Guillaume Delaage

LA TRANSMISSION DES ENSEIGNEMENTS SECRETS

 10/08/2016

La transmission des Enseignements secrets
Pythagore l’Initié

A la lecture de certains textes de l’Antiquité, force est de constater que leurs auteurs nous ont relaté l’existence d’Enseignements secrets auxquels ils avaient eu accès, ne serait-ce que partiellement. Le lecteur qui va examiner ces textes, pourrait noter qu’ils n’ont pas vraiment de lien entre eux, surtout s’ils sont issus de différentes cultures.

Cette remarque ne tient que jusqu’à un certain point, si elle s’adresse uniquement aux personnes peu informées. Mais celles et ceux qui poussent plus loin l’investigation, s’apercevront que la plupart des auteurs antiques étaient des Initiés qui, d’une part ne donnaient pas l’intégralité de ce qu’ils savaient et que d’autre part, ils appartenaient à certaines communautés qui transmettaient oralement des vérités qui ne devaient pas être écrites.

Ainsi, que se soient les textes de Platon, de Zoroastre ou encore ce qui fut rapporté de Pythagore et de bien d’autres représentants de la Science sacrée, TOUS puisaient à la même Source. La Kabbale tant respectée par les israélites comme étant un legs de Moïse, n’est pas issue des Hébreux (comme je le dis dans mon livre : « Le Choix atlante »).

La source des Enseignements secrets

Moïse n’en était détenteur que par l’intermédiaire des Égyptiens qui le tenaient eux-mêmes de lointains ancêtres. D’ailleurs, c’est par la Trinité propre à la Kabbale (Kether – Chokmah – Binah) que l’on peut expliquer bien des « mystères » religieux. Mais cette même Trinité et cette Kabbale, se retrouvent aussi avec d’autres noms et selon le même schéma, dans des religions et des doctrines plus anciennes comme l’hindouisme et le bouddhisme.

Quelle est donc la Source des religions, des règles et des codes (trop souvent déformés) ? Une fois de plus, c’est dans la proto-histoire qu’il faut nous pencher. L’Inde des premiers brahmanes était issue de la première branche aryenne qui s’installa sur cette terre après l’engloutissement de l’Atlantide. C’est à cette époque que furent transmis des règles et des codes appelés : « Lois du Manou ».

La transmission des enseignements secrets
Représentation fictive de Pythagore avec ses disciples

C’est à partir de cette Source que tout fut véhiculé et adapté, bien plus tard, par des Initiés comme Pythagore et bien d’autres. Si l’on s’applique du reste, à bien étudier ses « Vers dorés » on s’aperçoit très vite qu’ils ont une corrélation troublante avec les « Lois du Manou », mais aussi avec les règles en vigueur chez les Esséniens.

Si l’on va encore plus loin, on peut alors entrevoir que l’Enseignement de cette communauté de Palestine, est une transmission directe de Pythagore. Ce grand initié reçut en Égypte une formation complète aux Mystères sacrés durant plus de vingt ans.

Tous ces Enseignements n’étaient pas écrits dans les livres, car les Initiés étaient tenus au secret. Mais si l’on tente de saisir, au-delà des mots, ce qu’ont voulu nous dire les grands sages, on comprend clairement le sceau du silence qui leur était imposé. Ainsi, l’initié Platon a-t-il volontairement été vague sur l’Atlantide et ce sont ses disciples qui insistent sur ce point. Il nous dit, par exemple, que le peuple de l’Atlantide gravait ses lois sur des colonnes de bronze et des plaques d’or mais se garde bien de parler de l’Enseignement sacré.

Les Lois de Manou

Hérodote rapporte (Euterpe, CXLIII) que, d’après les enseignements qu’il reçut des prêtres égyptiens, leur histoire datait de 11340 avant sa naissance, donc environ 14000 ans avant notre époque. Tout était transmis oralement que se soit par Bouddha Lui-même, par le Christ à Ses disciples et par tous les Initiés chargés d’une grande Mission. La fameuse phrase de Jésus : « …Ne jetez pas des perles aux pourceaux » est très significative à ce sujet car deux formes de transmission existaient : une pour les disciples et l’autre pour les profanes.

Tout cela faisait partie des « Lois du Manou », ce Code sacré atlante qui s’est considérablement dégradé au fil du temps, au point de devenir presque incompréhensible au cœur des religions.

Avec le cœur

L’ORBITE DE L’ÊTRE HUMAIN

09/17/2016

L’Enseignement hermétique, dit que l’être humain est la contrepartie microcosmique du macrocosme, et qu’il est par conséquent soumis aux mêmes Lois et aux mêmes exigences de son environnement terrestre, solaire et universel. Si « Dieu a géométrisé » comme le disent certains philosophes, alors la Loi d’équilibre agit directement sur l’homme selon des règles précises, qui se répètent aussi bien dans l’infiniment grand comme dans l’infiniment petit.

L'orbite de l'être humain
L’action centrifuge et centripète du système solaire

Si, par exemple les forces centripète et centrifuge exercent une action sur les planètes et les étoiles, entre autres, afin de créer l’équilibre, alors pourquoi ces mêmes forces ne seraient-elles pas présentes au sein même de la structure humaine ? Ainsi et pour faire simple, selon l’Enseignement hermétique, l’Âme serait centrifuge et l’ego humain ou personnalité serait centripète.

Pour mieux comprendre, il nous faut situer l’être humain sur au moins deux de ses aspects fondamentaux : l’Âme et la personnalité. (L’affaire est un peu plus complexe que cela, mais il s’agit juste d’un exemple). Ces deux pôles de nous-mêmes sont, par méconnaissance de notre part, des Lois de l’Univers en déséquilibre, car l’être humain d’une manière générale se situe sur le début de la Voie d’évolution. Le but étant donc de progresser pour rétablir l’harmonie et telle l’action d’un système solaire et de ses planètes, faire en sorte que l’équilibre stabilise l’ensemble.

Si cet équilibre s’établit correctement entre l’Âme et la personnalité, alors l’harmonie intervient dans la vie d’un individu. Notre ego animal, par l’éveil progressif de la conscience, va chercher à se stabiliser vers l’Âme,  à se nourrir de sa puissance, par le jeu combiné des forces qu’elle engendre. Mais si, pour une raison quelconque il rompt cette harmonie en « surchargeant cet ego » d’une trop grande attraction matérielle, alors les forces en présence se dilatent au point de perdre leurs effets mutuels ou du moins, de l’amoindrir .

L'orbite de l'être humain
La réalité du monde nous est cachée en raison de nos limitations

C’est ainsi que la personne qui subit cette déficience se trouve peu à peu enlisée, entraînée dans une nouvelle attraction car, en vertu de la Loi, un autre équilibre cherche à s’organiser. C’est alors que la densité va s’accroître de plus en plus dans ce que l’on pourrait appeler le « brouillard et l’illusion du monde matériel ».

Ainsi, peu à peu et sans en prendre garde, la personne qui a négligé son rapport avec la Lumière de son Âme, avec les valeurs intrinsèques de service, de compassion, de bonté etc. va s’éloigner, par le jeu de forces dont je parlais plus haut, du lien qui la relie au Divin en elle.

