n’est pas de savoir s’il existe des êtres intelligents dans l’univers, mais de savoir s’ils sont venus sur notre planète pour enseigner les humains et si ces derniers les auraient représentés à travers objets, fresques, et bas-reliefs. Que des civilisations évoluées existent dans notre système solaire et dans d’autres systèmes ou galaxies est un fait qui est de plus en plus accepté par le monde scientifique, et vu comme une évidence incontestable par l’Enseignement Hermétique.
Le problème est de savoir qui a fait quoi et comment cela a été fait ? Des êtres intelligents sont venus d’autres mondes pour aider l’humanité à évoluer, l’Enseignement sacré est formel à ce sujet et tous les Textes anciens en parlent. Ils continuent parfois à venir sur notre planète dans des conditions très précises, et tous les phénomènes OVNI ne sont pas représentatifs d’eux.
L’examen du passé
Il y a également d’autres êtres plus malfaisants qui visitent aussi notre planète. De cela l’Enseignement Hermétique en parle aussi, mais il s’agit là d’une histoire qui ne sera pas abordée dans cet article. Je l’ai fait, en détails, dans mon livre : « Le choix atlante -L’origine du mal planétaire actuel ». (Éditions Moryason), ou encore mon interview : La civilisation atlante.
Pourquoi parler ici de ces thèmes, pourquoi cette digression ? Tout simplement pour expliquer aux lecteurs que beaucoup de choses sont dites mais un peu dans tous les sens si bien que ceux qui ne possèdent pas certains éléments finissent par se perdre. La science ne peut expliquer l’archéologie sans prendre en compte les Textes anciens, cela est une évidence.
Mais en revanche, elle ne peut non plus nier d’autres hypothèses sous prétexte qu’elles remettent en question des notions fondamentales. A l’inverse les « chercheurs de l’étrange » ne peuvent pas non plus se permettre de dire tout et n’importe quoi en affirmant que certains éléments sont invérifiables voire improbables.
L’Internet est en ce sens un bonne chose, car il permet à chacun de s’exprimer et d’ouvrir des portes. Mais c’est un peu la bouteille à encre, car en accédant à cette expression tous azimuts, beaucoup de contre vérités sont écrites dans certains sites ou blogs, et nombre de lecteurs prennent ces informations pour argent comptant, sans pousser l’investigation plus loin. De plus, certains portails se « piquent » les informations et donc répètent les mêmes erreurs, et de fait l’erreur de l’un devient la contre vérité admise par tous !
Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes
Ainsi, prenons un seul exemple qui touche directement à l’Enseignement sacré. Depuis de nombreuses années on voit régulièrement sur le net et même dans certains ouvrages, la photo de ce bas-relief exposé dans la zone archéologique Olmèque de La Venta, à Tabasco près de Mexico.
On peut y distinguer un homme assis, coiffé d’une sorte de casque dans un habitacle, avec à l’intérieur un ensemble d’objets, et tenant dans sa main ce qui ressemblerait à un sac. L’ensemble est entouré d’un serpent ou d’un dragon gigantesque. Certains chercheurs, passionnés par la thèse extraterrestre, y ont vu un homme antique coiffé d’un casque intégral dans une sorte d’engin ou de cabine spatiale !
Cette version pourrait en valoir une autre (pourquoi pas) si un quelconque fondement traditionnel ou scientifique ne venait l’étayer. Mais ce n’est pas le cas et c’est bien là le problème.
On ne peut se laisser aller à des élucubrations sans pousser quelque peu l’analyse, et ceux-là même qui condamnent – à juste raison – la manipulation exercée par certains groupes dans ce monde, feraient bien de ne pas en créer une autre, ou encore de tomber dans des pièges obscurs qui pourraient être évités grâce à l’étude et au bon sens.
En fait, le serpent a toujours représenté, dans son sens positif, la Sagesse authentique, la Connaissance Hermétique. Chez les peuples de la Méso-Amérique, c’est Quetzalcoalt (le serpent à plumes) selon les anciens Toltèques.
C’est lui qui apporta les Livres sacrés, la Sagesse primordiale. Par son aspect et ses plumes multicolores il est associé, dans le symbolisme universel, à Thot-Hermès. C’est donc le dispensateur de la Connaissance Secrète.
C’est ce dieu qui enserre et entoure comme dans un ventre, une caverne, l’homme olmèque qui tient dans sa main une offrande caractérisant sa volonté de naître à nouveau, de s’éveiller. Ce thème de la nouvelle naissance se retrouve dans toutes civilisations, lorsque le disciple parvenu au dernier stade de sa réalisation personnelle, de son apprentissage, est sur le point de devenir un Maître de Sagesse. Voilà ce que dit l’Enseignement hermétique à ce sujet.
Changer de peau
C’est alors qu’il fait peau neuve comme le serpent qui, à l’image de Quetzlcoalt ou de Thot-Hermès, est l’Initiateur par excellence. Pour les Olmèques, ceux qui étaient Initiés devenaient des hommes-jaguars, ceux qui marchaient entre deux mondes, ceux qui étaient en relation consciente avec le Dieu vivant en eux-mêmes.
Du reste, ces hommes qui étaient des Serpents de Sagesse au sens spirituel du terme, ont transmis cette vieille tradition que l’on retrouve dans toute l’Amérique Centrale avec le nagualisme (voir : « Thot-Hermès – Origines secrètes de l’humanité » de G. Delaage – Editions A. Moryason). Rendu fameux par les écrits de Castaneda, mais connu depuis des millénaires dans cette région du monde sous cette appellation.
L’Olmèque que l’on voit sur la photo est donc un Initié prêt à s’éveiller à lui-même, un Nagual (homme-serpent) ou homme de Connaissance. Comme nous pouvons le constater, cela n’a aucun lien avec une quelconque machinerie extraterrestre ou un vaisseau spatial.
A ma connaissance, nul n’a jamais trouvé une représentation quelconque d’objets extraterrestres datant de temps ante-diluviens. Comme je l’ai dit plus haut, il n’est pas dans mon propos de nier la thèse d’êtres venus d’autres mondes, bien au contraire, mais de remettre les faits dans leur contexte par crainte de créer des anachronismes répétitifs et enfler la désinformation.
Le Serpent de Sagesse
On retrouve partout dans le monde, cette admiration pour les Serpents de Sagesse. Et pour ceux qui auraient quelques doutes sur l’interprétation donnée plus haut au sujet de l’Initiation et de l’universalité de son symbolisme, je n’en donnerai pour preuve que cette autre photo représentant un bas-relief égyptien dans le temple d’Isis à Philae.
La pierre égyptienne nous montre le dieu de la fertilité Hâpy, dans la grotte du serpent, qui répand les eaux du Nil, c’est-à-dire l’eau de la Connaissance, l’eau de la vie divine. Le temple d’Isis était un des principaux temple de l’Initiation, et nous voyons sur cette fresque le même symbolisme que le bas-relief olmèque, comme s’il s’agissait d’une copie.
Pourtant des milliers de kilomètres séparent ces deux pays, mais nous avons là une preuve de l’universalité de la Connaissance qui fut, grâce aux Atlantes, transmise à tous les peuples évolués de notre planète. Les hommes serpents étaient bien les Initiés qui enseignaient les hommes après avoir passé l’Initiation.
Remarquez la similitude des deux photos ci-dessous. L’une représente une stèle olmèque à gauche, et l’autre une stèle égyptienne, à droite. (Nota : C’est la première fois que cette comparaison est faite entre ces deux bas-reliefs, mais nous avons remarqué que des personnes peu scrupuleuses l’ont reprise à leur compte sur le net, depuis que le présent article fut publié en 2007.)
La grotte est en fait la matrice dans laquelle l’Initié se transforme par une lente alchimie, c’est-à-dire le lieu particulier vers lequel le guide son Maître. Celui-ci, parvenu à un état de quasi perfection à notre entendement humain, est ce Serpent de Sagesse qui le guide et l’instruit avant que l’élève ne devienne lui-même ce Serpent qui a mué et s’est donc défait de la peau du Vieil homme, pour devenir l’Homme nouveau et divin.
Telle est le message transmis par ces fresques qui sans cesse nous parlent de sagesse à travers les livres de pierre. Lü-lan affirme que Confucius a dit : Le Dragon se nourrit dans (l’eau) pure (de la Sagesse) et se récrée dans (l’eau) claire (de la Vie).
Bouddha Lui-même est représentatif de cette Sagesse universelle. Et pour ceux qui auraient quelques doutes sur l’universalité de ce symbolisme, il est pour preuve ces diverses représentation désignant L’Eveillé au dessus duquel le serpent Nagâ Mucilinda s’étale pour le protéger. Mais il y a aussi d’autres représentations de Bouddhas entourés de sept serpents. (Voir article sur le chiffre sacré 7)
La grande Sagesse
Ces statues ou fresques indiquent que sept grands Bouddhas président aux sept grandes Races de l’humanité, chacun ayant la responsabilité d’un cycle racial sur des milliers d’années, afin de transmettre la Sagesse aux hommes. Ainsi, depuis l’origine de notre monde chaque secteur de temps représentant une famille humaine, est guidée par un Bouddha qui veille au respect du Dessein prévu par la Hiérarchie solaire. La photo ci-dessous en donne un aperçu probant.
Nous voyons, par ce symbolisme, que le serpent a toujours été lié à la Grande Sagesse et non pas au satanisme comme d’aucuns, mal informés, se plaisent à l’imaginer.
Le serpent est une énergie à laquelle l’Enseignement hermétique fait souvent référence. Et comme chaque symbole universel est double, on trouve deux polarités l’une positive l’autre négative.
Le Christ Lui-même en donne la preuve lorsque il dit : Soyez sages (prudents) comme des serpents… » et plus loin dans les Évangiles : vous êtes une race de vipères, comme pour bien montrer la différence entre deux polarités d’un même symbole.
Une fois de plus, seule la Vérité, donc la Connaissance, permet de discerner le langage symbolique transmis à travers des millénaires d’histoire.
Un symbole porte un message positif ou négatif selon l’aspect qui nous est présenté et non pas selon une interprétation arbitraire.
Une connaissance incomplète et plus souvent néfaste qu’utile et dans notre monde où toute information circule librement, nous devons être vigilants afin de ne pas tomber dans le piège de la contre information qui, à bien des égards, peut mener à une forme d’obscurantisme qui fait le jeu des Forces noires dont le seul but est de semer la confusion en ces temps plus que troublés.
On sait aujourd’hui l’importance qu’Hitler accordait aux sciences occultes en général ainsi qu’à la recherche de certains lieux insolites du monde comme la cité perdue d’Akakor. On sait aussi qu’il était entouré d’astrologues, de magiciens, de médiums, mais également de chercheurs qui parcouraient la planète pour lui rapporter des informations sur d’anciennes traditions, ou bien encore qu’il envoyait des explorateurs dans des contrées inconnues voire perdues. Il voulait devenir le maître du monde et il faillit bien l’être si certaines forces ne s’étaient pas vigoureusement opposées à son ascension. Pour l’histoire officielle, il est mort dans son bunker à Berlin, là où ses restes furent retrouvés et plus tard conservés par les Soviétiques. Mais s’est-il bien suicidé ? Une hypothèse troublante relierait Hitler et la cité perdue d’Akakor.
