Guillaume Delaage

ATLANTIDE 6 – LA FIN DU CONTINENT

11/10/2009

Avec ce nouveau volet, nous continuons notre approche du continent disparu grâce aux découvertes scientifiques qui, depuis quelques années, fournissent des informations troublantes. Chaque lecteur pourra en tirer la synthèse nécessaire à une parfaite compréhension…Nous concluons ici avec ce qu’a pu être la fin du continent atlante.

Découvertes inattendues

Les scientifiques du début du XXe siècle s’opposèrent à considérer les théories lorsqu’on recommença à exposer des faits se rapportant à cette zone engloutie de l’océan. Un atlantologue allemand, Jürgen Spanuth, refusa d’accepter ces affirmations. Pour lui, les derniers effondrements atlantiques remonteraient à plusieurs millions d’années, ce qui exclurait la présence d’hommes.

Ces faits ne sont nullement fondés car, bien que ce pasteur allemand ait apporté sa pierre dans la longue histoire de la recherche du continent englouti, il ne s’est certainement pas intéressé aux découvertes faites il y a quelques décennies par Georges Poisson, ancien président de la Société Préhistorique de France, faisant état des travaux d’un géologue de renom : Pierre Termier.

Les recherches de ce dernier l’ont conduit à révéler que lors de la pose d’un câble sous-marin reliant Brest au Cap Cod en 1908, le grappin ramena au nord des Açores, par 47° de latitude nord et 19°40 de longitude ouest, à 500 milles environ des îles, de petites esquilles minérales ayant l’aspect d’éclats récemment brisés.

Atlantide 6 - La fin du continent
Illustration imaginaire de l’Atlantide

Pierre Termier s’exprimait ainsi à ce sujet : Les esquilles ainsi arrachées à des affleurements rocheux du fond de l’Atlantique sont d’une lave vitreuse… Une telle lave, entièrement vitreuse, n’a pu se consolider à cet état que sous la pression atmosphérique. Mieux encore, brusquement et à une période relativement récente, ces sommets se sont effondrés ; sans cela, l’érosion atmosphérique et l’abrasion marine auraient nivelé toute la surface.

La conclusion de ce scientifique mérite que l’on s’y attarde :  Toute une région au nord des Açores, comprenant peut-être les Açores, et dont ces îles dans ce cas ne seraient que les ruines visibles, s’est effondrée tout récemment, probablement à cette époque que les géologues appellent « actuelle », tant elle est récente, et qui, pour nous les vivants d’aujourd’hui, est quelque chose comme hier.

Georges Poisson, quant à lui, donne des dates approximatives de cet effondrement. Il pense qu’il a pu se prolonger pendant la période de retrait des glaces, soit entre 18.500 et 6500 avant notre ère. Signalons que Platon situait ce cataclysme en 9600 av. J.-C. Les deux dates semblent parfaitement compatibles.

Lorsqu’on étudie les fonds sous-marins actuels en Atlantique, on s’aperçoit qu’un relief géographique très particulier se dessine. Les fonds de l’océan sont véritablement partagés par une chaîne de montagnes à peu près parallèles aux côtes est et ouest. La chaîne nord-atlantique part du seuil du Spitzberg, suit la côte du Groenland, s’élargit autour de l’Islande et s’élargit encore autour du dôme des Açores.

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Poséidon – Copenhague

Elle s’arrête avant l’équateur. Là, on découvre un massif isolé, le massif équatorial, puis une chaîne sud-atlantique qui va jusqu’à l’île Tristan d’Acunha et part à l’est jusqu’à l’île Bouvet.

II y a tout de même ici une constatation importante à faire : ces chaînes nord-sud sont coupées régulièrement par des chaînes transversales est-ouest reliant l’Islande au Groenland, l’Islande et l’Angleterre et le Cap Cod au cap St-Vincent, Porto Rico au détroit de Gibraltar, le cap San Roque du Brésil et la côte africaine de Guinée.

