15/05/2014
Quel historien antique, homme d’état, poète ou voyageur n’a exprimé sa fascination devant ce monstre serein dont le regard se perd à l’horizon lointain ? Quel Initié aux Mystères n’a ressenti tout le poids de son travail face à ce géant de pierre, gardien de la Sagesse et de l’histoire perdue des hommes ? Le Sphinx est donc là, gardien fidèle du plateau de Gizeh, comme pour montrer à la folie des hommes modernes que le visible n’est que l’effet de causes profondes que seule la Connaissance peut révéler et qui serait précieusement cachée dans les chambres secrètes de Thot…
La réponse d’œdipe
Depuis des milliers d’années, il impose sa glorieuse présence sur le vaste plateau de Guizèh. Long de 73m et haut de 20m, il a toujours représenté une énigme pour les profanes. Nul ne connaît vraiment son origine. Les Grecs lui donnèrent le nom de Sphinx car il leur rappelait leur fameuse Sphynge, monstre ailé au corps de lion et à tête de femme, qui ravageait les champs et terrorisait la population grecque.
Elle apprit des muses une énigme et promit de ne plus effrayer la Boétie si une personne pouvait apporter la réponse à cette question :
Quel être pourvu d’une seule voix a d’abord quatre jambes puis deux jambes et trois jambes ensuite ?
La légende nous dit que c’est Œdipe qui donna la solution en disant qu’il s’agissait de l’homme. Furieuse de voir son secret percé, la Sphinge se jeta des remparts de Thèbes pour mourir écrasée…
C’est ainsi que le Sphinx assimilé aux croyances grecques fut affublé d’une terrifiante réputation. Cette légende courut pendant des centaines d’années sur la terre d’Égypte comme dans tout le bassin méditerranéen.
Le Sphinx était donc devenu un monstre maléfique dont il fallait se méfier, un monstre qui hantait le plateau de Gizeh à tel point que les Arabes lui donnèrent le nom de Père la Terreur.
Les superstitions allant bon train, les musulmans s’inquiétaient de sa présence et au XVe siècle de notre ère, un cheik égyptien voulut prouver que la foi en Allah était plus forte que ce monstre de pierre.
C’est ainsi que voulant le détruire il ne parvint qu’à lui casser le nez. Plus tard ce sont les pillards qui le détruiront encore un peu plus, dans l’espoir de découvrir un trésor…inexistant.
Au début du XXe siècle les Anglais, basés en Égypte, s’entraînèrent au tir et prirent pour cible le visage impassible du géant de pierre. Avec les temps modernes et l’égyptologie naissante, la statue fit l’objet de nombreuses restaurations ce qui lui donne cet aspect étrange de ne pas être taillée dans un seul et même bloc.
Chéops ou Khéphren ?
Mais que représente le Sphinx ? Quelle est son histoire ? Les égyptologues convaincus diront que ce colosse fut construit précisément sous le pharaon Khéphren – lorsqu’il bâtit sa pyramide – et que cet animal au corps de lion porte le visage de ce roi. Cette thèse généralement admise depuis de nombreuses décennies trouve maintenant ses détracteurs dans la communauté scientifique.
L’égyptologue Vassil Dobrev fait partie de ceux qui remettent cette hypothèse en question. Depuis toujours on a dit que le Sphinx représente le visage de Khéphren et tous les égyptologues sont restés sur cette affirmation. Pour Dobrev cela est faux. Il ne peut s’agir de Khéphren puisque celui-ci portait une barbe sur toutes les représentations, or le Sphinx n’en porte pas. Pour cet égyptologue il ne peut donc s’agir de Khéphren mais plutôt de Khéops son père.
« On se sait pas – dit-il – quand le Sphinx a été construit mais ce que l’on sait c’est que l’on taillait des sphinx sous Djédéfré le frère de Khéphren. C’est donc Djédéfré qui le construisit ».
Reiner Stadelman ancien directeur de l’Institut archéologique allemand du Caire se rapproche de la théorie de Dobrev. Il dit que sous l’ancien empire le Sphinx n’avait certainement pas de barbe, le dessin du menton en serait la preuve.
Les différents égyptologues, pour accréditer leurs thèses, se rapprochent toujours de la fameuse stèle du songe, posée entre les pattes du Sphinx. L’histoire nous dit que le jeune prince Thoutmosis IV, alors qu’il chassait, s’arrêta un instant et s’endormit sous la tête du Sphinx dont le corps était alors enseveli sous le sable.
