24/02/2017
Les journaux en font leur gros titre. Voilà que des scientifiques viennent de confirmer la découverte de Zealandia le continent perdu entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande ! Mais de quoi s’agit-il vraiment ? Est-ce un continent ? Des terres immergées ? Les vestiges de territoires oubliés ? Explication.
Des travaux rigoureux
La science nous a appris, depuis des décennies, à prendre pour certitude ce qu’elle affirme comme étant rigoureux et fondé. Du moins selon elle. Ainsi, d’après Alfred Wegener et sa découverte appelée la tectonique des plaques, il est impossible de contredire la géographie du monde, sans sortir du dogme de la science.
En effet conformément à cette théorie, adoptée par les scientifiques, toutes les terres de notre globe seraient issues d’un seul continent originel que l’on a appelé la Pangée. Celui–ci se serait démembré, et aurait donné au sud un énorme continent le Gondwana. Avec le temps le démembrement se serait poursuivi jusqu’à la naissance des continents actuels.
Depuis, la géographie du monde n’aurait pratiquement pas changé, du moins depuis la période éocène il y a environ 40 millions d’années. Toujours selon la science, la configuration des terres serait restée la même et la preuve en est la démonstration faite par la tectonique des plaques, du sérieux et scientifiquement incontesté A. Wegener.
Inutile de préciser que cette explication scientifique n’envisage même pas la possibilité d’autres continents qui auraient jadis existé comme l’Atlantide, par exemple, puisque cela serait impossible selon le « canon » dogmatique de cette théorie. Ainsi donc, ce que dit l’Enseignement hermétique et quelques textes sacrés sur l’existence d’anciennes civilisations, ne peut être envisagé. Voilà pour l’explication scientifique.
Quand la tectonique des plaques ne colle plus
Fort heureusement, la Tradition hermétique a une assise de plusieurs millénaires d’existence (en tout cas aux yeux des humains), mais sans âge véritablement si l’on en juge par son origine. Elle est donc, le « gabarit » sur lequel se sont basées des générations d’Initiés, parvenus à une plus grande vision de notre monde. La science rejette bien entendu ces « histoires à dormir debout » et l’Atlantide, les civilisations passées et d’autres continents ne sont, pour elle, que des contes pour enfants.
Mais voilà qu’aujourd’hui des scientifiques australiens et français viennent bouleverser la donne, pour nous dire qu’ils ont découvert un nouveau continent sous l’océan Pacifique formant le socle de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande ! Quid de Wegener et de sa théorie ?
La stupeur est grande dans le monde de l’océanographie car cela ne colle pas avec la tectonique des plaques. En effet, les continents sont supposés être constitués majoritairement de roches moins denses que les basaltes de la croûte océanique, et bien sûr du manteau sur lequel ils flottent.
Ces plaques peuvent se diviser, se coller, en raison de la dérive des continents, ou même s’enfoncer légèrement, mais disparaître sous l’océan, c’est contre toutes les théories crédibles et envisagées par la science. Et pourtant !
Zealandia le continent perdu
Selon le groupe de spécialistes en géosciences néo-zélandais, australiens et français, c’est ainsi que les choses se sont passées il y a plusieurs dizaines de millions d’années sur l’énorme continent appelé Gondwana. D’après leurs travaux, ce morceau de continent actuellement repéré sous l’océan, aurait une superficie d’environ 5 millions de km2, soit les deux tiers de l’Australie.
Notez la similitude des deux cartes. Celle de gauche l’évaluation actuelle de ce continent selon les récentes découvertes. L’autre, à droite, (d’après l’Enseignement hermétique) représentant un des derniers bastions de la Lémurie à l’époque atlante, donnée avec plus de précisions. Ces cartes sont présentées dans mon livre Le choix atlante.
Ses sommets seraient tout simplement la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie. Les échantillons marins prélevés montreraient qu’il s’agit en tout état de cause d’une croûte continentale qui aurait pour origine des coulées volcaniques. Nous y reviendrons plus loin.