De même qu’une planète est reliée à son étoile et en recueille l’influence bénéfique, de même un individu est dépendant de son Âme, même sans le savoir. En brisant l’harmonie de ces forces centripète et centrifuge, au fil des multiples incarnations, nous pouvons nous éloigner de plus en plus de la Divinité et nous perdre, si nous nous laissons « capter » par l’influence densificatrice de la force centripète.

Les exemples de violence, de crimes, de haine etc. qui sont de plus en plus évidents aujourd’hui dans notre monde, sont les conséquences de ce déséquilibre dont je viens de parler, et de bien d’autres choses encore. Certains « groupes » agissent en ce sens et profitent de la situation pour intensifier le mensonge et la manipulation afin de déplacer « l’orbite » de l’être humain et de l’éloigner du « soleil central » qu’est l’Ego divin en nous.

Nous sommes donc tous impliqués dans les évènements qui se produisent et seuls notre attitude, nos actions, nos émotions et nos pensées et surtout notre prise de conscience, peuvent contribuer à conserver cet équilibre précaire encore pour un temps, si elles sont dirigées vers la Lumière.

Avec le cœur

MAGIE DES MIRACLES DANS L’ANTIQUITÉ

09/10/2016

Un texte d’Hermès Trismégiste, apporte d’intéressantes précisions sur une pratique encore en vigueur de nos jours, celle de la dévotion devant les statues de saints personnages. La magie des miracles était très effective dans l’Antiquité et le texte qui suit nous apporte quelques précisions sur le sujet. Hermès dit dans ce papyrus :

– « Sache ô Asclepios, que comme le Très-Haut est le père des dieux célestes, de même l’homme est l’artisan des dieux qui résident dans les temples, et qui se plaisent dans la société des mortels. Fidèle à son origine et sa nature, l’humanité persévère dans cette imitation de la puissance divine ; et si le Père Créateur a fait à son image les dieux éternels, le genre humain, à son tour, façonne ses dieux à sa propre image ! »

– « Et parles-tu des statues des dieux, ô Trismégiste ? »

Magie des miracles dans l'Antiquité
Une statue guérisseuse à Karnak en Égypte

– « Véritablement, oui, Asclepius et quelque grande que soit ta méfiance, ne perçois-tu pas que ces statues sont douées de raison, qu’elles sont animées par une âme, et qu’elles peuvent opérer les plus grands prodiges ? Comment pouvons-nous repousser l’évidence, lorsque nous voyons ces dieux posséder le don de prédire l’avenir, qu’ils sont obligés de révéler, lorsqu’on les y force par des charmes magiques, comme ils le font par l’organe de leurs prêtres et par les visions ?…

– C’est la merveille des merveilles que l’homme puisse avoir inventé et créé des dieux… En vérité, la foi de nos ancêtres s’est trompée, et, dans leur orgueil, ils sont tombés dans l’erreur sur l’essence précise dans ces dieux… Mais ils ont néanmoins découvert cet art par eux-mêmes. Impuissants à créer l’âme et l’esprit, ils évoquent les âmes des anges et des démons, pour les introduire dans les statues consacrées ; et ils les font présider de la sorte à leurs mystères en communiquant à des idoles leur propre faculté de faire le bien de même que le mal ».

Magie des miracles dans l’Antiquité

Ce texte d’Hermès est assez clair pour comprendre que la magie des miracles, les statues dites « à miracles », les lieux consacrés à un saint, une pierre magique, ou encore une source, sont le fait de l’homme et de sa capacité à manifester la puissance des dieux qu’il a créée. C’est-à-dire sa propre force qu’il exprime sur élan de foi, qui s’associe parfois à des courants énergétiques naturels. La foi étant un phénomène inhérent à la nature divine de l’homme.

Magie des miracles dans l'Antiquité
Statue d’un prêtre de la déesse Bastet

On prête souvent au catholicisme un inventaire unique de « miracles » dus à la Vierge, à Jésus, aux saints ou aux reliques. Mais ces mêmes « miracles » furent produits depuis toujours dans les temples antiques, partout dans le monde et les croyants égyptiens ou grecs (entre autres) dormaient dans les temples sous la statue de certains dieux afin de bénéficier de leur puissance de santé.

De quelle manière ces statues devenaient-elles curatives ? Les hiérophantes des temples connaissaient l’art magique de la télesmatique. Ainsi les statues devenaient-elles « vivantes » puisque placées sous l’influence d’un dieu. Certains disciples égyptiens avaient aussi, par la connaissance des Souffles, la possibilité de recevoir au cours de certaines cérémonies l’énergie de divers dieux tels que Ptah. Nous aurons peut-être l’occasion de traiter ce sujet dans de futurs articles.

Il serait trop long ici d’apporter des explications exhaustives quant à ces phénomènes. Mais à tout considérer, il en ressort que les « statues ou lieux à miracles » ne sont autres que des phénomènes magiques créés par les participants et les croyants eux-mêmes, comme le dit le Grand Thot-Hermès.

La foi soulève des montagnes nous enseigne le Christ. Si cette foi est portée par l’impact d’un égrégore ainsi que par une préparation quasi magique : autel, bougie, encens dans une église ou un temple, alors la puissance qui est en chaque être humain peut, à un moment précis, agir en conséquence et provoquer un phénomène inexplicable (actuellement) par nos sens et par la science, que l’on nomme miracle. Mais souvenons-nous que le seul temple réellement divin est, bien sûr, le corps de l’homme.

Avec le cœur

APOLLONIUS DE TYANE LE MAGICIEN

06/11/2016

Apollonius de Tyane le Magicien
Apollonius de Tyane

Apollonius de Tyane le magicien ou Apollonius le Tyanéen, vécut au premier siècle de notre ère. C’était un être d’une extraordinaire beauté et sa connaissance était colossale d’après les dires de ses contemporains. Il était reçu partout et recevait la faveur des rois comme la reconnaissance des plus humbles.

Il voyageait sans cesse et tentait de réformer la société de son temps par un Enseignement secret qui était en fait la Science des Sciences, l’Hermétisme. Il était un Maître de Sagesse, un Adepte de Lumière.

Partout où il allait, dans quelque pays qu’il visitait, il parlait aux foules et on l’écoutait car il soignait à la fois l’âme et le corps. Certains historiens l’ont même confondu avec le Christ Lui-même. Lorsqu’il arrivait dans une ville qu’il ne connaissait pas, il haranguait les foules et énonçait, sous forme de parabole des vérités premières.

On le disait magicien et thaumaturge et il l’était réellement. Son disciple Damis écrivit sa biographie et bien que les faits qu’il rapporte soient parfois extraordinaires, on peut supposer que la personnalité d’Apollonius était bien plus fantastique encore que la narration de son biographe. Il était pythagoricien et dispensait son enseignement à de nombreux élèves.

Apollonius de Tyane le Magicien, Maître de Sagesse, insistait toujours sur la qualité des sentiments humains et sur le véritable art de vivre sur cette Terre pour être plus proche encore du Dieu Intérieur et des Lois de l’Univers. A l’instar des « Gymnosophistes », il prônait le non attachement et incitait ses auditeurs et disciples à ne regarder que la perfection du caractère et la fraternité humaine. Il était très riche de naissance, mais donnait largement de ses richesses.

