15/04/2017
J’ai voulu aujourd’hui, partager avec vous un petit poème extrait d’un discours prononcé en 1825 par François Andrieux au Palais de l’Institut à Paris.
L’auteur était avocat, dramaturge, poète et passionné de théâtre. Ce petit poème est une perle. Il me suit depuis l’âge de mes 17 ans, date à laquelle il me fut offert par un couple d’ami, Jeanine et André, disparus aujourd’hui, à qui je dois beaucoup.
Il me fut remis, enchâssé dans un petit sous-verre fixé dans un cadre doré. Le poème était écrit en lettres travaillées à l’ancienne, dont les premières lettrines colorées, rehaussaient le caractère décoratif.
Ce poème je l’ai lu et assimilé, si bien que je l’ai appris par cœur sans le vouloir vraiment. Il a tout de suite résonné en moi comme une nécessité, à tel point que je me le répète depuis, chaque matin, en essayant malgré la houle de la vie, de le mettre en pratique.
Il est pour moi, d’une grande profondeur et il m’a aidé à comprendre très tôt la notion de service et de pardon. Voici donc, ce court poème inspiré, et extrait du discours de François Andrieux. Je souhaite qu’il vous soit aussi profitable qu’a moi.
Vivre en soi ce n’est rien ; il faut vivre en autrui.
À qui puis-je être utile, agréable, aujourd’hui ?
Voilà chaque matin ce qu’il faudrait se dire ;
Et le soir, quand des cieux la clarté se retire,
Heureux celui à qui son cœur tout bas a répondu :
Ce jour qui va finir, je ne l’ai pas perdu ;
Grâce à mes soins, j’ai vu, sur une face humaine,
La trace d’un plaisir ou l’oubli d’une peine !
Avec le coeur