Un plan occulte pour l’Amérique du Sud
De nombreux historiens ont traité le sujet, Hitler était membre de la Thule-Gesellschaft fondé par Rudolf von Sebottendorff. Ses maîtres furent Guido von List et Dietrich Eckart. Ce dernier l’initia à une forme de magie noire fondée sur des rituels puissants qui permettaient d’entrer en contact avec des entités particulièrement malfaisantes avec qui ils signaient des pactes.
Mais celui qui devait marquer plus particulièrement le Führer fut incontestablement Ernst Pretzsche. Libraire de profession, il avait longtemps vécu au Mexique et connaissait bien ce pays et ses coutumes occultes. Cette approche du continent Sud Américain allait certainement offrir à Hitler des perspectives futures…
Le chef de l’Allemagne nazie a tenté, tout au long de la guerre, de créer des « ponts occultes » avec différents continents. L’exemple le plus frappant fut sans doute le contact qu’il prit avec la Loge noire tibétaine par l’intermédiaire de la Société du Vril (voir article) en la personne de Karl Haushofer.
Des Tibétains, émanation directe d’un groupe de mages noirs, utilisant les membres de cet Ordre pour accomplir leurs propres desseins (source : Frabato le Magicien Ed. A. Moryason). Certains s’expatrièrent même en Allemagne afin de former des groupes nazis d’élite. On retrouvera plus tard ces Tibétains, nus, assassinés ou suicidés à la fin du conflit, un poignard planté dans l’abdomen. Le but caché de la Société de Thulé était de regrouper l’ensemble des Loges noires afin de maîtriser la planète et de mettre en place le scénario d’asservissement des peuples, qu’elle convoitait.
Ainsi donc, afin de mener le plan orchestré depuis longtemps par les plus hauts dirigeants de l’Ordre noir, Hitler prit des contacts en différents points de la planète. Une région lui tint particulièrement à cœur : l’Amérique du Sud. Il y voyait là un lieu propice à l’implantation d’une « nouvelle race » parmi les peuples primitifs de la forêt amazonienne.
Dans les années 30 il avait déjà commencé, avec l’aide des dirigeants brésiliens, à implanter des avant-postes dans ce pays. Les nazis enlevaient des dizaines d’enfants dans les orphelinats brésiliens pour les soumettre à des travaux forcés et torturés, ils devaient travailler sans répit. Les survivants de ces premiers camps de l’horreur réclament aujourd’hui réparation et excuses à leur gouvernement.
C’est aussi dans ces années là que des expéditions nazies explorèrent la forêt amazonienne avec, en tête, de bien curieux projets. Deux buts étaient visés. Le premier, en vue de l’implantation de la future race, était de trouver des ressources minières nécessaires à l’immigration des millions de colons allemands qui devaient investir le territoire. Le deuxième était plus secret car il concernait l’exploration de la jungle afin de trouver un lieu bien précis. Nous en reparlerons plus loin.
The Guyana project
C’est Joseph Greiner qui, dans les années 30 fut chargé de cette expédition partie depuis la lisière de la jungle guyanaise jusqu’à la forêt profonde à l’est du Brésil. Cette opération fut longtemps méconnue car quelle fut son véritable objet ? Des photos subsistent ainsi qu’un film de propagande où l’on voit l’explorateur et son équipe parcourir la jungle dans l’espoir de trouver le « lieu propice ». Greiner mourut de la fièvre jaune et jamais on ne connut véritablement le sens réel de sa mission.
Quoi qu’il en soit, même sa sépulture fut oubliée et l’on voit le symbole nazi sur la croix plantée sur sa tombe. Longtemps on crut cette histoire « arrangée » jusqu’à ce que l’on retrouve sa trace il y a peu de temps. Dans un livre paru en 2008, The Guyana Project : A German Adventure On The Amazon, Jens Glüsing a, grâce à des cartes, des photos et des documents de l’expédition retrouvés dans une hacienda, dans les archives du Département d’État au Brésil, au musée de Rio et en Allemagne, reconstitué cette expédition.
Nous pouvons ainsi avoir la preuve que le Troisième Reich avait bel et bien l’intention de s’implanter dans la jungle amazonienne de manière très active. Mais outre la recherche des ressources premières, quel était le but initial ? Pourquoi Hitler était-il déterminé à mettre en place un plan d’une telle envergure ? Avait-il déjà en tête un projet d’exploration vers la cité perdue d’Akakor?
Un nazi dans l’enfer vert
Je l’ai dit plus haut, les nazis recherchaient partout des objets sacrés : le Graal, la Lance de Longin, des livres rares, mais aussi le secret de lieux mythiques du monde. La terre de Thulé (ce nom fut très important pour le groupe fondateur puisqu’il se l’appropria), Montségur, les montagnes de l’Himalaya et bien d’autres, firent l’objet de recherches sérieuses. Pourquoi cette frénésie, pourquoi tant de moyens financiers dépensés à cette seule fin ?
Qu’y avait-il de si important en Amérique du sud pour investir de telles sommes d’argent et mettre en place un plan d’invasion si important ? Pour tenter d’obtenir la réponse il nous faut remonter dans le tracé d’une histoire plus lointaine. Depuis des centaines d’années, les explorateurs parlent d’un fabuleux trésor enfoui par les Incas et qui serait à jamais caché aux yeux des profanateurs.
Légende ou réalité, cela n’a pas empêché nombre de personnes avides ou d’explorateurs passionnés de partir à la recherche de ce butin. Mais est-ce bien cela qu’Hitler voulut découvrir ? C’est peu probable car la portée de ses plans dépassait de loin la seule recherche d’une richesse matérielle.
N’oublions pas qu’un de ses principaux initiateurs, Ernst Pretzsche, vécut – nous l’avons vu – de longues années au Mexique. Ce pays est très imprégné de culture maya et certains brujos gardent en secret le souvenir de l’histoire non officielle de leur terre.
De nombreuses légendes circulent encore aujourd’hui au sujet de cités perdues au fin fond de la jungle que nul n’a jamais pu pénétrer. Est-ce une de ces villes mystérieuses que cherchait l’explorateur Greiner ?
La question qui peut se poser est de savoir s’il est encore possible de trouver, dans la forêt vierge, une ville oubliée. Après tout, l’homme du XXe et du XXIe siècle connaît suffisamment la planète pour pouvoir répondre à cette question. Il semblerait que non puisque nous venons d’avoir connaissance l’année dernière de l’existence d’une tribu sauvage au cœur de la jungle amazonienne. Des photos montrent, qu’effrayés, ils tirent à l’arc sur l’hélicoptère qui les filme.
On peut donc aisément penser que d’autres peuples existent encore au sein de l’enfer vert. Il faut savoir que des vestiges incas et mayas et plus anciens même, restent à découvrir sous la voute épaisse des arbres de ces territoires inconnus, des vestiges qui surprendraient bon nombre d’archéologues. Mais voilà, ces édifices sont cachés sous l’amas végétal impénétrable alors qu’ils étaient jadis à ciel ouvert.
À la recherche de la cité perdue
Que sait-on au juste de cet enfer vert, hors ses limites explorables ? Pas grand-chose pour ainsi dire. Peu d’archives sont disponibles et les seules que nous possédons sont soit de vieilles légendes soit les rapports fournis par les conquistadores à l’époque de la colonisation. De nombreuses histoires existent, rapportées par la tradition orale ou consignées par des auteurs anciens.
Ces archives sont intéressantes car aujourd’hui nul ne peut obtenir ce qui était jadis la culture d’un peuple indien oublié et qui se perd à cause d’une mondialisation dévorante. Toutefois, certains péruviens fidèles à la mémoire de leurs ancêtres, m’ont assuré de la perpétuation de ce savoir.
Au XIXe siècle, l’historien anglais Prescott, dans son ouvrage sur le Pérou, mais surtout le Dr Tschudi, dans son livre Antiguedades peruanas, fait mention d’une légende Indienne, qui rapporte qu’un convoi de 10.000 lamas, chargés d’or partit payer la rançon de l’Inca, prisonnier des Espagnols, puis fut arrêté dans les Andes lorsque ses hommes apprirent que leur empereur venait de mourir.
L’énorme trésor qu’ils transportaient fut si bien caché, que nulle trace ne fut retrouvée. Où fut-il caché ? Compte tenu de la connaissance du terrain et de l’énorme quantité d’or et de bijoux, la cache devait être certainement une ville inaccessible au regard des conquérants, donc bien enfouie dans la jungle.
Un autre historien anglais, John L. Stephens, dans son livre Incidents of travel in Center America 1846, dit que :
les descendants des Caciques et les Aztèques sont supposés avoir survécu, et exister encore dans les solitudes inaccessibles des Cordillères, déserts dans lesquels aucun homme blanc n’a encore pénétré… et qu’ils y vivent comme vécurent leurs pères, construisant les mêmes édifices, avec les mêmes ornements de sculpture et de moulage; de grandes et vastes cours, des tours élevées avec de hautes séries de marches et gravant encore sur des tables de pierre les mêmes hiéroglyphes mystérieux. Il ajoute : Je me tourne vers cette vaste région inconnue, que pas une route ne traverse, et où l’imagination nous dépeint cette mystérieuse cité, aperçue du sommet des Cordillères, peuplée d’aborigènes insoumis, et que nul n’a visités ni n’a vus.
Dans le dédale de la jungle
Où sont allées ces populations qui ont échappé aux massacres perpétrés par les séides de Pizarre et Cortes ? Il doit bien obligatoirement subsister des traces de ces villes ou mieux encore une population entière qui vit peut-être de nos jours et qui serait la descendance de ces derniers incas massacrés. Où serait cette ville ou ces villes secrètes considérées comme perdues ? Seraient-elles le fruit d’une imagination débridée ?
Si l’on en croit le récit de quelques voyageurs qui ont vu de très loin ces cités perdues, depuis des promontoires rocheux, on peut imaginer qu’elles sont aujourd’hui encore jalousement préservées sous le sceau du secret et certaines personnes bien informées parmi les autochtones sont muettes à leur sujet. Un péruvien de Cuzco me racontait que seuls quelques individus connaissent des passages dans la jungle et sont autorisés à aller et venir en de rares endroits.
Des tribus empêchent quiconque de pénétrer hors certains points et même les autorités ne désirent s’aventurer au-delà de la zone permise, soucieux de ne pas déranger, comme si des accords non écrits avaient été engagés. Les Péruviens, pour la plupart, dans des localités comme Cuzco, sont encore très incas. Mais ce genre de ville perdue n’existerait pas seulement dans le territoire péruvien mais aussi plus haut en Amazonie, près du Mexique, du Guatemala et d’autres encore à l’ouest du Brésil dans la forêt d’émeraude. J’aurai l’occasion d’en reparler dans de prochains articles.
Le mystère Akakor
Au début des années 1970 un journaliste de la télévision allemande, Karl Brugger, fit la connaissance d’un métis du nom de Tatunca Nara, par l’intermédiaire d’un de ses amis responsable d’une compagnie brésilienne de gardes forestiers.
Certain que l’histoire de ce chef indien pourrait faire l’objet d’un bon article, il réunit les deux hommes dans un bar de Manaus au Brésil. Brugger, muni de son magnétophone, enregistra les propos de l’étrange personnage à la peau claire et aux cheveux bruns qui se disait être le prince d’une tribu très ancienne dont l’histoire remontait à 15 000 ans !
En raison des persécutions, sa tribu avait du rejoindre ses antiques cités souterraines perdues dans la jungle amazonienne. Il fit mention de la puissance des habitants qui, pourvus de pouvoirs magiques avaient du, à une lointaine époque, quitter la terre après avoir bâti des édifices colossaux. Il lui fit aussi part des effroyables catastrophes que la Terre dût endurer en des temps très lointains et pourquoi les habitants de son peuple furent contraints de construire des villes souterraines.