Il disait que tout être humain ne peut vivre isolé et que nous avons tous besoin les uns des autres. Ce qui fait notre malheur est que nous nous enfermons dans l’égoïsme qui est le pire des cloisonnements de l’Âme. Le récit qui va suivre est très significatif de la façon dont fonctionne l’être humain depuis des millénaires, et plus encore aujourd’hui.

Son biographe Philostrate, nous raconte une anecdote assez étonnante, pleine d’enseignements qui se déroula un jour alors qu’il sillonnait la Grèce. Laissons-lui la parole :

Apollonius de Tyane le Magicien
Rue principale de l’antique Ephèse

« Un jour, à Éphèse, étant dans une des ombreuses allées qui entourent la ville, Apollonius expliquait à ses auditeurs comment on doit s’aider les uns les autres. Plusieurs moineaux étaient perchés sur un arbre voisin, immobiles et silencieux. Soudain, un autre moineau parut, qui se mit à gazouiller comme s’il annonçait quelque chose. Tous alors se mirent gazouiller, en s’élançant a sa suite.

Les superstitieux auditeurs d’Apollonius, frappés de la conduite de ces moineaux, y cherchaient un présage. Cependant Apollonius continua son sermon. Il expliqua que le moineau venu seul avait invité ses amis a un banquet; un jeune garçon ayant, par suite d’une chute dans un sentier voisin, répandu du blé qu’il portait dans un bol. Ce garçon n’en avait ramassé qu’une partie, puis s’en était allé.

Le petit moineau ayant vu ces grains épars avait immédiatement cherché les autres moineaux, pour les inviter en quelque sorte à ce festin. La foule courut vérifier le fait, puis revint en poussant des cris d’étonnement et d’admiration, tandis qu’Apollonius ajoutait :

Apollonius de Tyane le Magicien« Vous voyez combien les moineaux s’entraident, combien ils partagent volontiers leurs biens. Et voila ce que les hommes n’approuvent pas. Bien plus, si on voit un homme partager ses biens avec ses frères on le taxe d’extravagance de prodigalité, et autres noms semblables ; et on appelle flatteurs et parasites ceux qui acceptent un tel partage.

Que nous resterait-il donc à faire en ce cas, sinon à rester chez nous, et, comme des volailles avec l’engrais, nous gaver dans l’ombre jusqu’à en éclater. » (Vie d’Apollonius – IV, 3.)

Avec le coeur

LE TEMPLE DE SALOMON

 19/03/2016

Le Temple de Salomon a été pendant longtemps une énigme pour les archéologues d’une part et une réalité pour les religions du Livre et certains mouvements philosophiques d’autre part. Tout commença, d’après la légende, en 967 avant J.C avec le roi Salomon qui régnait en Israël. Son père David, l’avait placé sur le trône afin qu’il apportât la paix à son peuple (Salomon ou Shlemo la paix). David avait acquis des matériaux pour construire un temple magnifique à la gloire de l’Éternel afin de conserver la précieuse Arche d’Alliance dans le Saint des Saints. Le Temple de Salomon fut bâti dans l’aire d’Ornan le Jésubien sur la colline de Moria proche de Jérusalem. Les Textes nous rapportent que Salomon fit appel à un très bon architecte pour réaliser son grand projet.

Son cousin Hiram, roi de Tyr lui présenta un de ses sujets prénommé également Hiram et pour le distinguer du prince, on l’appela Abif, c’est-à-dire Hiram l’orphelin ou le fils de la veuve, puisqu’il n’avait pas connu son père. Hiram Abif connaissait tous les secrets de la construction et la Science des sciences dont Dieu avait fixé les règles afin de construire le monde. Il était par ailleurs Maître artisan, sachant utiliser tous les outils dans toutes les techniques de l’œuvre. Il était grand, beau et portait autour du cou un bijou de son père, de forme triangulaire sur lequel était gravé un œil à l’avers, et au revers les quatre lettres sacrés ou Tétragramaton : IOD HE VAU HE !

Le Temple de Salomon
Représentation allégorique d’Hiram

Salomon fut séduit par Hiram et le chargea de construire le Temple qui serait dédié à tous les hommes et non pas seulement au peuple juif, chacun pouvant y venir pour prier à son gré. Aussi ce furent des hommes de tous les pays du monde qui vinrent construire ce magnifique édifice.

Le Temple de Salomon était presque achevé quand Hiram Abif fut la victime d’un meurtre dont les Franc-Maçons honorent aujourd’hui encore la mémoire, clef de voûte de la symbolique. Nous y reviendrons plus loin…Pour comprendre Hiram, il faut plonger au cœur de l’Antiquité dans ce qui était appelé Les Écoles de Mystères, dans lesquelles était dispensé un Enseignement sacré.

Au Moyen-âge, les corporations de bâtisseurs français étaient liées à des franchises qui faisaient d’eux des maçons libres donc « francs ». Mais pour autant l’expression free-mason ou franc-maçon n’est pas en vigueur avant les années 1730, où il est mentionné dans le discours du chevalier de Ramsay.

On peut dire que c’est à cette époque que l’ordre de la Franç-Maçonnerie vit réellement le jour et elle ajouta à son symbolisme l’histoire légendaire du roi Hiram et du temple de Salomon pour le puissant symbolisme qu’elle renfermait.

Le Temple de Salomon a-t-il vraiment existé?

La question qui se pose encore aujourd’hui historiquement, est de savoir si Salomon et son Temple ont réellement existé. D’aucuns nous diront que des vestiges subsistent encore à Jérusalem et que le fameux mur des lamentations en est la preuve tangible. Rien n’est moins sûr. Certes il y eut un Temple à cet emplacement à Jérusalem mais quelle preuve a-t-on qu’il s’agissait bien de celui construit par Hiram ? Malheureusement les datations dans le domaine archéologique n’ont pas permis de corroborer de manière précise les dates des nombreux objets trouvés sous les ruines dans l’aire où était supposé exister le Temple. On pense plutôt aujourd’hui à une construction romaine.

Le Temple de Salomon
Salomon rencontrant la reine de Saba

On ne retrouve nulle part trace du roi Salomon, en dehors de la Bible. La description de son magnifique palais et de sa ville concorde avec celle des contes perses, mais tous les voyageurs de l’époque que ce soit Flavius Josèphe ou encore Hérodote en ignoraient l’existence. Cet érudit, connu comme le père de l’Histoire, ne fait mention de ce personnage pas plus que le grand Platon, initié pendant vingt ans dans les temples égyptiens.

Il est curieux de mentionner que nulle part il est fait état de ce monarque si connu d’après la Bible, si apprécié et si fastueux. Comment se fait-il alors que la construction d’un Temple nécessitant 8 millions d’or de l’époque ait été passée sous silence par les grands historiens, vivant tous dans le même périmètre géographique ? Alors où faut-il trouver l’origine de tout cela ? Quelle est la dimension cachée d’une telle histoire ?