Lorsque les géologues ont découvert ces chaînes transversales, ils ont tout de suite émis la théorie des « ponts ». Ces chaînes seraient les débris de bandes de terre qui unissaient les deux rives de l’océan ; celles ci se seraient effondrées au quaternaire, ce qui renforcerait d’autres découvertes dont nous allons maintenant parler.

Lorsqu’on fait une découverte, il s’ensuit une réaction en chaîne. Ainsi, avec la théorie dite des « ponts », les biologistes eux-mêmes sont parvenus à des conclusions intéressantes.

On a observé des deux côtés de l’Atlantique une faune et une flore similaires, alors qu’elles ne se trouvent pas sur les autres continents. Et ceci est indiscutable pour les espèces ternaires et quaternaires.

Le phénomène des anguilles

Le philosophe Aristote s’y intéressa le premier mais, faute de moyens, il ne put aller très loin dans ses investigations. Ce n’est qu’en 1922 que le savant danois Schmidt observa la reproduction des anguilles ; passant de longs mois à étudier leur évolution, il parvint alors à des résultats probants. II ressort que seules les femelles habitent les rivières et les étangs d’Europe et n’y restent que pendant deux ans. Ce temps écoulé, elles commencent à partir dans d’autres directions, vers les embouchures des fleuves où les mâles les attendent.

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Le phénomène des anguilles

Ensemble, le groupe nage vers l’ouest à une grande profondeur. Le voyage dure 140 jours. Enfin, les anguilles parviennent dans la mer des Sargasses près des Bermudes. Il faut savoir que cette mer est encombrée d’herbes entrelacées qui ne facilitent pas la navigation de petits navires.

Les anguilles commencent leur ponte à 300 mètres au-dessous du niveau de la mer des Sargasses. Puis la femelle meurt et très tôt les petites anguilles partent pour l’Europe. Les marins connaissent bien cela puisqu’elles voyagent en bancs énormes de 25 mètres d’épaisseur pendant trois ans. Aux embouchures des fleuves, les mâles restent en mer et les femelles remontent les cours d’eau. Deux ans plus tard, le cycle recommencera.

C’est le colonel Braghine qui nous rapporté cela, et il a pu en déduire :

A une époque quelconque, un continent où coulait un grand fleuve s’étendait entre l’Europe et les Bermudes. La mer des Sargasses est peut être la survivance du delta marécageux de cette colossale rivière préhistorique, et les anguilles accoutumées à y frayer pendant des millions d’années à l’abri de leurs ennemis ont conservé cette habitude jusqu’à nos jours, alors que non seulement le cours d’eau mais le continent lui même ont disparu.

L’effondrement de la plaque atlantidienne a eu de multiples conséquences. Une des plus importantes est celle qui a permis au Gulf Stream de continuer sa route jusqu’aux côtes européennes, les débarrassant de leur calotte de glace. C’est expliquer d’une certaine façon la fin locale de la dernière glaciation. II nous faut maintenant préciser cette hypothèse et confronter les deux théories qui actuellement s’opposent quant aux causes réelles de la disparition de l’Atlantide.

Atlantide, la fin du continent

Les preuves concernant l’Atlantide, vous l’avez compris, ne sont pas nombreuses, mais suffisantes pour étayer une conclusion valable. Ce qui importe en pareil cas, c’est de procéder à des investigations déductives et à des recoupements scientifiques récents.

Au cours des derniers 10.000 ans, par suite de la fonte des glaces continentales en Amérique du Nord, en Europe du nord et du centre, le niveau des mers et des océans s’est élevé sensiblement, et cette hausse aurait été à l’origine (une cause seulement) de l’effondrement de l’Atlantide. Mais nous irons plus loin.

Selon l’anthropologue américain Alan H. Kelso de Montigny, la carte des fonds marins de l’Atlantique présente « un trou » impressionnant juste au milieu de l’arc des Antilles, qui l’entoure comme le vestige d’un cratère géant à demi immergé. Kelso de Montigny est d’avis qu’en ce point précis, voilà à peu près 10.000 ans, un planétoïde a dû percuter.