Tatunca Nara parlait un peu l’Allemand et confia à Brugger que 2000 soldats allemands rejoignirent cette ville au nom mystérieux d’Akakor, après 1941. Le journaliste doutait de l’indigène et restait très circonspect quant à la réalité de son récit. Toutefois, en 1972, il monta une expédition, accompagné de Tatunca Nara chef de ce peuple qui portait le nom de Ugha Mongulala. Mais les énormes difficultés du voyage lui firent rebrousser chemin. Le chef d’Akakor, vraisemblablement très contrarié continua seul le voyage.
Cet épisode et les différentes informations de son guide, permirent à Brugger d’écrire un ouvrage : Die Kronik Von Akakor (Chroniques d’Akakor) Ed. Econ. Düsseldorf – paru en 1976. Malheureusement aucune traduction ne fut faite en Français. Le journaliste reçut de Tatunca la transmission de certains passages de l’histoire de cette fabuleuse cité. Il avait de nombreux doutes concernant son mystérieux interlocuteur et ne lui donnait pas toute sa confiance. Il semblait lui échapper au détour de certaines conversations. Il faut savoir qu’en fait Tatunca Nara était un faussaire dont le nom véritable était Gunther Hauck.
Le journaliste qui en savait trop
Son histoire commence en 1968, lorsque dans les journaux on parle d’un chef indien blanc, cité pour avoir sauvé la vie de douze responsables brésiliens afin obtenir leur libération d’un groupe d’indiens qui les tenait captifs. En raison de l’aide apportée, Tatunca Nara fut récompensé par un permis de travail et des papiers d’identité. Mais en fait ces documents lui auraient été octroyés pour service rendu auprès des autorités brésiliennes comme agent infiltré au sein de la guérilla.
Le Gouvernement péruvien demanda même son extradition et par ordre du gouverneur d’Acre, Tatunca Nara fut arrêté en 1972. Mais selon Brugger peu de temps avant son extradition vers le Pérou, des officiers de ses amis l’ont libéré de prison à Rio Branco et l’ont emmené à Manaus. Un dossier d’accusation affirme qu’il était un informateur de la DOI-CODI (Détachement des opérations d’information pour la défense interne).
Dans un rapport publié par le magazine Fantasy en 1990, le directeur général de la Romeu Tuma fédéral a indiqué que Gunther Hauck (alias T. Nara) était un assassin qui devait être jugé par le code pénal brésilien. Mais il est toujours libre à ce jour.
Le livre de Brugger fut un réel succès dans plusieurs pays. Mais voilà que continuant ses investigations sur Akakor (malgré ses doutes certains concernant Tatunca Nara), il fut assassiné par balle dans les rues de Rio de Janeiro. Qui était son meurtrier ? Pourquoi a-t-on tué le journaliste ? En savait-il trop sur le dossier Akakor ? Il faut savoir que Tatunca Nara fut aussi suspecté pour la mort de trois autres personnes : l’Américain John Reed, en 1980, le Suisse Herbert Wanner en 1984 et en Allemagne Christine Heuser en 1987.
L’ancienne épouse Allemande de Guther Hauck dit (rapporté en 1989 par le magazine allemand Der Spiegel) avoir reconnu en Tatunca Nara son ex-mari mais celui-ci a nié ces assertions en montrant ses papiers brésiliens attestant ses origines indiennes !
Il est patent, dans cet imbroglio, que Tatunca Nara est très difficilement cernable. De plus, toutes les expéditions qui ont conduit à la recherche d’Akakor se sont soldées par des échecs mais ont de plus coûté la mort à tous les explorateurs. Si Akakor est un mythe crée de toute pièce par l’ex Allemand devenu Indien, pourquoi tant de mystère et de meurtres autour de cette affaire ?
Hitler et la cité perdue d’Akakor
Brugger semblait être sur une piste importante en liant les nazis à Akakor. Bien que méfiant au sujet de Tatunca Nara, il croyait en son récit. L’ « Indien » a-t-il eu connaissance de certains dossiers ? Aurait-il rencontré un indigène qui lui aurait raconté cette histoire qu’il se serait ensuite approprié, ou bien encore était-il vraiment le détenteur de quelque secret ?
Pourtant c’est lui qui, peu de temps après, partit en expédition avec un certain Schmid, ancien pilote de son état, en 1979, à la recherche de la cité perdue d’Akahim proche d’Akakor. Il mentionna l’importance de trois pyramides existant dans cette ville antique que nul ne connaissait. Et curieusement, c’est cette même année que la revue Veja mentionne la découverte, vue du ciel, de trois pyramides dans la jungle !
Le vrai faux Indien était bien informé. A ce jour nul n’a pu parvenir sur le site. Une fois de plus Tatunca Nara sema le trouble dans une histoire très mouvementée.
Selon Brugger, le Troisième Reich avait estimé qu’il était essentiel que le Brésil (pendant la guerre) restât neutre pour donner aux sous-marins allemands la maîtrise de l’Atlantique Sud afin de pouvoir ensuite envahir ce pays. Tactique perfide. Mais les États-Unis ruinèrent leur plan en persuadant le gouvernement brésilien de s’aligner sur la décision des Alliés. Face à cette coalition l’Allemagne décida alors de riposter en coulant 38 navires de la flotte brésilienne.
Dans cette perspective comment est-il possible que les Allemands aient pu mettre pied à terre et se perdre dans la jungle avec 2000 personnes ? Tatunca Nara avait-il raison en disant que son peuple avait accueilli ces troupes pendant le conflit ? L’expédition de Joseph Greiner est une preuve de l’intérêt des Nazis pour cette région du globe.
Mais il y a plus curieux, selon les dires de l’investigatrice espagnole contemporaine Deborah Goldstern auteure d’un article sur ces liaisons allemandes au Brésil : des récits de témoins oculaires de l’époque ont vu débarquer de nombreuses chaloupes sur les côtes de Rio de Janeiro.
Mais c’est surtout en mai 1945, à la veille de capitulation de l’Allemagne, que deux navires U-530 et U-977, ont quitté le nord de l’Allemagne pour l’Amérique du Sud. Environ trois mois plus tard, ils se rendirent en Argentine.
En 1984 le Jornal do Brasil mentionna, dans ses colonnes, la mort de Brugger et précisa que des policiers s’étaient laissés aller à la confidence en disant qu’il avait été assassiné pour des motifs politiques. Le journaliste était certainement en possession de dossiers importants concernant les rapports du Troisième Reich avec le Brésil et le dossier Akakor n’arrangeait rien à l’affaire.
En effet, le malheureux avait certainement mis le doigt sur une histoire assez énigmatique dans laquelle plusieurs éléments politiques et occultes étaient en jeu, car toute la dimension d’Akakor tant déniée à cause de l’insaisissable Tatunca Nara, pourrait se vérifier avec la venue des nazis au Brésil à la fin de la guerre. Si l’improbable indien disait faux, alors l’histoire du Troisième Reich dans la jungle amazonienne le serait aussi.
Mais voilà, beaucoup d’éléments, peut-être trop au goût de certains, viennent dénouer en partie les fils emmêlés de l’énigme. Et c’est justement sur ce point que se basait Brugger et c’est pour cette raison qu’il croyait la version de Tatunca Nara. Le journaliste croyait en Akakor, même s’il prenait Gunther Hauck (alias Tatunca) pour un aventurier peu recommandable. Le monde souterrain d’Akakor n’était peut-être pas la fable que d’aucuns dénonçaient et dénoncent encore aujourd’hui.
D’après Tatunca Nara, la puissante cité n’était plus, en 1963, que l’ombre de ce qu’elle fut par le passé lorsque les « dieux venus des étoiles » la gouvernaient il y a de cela 15 000 ans. Toutefois, existait encore toute la gloire qu’ils y avaient laissée. Seuls les habitants modernes n’étaient que de pâles représentants de ces fastes passés.
Cette ville existait toujours avec sa structure souterraine et c’est là que les Allemands nazis auraient trouvé refuge. Karl Brugger écrivit : Akakor existe-t-elle réellement ? Peut-être pas exactement comme Tatunca Nara me l’a décrit, mais la cité est indubitablement une réalité.
Les nazis se préoccupaient d’Akakor et de sa ville souterraine en raison des relations occultes qu’ils liaient avec certains groupes et notamment le Tibet. Sous des prétextes de recherches ethnologiques, l’expédition faite avant la guerre dans cette région du globe n’avait pour but que de reprendre contact avec des groupes sombres qui auraient échappé à la destruction du continent atlante il y a de cela près de 12000 ans. C’est eux qu’ils allaient chercher au Tibet car ils vivraient, selon la légende, dans un monde souterrain flanqué dans les replis de l’Himalaya. Et c’est toujours dans cette perspective qu’ils voulaient conquérir la cité d’Akakor dont l’ancienneté était identique.
Une information inattendue
Malgré les remous de cette histoire et l’apparente implication des nazis durant la dernière guerre mondiale, il semble que des pièces manquent au puzzle. Tout porte à croire que le fond est vrai mais la forme semble échapper à toute logique. Akakor trouve sa réalité grâce à la mouvance nazie dont 2000 représentants y compris femmes et enfants seraient venus au Brésil pour élire domicile dans cette ville antique.
Cela semble invraisemblable, mais à en juger par les récits des témoins, les affirmations de Tatunca Nara et les étrangetés autour de la mort de Brugger, nous sommes en droit de nous poser quelques questions. Si le dossier n’était pas si gênant pourquoi tant de morts et pourquoi l’Ambassade d’Allemagne a-t-elle été si peu coopéré ?
On sait aussi que la traque des nazis, dans les décennies qui ont suivi la guerre se sont principalement orientées vers l’Amérique du Sud. Mais une autre question se pose. Si le projet Akakor était aussi important pour le Troisième Reich, comment se fait-il qu’Hitler ne se soit pas impliqué directement et pourquoi est-il mort dans son bunker comme l’histoire officielle le mentionne, au lieu de rejoindre ses réfugiés ?
Là encore, Brugger suivait des indices assez troublants et c’est probablement pour cette raison qu’il s’accrochait au récit de Tatunca Nara. Il est bien évident qu’à l’époque et jusqu’à récemment, il n’était pas question d’avoir le moindre doute au sujet de la mort d’Hitler dans son bunker. Bien sûr, depuis longtemps, quelques historiens émettent des doutes sur sa mort.
En effet, les photos et le film montrant son corps sont plus que suspectes. On a réussi aujourd’hui à démontrer qu’il s’agit d’un de ses sosies du nom de Gustav Weler. La photo ci-dessous supprime aujourd’hui (avec la facilité de consulter images et vidéos donc de voir les supercheries) toute forme de doute.
Mais les Soviétiques ont montré les restes d’Hitler notamment son crâne, certifié par les « analyses dentaires » de l’époque. Jusqu’à aujourd’hui ce crâne est conservé à Moscou.
Donc par la force de l’histoire nous ne pouvons que conclure à la mort du chef du Troisième Reich dans son bunker. Alors tout s’embrouille à nouveau, car pourquoi Brugger était-il si déterminé à poursuivre son enquête ?
Mais voilà qu’une information de dernière minute vient jeter une lumière nouvelle sur l’affaire.