Il vit en rêve la chimère lui dire : Délivres-moi des sables et tu seras roi. Le récit se poursuit et révèle que le songe devint réalité. Le roi édifia alors la fameuse stèle en reconnaissance. Là encore certains égyptologues sont dubitatifs car il semblerait que Thoutmosis IV « arrangea » cette histoire.
La stèle du songe dit que ce sont Khéphren et Khéops qui ont construit les sanctuaires, mais elle ne dit pas que le pharaon Khéphren fut le bâtisseur du Sphinx.Pour Stadelman, la statue porte une coiffure différente et plus ancienne que celle de Khéphren. Il y voit comme Dobrev le visage de Khéops et non pas de Khéphren.
Comment les égyptologues savent-ils que le Sphinx est contemporain des pyramides ? La seule trace serait donc le songe de Thoutmosis IV. Mais cela n’est pas une preuve en soi. Sur la stèle figure juste un bien mince indice : le mot tronqué Keph qui était jadis gravé dans la pierre. Keph devint Kephren aux yeux de certains et tout est parti de là. Mais cet indice ne tient pas, car peu crédible.
Il y a quelques années, des analyses furent confiées à des experts en morphologie. Ces derniers on déclaré que ce visage pouvait appartenir à n’importe qui…
Le Sphinx garde donc son mystère. S’il n’est pas Khéphren, s’il n’est pas Khéops qui est-il ? Serait-il plus ancien que le règne de ces pharaons ? Ce qui surprend principalement lorsqu’on observe le corps de la bête, ce sont incontestablement les strates rongées de son corps. On peut se demander s’il ne s’agit pas là d’une érosion occasionnée par des chutes de pluie diluvienne.
Époque antédiluvienne
Certains géologues répondent à cette question en disant qu’il ne faut pas 30 000 ou même 10 000 ans pour parvenir à ce résultat dans la roche mais quelques milliers d’années seulement. Il y aurait l’érosion de sable dans la partie supérieure mais aussi l’érosion chimique qui doit être très puissante sur Gizeh et l’action des ruissellements périodiques. Tous ces processus se seraient combinés pour arriver à ce degré de détérioration.
Mais d’autres géologues n’en sont pas restés à ces hypothèses et ont voulu mener plus avant leurs recherches. Un géologue de l’université de Boston – Robert Scoch – fut surpris lorsqu’il découvrit pour la première fois le corps endommagé du Sphinx.
Il affirme que celui-ci représente une forme très nette d’érosion par l’eau, par de fortes précipitations et cela ne peut pas se faire dans les conditions climatiques qui régnaient sur le plateau de Gizeh il y a 4000ans. R. Schawller de Lubicz, scientifique et écrivain de la première moitié du XXe siècle a, le premier, dit que l’érosion que l’on peut voir sur le Sphinx s’est formé à une époque antédiluvienne.
L’Égypte n’a pas toujours été cette région aride que nous connaissons. A la fin de la période glacière entre 8000 et 10000 ans c’était un pays recouvert d’une végétation luxuriante et humide. Vers 3000 avt J.C, le désert du Sahara s’est étendu sur la totalité du territoire. D’après Scoch, lorsqu’on regarde le corps du Sphinx on constate qu’il a été la victime de précipitations fortes et intenses. Il ajoute lors d’une interview télévisée :
Nous avons réalisé une étude sismologique sur le périmètre du Sphinx avec le Dr Thomas Dobeki expert en sismologie et nous avons fait une découverte très intéressante : si toutes les parties du Sphinx avaient été taillées à la même époque, l’érosion en sub-surface devrait être régulière et égale sur les quatre côtés du Sphinx. Toutefois ce que nous avons découvert était très différent.
Sur le dos ou la croupe de l’animal, l’érosion était superficielle et était nettement plus profonde sur les autres côtés ce qui indique très clairement que la croupe ou l’arrière du Sphinx a été sculptée et libérée de la roche bien avant les trois autres côtés. L’érosion a été provoquée par des chutes de pluie et doit donc dater d’avant 3000 avant J.C. A. West et moi même avons découvert d’autres structures sur le plateau de Gizeh qui semblent dater de la même période, notamment des tombes non encore datées avec exactitude dans la région de Saqqarah. Elles présentent une érosion qui semble dater de la période pré-dynastique contemporaine de l’époque du Sphinx.