L’Égypte des Grands Mystères

Il faut savoir qu’en ces temps anciens, l’Égypte, la Palestine, Babylone, représentaient des royaumes importants très proches les uns des autres. Et c’est bien sûr l’Égypte qui attire ici notre attention. Il a été mentionné, plus haut, les Écoles de Mystères égyptiennes, dans lesquelles était enseignée la Science des Sciences.

Pour cela il faut envisager un personnage faisant le lien entre la Palestine et l’Égypte : c’est Moïse. Celui-ci fut Initié à la Mystagogie égyptienne et basa les Mystères religieux de la nouvelle nation qu’il fonda, sur les mêmes formules abstraites dérivées du cycle sidéral égyptien, symbolisé par la forme et les dimensions du Tabernacle, qu’il est supposé avoir construit dans le Désert.

Le Temple de Salomon
Moïse était plus connu par les Égyptiens sous son nom véritable : Asarsiph

Moïse avait hérité de la culture égyptienne. Il était prêtre d’Osiris, comme le démontre Fabre-d’Olivet dans son œuvre. Les constructeurs des pyramides (qu’il faut situer bien plus longtemps avant le règne de Khéops – Voir mon livre : « Le Choix atlante ») maîtrisaient l’architecture. Ils étaient parvenus, dans ce domaine, à des connaissances inégalées encore aujourd’hui.

La pyramide synthétise tout en elle-même. Et les Égyptiens des nouvelles dynasties après Mènes, héritèrent de certaines parcelles de ces antiques secrets. Plus tard encore, architectes et  maçons juifs rapportèrent quelques-uns de ces secrets égyptiens et -dit-on- employèrent la mesure de la coudée sacrée, valeur qui fut employée pour la construction du Temple de Salomon, de l’Arche de Noé et de l’Arche d’Alliance d’après la Torah.

Les Juifs tirèrent profit de la transmission de Moïse, grand initié, via les Hébreux. Sur ces données, les grands-prêtres hébreux postérieurs, édifièrent l’allégorie du Temple de Salomon (construction qui n’a jamais réellement existé, pas plus que le Roi Salomon lui-même et la reine de Saba, qui n’est qu’un mythe solaire, tout comme le plus récent Hiram Abif des Francs-Maçons).

Par conséquent, si les mesures de ce Temple allégorique, symbole du cycle de l’Initiation, coïncident avec d’autres constructions sacrées, cela tient à l’Enseignement que Moïse rapporta d’Égypte. Ce pays étant considéré par tous les hermétistes comme le creuset de la Connaissance avec l’Inde, Mère historique.

Hiram et le mythe solaire

Puisque Hiram et Salomon ainsi que le Temple sont des mythes, à quoi celui-ci se raccroche-t-il ? Pourquoi la Franc-Maçonnerie en a-t-elle héritée ? Il vient d’être mentionné l’importance de la mesure chez les Égyptiens. La perfection des temples n’était que l’image extérieure de la perfection intérieure à laquelle on parvient par l’Initiation et le travail sur les métaux en soi. Nous touchons ici à un travail solaire d’alchimique interne, sur lequel repose entièrement le mythe d’Hiram. Voyons plutôt.

L’Hiram biblique, le grand héros de la Franc-Maçonnerie (le « fils de la veuve »), est dérivé du mythe d’Osiris, le Dieu solaire. Le nom de Hiram qui signifie « l’architecte » (« l’élevé »), est un titre qui appartient au Soleil. Tous les Occultistes connaissent les rapports étroits qui rattachent Osiris aux Pyramides, les récits concernant Salomon, son Temple et sa construction, que l’on trouve dans les Livres des Rois de l’Ancien Testament.

Le Temple de Salomon
Représentation imaginaire du Temple de Salomon

Les Francs-Maçons ignorent peut-être le fait que cette dernière allégorie est composée d’après le symbolisme Égyptien et d’après d’autres symbolismes plus anciens encore. Un auteur du nom de Pagon l’explique en prouvant que les trois compagnons d’Hiram symbolisent le cycle solaire. Il dit : «  Les « trois meurtriers », représentent les trois derniers mois de l’année et Hiram représente le Soleil – à partir de son solstice d’été, lorsqu’il commence à décroître – car le rituel entier n’est qu’une allégorie astronomique.

En effet, durant le solstice d’été, le Soleil génère des chants de gratitude de la part de tout ce qui respire. Aussi Hiram, qui le représente, peut-il donner, à tous ceux qui y ont droit, le mot sacré, c’est-à-dire la vie. Lorsque le soleil descend dans les signes inférieurs, toute la Nature devient muette et Hiram ne peut plus donner le mot sacré aux compagnons, qui représentent les trois mois inertes de l’année.

Jadis dans les Mystères mineurs, le troisième degré était employé, tant en Égypte qu’en Inde, et son souvenir se retrouve jusqu’à présent sous le nom de « mort et résurrection d’Hiram Abiff, le « Fils de la Veuve ». En Égypte, ce dernier était appelé « Osiris » et le rite lui-même portait partout le nom de « portail de la mort ».

Le cercueil ou sarcophage d’Osiris, tué par Typhon, était apporté et placé au milieu du Hall des Morts, avec les Initiés rangés tout autour et le candidat placé à côté. On demandait à ce dernier s’il avait participé au meurtre et, en dépit de sa réponse négative, après diverses épreuves très pénibles, l’Initiateur feignait de frapper à la tête avec une hachette : il était renversé, enveloppé de bandages comme une momie et on pleurait sur lui. Puis venaient les éclairs et le tonnerre, le supposé cadavre était entouré de feu et, enfin, il était rappelé à la vie.

Le programme des Mystères

C’est sur cette connaissance qu’était fondé le programme des MYSTÈRES et de la série des Initiations. Chaque disciple prenait pour référence la construction de la Pyramide, qui était l’archive muette et éternelle, symbole indestructible de ces Mystères et de ces Initiations sur Terre, comme l’est dans le ciel la correspondance des étoiles et des mondes lointains. Le cycle de l’Initiation était une reproduction en miniature de cette grande série de changements cosmiques, à laquelle les astronomes ont donné le nom d’Année Tropique ou Sidérale.

Le Temple de Salomon
La leçon de l’Egyptien. Tiré du livre « La Lumière sur le Royaume  » d’Alexandre Moryason

De même qu’à la fin du cycle de l’Année Sidérale (25.868 ans), les corps célestes reviennent aux positions relatives, qu’ils occupaient à son début, de même, à la fin du cycle de l’Initiation, l’Homme Intérieur a regagné l’état primitif de pureté et de Connaissance divines, d’où il est parti pour entreprendre son cycle d’incarnation terrestre.

Le symbolisme où Hiram Abiff était vraiment tué, a survécu, et nous allons maintenant y revenir. Ce n’est pas seulement un rite astronomique, mais c’est le plus solennel des rites, héritage des Mystères Archaïques, qui a traversé toutes les époques et qui n’appartient à personne.

Il représente tout un drame du Cycle de la Vie, des incarnations progressives et des secrets tant psychiques que physiologiques, dont ni l’Église ni la Science ne savent rien, bien que ce soit ce même rite qui ait conduit l’Église au plus grand de ses Mystères Chrétiens.