Des résultats incontestables
Le journal anglais Observer du 27 septembre 2009 déclare que des chercheurs américains viennent de démontrer que le fameux crâne attribué à Hitler, secrètement préservé pendant des décennies par les services secrets soviétiques, appartenait à une femme de moins de 40 ans, dont l’identité est inconnue. Les analyses d’ADN effectuées sur les os, actuellement détenus par les Archives d’Etat à Moscou, ont été effectuées au laboratoire de génétique de l’Université du Connecticut.
Le scientifique Nick Bellantoni s’était rendu à Moscou il y a peu de temps pour inspecter les restes d’Hitler dans les Archives de l’Etat. Il a pu ainsi faire des prélèvements ADN à l’aide de cotons. J’ai vu – dit-il – les photos de référence des Soviétiques concernant le sofa de 1945 où le Führer trouva, soit-disant, la mort et je voyais les mêmes taches exactement sur les fragments de bois et de tissu en face de moi, donc je savais que je travaillais avec des pièces authentiques.
Les échantillons ont ensuite été rapatriés dans le Connecticut. Au centre de l’université de génétique appliquée, Linda Strausbaugh a travaillé pendant trois jours sur les traces ADN. Nous avons utilisé les mêmes protocoles qui auraient été utilisés dans un laboratoire criminel, dit-elle, et nous nous sommes aperçus que ces échantillons n’étaient pas ceux d’Hitler.
Cette découverte, très récente, vient donc poser un grand problème aux historiens. Depuis 64 ans les manuels scolaires, les films, les essais etc…nous disent que le chef du Troisième Reich est mort dans son bunker mais quid des restes du corps ? Pourquoi a-t-on voulu à tout prix cacher la vérité ? Où est passé Hitler ? Puisque les os sont maintenant identifiés comme étant ceux d’une femme, les hypothèses de nouvelles pistes peuvent êtres ouvertes.
Un avion bien caché
On peut alors supposer qu’à la fin du terrible conflit de 1945 devant la disparition du Führer et pour ne pas troubler à nouveau le monde entier, les gouvernements occidentaux ont certainement caché la vérité et c’est sans doute pour cela que de nombreux services secrets se sont particulièrement orientés vers l’Amérique du sud.
Selon toute vraisemblance, le personnage le plus odieux du conflit était encore en vie. C’est sans aucun doute, avec du recul, que l’on peut imaginer à quel point l’information qui va suivre a du ébranler les instances secrètes des Services spéciaux de l’époque et interpeller Brugger dans son enquête.
En effet, le 5 mars 1979, dans le journal allemand Bild Zeitung, une annonce parut, accompagnée de deux photographies, sous le titre: « L’avion privé d’Hitler découvert dans la jungle ». Cet article rapportait que à l’occasion d’une exposition d’avions en Floride, (E.U.), un «lU 52» a été montré; c’est l’avion privé d’Hitler. L’écrivain américain, Marty Caiden, l’a découvert dans la jungle d’Amérique du Sud, quatre ans auparavant.
Ce «bon vieux lU» (dont l’immatriculation est D- 26000) est encore entièrement intact. Caiden, qui avait lui- même piloté cet avion, précise : Dans le fuselage, Hitler avait fait percer une deuxième porte. C’est ce détail qui m’a fait le reconnaître. (source Dieter Ruddegerg in Frabato le magicien Ed. Moryason)
Il est donc plus que probable, en fonction des dernières découvertes, qu’Hitler a pu s’échapper de son bunker et rejoindre la colonne avancée, pour rejoindre Akakor dans la jungle amazonienne. Ainsi que l’a également rapporté Oti Votavova,(secrétaire de Franz Bardon), Hitler disposait de nombreux sosies qui lui permettaient de se protéger et qu’il employa en de multiples circonstances.
Après la guerre, Franz Bardon vit, grâce à ses facultés psychiques, qu’Hitler s’était enfui en Amérique du Sud. (source Dieter Ruddegerg in Frabato le magicien Ed. Moryason). Cette information étayée sur des éléments occultes n’a jamais intéressé que quelques disciples du Grand Adepte et c’est pourquoi qu’il me soit permis, à travers ces pages, de Lui rendre hommage.
Ce n’est qu’aujourd’hui que ce qu’Il annonçait prend toute sa signification. Hitler n’est pas mort dans son bunker mais a bien rejoint l’Amérique du Sud et pourquoi pas Akakor et sa ville souterraine qu’il convoitait depuis longtemps !
La cité d’Akakor demeure toutefois un mystère. Est-ce une fable inventée de toute pièce par Gunther Hunck alias Tatunca Nara ? Ou bien existe-t-elle vraiment ? Tout porte à croire qu’elle est une réalité dans la mesure où 2000 personnes ne peuvent pas, sans être interpellées, se volatiliser ainsi dans un pays. Akakor sera découverte un jour ou l’autre.
Du reste, une ville antique vient d’être identifiée au fond de la jungle. Elle abritait, d’après les archéologues, plus de 50 000 personnes. Ce n’est, bien sûr, pas la cité perdue « léguée par les dieux », mais la voie est désormais ouverte pour toute nouvelle exploration.
L’histoire dite « académique » se trouve parfois confrontée à des personnages curieux ou énigmatiques qui sont autant de points d’interrogation pour les historiens. Parfois, lorsque la vérité est difficile à cerner, on se contente des explications officielles qui, si l’on en gratte un peu le vernis, s’avèrent insuffisantes. De nombreuses énigmes restent ainsi sans réponses. Depuis quelques années une théorie du complot fleurit sur internet et dans les rayons de certaines librairies.
Bien que la plupart de ces idées trouvent leur justification dans la réalité, il nous faut toutefois considérer le problème sous un angle encore plus important c’est-à-dire la prise en compte d’autres Influences souvent négligées, celles des Grands Êtres de Sagesse Qui interviennent constamment dans les « affaires » du monde, dans le respect du libre arbitre de l’être humain mais toujours Vigilants et Bienveillants, pour éviter la mainmise de courants pervers sur notre monde. C’est de Ces Êtres dont il sera question dans cet article.
Séjour visible des Adeptes
Depuis que l’homme est sur la terre, nous dit la Doctrine Hermétique, des Êtres de grande évolution se sont dévoués pour apporter à cette planète les outils nécessaires pour progresser harmonieusement. Ainsi, l’être humain a toujours été guidé par des Personnages qui furent et sont les Gardiens de la Sagesse tout autant que des Guides sans Lesquels notre monde aurait depuis longtemps disparu.
Certains d’entre Eux sont connus, d’Autres le sont moins, d’Autres encore sont totalement inconnus de tous. Toutefois, qu’Ils se soient fait connaître par le passé où qu’Ils remplissent Leur Mission dans le secret encore aujourd’hui, Leurs actes n’en sont pas moins riches de conséquences pour les êtres humains.
Ils forment un Collège invisible qui n’est accessible qu’à ceux qui sont parvenus à transcender complètement leur nature humaine pour devenir des Adeptes, il y en a donc très peu par siècle. Ces Maîtres de Sagesse furent pour la première fois présentés, en tant que Tels, au monde par l’intermédiaire de H.P Blavatsky à la fin du XIXe siècle.
Ils sont aussi appelés Maîtres de la Grande Loge Blanche (à ne pas confondre avec un « mouvement » anti-traditionnel existant, issu du New age), Adeptes, Mahatmas, Frères de la Lumière …Peu importe les noms qu’on Leur donne, Ils sont là, parmi nous, Bienveillants dans Leur sollicitude pour apporter -le moment venu- une plus grande sagesse aux êtres humains. Voir à ce sujet l’excellent article de A. Moryason sur www.moryason.com.
De vrais disciples
Aujourd’hui, on ne le soulignera jamais assez, certaines personnes prises d’un enthousiasme effréné s’autoproclament, via des channels, messagères de ces Maîtres. Là encore le discernement de chacun fera la différence lorsqu’on découvre la pauvreté des dits messages soit disant transmis par ces « entités » qui sortent tout droit de leur imagination, ou ne sont que l’expression d’un spiritisme moderne (Voir article sur ce site :Channeling et illusions du Nouvel Age).
Ces aberrations n’excluent bien sûr en aucune façon les disciples sincères, dument choisis pour entrer en contact avec Eux via une transmission télépathique ou une rencontre physique. Ce fut le cas de H.P. Blavatsky et plus tard Alice A. Bailey qui transmirent, sous Leur autorité, des Enseignements extraordinaires. Mais bien d’autres disciples remplirent aussi leur office par le passé et même encore aujourd’hui.
Ces Maîtres, ces Adeptes, dont on sait qu’Ils vivent dans une région située au-delà des Himalaya, ont donc toujours été présents pour guider l’homme dans son évolution en ayant constamment le respect de son libre arbitre. Il faut savoir, comme je l’ai dit dans d’autres articles (voir : 2012 – La prophétie maya) qu’Ils sont Les Gardiens de la Doctrine Hermétique, c’est-à-dire de la Connaissance Sacré, connue des plus grands initiés de tous les temps.
Par goût du catastrophisme, certains omettent de mentionner – surtout dans la période difficile que nous vivons – que Ces Êtres de Sagesse sont toujours présents au sein de notre monde par Amour pour l’humanité, afin de nous aider à combattre des forces adverses qui cherchent à étouffer la Lumière depuis la nuit des temps. Leur Sagesse est immense et Leur évolution est extraordinaire.
Ce sont des Maîtres parfaits à nos yeux et ce qualificatif ne réclame aucune dévotion, ni culte ni adoration de Leur part. Au contraire, Leur humilité n’a d’égale que Leur silence et Leur discrétion. Ils ne réclament rien pour Eux-mêmes et ne visent qu’à porter secours et aide à l’humanité en toute discrétion, dans l’application des Lois Universelles.
Un grand Dessein
C’est pourquoi cet article, bien modestement, cherche à Leur rendre hommage, dans la mesure où la place est trop souvent donnée à ceux que l’on nomme faussement les Illuminati, tant il est vrai que ces forces sournoises attirent plus par le côté spectaculaire et odieux qu’elles présentent, que ce que l’on peut exprimer concernant la Grande Loge Blanche. Les Maîtres s’enferment volontairement dans le silence en incitant chacun à faire l’effort de découverte vers le Chemin spirituel.
Pourtant, au long des millénaires et des siècles passés, Ils sont intervenus et interviennent toujours dans le cours de l’Histoire non seulement pour affirmer les valeurs universelles de la Vie de l’Amour et de la Lumière, mais aussi pour éviter bien des drames planétaires qui auraient depuis longtemps réduit à néant toute conscience sur cette Terre.
Certains d’entre Eux sont connus maintenant depuis le XIXe siècle : Les Mahatmas Koot-Humi, Morya, Saint Germain, Hilarion, le Maître Vénitien…. Chacun d’Eux est intervenu à une période de l’histoire pour influencer certains courants qui, sans Leur intervention auraient conduit l’humanité vers de très graves problèmes.
Il faut dire que ces interventions peuvent parfois paraître surprenantes et que le Grand Dessein des Adeptes échappe à la plupart des êtres humains.
Un Maître prendra souvent une décision curieuse quant à la création d’un mouvement par exemple. Celui-ci se verra contrecarrer (en apparence) par un autre mouvement tout à fait contraire créé quelque temps après par un autre Maître. Ces « bizarreries » à nos yeux ne sont pas moins que l’élaboration soigneuse d’un Plan savamment mis en place par Eux pour laisser :
1° Le libre arbitre à l’être humain 2° Ne pas intervenir directement pour ne pas empêcher la Loi karmique de se manifester 3° Pour agir selon une structure précise en fonction des cycles humains et planétaires
Par les quelques exemples qui vont suivre, nous allons maintenant tracer un rapide contour de Leurs principales manifestations, au cours de l’Histoire des quelques siècles passés, ou par l’intermédiaire de certains de Leurs disciples.