Le Sphinx et la mémoire du temps
Que penser donc de ce Sphinx ? Aurait-il été construit en différentes périodes ? Les Égyptiens de l’époque auraient-ils copiés la configuration stellaire pour la reproduire sur la terre ? Quelques chercheurs se sont penchés sur la localisation du Sphinx face à l’est. Selon le cycle de précession des équinoxes ou Grande année de Platon la terre poursuit sa course dans l’univers en se levant face à une constellation.
Pour être plus clair, le soleil se lève à chaque équinoxe de printemps devant une même constellation pendant 2160 ans environ et parcourt dans le même intervalle de temps, un par un, les douze signes du zodiaque. Le total fait un cycle de 25 920 ans environ.
Depuis plus de deux mille ans nous voyons apparaître à l’horizon la constellation des Poissons et nous rentrerons sous peu dans la constellation du Verseau. En remontant ainsi dans le temps, on change de constellation et certains chercheurs ont trouvé que le soleil se levait sur la constellation du Lion il y a de cela 10500 ans. A cette époque, chaque matin, le Sphinx voyait se lever à l’est, la constellation dont il était le représentant sur terre.
Cette découverte est assez remarquable dans le sens où elle met en relation le ciel et la terre, système important pour les Égyptiens, dont la mesure sacrée ne pouvait être que proportionnelle à celle fixée dans le ciel. D’après cette hypothèse, le Sphinx et les pyramides seraient les vestiges d’une civilisation très ancienne remontant à environ 12 000 ans.
C’est à cette lointaine époque que la Doctrine hermétique mentionne l’émigration des derniers survivants de l’Atlantide. Les rescapés du cataclysme qui engloutit les dernières terres atlantes au cœur de l’océan Atlantique en une seule nuit, durent rejoindre la terre d’Égypte, très fertile alors, bien avant la catastrophe.
Edgar Cayce
Ce sont eux qui, toujours d’après la Doctrine hermétique s’établirent en Égypte pour en faire la terre des Dieux. Le site sur lequel le Sphinx fut construit était une ancienne carrière. Un énorme bloc trônait alors à l’emplacement de l’actuelle construction. C’est ce roc qui fut taillé probablement sous la forme d’un énorme lion symbole de la constellation du même nom mais aussi symbole de la royauté dans l’Égypte ancienne. L’animal devait être probablement, à l’origine, d’une hauteur deux fois plus importante que celle de l’actuelle statue monumentale.
Les millénaires s’écoulèrent et l’édifice se dégrada considérablement. Ce n’est que bien plus tard, des millénaires plus tard, que Khéops fit, peut-être, retailler la sculpture afin de lui donner l’apparence que nous lui connaissons aujourd’hui. Cela corroborerait avec l’actuel aspect du Sphinx qui vue de profil souligne les disproportions notables entre la tête et le corps.
Edgar Cayce – dit le Voyant endormi – nous conte dans ses Lectures faites sous hypnose, que le Sphinx fut déjà restauré il y a près de 12 000 ans. Est-ce à cette époque que son visage changea pour prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui ? D’après ce visionnaire, les derniers descendants des réfugiés atlantes auraient construit des édifices secrets qui n’ont, à ce jour, pas encore été retrouvés. Il parle même d’une chambre secrète sous les pattes du Sphinx…
Il y a 30 ans une équipe de chercheurs a foré entre les pattes du monstre de pierre jusqu’à 7m de profondeur, mais n’a rien trouvé. Les Dr. Schoch et Dobeki ont effectué récemment des recherches à l’aide d’un appareillage constitué de sonars et détecteurs d’ondes sonores dans tout le plateau de Gizeh. Ils ont découvert une chambre artificielle de 8m sur 12m avec des parois d’environ 16m de haut sous la patte gauche du Sphinx.
Les chercheurs ont continué leur travail sous l’égide de l’Université de Floride mais les autorités égyptiennes ont très vite mis un terme à leurs efforts. Interrogé à ce sujet le Dr. Z. Hawass Responsable des Antiquités égyptiennes répond : Nous leur avons donné l’autorisation de forer et de faire des forages autour de la pyramide et près du sphinx. Mais au bout d’un mois, leur travail n’avait rien donné et nous leur avons demandé d’arrêter. (…) La prétendue salle sous le Sphinx n’est qu’une faille naturelle de la roche.