 Le Temple de Salomon                                                                                             

La construction du Temple de Salomon est purement allégorique et symbolique et n’est l’apanage d’aucun mouvement ou ordre, ni d’aucune religion. Son érection est la représentation symbolique du parcours graduel du disciple à la recherche de la sagesse secrète, c’est-à-dire, la Magie, le développement de l’aspect spirituel de tout être humain en partant du plan terrestre. Elle est la marque de la puissance de l’esprit dans notre monde, par et le disciple en est l’expression en  construisant son propre temple.

Lorsqu’il devient un Adepte, il est un roi aussi puissant que Salomon lui-même, emblème de la Lumière solaire qui éclaire les ténèbres de l’univers objectif. C’est ce fameux Temple dont parle le Christ dans les Évangiles, ce Temple qu’Il peut reconstruire en trois jours. En Orient, cette science est appelée, dans certains endroits, le « Temple aux sept étages », comme le souligne H.P Blavatsky dans ses ouvrages.

Le Temple de Salomon
Allégorie du Temple de Salomon

Dans certaines confréries orientales, où on étudie la Magie, les élèves, portent le nom de  Constructeurs – car ils édifient en eux le Temple de la Connaissance. On les appelle actifs, lorsqu’ils travaillent sur l’aspect pratique ou opératif, tandis que les néophytes n’étudient que la théorie et sont spéculatifs. Les premiers par la pureté de leur travail contrôlent les forces de la nature animée et inanimée. Les autres (et c’est le passage obligé) étudient la Science sacrée pour atteindre un jour, la maîtrise pratique.

Le Temple de Salomon est donc le Temple où règne la Paix réelle, la Paix intérieure, celle de l’Esprit. Il est aussi l’archétype du Temple terrestre aux mesures sacrées à l’instar de la Grande Pyramide, modèle de la forme idéale, véhicule de la Force universelle. Il aussi est le Temple cosmique celui qui dessine la course du soleil dans lequel est caché la Shekinah ou l’Arche d’Alliance, l’éternel Logos Père-Mère qui génère toute la Création. Il est enfin l’homme microcosmique, dont la fonction magique est de parvenir à se transcender pour faire jaillir en lui la Lumière solaire et trouver sa vraie place dans l’Univers.

Celui ou celle qui veut donc parvenir à la Sagesse doit bâtir chaque jour, chaque instant, son édifice intérieur à la gloire du Dieu vivant qui est en lui, à l’instar d’Osiris le Dieu solaire. Avec cette allégorie nous avons la représentation de la Quête initiatique qui, de toute Antiquité, a été le fondement de l’évolution intérieure. Ce symbolisme est universel et n’appartient à aucun groupe, à aucune école, aucune religion. Il donne les clefs fondamentales qui nous permettent de sublimer notre nature inférieure afin de laisser passer en nous la Lumière solaire.

LE POINT DE RUPTURE DE LA MONDIALISATION

13/02/2016

Depuis quelques années le monde change rapidement. L’histoire des anciennes civilisations, si nous y regardons de plus près, nous montrent souvent qu’une circonstance en apparence dramatique a été le ferment d’une découverte ou d’un changement de société formidable. En ce sens, comment faut-il considérer aujourd’hui, la vision non seulement défaillante mais surtout égoïste, angoissante, voire violente, un point de rupture que nous offre la mondialisation ?

Il semblerait qu’au plus on avance en matière de technologie, de science, d’échange, au plus nos sociétés se sclérosent, s’étouffent et perdent pied. Face à ce constat, les politiques s’entêtent à parler de profit, de croissance, poussés eux-aussi par des puissances qui leur échappent et qui ne font que pointer leur incapacité à sortir du problème dans lequel est engagé l’humanité. Ces forces qui dirigent financièrement -et d’autres façons- le monde, veulent à tout prix nous conduire vers une déshumanisation silencieuse. En un sens elles y parviennent, et la crise mondiale nous expose sa propre limite : la structure de nos sociétés ne peut continuer ainsi, au risque de s’effondrer tôt ou tard.

Cela peut paraître effrayant, mais pouvons-nous continuer ainsi? Les problèmes rencontrés par chacun, l’ambiance terrible dans laquelle doivent se débattre les peuples par la violence qu’est la pauvreté, par la maladie et la souffrance terrible de ceux qui ne peuvent se soigner, la manque d’eau, de nourriture, le chômage pour d’autres, l’avenir incertain pour beaucoup de jeunes, la précarité etc. sont autant de brutalités pour lesquelles il semblerait qu’il n’y ait aucun remède. Une minorité s’en sort très bien avec des richesses outrancières qui sont infligées comme un affront à la face de ceux qui n’ont rien. souffrance

Il n’est pas question ici, de chercher des boucs-émissaires ou des coupables, car la faute en revient au manque de conscience de l’humanité qui n’a globalement pas réagi quand il le fallait, pour « prendre la main » dans ce jeu de poker, mis en place par des forces délétères. Aujourd’hui, il faut agir et réagir et le temps n’est ni a la soumission ni aux lamentations. Nous sommes parvenus non seulement à un point de non retour, de rupture, mais au pic de douleur qu’aucun remède ne peut soulager.

La souffrance quelle qu’elle soit a toujours été un stimulateur, provocateur de conscience. Toutes les pressions et les situations qui viennent d’être évoquées arrivent peu à peu à leur paroxisme et le monde devra changer. Nous agissons trop égoïstement et c’est justement cet aspect qu’il va falloir transformer. Le monde et la planète ne peuvent continuer ainsi. L’homme n’est pas isolé, tout est lié il est un ensemble faisant partie d’un autre ensemble, plus vaste.

Le temps est venu de comprendre que nous faisons partie de ce tout et que les mentalités doivent évoluer. Il en va de l’humanité comme d’un être humain individuellement. Si un malade souffre de sa jambe, le médecin va lui donner un antalgique pour calmer la douleur. C’est justement ce que font tous les politiques à travers le monde, ils s’occupent des symptômes au lieu de s’occuper des causes.

De fait, la douleur du monde n’est pas localisée quelque part géographiquement, elle touche chacun de nous, y compris lorsqu’elle concerne un pays éloigné. Même si nous n’en avons pas conscience, c’est un fait qui existe. Cet exemple permet de comprendre l’incapacité des dirigeants à trouver des solutions, pris par une habitude de raisonner et d’agir, selon des règles étriquées et préétablies par une structure agonisante qui est générée par la mondialisation.

Tant que l’on ne s’adressera pas aux causes de nos problèmes, la solution ne viendra pas. Tout est standardisé, nous vivons dans des sociétés qui ne pensent qu’à la croissance. Où est donc la place réelle pour l’humain? Où est la place pour l’amour, pour l’échange ? Nous sommes en interdépendance les uns des autres. Nous faisons UN sur cette terre et si une partie de ce monde est malade, nous savons aujourd’hui que la maladie peut se répandre très vite sur plusieurs régions du globe. Que ce virus touche à notre santé ou à notre manière de vivre, il n’y a aucune différence.

eps-echange-partage-solidarite-800xLe mauvais aspect de la mondialisation nous a conduits à ce constat d’échec que nous connaissons aujourd’hui. Mais on peut se poser une question. La mondialisation nous a-t-elle rapprochés ? Non diront la plupart. Elle nous a rapprochés peut-être par les distances, l’information, les échanges commerciaux, mais elle nous a éloignés les uns des autres par le profit, l’égoïsme, les injustices et par la prééminence de la personnalité ou ego au détriment de notre nature spirituelle.