Les Maîtres de Sagesse et les secrets de l’Histoire
Dans La clé de la Théosophie H.P Blavatsky nous dit :
Pendant le dernier quart de chaque siècle, ces « Maîtres », dont j’ai parlé, font une tentative en vue de favoriser, d’une façon nette et marquante, le progrès spirituel de l’Humanité. Vers la fin de chaque siècle, vous trouverez invariablement un déversement d’énergies ou un bouleversement dans le sens de la montée dans le domaine de la Spiritualité ou, si vous préférez, du Mysticisme. À ces époques, une ou plusieurs personnes se révèlent dans le monde comme agents des Maîtres et on voit se répandre, sur une échelle plus ou moins grande, un Enseignement et une Connaissance occultes. Si vous en aviez l’envie, vous pourriez suivre la trace de ces mouvements en remontant de siècle en siècle aussi loin que s’étendent les annales historiques détaillées que vous possédez…
Cette précision est d’importance car elle nous indique que Ces Grandes Âmes de la Grande Loge Transhimalayenne se manifestent régulièrement pour apporter des connaissances nouvelles afin de permettre à l’humanité de progresser dans son évolution spirituelle. C’est effectivement ce qui s’est produit à la fin du XIXe siècle avec l’apport fondamental d’Enseignement grâce au monumental ouvrage de H.P Blavatsky : La Doctrine secrète (6 volumes) qui fut rédigée avec l’aide des Maîtres.
Ce fut encore une autre ouverture, guidée également par La Grande Loge Blanche, qui se produisit au début du XXe siècle avec les ouvrages d’Alice. A. Bailey et à la fin du XXème siècle avec la diffusion des Enseignements de Franz Bardon qui rédigea Lui-même en tant qu’Adepte, les trois volumes essentiellement pratiques de Théurgie opérative, divulguant ainsi un élément essentiel et fondamental de la Doctrine Hermétique.
Compte tenu des changements cycliques, depuis un siècle, une somme importante d’Enseignements fondamentaux a été offerte à l’humanité. Chacun, au-delà des critiques acides ou des éloges dithyrambiques que suscite cette Connaissance auprès du public, saura se faire une opinion en expérimentant par soi-même, en privé, les bienfaits d’une pareille Pratique.
L’Histoire, aussi loin que l’on pourrait remonter dans le temps, est jalonnée d’interventions assez significatives de Ces Adeptes qui, outre le fait d’apporter un Enseignement à des époques précises, agissent toujours par Eux-mêmes ou par Leurs disciples auprès de personnages importants de la planète pour infléchir le cours des évènements et prévenir de certains dangers ou bien encore d’agir sur telle ou telle période en vue d’aider l’humanité à progresser dans une voie particulière afin d’en récolter un plus grand bénéfice.
Durant le Moyen Âge
L’histoire du mariage de Philippe II dit Philippe Auguste, (1165-1223) septième roi de France de la dynastie des Capétiens, avec la princesse Ingeburge de Danemark reste une énigme pour les historiens. En effet, aujourd’hui encore personne ne comprend pourquoi le monarque s’acharna à repousser la pauvre princesse danoise dès le lendemain de son mariage. Tous les prétextes furent invoqués mais personne ne découvrit réellement la vérité.
L’histoire occulte nous dit qu’au cours d’une chasse, à peine sacré roi, Philippe fit une rencontre étrange dans la forêt. Il s’agissait d’un moine, « inspiré ou missionné », qui lui révéla certains évènements précis sur son futur, sur son règne et sur les implications néfastes pour le royaume si un signe particulier apparaissait dans sa vie. L’avertissement dut le terrasser puisqu’il sortit fort troublé de ce contact.
Lors de sa nuit de noces, avec Ingeburge, il vit que celle-ci portait un signe sur son sein – celui-là même que le moine lui avait révélé – et à cette vue le Roi ne put l’approcher et fut pris de terreur. Il la fit rhabiller et l’enferma dans un couvent.
A chaque fois que l’on lui parlait de cette Reine malheureuse (inconsciente d’avoir été marquée par le sort de ces effluves noirs devant anéantir le roi et le Trône), il devenait pâle comme la mort.
La hiérarchie ecclésiastique ne savait pas tout cela ; elle restait dans son éternel « exotérisme », le pape voulu excommunier le roi s’il ne reprenait pas la reine danoise ; seul un moine inspiré savait et le Roi… A quoi le royaume avait-il échappé ? Nous ne le saurons jamais
Les Templiers
Lorsque l’année 1314 prit fin, un choc retentit sur toute l’Europe : Philippe Le Bel, roi de France fit exécuter les Templiers et dissoudre leur Ordre. Encore aujourd’hui, tous les historiens s’accordent à dire que ce fut une injustice. Dans mon livre (Thot-Hermès – Les origines secrètes de l’humanité Editions Moryason), je consacre un chapitre entier à ce qui fut considéré comme un massacre en cette nuit sombre sur l’Île aux Juif à Paris où Jacques de Molay, grand maître de l’Ordre, fut brulé vif avec certains de ses compagnons d’infortune.
Ce qui surprend encore c’est l’acharnement du roi Philippe à vouloir à tout prix éradiquer les Templiers. Pour parvenir à ses fins il s’appuya sur l’Église pour exterminer l’Ordre, alors que lui-même n’appréciait guère cette autorité. Il les détruisit avec un acharnement peu commun, les poursuivit dans toute l’Europe et non pas seulement sur son propre territoire (ce qui lui aurait suffi s’il n’avait voulu que s’emparer des richesses et abaisser une puissance gênante).
Pourquoi agit-il de cette façon ? La France est un pays particulier et l’on dit même qu’elle bénéficie d’une protection Divine particulière qui remonterait aux origines de la monarchie. Apollonius de Tyane n’a-t-il pas, enterré une pierre précieuse de protection dans un terrain qui, plus tard allait devenir Lutèce et ensuite Paris ?
Les temps de Philippe Le Bel sont importants pour la France ; c’était à cette époque que la Féodalité fut frappée de plein fouet par le roi qui essayait de restaurer la notion d’État de Droit (les fameux Légistes) des Romains. Ce plan s’était perdu dans la nuit obscure de l’Europe après la chute de cet Empire en Occident.
L’enjeu était important et les forces de l’ombre avaient pour seul but de voir la France et son peuple se pétrifier dans le sommeil féodal afin de mettre en place leurs plans malsains. Ce n’était pas la première fois que ces courants nocifs tentaient de dissoudre le Royaume français naissant.
Philippe fut averti, en secret, par un Initié qui parvint à le convaincre que l’Ordre du Temple si valeureux et noble jadis, avait été court-circuité et infiltré par des forces perverses lors de son passage en Palestine auprès de l’Ordre des Assassins. Les Templiers constituaient une puissance redoutable à la fois pour le Royaume de France mais aussi pour l’Église.
Ces moines soldats étaient infiltrés au cœur de leurs assemblés mais ne le savaient pas. Même Jacques de Molay ignorait qu’une mainmise négative s’étendait sur son Organisation. Si Philippe Le Bel n’était pas intervenu, l’Ordre du Temple aurait été le bras armé des Ordres Noirs en Occident et l’histoire aurait été complètement différente de celle que nous connaissons.
Le roi le savait, il fut avertit et dut agir en conséquence au risque de passer pour un meurtrier sanguinaire au regard de l’histoire. C’est donc grâce à Ces Maîtres de La Grande Loge Transhimalayenne, que la France put échapper à une infiltration pernicieuse des courants ismaéliens dirigés par l’Ordre des Assassins en Europe.
Si ce coup d’arrêt n’avait pas été donné le ver se serait alors infiltré complètement l’Ordre du Temple et l’Europe toute entière aurait été dominée par les Forces Noires.
Le Grand Moghol
Akbar, (1542 – 1605) dirigea l’Empire moghol de 1556 jusqu’en 1605. Il est généralement considéré comme le Grand Moghol. On sait à quel point l’influence qu’il exerça sur son peuple fut importante. Il fit preuve d’un immense talent d’administrateur et fut très épris de justice. Ce qui le caractérisa fut sa tolérance en matière de religion. Son épouse était même une princesse hindoue.
Il accueillit aussi des hindous dans son armée et son administration ce qui entraina des alliances importantes avec les royaumes Rajputs. Bien que né musulman, il rejette l’origine divine du Coran et se déclare ami des sciences et des arts tout autant qu’un farouche défenseur de tous les cultes.
Il invite ainsi les représentants des grandes religions à débattre avec lui de questions religieuses ce qui va le conduire en 1581 à élaborer une religion de la lumière, qui sera une sorte de syncrétisme de l’Islam du Christianisme et du Jainisme, souhaitant ainsi en faire une religion d’état qui unifierait son vaste empire.
Ce que l’on sait moins c’est qu’Akbar fut adombré, (1) à une certaine période de sa vie, par le Maître Morya Lui-même, permettant ainsi d’apporter au pays un essor considérable pour la société de cette époque. Akbar ne fut pas le Mahatma Morya mais l’influence que Celui-ci exerça sur lui, permit d’éviter bien des conflits sanglants qui auraient nui considérablement à la politique de la région.
(1) – L’adombrement est effectué par les Adeptes lorsque Ceux-ci veulent agir dans le monde par l’intermédiaire de personnages ayant un rôle important dans la société. Ils interviennent alors auprès de cette personne et avec son consentement l’inspire totalement dans son mental et même dans son psychisme la rendant ainsi plus puissante et plus créative. Le Grand Moghol n’était pas le Maître Morya mais bénéficia pendant une période de son inspiration constante. (A ce sujet voir l’article de A. Moryason)
D’autres personnages influents dans le monde des sciences ou de l’art furent également adombrés par d’Autres Adeptes afin d’intervenir dans le monde et éviter ainsi bien des déboires dans le cadre de la politique ou de la société. Ainsi, Robert Fludd, Nostradamus, Francis Bacon (le philosophe) furent adombrés par Celui qui fut connu sous le nom du Comte de Saint Germain et plus tard Franz Bardon.
Sous le panache blanc
Henry IV (1553 – 1610) fut le bon roi des Français par excellence. Très humain, il essaya de concilier bien des choses, dans une France qui se déchirait entre guerres et guerres de religions. Par l’Édit de Nantes, il parvint à calmer les intentions meurtrières des catholiques et des protestants. Mais Henri IV avait en tête l’élaboration d’un Grand Dessein que son ministre Sully défendait aussi.
Ce Grand Dessein se définissait par la volonté d’unifier, d’une certaine façon, les Royaumes d’Europe afin que cessent guerres et conflits d’intérêt. Mais voilà, c’est au moment où ses alliés demandèrent de l’aide à Henri IV (l’occasion est très belle pour devenir le leader d’une Europe naissante) que celui-ci fut assassiné. Que se serait-il passé si l’Europe s’était formée à cette époque selon les points précis du Grand Dessein mis au point par le roi ?
En effet, quelques années plus tôt, Henri IV fut contacté en secret par un éminent membre de la Rose Croix (Ordre secret auquel seuls les Adeptes issus de la Grande Loge Transhimalayenne ont accès). Il faut dire aussi que c’est à cette époque que cet Ordre se manifesta publiquement par l’intermédiaire de la fameuse Fama Fraternitatis.