Mais voilà qu’en 2000, des archéologues on découvert des souterrains sous le plateau de Gizeh. Le mystère était relancé. Ces souterrains étaient vides et débouchaient sur un puits vertigineux, dont l’accès requière une véritable expédition. Les égyptologues sont tombés sur un système de caveaux successifs et des puits. Dans ces caveaux l’on découvre des sarcophages en granit pesant plusieurs tonnes.
Une question s’impose alors, comment ont-ils été transportés à cette profondeur ? Poursuivant leurs investigations ils furent surpris de trouver à 30m sous terre ce que l’on croyait être une affabulation de l’historien grec Hérodote (mais qui fut donc avéré) qui décrit le tombeau de Khéops constitué d’un appartement souterrain ou l’eau, dans un lit artificiel, vient entourer une île. Mais nulle trace de Chéops à cet endroit. Seule fut découverte une tombe symbolique qui serait celle d’Osiris, dieu du monde souterrain.
L’hypothèse d’Hérodote n’est pas vraiment vérifiée car il s’agirait d’un édifice à colonnes dédié à Osiris. Mais ce tombeau ne serait pas aussi ancien que cela. Pourquoi de tels vestiges ? Ces couloirs et tombes souterrains découverts récemment prouvent au moins une chose même s’ils ne sont pas si énigmatiques : c’est que le plateau de Gizeh est loin, bien loin, d’avoir livré tous ses secrets…
Le Sphinx et la chambre secrète de Thot
Un texte arabe ancien nous dit qu’Hermès a bâti les pyramides parce qu’il voyait venir le Déluge et qu’il voulait sauvegarder le patrimoine de l’humanité. Hérodote dit que pendant un temps les pyramides s’étaient trouvées prises dans une baie maritime. Peu de références font allusion à ces temps anciens. Toutefois, ces quelques références sur des temples cachés dans les profondeurs de la terre, convergent toutes vers un même point : il existerait des temples secrets sous le plateau de Gizeh. H.P Blavatsky nous dit dans son monumental ouvrage La Doctrine Secrète :
Il existait en Égypte de nombreuses catacombes dont quelques-unes étaient importantes. Les plus célèbres étaient les cryptes souterraines de Thèbes et de Memphis. Les premières commençaient sur la rive occidentale du Nil, s’étendaient dans la direction du désert de Libye et étaient connues sous le nom de Catacombes ou passages du Serpent. C’était là que s’accomplissaient les Mystères Sacrés du Kuklos Anankès, le « Cycle Inévitable », plus connu sous le nom de « Cycle de Nécessité » ; la sentence inexorable imposée à chaque Âme après la mort du corps, lorsqu’elle a été jugée dans la région de l’Amenti.
Ces souterrains étaient souvent appelés les trous du Serpent (allusion au souterrains des Initiés – Voir Thot-Hermès – Origines secrètes de l’Humanité de Guillaume Delaage) car c’est là, à l’abri des regards et des agressions de toutes sortes, qu’étaient pratiqués les Mystères initiatiques mais aussi qu’étaient conservés des documents d’une grande importance.
Comme il a été dit plus haut, les descendants dégénérés des Atlantes – ceux dont parle Platon – construisirent le Sphinx et les pyramides bien avant l’arrivée de ceux qui allaient devenir les Égyptiens. Ammien, Marcellin (330 – 400), auteur grec fait référence dans ses écrits, aux passages souterrains que construisirent les hommes des anciens mystères à l’approche du déluge par crainte que tous leurs secrets ne soient à jamais perdus.
L’auteur syrien Lucien de Samosate (120-180) nous dit aussi qu’un prêtre de Memphis lui raconta qu’il reçut directement de la Déesse Isis des Enseignements sur la Magie, après avoir passé vingt-trois ans dans les cryptes souterraines d’un temple qui lui était dédié.
Existerait-il donc une salle inconnue où seraient enfermées les Archives secrètes de la Sagesse atlante ? Le papyrus Westcar, exposé aujourd’hui à l’Ägyptisches Museum de Berlin sous le numéro 3033, est très explicite à ce sujet. Les histoires qui y sont contées sont considérées comme des fables par l’égyptologie académique, pourtant l’une d’entre elles est strictement conforme à ce que mentionne la Tradition initiatique. Cela se passait sous le règne de Khéops.