Atlantide 6 - La fin du continent
Carte des fonds marins

Nous rejoignons ici une théorie des plus séduisantes puisque nous retrouvons la déesse à la chevelure de feu, le ciel qui s’embrase, etc., dans les diverses traditions que nous avons pu examiner ensemble. Il y a là une constante non négligeable, et nous vous invitons à reprendre ces textes anciens, pour les explications qui vont suivre, lorsqu’il est question de pluie d’eau chaude, de pluie de feu, de pluie de goudron, etc.

Pour en revenir au planétoïde, il pourrait s’agir d’un fragment de corps céleste qui a provoqué ce cataclysme. A considérer ces faits, on en vient à penser que les deux cavités sous-marines au centre de la catastrophe sont dues à l’impact du noyau du planétoïde, fractionné en deux morceaux. Les découvertes scientifiques récentes tendent à prouver que ce cataclysme a réellement eu lieu au cœur même de l’océan Atlantique voilà plusieurs milliers d’années.

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Représentation d’une chute d’astéroïde

La chute du planétoïde, selon l’auteur Otto Munk, aurait provoqué des réactions en chaîne qu’il est facile de consigner grâce aux dépôts géologiques encore visibles de nos jours. Il dit :

Vingt billards de tonnes d’eau mêlées à trois billards de tonnes de cendres, cela ferait, répartis également sur l’ensemble de l’Eurasie, une hauteur moyenne de pluie de trente mètres. C’était là le monstrueux réservoir d’où le Déluge s’est déversé sur l’Ancien Monde. C’étaient véritablement les écluses du ciel et de l’abîme qui s’ouvraient, tandis que les sources, les ruisseaux et les fleuves ne cessaient de monter grossis par les pluies. Reste le groupe des gaz qui ont accompagnés l’éruption. Outre la vapeur d’eau, ils contiennent essentiellement de l’acide carbonique, mais aussi d’autres gaz suffocants, des vapeurs de souffre et de l’hydrogène sulfuré, de l’acide chlorhydrique, de l’ammoniac, des chlorures de fer, de cuivre et d’autres encore.

Mais dans le magma liquéfié devaient également se trouver des gaz incombustibles. Il en résulte que lors de la catastrophe de l’Atlantide, il s’est dégagé une énorme quantité de gaz suffocants qui ont dû provoquer des effets désastreux pour les êtres vivants. Ce n’est donc peut-être pas le Déluge lui-même qui a provoqué la chute de l’Atlantide, mais il n’en est que la conséquence immédiate.

Cette pluie de pierres, de gaz et de matières solides, a dû engendrer 1,5 milliards de tonnes de pierres ponces, c’est-à-dire une masse de 3 millions de km3. Cela a dû donc former en plein océan une épaisseur d’environ cent mètres. Selon les calculs estimés, « cette mer de boue » comme la qualifient certains écrits anciens, a dû être maintenue pendant à peu près trois mille ans, ce qui rendit la navigation impossible, et on peut lire combien de bateaux s’y sont risqués en vain… (Voyez dans la vidéo ici les dégâts causés par  l’impact d’une petite météorite d’un mètre de diamètre, tombée en 2013 dans l’Oural).

Les conclusions auxquelles est parvenu Otto Munk entrent directement en relation avec les découvertes effectuées par d’autres chercheurs atlantologues, ou spécialisés en d’autres disciplines.

Quoi qu’il en soit, il est à noter que les textes anciens s’éclairent d’un jour nouveau par les conclusions de Munk. Il y a une constante, nous l’avons vu à travers ces écrits des chroniqueurs du passé : c’est ce feu qui tombe du ciel, cette nuit soudaine qui apparaît. Or, nous savons maintenant un peu mieux comment ce cataclysme a pu se produire, et les effets désastreux qu’il eut sur les êtres humains il y a environ 12.000 ans. Certains peuples ont dû être ravagés ; les animaux, la flore, tout a dû repartir à zéro, pratiquement dans tous les domaines.