Les documents historiques manquent pour attester qui rencontra le roi afin d’élaborer ce grand plan européen. On sait que dans la famille béarnaise d’Henri IV des contacts avaient déjà été pris depuis quelques générations avec des membres de la Rose+Croix (à ne pas confondre avec les rosicruciens et les différents mouvements auxquels ils se rattachent).
Qui était le mystérieux conseiller du roi qui cherchait à l’aider dans sa construction de l’Europe ? Qui était-il sinon un Messager de cette fameuse Fraternité d’Adeptes à laquelle nous avons déjà fait mention. Henri IV était prêt pour de telles réformes mais comme toujours des « forces » adverses viennent contrecarrer les Plans et les Aides des Frères de la Lumière.
Henri IV échoua en partie puisqu’il fut assassiné avant de mener à bien son projet. Est-ce Celui qui sera plus tard connu sous le nom de Comte de Saint Germain qui conseilla ce roi ? Est-ce un de Ses disciples ? Cela est fort possible dans la mesure où Saint Germain continua cette même mission européenne sous une forme différente (il n’était plus question de bâtir l’Europe mais d’atténuer certains conflits à venir) avec Louis XV et Louis XVI mais on sait que ce dernier n’écouta pas les précieux conseils de l’Adepte…Que serait le monde d’aujourd’hui si Henri IV avait mené à bien ses plans?
Les aides rejetées
Beaucoup de monarques ou de personnages politiques importants ont été contactés, comme nous venons de le voir, par des Adeptes ou Leurs disciples en vue d’éviter certains malheurs ou problèmes pour les pays dans lesquels ils agissent. Rappelons que ces Êtres proposent cette Aide providentielle ou ces conseils et ne les imposent pas. A part quelques exceptions, ces mises en garde n’ont pas été acceptées.
Charles XII était un roi puissant et conquérant. Il attaqua d’abord les Danois, fit le siège de Copenhague et força Frédéric à signer la paix. Puis, après avoir laminé les Polonais, il se retourna contre la Russie et la battit par une écrasante victoire. Après cette bataille, il courut attaquer Auguste, roi de Pologne et se rendit maître de ce pays.
Il n’en avait cependant pas terminé avec la Russie. C’est alors qu’il reçut les conseils d’un Adepte qui se présenta à lui en lui donnant un sérieux avertissement concernant cette prochaine guerre, en lui demandant de ne pas la faire sous peine d’avoir pendant longtemps un grand retard dans le développement de son pays.
Le roi ne tint pas compte de cet avertissement, la guerre eut lieu et les Suédois furent écrasés et Charles XII fut contraint à la fuite vers l’Empire ottoman, où il resta cinq ans. Lorsqu’il revint les choses n’étaient plus les mêmes, sa grandeur avait décliné et lorsqu’il mourût, son pays disparut du nombre des grandes puissances. La face de l’Europe aurait certainement changée si l’orgueil n’avait pas pris le dessus sur la Sagesse et si les conseils éclairés avaient été suivis.
« Après moi le Déluge ! »
Le roi Louis XV accueillit avec amitié l’Adepte qui prit à cette époque le nom de comte de Saint Germain. Dans les annales de l’Histoire de France c’est la seule période où un Membre de la Fraternité Blanche se manifesta de façon aussi directe sans cacher Son appartenance. Une littérature abondante (Cf : Le comte de Saint Germain de Paul Chacornac Ed. Traditionnelles, mais aussi Le comte de Saint-Germain Éveilleur de l’Occident de Michel Coquet Ed. Moryason) fait état du Travail effectué par Saint Germain à la cour du roi.
On sait que Louis XV prenait en considération les conseils du comte et cela aboutit du reste à certaines réformes importantes pour la France. Mais Louis XV devait aussi subir l’influence de son ministre le sombre Maurepas, membre conscient des Forces Noires, qui faisait tout son possible pour évincer Saint Germain allant même jusqu’à tenter de le tuer. Il faut lire à ce sujet les différentes anecdotes concernant ces péripéties.
Le comte fit son possible pour édifier le roi sur les mesures à prendre, mais Louis XV, bien que très ouvert, ne pouvait franchir certaines limites. Quoi qu’il en soit, le chaos fut évité grâce à l’Adepte malgré les attaques virulentes de la Loge noire et de Maurepas.
Toutefois Louis XV était prévenu, ces réformes devaient s’intensifier mais il savait que la monarchie allait à sa perte. C’est pourquoi il lança un jour une phrase mal comprise et qui prend tout son sens au regard de ce que lui confia Saint Germain : Après moi le Déluge.
L’Histoire de France écrivit aussi ses plus belles et ses plus dramatiques pages durant le règne de Louis XVI et Marie-Antoinette. Là encore le comte de Saint Germain intervint plusieurs fois auprès des monarques, sachant que la France allait entrer dans la Terreur.
La comtesse d’Adémar qui faisait partie de la suite de la reine, relate dans son journal que le comte essaya à plusieurs reprises de convaincre Marie-Antoinette.
Que Ses messages furent transmis par lettre ou dans des rencontres arrangées, ils soulignaient tous que le pays, la famille royale et plusieurs autres personnes étaient en danger.
Mais ces conseils furent considérés comme injurieux et de mauvaise foi. Le comte fut poursuivi et échappa à plusieurs complots meurtriers. Plus d’une fois aussi il risqua la Bastille. Les refus de la reine eurent pour conséquence le drame que nous connaissons.
L’aigle et l’abeille
Napoléon Bonaparte eut un destin fulgurant. Très intéressé, alors jeune officier, par les sociétés secrètes il fut membre de plusieurs d’entre elles. Dans son livre très documenté, L’homme rouge des Tuileries, Pierre Christian relate les contacts que Bonaparte eut avec Bonaventure Guyon, homme énigmatique, astrologue et mage accompli.
Très jeune, celui qui devait marquer de son nom l’Histoire du monde, fut conscient de son fabuleux destin révélé par cet homme énigmatique dans le livre de Christian.
Tout le règne de l’empereur fut marqué par le symbolisme ésotérique ne serait-ce que son attachement aux symboles de l’abeille et de l’aigle. Il reçut lui aussi des conseils répétés via certaines personnes mandatés par la Grande Loge Blanche Tanshimalyenne. Il n’écouta pas les mises en garde qui lui furent faites et s’inclina même vers le côté plus sinistre de l’Ordre des Illuminés de Bavière, dont l’odieux Adam Weishaupt était le grand maître.
A la fin de sa carrière, l’empereur refusa d’entendre les conseils des Adeptes dans leur ensemble et viola une clause importante en envahissant la Russie. La retraite de Russie ne fut qu’une lamentable boucherie que seul le talent de Victor Hugo teinta de gloire poétique.
La création des États-Unis d’Amérique
Dans ses Lettres, Helena Roerich, épouse du peintre initié Nicholas K. Roerich et initiée elle-même, fait référence à un curieux personnage que fréquentait assidûment Georges Washington. Elle nous dit :
Nous savons aussi que Georges Washington était conseillé par un mystérieux professeur dont il appliqua les Conseils avec un succès historique. Au moment de la Déclaration d’Indépendance de l’Amérique, alors que la séparation d’avec l’Angleterre était en cours, un événement remarquable eut lieu. Durant les débats de cette convention historique, il se produisit un moment d’hésitation et d’incertitude.
Soudain, un étranger de haute taille se leva du milieu de l’assemblée et fit un discours enflammé qui se termina par ces mots : « Que l’Amérique soit libre ! » L’enthousiasme de l’assemblée était soulevé et la Déclaration d’Indépendance fut signée. Pourtant, lorsque les délégués cherchèrent, pour la féliciter, la personne qui avait fait pencher la balance pour la grande décision, l’étranger avait disparu. Ainsi, au cours de toute l’Histoire on retrouve la Main Tendue de la Grande Communauté de Lumière. (Cf : Lettre 11 – 1935)
Au regard de ces petites portions d’histoire cachée, un message est donné. Les Maîtres de Sagesse, les Adeptes parvenus au stade le plus élevé de l’évolution humaine dans notre cycle présent d’expression, sont Présents et actifs parmi nous, bien que Silencieux, face aux problèmes auxquels l’humanité doit faire face.
En ce sens les êtres humains enfermés dans le confinement de leur ego, ne sont jamais seuls et depuis toujours Ces Gardiens de la Connaissance sont présents pour éviter que de trop grandes catastrophes ne s’abattent sur la Terre.
On a trop tendance à parler aujourd’hui du pouvoir des Forces Noires sur notre planète, mais aussi de ceux appelés à tort Illuminati, dans la mesure où le sensationnel attire les foules. Ce pouvoir est, il est vrai, bien réel mais cela ne signifie pas que les Maîtres de Sagesse soient dépassés par ces courants nocifs.
Bien au contraire ils veillent car, comme il a été dit plus haut, le libre arbitre de l’homme, le karma individuel et planétaire doit entrer en action et ces Adeptes de la Fraternité de Lumière ne peuvent et ne veulent en aucune façon intervenir pour aller contre la Loi.
Ils sont là pour nous guider et nous ouvrir le Chemin, Ils se sont manifestés à de nombreuses reprises dans notre Histoire afin de « limiter la casse ». Aujourd’hui encore Ils sont bien présents et leurs disciples travaillent avec Eux pour proposer une alternative d’évolution de conscience à tous les êtres de bonne volonté, le moment venu.
Jésus étant né à Bethléem en Judée, aux jours du roi Hérode, voici que des Mages venus d’Orient se présentèrent à Jérusalem en disant : – Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus lui rendre hommage.
A cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il convoqua tous les grands prêtres et les scribes du peuple, et s’enquit auprès d’eux de l’endroit où devait naître le Christ.
– A Bethléem de Judée, lui dirent-ils…
Alors Hérode appela les Mages en secret, et se fit préciser la date où l’étoile était apparue. Puis les renvoyant à Bethléem :
– Allez, leur dit-il, informez-vous exactement de l’enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le nous savoir, afin que j’aille, moi aussi, lui rendre hommage. Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les conduisait et vint s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’Enfant.
A la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. Entrés dans la maison, ils virent l’Enfant avec Marie, sa mère ; ils se prosternèrent, lui rendirent hommage. Puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, divinement avertis en songe de ne pas retourner auprès d’Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. (Mat.chap.2 v.1 à 12)
Des Rois-mages initiés
C’est ce que nous révèle le second chapitre de l’Évangile selon Saint-Mathieu. Ni les deux autres Évangiles, ni Jean l’Initié ne font allusion aux Mages. En revanche, plusieurs apocryphes nous donnent des détails extraordinaires sur les mystérieux pèlerins.
Si la Synagogue où Hérode prenait conseil n’était pas aussi obstinée, elle lui aurait rappelé le Psaume 72 qui dit : Les rois de Tharsis et des Iles lui enverront des tributs ; les rois d’Arabie et de Saba lui enverront des présents… Tous les rois de la Terre se prosterneront devant lui, et toutes les nations le serviront.
Et ensuite, elle se serait rappelée Isaïe, en son chapitre LX : Des nations marcheront à ta Lumière, et des rois à la clarté de ton aurore… De Saba, ils arriveront tous, apportant or et argent, et chantant les gloires de Yaweh…
Les îles confluent vers moi, – vaisseaux de Tharsis en tête – rapportant de loin tes fils, ainsi que leur or et leur argent, pour le Nom de Yaweh, pour le Saint d’Israël qui te veut splendide.