Cette perception est logique si l’on observe par le petit bout de la lorgnette, mais pourquoi ne verrait-on pas dans tout cela un aspect positif ? En effet, nous avons mis du temps à trouver le liant entre les peuples. Certes, celui-ci semble actuellement avoir pris une très mauvaise direction. Mais si l’on regarde d’un peu plus haut, ce lien crée par l’humanité est maintenant indéfectible, il existe, il est là, même s’il n’est greffé en grande partie que sur le profit et pour le bénéfice d’une élite.

Un alchimiste dirait que maintenant il faut passer à une phase supérieure dans l’oeuvre, il faut transmuter. Et comment doit se faire cette transmutation ? Le constat d’échec face auquel nous nous trouvons a déjà permis une prise de conscience globale qui dit que nous ne pouvons plus vivre de la sorte, il nous faut sortir de la putréfaction dans laquelle s’enlise l’humanité.

Peu à peu des voix s’élèvent, des groupes agissent pour apporter des idées nouvelles. Des personnes enfoncent les portes vermoulues des concepts vieillots, pour laisser passer la lumière d’idées nouvelles. Toutes les vieilles idées doivent faire place à de nouvelles perspectives purificatrices. Il faut purifier !

Oui, le monde change. Où va-t-il ? Nul ne peut vraiment le dire sinon qu’une mutation se profile à l’horizon. Cela se fera-t-il dans la douleur ? Tout dépend de la capacité humaine à vouloir changer les paradigmes. Quoi qu’il en soit l’évolution est en marche et cette évolution ne s’arrêtera pas. Le monde devra-t-il être rebâti ?

Il le faudra afin que se construise sur d’autres bases une vision plus harmonieuse et plus conforme aux lois de la vie et de l’amour, qu’un autre esprit incarne l’humanité. Cet amour ne devra pas être lié par une sensiblerie émotionnelle, mais par un lien de nécessité absolue entre les êtres puisqu’il faudra bien comprendre que nous ne pouvons avancer avec plus de sérénité que dans un monde solidaire. Ce propos ne se base pas sur une utopie, mais sur une réalité qui se fonde sur la loi de progression de toute vie dans le cosmos.

Nous sommes à l’aube d’un changement radical. Le monde n’a jamais été aussi près du réajustement salutaire. Beaucoup de transformations se font dans les consciences, dans la science, la technologie, la biologie et la manière d’appréhender le monde. Une ouverture spirituelle sur les Lois fondamentales de la Connaissance multimillénaire se met en place. Oui, la mondialisation négative arrive à son point de rupture et même si nous devions en souffrir quelque temps encore, elle est l’annonce d’une régénération et d’un mieux être pour l’humanité.

Avec le coeur

DES TEMPS DIFFICILES

07/11/2015

La mondialisation irraisonnée, la mainmise des systèmes financiers sur l’ensemble de la planète, le consumérisme, la pollution qui devient de plus en plus présente, les acquis sociaux qui se dégradent conduisant nos sociétés à accepter des solutions misérables et défaillantes. Les structures religieuses ne répondent plus à l’attente d’un grand nombre d’individus, les partis politiques s’enlisent. Les êtres humains sont cloisonnés dans la peur, l’ignorance, les interdictions aliénantes, les systèmes d’éducation deviennent squelettiques… La liste pourrait être plus longue.

Cette volonté de déshumaniser l’ensemble des individus vient de très loin mais arrive maintenant à atteindre des sommets. Chacun pourrait signaler d’autres « irrégularités » qui viendraient allonger l’inventaire ci-dessus, en sachant que l’esclavage de l’être humain est en marche depuis déjà longtemps et nous vivons des temps difficiles.

Nous nous croyons libres, tout comme un oiseau croit l’être dans sa cage. Pourtant des forces travaillent dans tous les domaines, à affaisser le chemin qui conduit à la Nature réelle de chaque individu grâce à un système pernicieux, qui consiste créer des mensonges sans fin.

C’est ainsi que nos sociétés travaillent depuis longtemps à nous faire accepter, par suggestion, des informations « soporifiques » que nous finissons par trouver normales, mais qui chaque fois, entament nos libertés.

La compensation se fait par la création de « machines à plaisir », l’attrait des satisfactions toujours plus superficielles, qui endorment la conscience et le libre arbitre.

Cette volonté de maintenir l’être humain dans l’inconscience de sa véritable Nature est judicieusement distillée dans les moindres structures de nos sociétés. Nous vivons aujourd’hui dans un totalitarisme invisible qui nous fait accepter ce que nous aurions rejeté il y a à peine vingt ans encore, comme irrecevable. Quelle est cette volonté de nuire ? Quelle est sa nature ?

 

Des temps difficiles

C’est en fait la volonté de quelques-uns, qui est imposée à la masse. Il appartient donc à chacun de renverser cette fâcheuse tendance où qu’elle s’exerce, par une prise de conscience, un refus mental et intellectuel d’accepter ce qui aliène l’homme et l’éloigne de sa Nature profonde. Il est donc inutile de contrer la violence par la violence.

Ce combat peut paraître dérisoire au regard de la pression mondiale de ces égrégores négatifs dont je viens de parler. Pourtant, si chacun voulait de manière déterminée et en toute conscience, refuser ces influences quotidiennes en rehaussant son propre niveau spirituel, alors une partie serait gagnée et le libre arbitre reconquis.

C’est ainsi que peu à peu se construira un paysage nouveau qui est le « Paradis » que nous avons depuis longtemps perdu à cause de notre inconscience et de notre volonté inavouée d’être manipulés par le désir du monde matériel.

Des temps difficiles

Nous faisons partie d’un TOUT et que nous le sachions ou pas, que nous l’admettions ou pas, cela ne change rien à l’affaire. Nous sommes partie intégrante d’une Force planétaire à laquelle nous sommes liés par l’Évolution. Chaque vie est un maillon interdépendant qui contribue à la réalisation d’un PLAN DIVIN qui dépasse de très loin l’orgueil et l’intellect humain.

Nous avons tous besoin les uns des autres pour la réalisation de ce PLAN et le Grand Avatar attendu par toutes les religions fait Lui aussi partie d’un Travail auquel Les Maîtres de Sagesse et leurs groupes de disciples œuvrent de concert, afin que l’humanité sorte du chaos dans lequel elle est enfermée. La bonne nouvelle c’est que rien ne peut empêcher l’exécution de ce PLAN.

Cette Hiérarchie de Lumière tournée vers la libération de l’homme, demeure présente depuis des milliers d’années sur notre planète. Elle est l’expression de la Sagesse accumulée des âges et aide silencieusement l’humanité, aveugle et sourde à Leur magnifique Mission.

Elle est ICI dans un seul but : l’Amour de l’humanité répondant ainsi par la Loi d’Analogie et de Correspondance, à l’Amour de Dieu. Au plus l’homme s’élèvera vers plus de conscience, au plus il se libèrera et au plus il comprendra sa Véritable Existence.