Atlantide 6 - La fin du continentC’est pourquoi grottes et montagnes ont été les seuls refuges pour ceux qui voulaient échapper à cette catastrophe. Il faut dire également que les gaz dont il a été question ont du certainement endommager la couche d’ozone protectrice en haute altitude, et qui empêche les rayons ultraviolets de brûler la vie sur la Terre.

Pendant plusieurs siècles, la vie a dû être très dure, et les gardiens du Savoir, sachant que ce cataclysme allait se produire, avaient reçu pour mission de sauvegarder le patrimoine humain en des lieux secrets. C’est pourquoi l’on trouve certains anachronismes dans l’histoire rapportée par des chroniqueurs tels que des armes à feu en des temps reculés, ou des hommes maniant l’électricité.

Comme la planète avait subi un gros choc, il n’était certainement plus possible de conserver toute la technologie et la science de leurs pères. Il est toutefois intéressant de considérer comment les héritiers des Atlantes ont pu donner des civilisations extraordinaires après le Déluge. Les survivants du Déluge – il y a 12.000 ans – avaient déjà perdu une grande partie des connaissances scientifiques.

Les Sages, qui allaient former ce qu’il est convenu d’appeler maintenant La Grande Loge Blanche, avaient déjà pris les mesures nécessaires pour protéger la Tradition afin d’amorcer le cycle nouveau d’évolution qui allait démarrer sur terre. Une nouvelle épopée humaine allait naître… (Voir à ce sujet mon livre : « Le choix atlante » aux Editions Moryason)

En guise de conclusion

Ici s’achève cette étude sur le continent disparu. Nous aurions pu traiter des nouvelles recherches et des découvertes faites dernièrement par des scientifiques attestant qu’un continent a bien existé au-delà du Détroit de Gibraltar. Bien que frileux dans leurs conclusions, ces chercheurs attestent l’existence de ces terres qui longtemps furent considérés comme mythiques.

Un article de La Recherche, magazine scientifique paru en 2001 expose la réalité de terres qui confirmeraient le récit de Platon. Cette revanche du mythe sur la science n’est qu’un balbutiement au regard de tout ce qui reste à découvrir et de tout ce qui ne le sera jamais. L’Atlantide appartient à notre passé, à nos origines.

Aujourd’hui, alors que le monde frémit par la crainte de la folie de certains, il est temps de s’interroger sur notre devenir. Une question n’a pas vraiment été posée dans le cadre de ces différents articles : qu’avons-nous à retenir de tout cela ? Pourquoi l’Atlantide a-t-elle été engloutie? La Tradition nous informe que jadis les Atlantes étaient devenus mauvais et sombres. Leur orgueil les a amenés à leur déclin et au cataclysme. Des pouvoirs furent utilisés à des fins égoïstes et destructrices, ils firent souffrir leurs congénères tout autant que la planète, et leur monde fut détruit.

Atlantide 6 - La fin du continentIl ne s’agit pas d’être devin pour s’apercevoir que de nos jours, les données semblent les mêmes, bien que l’on ne puisse pas comparer tout à fait cette époque et la nôtre. Toutefois, bien des choses semblent identiques. En vertu des Lois du Karma, nous n’avons pas fini de payer la dette atlante.

C’est pourquoi, aujourd’hui, deux voies s’offrent à nous : décider de s’ouvrir et de réagir à l’éveil de la conscience ou s’enliser dans la recherche du plaisir immédiat qui satisfait l’ego. Dans la première perspective, nous avons tout à gagner. Dans la seconde, nous ouvrons une porte qui conduit à un gouffre insondable dont nul ne sait à quel désastre il peut conduire pour notre génération et les générations futures.

C’est là le choix de notre humanité. Jamais les scientifiques et les politiques n’ont parlé avec autant d’insistance des risques que court notre planète, jamais la technologie n’a été si puissante pour conduire l’homme à se détruire.