Qui étaient ces Mages ? Certains se hasardent à penser qu’ils étaient prêtres de Zoroastre – instruits en astrologie. En Occident, nous parlons de trois rois mages; et leur fête se situe à l’Épiphanie, soit le 6 janvier. Mais les liturgies syrienne et arménienne font mention de douze mages ; ils sont vénérés en la Théophanie, ou Fête des Lumières, à laquelle correspond donc notre Chandeleur. Il est dit que nos trois rois mages se nomment :
– Melchior, de la race de Sem, roi d’Arabie, – Gaspar, de la race de Cham, roi de Saba ou d’Ethiopie, – Balthazar, de la race de Japhet, roi de Tharsis.
Les trois branches de l’arbre noachique sont donc venues adorer l’Enfant. Les étymologies des deux derniers noms restent mystérieuses ; mais celui de Melchior – le roi de la lumière – est riche d’un autre enseignement.
Tous les Pères de l’Église s’accordent sur la signification symbolique des trois présents : – Melchior offre de l’Or, symbole de la Royauté, – Gaspar, de l’Encens, symbole de la Divinité, – Balthazar, de la Myrrhe, symbole de la souffrance, donc de l’Humanité.
Saint Jean Chrysostome affirme que les Trois Rois, après la Résurrection, furent retrouvés par Saint-Thomas, qui les baptisa et en fit les saints patrons de l’Asie.Selon certains, l’impératrice Hélène (qui connaissait les secrets des Druides et des Bardes), celle qui avait déjà « découvert » la Sainte Croix, trouva ensuite, par une voie mystérieuse, leurs reliques, qu’elle fit transférer de manière solennelle à Constantinople. Saint Eutorge les transporta ensuite à Milan.
Les Allemands s’en saisirent, et les amenèrent à Cologne, où elles sont l’objet d’une grande vénération.
C’est pourquoi les armes de cette ville comportent trois couronnes. Mais n’avons-nous pas là un des attributs celtiques, ces trois cercles de vie qui expriment les trois mondes ? On pourrait aussi poursuivre la recherche sur cette piste, car les noms de Gaspar (ou Kaspar) et Melchior révèlent une origine teutone.
Les Rois Mages et l’Épiphanie
Après cette succincte présentation traditionnelle, voyons maintenant – pour la petite histoire – le symbolisme dénaturé, mais combien significatif, qui en résulte. En tentant de comprendre ce que représente l’Épiphanie (du grec epiphaneia : apparition), nous sommes forcés de nous plonger dans la tradition égyptienne où le bœuf Apis, fils du dieu Ptah, était appelé Ephaus chez les Grecs – dont la racine est la même qu’ « apparition ».
L’Épiphanie est cette fête du 6 janvier qui célèbre la manifestation de Dieu sur la terre selon les Églises d’Orient, dont le cycle de 12 jours sépare Noël de la Fête des Rois. Aussi, ce cycle de douze jours dominé actuellement par la pensée chrétienne, conserve en lui des rites plus anciens.
C’est la grande et importante période du solstice. Si l’on rattache cette date avec ce qui a été dit plus haut, le sens de la Fête des Rois apparaîtra alors avec plus de clarté.
Nous savons tout d’abord que deux saints ont été placés aux deux solstices. Étrange coïncidence : ce sont les deux Saint-Jean, compagnons de Jésus, qui sont en fait deux aspects d’un même symbole.
Que ce soit le Baptiste (24 juin) ou l’Évangéliste (27 décembre) leurs missions apparaissent comparables et la mission de l’un a une correspondance et une influence sur la mission de l’autre, qui se déroule au solstice suivant.
Tous les symboles viennent se décliner au cours de ces deux périodes. On retrouve le repas de Noël avec sa table familiale, qui correspond à la ronde autour du feu de la Saint-Jean, l’arbre de Noël, avec l’arbre de Mai, la bûche, gâteau traditionnel, ou le tison, emblème de la fécondité, etc.
La correspondance est significative, et parce que les complémentaires s’unissent, à l’emblème du Feu succède celui de l’Eau. La Tradition magique ne dit-elle pas que l’Eau est à un autre niveau une expression du Feu ?
Les deux Jean ne font donc qu’un, ésotériquement parlant ; ils sont les deux faces de Janus (ou Hermès bicéphale), l’une correspondant à la croissance des jours alors que l’autre étend son influence sur leur diminution avec les deux animaux emblématiques qui les caractérisent : le coq et l’aigle, deux symboles solaires par excellence.
Le mystère de la fève
Mais pourquoi en fêtant les Rois, fête-t-on la fève dans le gâteau ? Ce Roi de la Fève que l’on honore d’une manière païenne en cette période a eu aussi pour complément le Roi de la Folie, autre personnage populaire des Fêtes de Noël bien connu des anglo-saxons.
C’est une tradition aujourd’hui presque disparue qui préside aux Bacchanales et à la démesure et qui, en France, a pour nom La Fête des Fous, où les hommes se déguisent en évêques, archevêques ou papes.
On a célébré cette fête soit à Noël, soit le 26 décembre (à la Saint-Étienne), soit au Jour de l’An, soit encore au Jour des Rois. Aujourd’hui on se déguise pour le nouvel an…
Le 6 janvier, à la fin du repas, on partage en famille une galette afin de célébrer le roi de la soirée et le hasard désigne l’élu. De nos jours, la fève est remplacée par un poisson, un baigneur en porcelaine ou en matière plastique ou tout autre figurine (car cette tradition commence à se dénaturer).
Fulcanelli, dans Le Mystère des Cathédrales, dit ceci : On donnait autrefois le nom de poisson royal au dauphin, à l’esturgeon, au saumon et à la truite, parce que ces espèces étaient réservées, disait-on, pour la table royale. En fait, cette dénomination avait seulement un caractère symbolique, puisque le fils aîné des rois, celui qui devait ceindre la couronne, portait toujours le titre de dauphin, nom d’un poisson, et qui mieux est, d’un poisson royal.
Il ajoute: Le petit baigneur est inclus à la façon d’un signet de livre. Et sur la croûte de la galette on dessine des fils entrecroisés – des rets ou filets. Par ce symbolisme plus moderne, nous prenons conscience que pour être roi, même ne serait-ce que durant une soirée, il faut être marqué : il est ainsi indispensable de recevoir un signe céleste qui s’inscrit dans le déroulement d’un fait cosmique.
On a toujours placé une fève qui symbolisait la vie dans le gâteau des Rois. C’est en 1870 que d’autres objets sont apparus dans la tradition populaire et ont été cachés dans la galette. Fève ou petit poisson, ce gâteau est en pâte feuilletée dont la croûte est striée à la manière d’un filet de pêche et dont la pâte pourrait signifier la mer.
Pêcher la fève dans cette mer universelle, c’est pêcher l’Embryon divin, travail de ce germe de conscience qui se reproduit dans celui de l’alchimiste au moment où il va réaliser l’Œuvre.
Le terme « argot » (langue originellement ésotérique), « avoir de la galette », explique bien que celui qui découvre la fève devient riche, possède l’or. C’est du reste cette même énergie attribuée à Mercure (dieu des marchés, dieu de l’argent) qui préside à la réalisation alchimique et à toute démarche spirituelle en général. C’est donc la promesse d’une nouvelle vie, celle de la Conscience immortelle, finalité de tous ceux qui parviennent à l’Éveil et dont le Christ est le vivant symbole.
Le Royaume des Rois mages
Une vieille tradition nous enseigne que chaque verset de l’Écriture a sept sens de plus en plus subtils d’interprétation, dont l’ultime ne s’exprime que par le silence, tout comme les notes jouant sur les sept chakras en l’homme et dont la dernière, l’ultime, est en quelque sorte celle qui recèle toutes les autres, parce que chacune d’elle est un passage vers une étape supérieure.
La fête de l’Épiphanie, célébrée 12 jours après Noël, sous le signe du Capricorne, est la fête des trois rois mages guidés par la lumière de l’étoile, ce point de conscience qui brille en chacun, vers l’étable (qui symbolise l’inconscient) où vient de naître Jésus, la Lumière, la Vie, la Conscience. Cette étoile dont la brillance est ténue annonce qu’elle peut devenir un soleil resplendissant, car elle montre que Jésus – en devenant le Christ – sera la Lumière du monde.
Une fois de plus, la Tradition (sous un certain aspect) nous présente ce qu’est réellement la Quête de tout être humain : la Révélation de la conscience, le Christ en nous. Le tableau classique de la Crèche où naît le Maître des Maîtres est un symbole complet du renouvellement de la Création. On y retrouve les cinq éléments constitutifs de la manifestation.
C’est à Bethléem, la maison terrestre, le « voile de Dieu » qu’a lieu la Naissance. Mais n’est-il pas curieux également de constater que (selon d’autres interprétations) cette « légende » ou – pour être plus précis – cette « histoire arrangée » représente sur un autre plan une quête alchimique ?
Notez plutôt : Dans la Crèche (l’Athanor), on voit Marie (l’Eau), Joseph (l’Air), le Boeuf (la Terre) et l’Ane (le Feu) autour de l’Enfant-Lumière (l’Akasha) qu’est Jésus.
Plus étrange encore, dans cette symbolique alchimique, on y voit ces Rois-mages qui, assez curieusement, représentent les trois phases du Grand Œuvre : Gaspar dont la peau est noire, Melchior (dont la peau est blanche) et Balthazar (dont la peau serait…rouge).
La conclusion peut paraître hasardeuse au sujet de Balthazar, car pourquoi aurait-il la peau rouge ? Serait-ce un arrangement pour les besoins de l’histoire ? Il n’en est rien, car souvenons-nous que ce personnage est originaire de Tharsis que l’on situe mal géographiquement parlant.
Retour vers l’Atlantide
Mais il semble qu’il faille plutôt se diriger au-delà des colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar) pour découvrir le fabuleux royaume de Tharsis dont parlent les Écritures, ce royaume de Tartessos, siège des derniers vestiges atlantes. Balthazar serait donc de race rouge, puisque roi de Tharsis, donc héritier de la Tradition atlante. Nous arrêterons là sur le symbolisme alchimique et sur les transmissions, car cela nous mènerait trop loin et dépasserait le cadre de cet article.
Ces Rois-mages posent réellement une énigme quant à leur origine et leurs connaissances. Fulcanelli, pour sa part, dans Le Mystère des Cathédrales, cite un passage d’un auteur du VIe siècle où l’on peut comprendre une voie conduisant au Grand Œuvre. Il souligne :
Tous les ans, ces hommes (les Mages), après la moisson, montaient sur un mont qui, dans leur langue, s’appelait Mont de la Victoire, lequel renfermait une caverne taillée dans le rocher et agréable par les ruisseaux et les arbres qui l’entouraient. Arrivés sur le mont, ils se lavaient, priaient et louaient Dieu en silence pendant trois jours.
C’est ce qu’ils pratiquaient pendant chaque génération toujours dans l’attente si, par hasard, l’étoile du bonheur ne paraîtrait pas pendant leur génération. Mais, à la fin, elle parut sur ce Mont de la Victoire sous la forme d’un petit enfant et offrant la figure d’une croix.