C’est alors que toutes les structures génératrices de peur, de violence et d’esclavage se déliteront et s’effondreront d’elles-mêmes faute d’esclaves pour les servir. Mais avant cela l’humanité devra régler le Karma négatif qui est une des causes de ses tourments. Ne vous laissez pas enfermer dans la peur !

Avec le cœur

RÉCITS D’UNE SCIENCE IMPOSSIBLE

 05/20/2015

Des questions récurrentes parviennent régulièrement dans ma boite mel,  concernant les sciences impossibles des Anciens. Dans mes livres, je traite de ce sujet pour montrer que l’Antiquité (proche ou nettement plus ancienne), détenait un savoir scientifique élaboré. Les artéfacts impossibles que l’on retrouve ici ou là sur notre planète, les constructions incroyables comme celles du Pérou, les pyramides d’Égypte, celles de Chine, les statues de l’Île de Pâques et bien d’autres édifices que chacun connait, sont des reliques de civilisations perdues.

Est-ce pour autant qu’il faille attribuer ces merveilles à des « dieux » dits extra-terrestres ? Je ne le pense pas, comme je m’en suis expliqué en d’autres circonstances et dans mes ouvrages, bien que j’adhère pleinement à l’existence extra-terrestre. Mais cela est une autre histoire. Les civilisations passées avaient des techniques dont la découverte nous surprendrait. Celles-ci se sont transmises au cours du temps et ont fini par se perdre ou s’occulter.

Il faut savoir aussi que l’Antiquité possédait de réelles méthodes scientifiques qui ont été redécouvertes bien des siècles plus tard et d’autres mêmes inconnues de nos jours. L’optique fut une de ces techniques bien connue dans les temps anciens. Ainsi Mauricius, du haut d’un promontoire de Sicile, pouvait voir toute la mer jusqu’à la côte d’Afrique, au moyen d’un instrument nommé nauscopite qui était probablement un télescope.

Récits d'une science impossible
La plus petite Bible du monde

Pline nous rapporte que Cicéron fut le témoins oculaire d’une représentation de l’Illiade d’Homère, écrite sur une feuille de parchemin fut renfermée dans une coquille de noix ! Quand on sait que cet ouvrage traduit à notre époque, ne fait pas moins de 585 pages en livre de poche, cela laisse perplexe. On peut se demander par quelle extraordinaire prouesse cela fut possible? Seule l’utilisation d’une technique d’optique sophistiquée (et pourquoi ne pas dire un microscope), pourrait permettre de réaliser une telle merveille.

Qui aurait pu lire ce texte, sans utiliser un microscope, et comment a-t-il été écrit ? Aujourd’hui, une société israélienne a conçu le plus petit exemplaire de la Bible, gravé sur une puce de 4,76 x 4,76 millimètres. Ce qui est possible au XXIe siècle nous parait, pourtant extraordinaire si l’on en juge par la photo ci-dessus. Je laisse donc aux lecteurs, le soin d’imaginer comment, dans l’Antiquité, l’Illiade fut mise dans une noix !

Les pierres, en joaillerie, furent toujours gravées, que se soit en Égypte ou en Grèce et dans d’autres civilisations plus reculées encore. On retrouve de nombreux bijoux, ainsi façonnés, aux doigts des pharaons, des rois ou des reines tout autour de la Méditerranée. Souvent les bagues faites d’émeraude, de rubis ou d’autres pierres précieuses, étaient des sceaux dont se servaient les personnages éminents, en guise de signature. Certains sont connus et l’on peut en voir encore la finesse, d’autres étaient magiques et utilisés dans des circonstances spéciales.

Parmi ces merveilles citons les intailles gnostiques connues aussi sous le nom d’Abraxas. Ces pierres gravées du 1er siècle, étaient ciselées très finement et les spécialistes, même aujourd’hui, sont stupéfiés devant la maîtrise de ce minutieux travail. Le lecteur peut découvrir une de ces pierres (collection de l’auteur) sur la photo ci-contre.

Récits d'une science impossible
Abraxas – Copyright Guillaume Delaage

On peut voir sur cette pierre magique à quel point les personnages sont habilement dessinés. Le revers de cette pierre présente une gravure tout aussi minuscule. L’artiste qui a effectué cette intaille, a du réellement utiliser un don naturel spécial, ou bien « autre chose » si l’on en juge par la dimension de l’objet…

Nous pourrions citer encore bien d’autres exemples de cette science antique. Mais, en guise de conclusion, j’évoquerai une dernière énigme historique qui nous conte qu’un empereur romain se plaisait à regarder les jeux du Colisée à Rome, comme beaucoup d’autres le faisaient à cette époque. Perché sur les gradins il était -dit-on- en possession d’une « boite » qui lui permettait de voir le centre du cirque et les gladiateurs, comme s’il y était.

Voir aussi mes autres articles : L’incroyable science du monde antique

Avec le coeur

LES PROBLÈMES DE L’HUMANITÉ

0 5/02/17

Les problèmes de l’humanité, créés par une crise mondiale,  font naître, chez un grand nombre d’individus, une certaine confusion, une anxiété voire une peur. L’avenir étant très incertain, il en ressort un constat pessimiste et une incompréhension des systèmes religieux, sociaux et politiques en place sur notre planète.

Pourquoi en sommes-nous là ?

C’est en fait la question que beaucoup se posent sans vraiment obtenir une réponse satisfaisante. Les individus, les peuples, les nations, la Terre elle-même, sont soumis à la Loi immuable du Karma auquel rien n’échappe. L’homme croit être libre et incrimine toujours « l’autre » quand quelque chose ne va pas ou ne tourne pas rond. En fait rien n’arrive sans raison et quand des calamités (quelles qu’elles soient) se manifestent, la faute est toujours jetée sur la fatalité ou sur « les autres ».Les problèmes de l'Humanité

Pourtant, nous devons comprendre que l’homme est seul responsable de son destin. Nous en sommes là où nous en sommes aujourd’hui, car beaucoup ont oublié leur Nature divine et se débattent dans une marmite de matière sale en ébullition, d’où sort une écume d’illusion que l’on appelle la vie sociale.

C’est dans cette prison que beaucoup se plongent de manière inconsciente, pour glorifier l’ego animal (la personnalité) en lui vouant le culte que nous observons tout autour de nous.

Ainsi, au plus les êtres humains courent après l’illusion de ce monde, au plus ils en oublient leur nature profonde et réelle et au plus ils paient cet attachement et cette descente dans l’animalité par des « retours de bâton » qui ne sont autre que le Karma. Tant que les êtres humains n’auront pas compris que la Vie lie les mondes de l’infiniment petit à l’infiniment grand et que NOUS sommes inclus dans ces mondes selon ces Lois, rien ne sera vraiment possible.

Les problèmes de l’humanité

Les problèmes de l'HumanitéLes images troublantes que nous voyons chaque jour dans les médias, les crimes, les problèmes sociaux, les guerres et bruits de guerres, les problèmes religieux, climatiques, les maladies et bien d’autres fléaux, ne sont que les conséquences des pensées et émotions humaines négatives, des actions pernicieuses, de l’égoïsme, de la cruauté qui engendrent la violence, en d’autres termes du non respect des Lois de l’évolution.