Ce discours ne se veut pas catastrophique. Bien au contraire, il veut tenter de démontrer que chacun a le libre arbitre de réagir dans le sens de la vie et de l’évolution, avec conscience et fermeté, pour prendre le parti de la Sagesse. De Grands Êtres se sont manifestés au cours du siècle passé pour apporter un message d’espoir en ouvrant les portes de la Connaissance à tous, ce qui ne s’était jamais produit auparavant.

Ces choses ne se font pas sans raison.

THE END OF ATLANTIS 6

With this new chapter we continue our approach of the lost continent with scientific discoveries which in recent years have provided some disturbing information. Each reader can then do the needed synthesis for a better comprehension.

 

Unexpected discoveries

Scientists, at the beginning of the 20th century, refrained from considering theories when facts pertaining to this sunken area were again brought to light. A German Atlantologist, Jürgen Spanuth, refused to accept these revelations. In his opinion the last Atlantic collapses date back millions of years, which would exclude the presence of Man. His assertions are not at all based in fact for although this German pastor made his contribution in the long history of the search of the sunken continent he certainly was not interested in the discoveries made a few decades ago by a former president of the Prehistoric Society of France, Georges Poisson, who exposed the work of a renowned geologist: Pierre Termier. The research of this last led him to reveal that during the laying of a submarine cable linking Brest to Cape Cod in 1908,at the North of the Azores, at 47 ° N and 19 ° 40’ W, and 500 miles from the Islands, the pitchfork brought back small mineral splinters having the appearance of recently broken shards.

atl6_atlantide1On this subject Pierre Termier commented:

The splinters thus pulled from rocky outcrops at the bottom of the Atlantic are of vitreous lava… Such lava, completely vitreous, reaches this state only under atmospheric pressure. Moreover, these summits must have collapsed suddenly in a relatively recent epoch; otherwise the atmospheric erosion and marine abrasion would have long leveled the entire surface.

 

This scientist’s conclusion deserves our attention:

A whole region North of the Azores, perhaps including the Azores themselves – and in this case these islands would only be the visible ruins- collapsed quite recently, probably during what geologists name the “present » epoch, so much that is recent, and which, to us in this day, seems like yesterday.

Georges Poisson, meanwhile, gives the approximate dates of this collapse. He thinks it could date back to the time of the withdrawal of the ice, that is, between 18,500 and 6500 B.C. It should be noted that Plato placed this cataclysm in 9600 B.C. The two dates seem to be perfectly compatible.

When considering the current depths of the Atlantic one realizes that a very particular geographical relief takes shape. The seabed is truly crossed by mountain chains roughly parallel to the East and West coasts. The North Atlantic chain begins at the foot of Spitsbergen, contours the coast of Greenland, widens around Iceland and expands around the dome of the Azores. It stops right before the equator. Then, there is an isolated massif, the equatorial massif, followed by a South Atlantic chain that extends to Tristan da Cunha Island and runs east to Bouvet Island.

Poseidon
Poseidon

There is still another important observation here: these North-South chains are regularly crossed by East-West transversal chains linking Iceland to Greenland, Iceland, England and Cape Cod to Cape St Vincent, Puerto Rico to the Strait of Gibraltar, and Cape San Roque in Brazil to the African coast of Guinea. When geologists discovered these cross-chains, they immediately put forward the theory of « bridges ».

These chains would be debris from strips of land between the two shores of the ocean; these would have collapsed during the Quaternary, which would support other discoveries we will now discuss.
When a discovery is made, a chain reaction ensues. Thus, with the so-called theory of « bridges » biologists themselves have reached interesting conclusions. On both sides of the Atlantic there is a similar fauna and flora whereas such is not the case for other continents. And this is indisputable for Tertiary and Quaternary species.