Pour le reste, la tectonique des plaques aurait fait son œuvre car bien que la conclusion de Wegener sur les frictions des plaques terrestres soit tout à fait envisageable, elle n’est pas pour autant le schéma absolu de référence, car elle n’explique pas tout. Preuve en est l’existence de ce gigantesque continent sous-marin que les découvreurs ont appelé Zealandia !
Que dit la Tradition hermétique ?
Cette découverte est pour le moins déconcertante pour le monde scientifique car on s’aperçoit que tout ne peut pas être absolu et que ce qui était vrai hier peut changer en fonction des découvertes fortuites et de l’intuition inhérente à certains chercheurs.
Au fond comment peut-on envisager ce continent (ces restes devrait-on dire) appelé aujourd’hui Zaelandia ? D’après l’Enseignement hermétique, le monde a changé plusieurs fois de visage, au cours des derniers millions d’années (Voir mon livre Le Choix atlante). En effet, contrairement à ce que dit la science, la géographie n’a pas toujours été la même et des continents ont existé et se sont effondrés bien avant l’Atlantide.
Ce qui est considéré comme le Gondwana pour la science, était une petite partie d’un terre colossale qui abritait une formidable civilisation de géants connue sous le nom de Lémurie, nom donné dans les années 1880 par P.L. Sclater. Plus tard, d’autres l’ont appelé continent de Mû. Je renvoie mes lecteurs à un précédent article où cela est expliqué.
C’est donc au cœur de l’océan Pacifique que ce vaste continent, peuplé de géants au teint brun, occupait toute la surface qui s’étendait du pied de l’actuel Himalaya vers le sud, à travers l’Inde Méridionale, le Shrî Lanka et Sumatra, englobant, dans la direction du sud, Madagascar à droite, l’Australie et la Tasmanie à gauche et s’étendait jusqu’à quelques degrés du Cercle Antarctique. A partir de l’Australie, qui était alors une région intérieure du Continent Principal, elle s’étendait au loin dans l’Océan Pacifique, au-delà de Rapa-nui ou île de Pâques. Sans oublier toutes les îles pacifiques actuellement existantes.
Dans le labyrinthe du temps
Ce vaste continent s’est effondré en plusieurs étapes en raison des feux souterrains de lave. A l’époque de l’Atlantide, certains bastions existaient encore durant la période Lémuro-atlante dont je parle dans mon livre Le Choix atlante. Les derniers descendants de ces peuples s’affrontèrent aux Atlantes en de violents combats. Et même s’ils étaient englobés dans l’humanité atlante, ils n’en restaient pas moins descendants des Lémuriens.
Aujourd’hui encore ce souvenir subsiste dans certaines traditions tamoul, comme un parfum de légende, car les Dravidiens du sud de l’Inde sont les lointains descendants de cette Lémurie finissante.
Ceux qui connaissent le sud de l’Inde, pourront encore trouver d’étranges vestiges qui commémorent ces temps anciens, avant la conquête aryenne. Celle-ci a fait l’Inde du Nord avec ses grandes épopées, mais le Sud a toujours abrité (avant l’intervention de Ram) le souvenir très ancien de la Lémurie. L’Île de Pâques, bien que située à des milliers de kilomètres de là, nous donne une idée de ce que furent les Lémuriens de cette époque.
Ainsi va le monde, et si d’une petite partie de la Lémurie redécouverte aujourd’hui, nos scientifiques contemporains en font « Zealandia » remercions l’Enseignement hermétique et certains textes encore lisibles, de nous permettre de faire revivre, avec plus de détails, du fond de l’océan, le souvenir grandiose d’une époque où les géants à la face brune dominaient le monde.
Voir ici la vidéo donnant l’explication scientifique de la découverte.
Voir aussi sur le même sujet : Les derniers vestiges de la Lémurie