Elle leur parla, les instruisit, et leur ordonna de partir pour la Judée… – L’étoile les précéda ainsi pendant deux années, et le pain ni l’eau ne leur manquèrent jamais…
Il faut tout de même s’arrêter sur un point qui a son importance. Ces personnages étaient à la fois Rois et Mages – c’est-à-dire souverains dans leur pays, représentants de l’autorité temporelle mais aussi Adeptes investis d’une formidable autorité spirituelle et possédant la plus haute science qui soit : celle de la Magie ou Théurgie Science des sciences. Ils sont donc rois et mages à la fois, deux fonctions qui trouvent leur origine dans la nuit des temps.
Si l’on fixe le ciel en cette période de l’année on aperçoit se dessiner dans le ciel la constellation d’Orion. Celle-ci fait partie des rares constellations immédiatement reconnaissables par leur forme. Ses sept étoiles les plus brillantes forment un sablier facilement identifiable : quatre étoiles très brillantes forment un rectangle caractéristique au milieu duquel se trouve un alignement de trois autres étoiles, les « rois mages », qui forment un ensemble extraordinaire.(Voir : Thot-Hermès de G. Delaage. Ed. Moryason)
Ces trois étoiles pointent vers la constellation du Grand Chien, directement vers Sirius. Quand on sait que Sirius est la Source par laquelle La Mère Divine nourrit notre Logos solaire et nous-mêmes, alors nous voyons toute l’importance qu’il faut donner à cette région du ciel.
La Mère du Monde
Hormis ces trois Rois-mages, la seule mention faite dans la Bible d’un personnage similaire est Melkistdeck, qui était roi de Salem mais aussi prêtre, puisque Sacrificateur du Très-Haut. Melchisedek était sans généalogie (Genèse, XIV:18-20) et c’est lui qui bénit Abraham, dont la descendance devait donner naissance aux trois religions monothéistes que nous connaissons.
Être sans généalogie peut signifier aussi occuper une dignité au-delà du temps et de l’espace, et donc se situer dans cette Fraternité Himalayenne connue sous le nom de « Grande Loge Blanche ». Ainsi, les Rois de Justice sont des personnages détenteurs de la vraie Science.
Les Maîtres de Justice chez les Esséniens étaient des représentants de la plus haute autorité, et lorsqu’on songe à quoi se rattachait cette Fraternité – d’origine atlante – dans laquelle le Christ devait venir, on comprend mieux l’implication traditionnelle. Il est du reste curieux de constater que dans le vocabulaire provençal (considéré par certains comme une langue d’initiés) le terme mage signifie juge.
Cette fabuleuse histoire est avant tout une histoire cosmique où la Mère du Monde joue un rôle prépondérant. C’est aussi de ce merveilleux symbole que fut revêtue Marie mère de Jésus lorsqu’on parla de Crèche mais aussi d’étoile, celles de Sirius de de Vénus qui se confondent en une magnifique réalité universelle. (Voir « Le choix atlante » de G.Delaage. Ed. Moryason)
Ces Rois-mages font donc partie d’une Hiérarchie qui dépasse les conceptions humaines, et ce n’est pas sans raison qu’Ils vinrent honorer le Roi des rois dans la Crèche. La légende relatant qu’Ils furent trois à adorer le Christ rappelle donc simplement que des Êtres venus du fond de l’Orient furent mandatés par la Grande Loge Blanche pour honorer Celui qui devait plus tard adombrer Jésus en devenant le Christ.
Ces Adeptes, Gardiens de la Doctrine hermétique, ne révéraient nullement une religion qui allait naître (car Jésus n’a jamais demandé cela) mais s’inclinaient devant la Puissance merveilleuse qui allait plus tard purifier notre Terre par l’intermédiaire de l’Enfant divin. Aussi, ne faut-il pas y voir cette dogmatique coloration religieuse qui enferme Jésus Christ dans des limites qu’Il n’a pas imposé.
Il est, au contraire, universel et n’appartient à aucune religion. C’est ainsi qu’à l’instar des Rois mages chacun devrait profiter de ce temps de Noël et de l’Épiphanie pour déposer l’offrande de sa prière sur l’autel qu’est notre Terre afin que la Lumière de la conscience chasse les ténèbres qui cherchent depuis longtemps à la faire disparaître.
A l’approche de Noël fête de l’Éveil et de Lumière, il est bon de situer dans son contexte symbolique cette grande célébration en dehors de tout aspect partisan. Noël est devenu, bien sûr, une fête religieuse propre aux chrétiens, mais ne faut-il y voir que cela ? La naissance de Jésus est une date clé pour l’humanité car elle recèle un message universel lorsqu’on l’extrait du dogme qui est venu l’enfermer après que l’Esprit Divin eut délivré Son Message.
Au sein des Esséniens
Jésus, et bien au-delà le Christ, s’est incarné sur terre pour remplir une mission hors du commun. Le but n’était pas tant de constituer une nouvelle religion que de transformer bien des choses en ce monde. Qui a compris ce message ? De la religion qui en résulte, amoindrie et appauvrie par des siècles de transformations humaines, subsiste l’idée originelle certes, mais ô combien diminuée.
Le groupe d’Esséniens qui attendait depuis longtemps cet Événement, savait qu’à travers le Maître de Justice que fut Yieschoua, allait s’incarner le Christ ou l’Oint, afin d’apporter à l’humanité d’alors un formidable message de Rédemption pour la libérer d’un asservissement depuis trop longtemps supporté.
Cela n’a pu être réellement perçu que par quelques Initiés. Le Travail accompli par le Christ est d’une nature exceptionnelle dont les effets se répercutent encore aujourd’hui pour permettre à la race des hommes de sortir de sa condition primitive.
Ce Travail fut l’assainissement de la planète, et si aujourd’hui la Connaissance peut être accessible aux hommes et aux femmes dits de bonne volonté, c’est en raison de cette Œuvre qui, au fil du temps, permet une éclosion de conscience plus grande. Le Bouddha fut missionné pour apporter la Lumière au monde, le Christ est venu pour libérer l’Amour sur notre planète. Même si ce monde nous semble violent, sans le travail du Christ nous serions dans une situation désastreuse.
Le soleil christique
Certains pourront se demander pourquoi le soleil est souvent lié au Christ dans la Tradition. Il faut savoir qu’il n’est pas fait référence dans ce cas au soleil physique, c’est-à-dire à l’étoile.
Le Soleil, en tant que Haute Entité (le Logos solaire), fait partie d’un super-monde. Il possède un corps (l’étoile et son système) une Âme et un Esprit. Il est donc bien un Être vivant dans une structure cosmique qu’il est difficile d’appréhender par un entendement humain.
On touche là, d’une certaine façon, à ce que l’Astrologie traditionnelle, telle qu’elle était enseignée en Atlantide, c’est-à-dire à la compréhension des mondes et à leurs cycles, à l’Histoire et à la Vie des Entités stellaires dans d’autres univers qui échappent à la perception humaine mais que la science commence aujourd’hui à entrevoir.
Un symbolisme universel
Le symbole d’Isis portant les cornes d’Hator avec le disque solaire et l’Enfant Horus dans ses bras, ou encore la Vierge Marie avec l’Enfant Jésus, sont une représentation de ce haut symbolisme traditionnel figurant la Descente de la Conscience solaire sur la terre dans le corps d’un Avatar. C’est un symbole, mais c’est aussi une réalité.
Le Christ incarnait réellement cette Descente de l’Esprit solaire sur terre dans le corps de l’Initié Jésus. La terre et toutes les planètes de notre système ne sont pas en dehors de ce soleil, mais bien en Lui dans son corps physique (système solaire).
Le démembrement d’Osiris dans l’histoire égyptienne représente cette Conscience solaire projetée au sein même de chaque être humain. L’humanité n’a conservé de tout cela que la légende telle que nous l’a rapportée la religion chrétienne. (Voir à ce sujet le chapitre consacré au Christ dans mon livre : Thot-Hermès ).
Il n’est pas question dans cet article d’aborder cet aspect du Christ, mais il était bon en préambule de situer les faits avant de considérer l’aspect symbolique dans la mythologie de Noël. On peut retrouver les mêmes thèmes dans toutes les traditions du monde.
Le solstice d’hiver
Le fait de placer la Naissance du Christ au 25 décembre a son importance. En effet, le solstice d’hiver marque astronomiquement la naissance du nouveau soleil, ou Néo-Hélios, terme grec qui est devenu no-ël.
Les premiers siècles qui s’écoulèrent après la Crucifixion du Christ n’apportèrent aucune marque significative dans l’histoire. A Rome, il y a plus de 2000 ans, on fêtait déjà l’anniversaire du soleil invaincu au 25 décembre et l’empereur Aurélien, en 275, tenta d’imposer la religion de l’empire à partir de la Naissance du Christ.
Comme à cette époque cette ancienne tradition était encore vivace, c’est un des papes suivants (Jules Ier en 337) qui fixa définitivement la Naissance du Christ dans la nuit du 24 au 25 décembre. Ce n’est qu’en 354 de notre ère que Jésus fut reconnu comme Avatar Divin par le pape Libère, qui plaça lui aussi la Nativité le 25 décembre en concordance avec une autre naissance importante, celle de Mithra.
Les chrétiens de cette époque ne comprirent pas la valeur du symbole qui y était attachée. Comme toujours, on remplace un dieu par un autre pour éviter des problèmes politiques.
Aujourd’hui encore, beaucoup ignorent que cette fête de Naël (natal), devenue Noël au XIIe siècle, placée justement au moment où les jours solaires commencent à s’allonger, annoncent la « renaissance », la résurrection du soleil et le renouveau de la vie de la nature endormie avec lui.
Mais cette date du 25 décembre trouve ses racines religieuses plus loin encore, car après que Ram le Grand Pacificateur du Ramayana eut trouvé le remède pour guérir l’éléphantiasis, on voulut que la fête de la découverte du gui (le remède) coïncidât avec le commencement de l’année, et on plaça donc cette date au solstice d’hiver.
Noël fête de l’Éveil et de la Lumière
Cette première nuit fut la nuit-mère et c’est au début de cette nuit que l’on célébrait le New-heyl qui veut dire le nouveau Salut, la santé nouvelle. Nouveau soleil ou nouvelle nuit, voilà un symbole qui veut signifier que la plus longue nuit de l’année ne vient en aucun cas supprimer la splendeur de ce soleil qui renaît au matin. Ce soleil, cette lumière est bien le symbole du Christ Solaire, véritable Lumière des consciences humaines et, au-delà, l’expression du Logos à l’échelle universelle et macrocosmique.
Chez les Celtes, décembre était le mois de la yu-fest que l’on transforma plus tard en Noël. On marquait ainsi la continuité cyclique de la vie. C’était, comme aujourd’hui la fête de la famille et le Jour des Morts. C’est aussi aux Celtes que nous devons le sapin de Noël (d’origine germanique récente), car il s’agit d’une tradition encore plus ancienne d’origine hyperboréenne, associée, bien sûr au cycle du soleil.
Ce n’est que dans notre période moderne que l’on y associa pour les enfants, le fameux saint Nicolas qui devint le père Noël accaparé très vite par un célèbre fabricant de boisson pétillante. L’arbre de Noël est le prestigieux symbole de la pérennité de la vie, avec son feuillage toujours vert.
Alors que le solstice d’été permet à notre planète de densifier la force solaire dans la matérialité lorsqu’elle la reçoit, de même le solstice d’hiver permet de recevoir des forces vives pour l’élévation de la conscience, comme le dit A. Moryason dans son livre : « La Lumière sur le Royaume » Ed. Moryason. Ainsi, c’est durant cette période que des forces favorables permettent d’entrer plus facilement en communion avec l’esprit christique. La date ne fut pas choisie au hasard…