 

 

The phenomenon of eels

The philosopher Aristotle was the first to be interested in the eels but because of a lack of resources he could not go very far in his investigations. It was only in 1922 that Schmidt, the Danish scientist, observed the multiplication of the eels; after months of studying their evolution, he then reached convincing results. It turned out that only the females live in the rivers and ponds of Europe, and they stay there for only two years. After that time, they begin to move in other directions, to the mouths of the rivers where the males are awaiting.

Together, the group swims West at great depth. The journey lasts 140 days. Finally, the eels reach the Sargasso Sea near Bermuda. You should know that this sea is cluttered with interlaced marine plants that do not facilitate the navigation of small ships.
Eels begin their spawning at 300 meters below level in the Sargasso Sea. Then the females die and very early small eels leave for Europe. Sailors know this because they swim in huge shoals of up to 25 meters thick for three years. At the mouths of rivers the males remain at sea and the females go upstream. Two years later the cycle will resume.

It was colonel Braghine who reported this, and he was able to deduce:

At some time, a continent with a great river existed between Europe and the Bermudas. Perhaps the Sargasso Sea is the survival of the swampy delta of this giant prehistoric river and eels, accustomed during millions of years to spawn there in safety from their enemies, have preserved this habit until to-day, when not only the river, but the continent itself has disappeared.

The collapse of the Atlantean plate had multiple consequences. One of the most important was that it allowed the Gulf Stream to course to the European coasts, freeing them of their ice cap. This, in a way, explains the local end of the last glaciation. We must now clarify this hypothesis and confront the two theories that currently differ over the real causes of the disappearance of Atlantis.

 

The geophysical phenomenon

Evidence concerning Atlantis, you have understood, is not much, but it is sufficient enough to support a viable conclusion. What is important in such cases is to do inferential investigations and comparisons of recent scientific data.

During the last 10,000 years, as a result of the melting of the continental ice in North America, Northern and Central Europe, the level of the seas and oceans rose substantially, and this increase could have been at the origin (a cause only) of the collapse of Atlantis. But we will go further.

According to the American anthropologist Alan H. Kelso de Montigny the map of the Atlantic seabed shows an impressive « hole” right in the middle of the arch of the West Indies, which surrounds it like the remnant of a giant crater half submerged. Kelso de Montigny is of the opinion that at this particular point a planetoid must have struck about 10,000 years ago.

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We reach here a most alluring theory as we think of the goddess with the mane of fire, the sky that is set ablaze, etc., in the various traditions that we have examined together. This is a non-negligible constant, and we enjoin you to review these ancient texts for the explanations that follow, when it comes to the rain of hot water, rain of fire, rain of tar, etc…

As regards the planetoid, it could have been a fragment of a heavenly body that caused this cataclysm. When considering these facts, one comes to think that the two underwater cavities at the center of the disaster are due to the impact of the nucleus of the planetoid, split in two pieces. Recent scientific discoveries tend to prove that this cataclysm really took place at the heart of the Atlantic Ocean several thousand years ago.

The fall of the planetoid, according to author Otto Muck, would have caused chain reactions that are easy to observe thanks to geological deposits still visible nowadays. He said:

If we take a total of 2 x 1016 tonnes of water mixed with 3x 1015 tonnes of ash and spread evenly across the whole of northern Eurasia, this will yield a mean depth of rain of about 100 feet (30 meters). This was the immense reservoir out of which the downpour burst on the old world. The floodgates of heaven were truly opened. Springs, small streams, great rivers- all swelled under the tremendous cloud-bursts…The erupting gases included, in addition to water vapor, carbon dioxide and other asphyxiating gases such as sulfurous vapors and hydrogen sulfide, chloride and the other highly volatile compounds.

But in the liquid magma there also had to be non-combustible gases. It follows that during the catastrophe on Atlantis, an enormous amount of choking gas was released and that must have had disastrous effects upon human beings. Perhaps it was not the Flood itself that caused the fall of Atlantis; it was only the immediate consequence.