Un jour, le magicien Djedi fut invité à venir à la cour de pharaon afin de montrer ses pouvoirs. Devant sa sagesse et les « miracles » qu’il exécute sous les yeux effarés des spectateurs, le roi lui demande d’où il tient ces extraordinaires facultés. Le magicien lui répond qu’il les a acquis grâce à la Sagesse et aux Écrits de Thot, enfermés dans un coffre en silex dans la chambre de l’Inspection à Héliopolis.
Est-ce le même temple souterrain dans lequel l’Initié, dont parle Lucien de Samosate, reçut son Enseignement ? Ces récits tendent à démontrer qu’il existait jadis des chambres secrètes qui renfermaient toute la Sagesse d’un monde disparu, une sagesse qui est encore aujourd’hui caché au regard du profane.
Une prédiction actuelle
Edgar Cayce, dans ses Lectures, nous parle de ces temples cachés dont l’un des plus importants serait situé sous les pattes du colosse mi homme mi lion. Il nous dit :
La base du Sphinx repose sur des canaux de drainage ; et dans l’angle qui fait face à Guizeh, on peut trouver les textes qui expliqueront comment fut faite cette construction avec l’histoire du premier roi envahisseur. Cela et d’autres choses pourront être découvertes à la base de la patte avant gauche.(…) Une chambre ou plutôt un couloir, part de la patte droite du Sphinx, jusqu’à l’entrée de la Salle des Archives. Mais on ne peut pas y entrer sans avoir l’intelligence de ces mystères. Car ceux qui ont été laissés comme gardiens ne laisseront pas passer avant que ne soit accomplie la période de régénération (…) des hommes d’une nouvelle race. (1)
A quels gardiens fait référence E. Cayce qui, à son réveil ne se souvenait absolument pas de ce qu’il avait pu dire en transe ? S’agit-il des Grands Gardiens ou Maîtres de la Grande Loge Transhimalayenne dont on sait aujourd’hui qu’Ils détiennent l’ensemble des Archives du monde au sein même de Shamballa ? Ou bien peut-être voulait-il faire référence à ces élémentaux protecteurs qui gardent les lieux secrets et chassent tout curieux ou profanateur ? Edgar Cayce nous donne encore quelques précisions sur ces Archives. A la question de savoir quelle était la nature de ces documents il répondit :
Les Archives de l’Atlantide depuis le commencement des temps où l’Esprit prit forme et commença à descendre sur cette terre. Avec le développement des peuples durant leur séjour sur ce continent, avec les premières destructions, les changements qui survinrent. L’histoire aussi de toutes les nations de la terre(…) L’histoire de la destruction finale de l’Atlantide, et de la construction de la pyramide de l’Initiation – tout cela avec le nom des individus, des lieux, avec les dates, et les raisons de tout. Ainsi que des prophéties contenant la date et les temps où ces Archives racontant la catastrophe de l’Atlantide seront à nouveau ouvertes…Car avec le changement des temps, le temple doit s’élever à nouveau… (2)
A ce jour la Chambre des Archives de Thot garde encore son secret (3), mais peu à peu, des portes s’ouvrent à travers des découvertes mais surtout par les Enseignements qui sont divulgués depuis un quart de siècle grâce aux écrits de Franz Bardon. En effet, cet Etre de Lumière eut pour mission de révéler – à la demande du Haut Responsable de la Loge des Mahatmas – les Trois premiers feuillets du Livre de Thot. Ces Enseignements étaient cachés depuis de nombreux millénaires. Ils sont maintenant à la portée de tout chercheur sincère qui veut évoluer sur le Sentier de la Lumière. Mais bien que facilement disponibles, ils restent fermés et hermétiques au regard de tout manipulateur.
(1) Lectures en partie retranscrites dans le livre de D. Koechlin de Bizemont : L’univers d’Edgar Cayce Editions R. Laffont 1971
(2) Ibid.
(3) Le présent article fut écrit en 2014. En novembre 2017, une équipe internationale de scientifique annonce avoir repéré un espace vide long d’une trentaine de mètres au sein de la plus grande des pyramides de Gizeh. Les découvertes ne font que commencer.