Ce monde est désaxé et l’être humain en est responsable par sa manière de vivre depuis des centaines, voire des milliers d’années, dans l’égoïsme et l’ignorance en refusant de croire aux Enseignements de la Science divine.

Celle-ci promet la Libération à ceux qui se consacrent à la faire vivre au fond d’eux-mêmes, dans le Saint des saints de leur Être Véritable. C’est, entre autre, ce que nous proposons dans les séminaires que nous organisons.

Tout ce que l’homme a semé il le récolte, car toutes nos actions, nos paroles, et nos émotions, sont imprimées dans la lumière astrale, ce grand agent qui reflète toutes nos turpitudes sur le miroir de notre maison, la Terre. Une vague scélérate est en train d’emporter l’humanité dans un tourbillon de matérialisme égoïste et c’est ainsi que s’ouvre en grand la Porte de la demeure du Mal. Nous sommes tous responsables de ce qui se passe actuellement dans le monde et pour les raisons précitées personne ne peut s’exclure de cette responsabilité.

Pourtant, à cela il y a un remède et seule la prise de conscience peut nous sortir de l’ornière. Ce travail de « dépollution » peut commencer dès maintenant, même si le futur semble sombre. Il ne faut pas espérer un mouvement de groupe qui va soudainement éclairer l’humanité, car si tel était le cas cela impliquerait que les autres restent dans la passivité.

Une responsabilité collective

Les Maîtres de Sagesse, en vertu de la Loi de non ingérence dans les affaires humaines, ne sont là que pour surveiller, aider et guider, sans intervenir dans notre Karma. Si la Porte de la demeure du Mal s’est ouverte, il nous faut en trouver la cause au sein même de l’humanité. Et si cette porte doit être à nouveau fermée, c’est l’humanité elle-même qui en aura scellé l’entrée.

C’est pourquoi tous, individuellement, nous devons travailler à la libération de la pensée humaine par des actions justes par l’inversion de l’axe de notre vie en donnant plus d’importance à la recherche Intérieure, en montrant notre solidarité les uns envers les autres, même si cela parait dérisoire, par l’altruisme, par des sentiments généreux etc.Les problèmes de l'Humanité

Si individuellement nous participons, même mentalement, à l’élimination des superstitions égoïstes et sectaires quelles qu’elles soient, alors la partie se gagnera avec le temps et de bonnes graines seront semées afin de mieux fleurir plus tard pour les générations futures.

Si chacun voulait se donner la peine de dire chaque jour la Grande Invocation alors notre planète serait purifiée et débarrassée de bien des maux.

Ne croyez surtout pas que l’humanité gagnera uniquement par la dynamique d’un groupe – certes cela pourra compter- mais elle le fera par l’action personnelle car en agissant ainsi nous formons, sans le savoir, une force solidaire qui n’a pas besoin d’être physiquement présente.

L’humanité travaillant de manière informelle, mais consciente, vers le même objectif, est d’une puissance inouïe.

Ce propos peut sembler bien naïf aux yeux de certains, mais si l’on admet que chaque vie sur cette Terre est liée aux autres et à la planète elle-même, si l’on considère que ces vies agissent de concert comme les cellules du corps humain, alors il faut convenir que chaque individu est une lumière qui participe à l’Éveil de l’humanité tout entière.

Avec le coeur

TRACES D’UN PASSÉ OUBLIÉ

30/05/2015

La revue Nature du 28 mai 2015 annonçait la découverte d’une nouvelle espèce d’australopithèque, vielle de 3,4 millions d’années, située en Ethiopie à la même époque que la célèbre Lucy. Les fragments osseux sont également contemporain de plusieurs autres hominidés qui peuplaient alors ce qui allait devenir le continent africain. La découverte consiste en quelques restes de mâchoires et de dents.

Avec ce nouvel hominidé, les paléontologues vont devoir allonger l’arbre généalogique du pliocène moyen déjà très fourni. Plusieurs espèces ont donc vécu au même moment dans cette région de l’Afrique de l’Est.

Au regard des informations transmises par l’Enseignement hermétique, nous pouvons constater que cette région qui est aujourd’hui l’Ethiopie, n’a presque jamais subie d’effondrements géologiques, comme ce fut le cas pour d’autres terres du globe.

Ainsi que je le mentionne dans mon livre « Le Choix atlante » : « La Doctrine Hermétique est formelle : il n’y a pas de chaînon manquant entre l’homme et le singe mais le premier est le créateur du second et les hominidés, comme Lucy, Toumaï et d’autres (que l’on n’a pas encore découverts), ne sont que la race semi-animale et semi-humaine de la fin de la Lémurie. Cette engeance vécut dans des endroits isolés pendant des millénaires et les paléontologues les présentent aujourd’hui, comme « les traces de nos lointains ancêtres ».

La partie Est de l’Afrique, comme d’autres territoires du monde n’a presque pas bougé depuis des millions d’années. C’est aussi pour cette raison que ces terres sont un vivier où gisent les restes de ces espèces australopithèques. Les paléontologues pourront s’évertuer à chercher le chainon manquant entre le singe et l’homme, en vain.

Les hominiens font partie de ces races muettes comme celles des yétis de l’Asie du Sud-est ou encore les fameux sasquatchs ou Big-foot. Ces espèces ne sont que les survivances des croisements effectués dans la lointaine Lémurie ou encore à l’époque de la première Atlantide.

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Plus récemment encore, à Taiwan, un pêcheur vient de découvrir la mâchoire d’une espèce encore inconnue, au large des îles Penghu. Les chercheurs du musée des Sciences naturelles de ce pays sont formels: ce morceau de mâchoire inférieure n’appartiendrait à aucune espèce humaine connue à ce jour.

Durant quatre ans des scientifiques australiens et japonais ont travaillé sur ces ossements et ont conclu qu’il s’agissait d’un individu de 1,60m, qui se distingue des autres groupes humains, car il ne rentre dans aucune catégorie. Il s’agirait donc d’une nouvelle espèce !

Aux vues de l’analyse du fluor et du sodium sur l’ossement, on se trouverait en présence d’un spécimen qui aurait vécu entre 10.000 et 190.000 ans. Là encore, notons que la région de Taiwan fait partie des terres qui n’ont pratiquement pas subi de bouleversements géologiques notables, selon l’Enseignement hermétique. Le spécimen découvert ferait donc partie de ces mêmes espèces qui vivaient encore il y a plusieurs milliers d’années et qui se sont peu à peu éteintes.

Toutefois un mystère demeure. Cet « homme de Penghu » se rapproche de très près de l’homme moderne. Faisait-il partie de ces espèces hominiens dégénérés dont il vient d’être question (compte tenu de sa morphologie) ou d’un groupe humain atlante ?

On se souvient, dans l’archipel de Penghu, d’anciennes traditions locales qui évoquent une vieille civilisation qui aurait été engloutie près de l’îlot de Hujing. Peu de choses nous sont rapportées concernant ces régions asiatiques depuis la découverte des structures sous-marines de Yonaguni. Pourtant cette partie de l’Océan Pacifique recèle des richesses archéologiques insoupçonnables.

Avec le cœur