This rain of stones, gases and solids, had to generate 1.5 billion tons of pumice, i.e., a mass of 3 million km3. Consequently, this had to form a layer of about one hundred meters upon the ocean. According to estimated calculations, this “sea of mud”, as called in some ancient writings, would have remained there for about three thousand years, which made navigation impossible. And one can read how many ships ventured in vain to this area…

Otto Muck’s conclusions are directly connected to the discoveries made by other researchers who are Atlantologists or specialists in other disciplines.

Nevertheless, it should be noted that the ancient texts are seen in a new light thanks to Muck’s conclusions. There is a constant, and we have seen it in these writings of the chroniclers of the past: it is this fire that falls from the sky, this sudden night that appears. However, we now know a little better how this cataclysm could have occurred and the disastrous effects it must have had on human beings about 12,000 years ago. Some populations had to be decimated; animals, flora, everything had to start from scratch, almost in all areas.

atl6_atlantide2That is why caves and mountains were the only refuges for those who wanted to escape this disaster. Also, it must be said that the gases that we mentioned certainly had to damage what prevents ultraviolet rays from burning life on Earth, i.e.,the protective ozone layer at high altitude. For several centuries life must have been very hard, and the custodians of knowledge, knowing that this cataclysm was coming, received the mission of safeguarding the human heritage in secret locations. That is why one can find some anachronisms in the history reported by chroniclers such as weapons of fire in remote times or men manipulating electricity.

As the planet must have suffered a big shock it was certainly not possible to keep all the technology and the science of their forefathers. However, it is interesting to note how the heirs of the Atlanteans were able to create some extraordinary civilizations after the Flood. The survivors of the Flood – 12,000 years ago- had already lost a large part of their scientific knowledge. The Wise Men who would form what is now known as the Great white Lodge had already taken the necessary measures to protect the Tradition so as to initiate the new cycle of evolution that was to begin on Earth. A new type of human beings was to come… (See my book : The atlantean choice, by Guillaume Delaage).

 

To conclude

Here ends this study of the lost continent. We could have discussed new scientific research and discoveries made recently by scientists that indicate that a continent did exist beyond the Strait of Gibraltar. Although timid in their conclusions these researchers attest to the existence of these lands which for a long time were considered mythical. An article published in 2001 in Research, a scientific magazine, confirms the reality of lands that would confirm Plato’s account. This revenge of the myth on science is just in its infancy with regard to what remains to be discovered and all that will never be. Atlantis is part of our past and our origins.

Today, as the world shudders with fear because of the folly of some, it is time to ponder our future. A question that was not really raised in the context of these various articles is: what do we have to learn from all this? Why was Atlantis sunken? Tradition says that the Atlanteans once became wicked and shadowy. Their pride led them to their decline and the cataclysm. Powers were used for selfish and destructive ends. They made their fellow men and the planet suffer, and their world was destroyed.

One does not have to be a seer to notice that nowadays the scenario appears to be the same, although we cannot quite compare that era to ours. However, many things seem identical. Under the laws of Karma, we have not finished paying the Atlantean debt. That is why, today, two paths open before us: we either decide to open up and respond to the awakening of consciousness or we sink in the search of the instant gratification which satisfies the ego.

With the first perspective, we have everything to gain. With the second, we open a door leading to an unfathomable abyss which no one knows what kind of disaster it can lead our generation and the ones to follow. That is the choice before our Humanity. Never have scientists and policymakers spoken with so much insistence about the risks to our planet; never has the technology been so powerful to drive Man to self-destroy. In my book:

“LE CHOIX ATLANTE
Ou l’origine du mal planetaire actuel”

I discuss in details all these subjects and an Atlantis even older than what is referred to in the different articles.

This speech is not meant to be catastrophic. On the contrary, it seeks to demonstrate that everyone has the free will to take the path of life and evolution, with consciousness and steadfastness, and side with wisdom. Great beings have come over the past century to bring a message of hope by opening the doors of Knowledge to all, which had never happened before.

These things do not happen without a reason.