Un jour dans la cour d’un temple égyptien sous la dynastie d’un pharaon dont le temps a perdu la mémoire, un disciple se plaint à son instructeur en lui disant :
« Depuis que j’ai été admis à suivre l’Enseignement sacré de Thot vous ne m’avez pas présenté une pratique particulière. »
Son Instructeur le regarde en souriant et lui dit :
« Depuis que tu es arrivé ici, dans ce temple, je n’ai fait que cela. Avec toi et tous tes autres compagnons je n’ai cessé, chaque jour, d’être vigilant pour vous donner le fondement même de la pratique quotidienne. »
Le disciple lui retroque alors avec un regard songeur :
« Mais je ne me souviens pas. J’ai entendu un Enseignement éminemment intéressant mais je pensais que vous alliez me donner des pratiques par lesquelles je pourrai expérimenter ma force personnelle sur les forces de la Nature. »
Avec bienveillance, l’instructeur lui répondit alors :
« Lorsque je te parle à toi et à tes autres compagnons des règles et des Lois naturelles, de ce qui est la grandeur de l’homme à la découverte de son Être profond, quand je t’explique comment te comporter pour assainir ta nature inférieure afin de grandir en conscience, n’est-ce pas de la pratique ?
Le comportement d’un être humain qui cherche à se parfaire est la première des pratiques avant d’aborder la conquête des mondes en Soi. Commence mon fils par te comporter comme l’être idéal que tu voudrais devenir. Suis les règles que je t’enseigne et tu verras alors que la pratique est partout dans mes propos.
Si tu poses invariablement ton mental sur les paroles de Sagesse, alors celles-ci resteront prisonnières et finiront par mourir, et tu passeras à côté d’une manne de bienfaits. Si au contraire tu fais vivre mes paroles en toi, alors tu ouvriras la porte vers la pratique qui conduit à la Lumière. La pratique et la théorie sont deux sœurs inséparables. L’une est toujours le reflet de l’autre.»
Homère et l’histoire des mondes perdus, voilà peut-être une façon nouvelle de reconsidérer l’Histoire de l’humanité. Depuis des millénaires, cette Histoire nous a été souvent rapportée par des textes sacrés dont chacun prit la coloration du pays dans lequel il fut transmis. Ainsi, la civilisation babylonienne a son Épopée de Gilgamesh, l’Égypte l’Histoire de ses Dieux, les Mayas le Popol Vuh, les trois religions du Livre leur histoire biblique, les peuples nordiques l’Edda et le Kalevala, la Grèce sa mythologie et de nombreux autres textes pour les pays asiatiques.
Homère et l’Histoire des mondes perdus
La liste pourrait être plus longue, mais arrêtons-nous un instant sur la Grèce. Son plus grand auteur fut incontestablement Homère à qui l’on prête la rédaction de L’Iliade et de L’odyssée, considérés comme des romans historiques inspirés de faits réels. Homère serait né aux alentours du VIIIe siècle av. J.-C., mais aujourd’hui les historiens se demandent si ce personnage a bien existé. Il était dit-on, aveugle et transmit l’histoire épique des Dieux de la Grèce.
A bien y penser, ne faudrait-il pas rechercher dans cette cécité, le symbole de la transmission initiatique, tant il est vrai que seul l’œil intérieur doit être capable de voir les vérités premières et que l’œil extérieur doit être coupé de l’illusion de ce monde ?
Alors qu’a voulu nous transmettre Homère s’il a vraiment existé ? Un lecteur averti qui lit de manière soutenue L’Iliade et L’Odyssée s’apercevra que certains thèmes qui y sont évoqués peuvent très bien se rapporter à d’autres civilisations que la Grèce qui, comme l’Égypte son ainée, n’ont rapporté que des faits plus antiques encore !
En fait, toutes les civilisations que nous connaissons ont transmis sous différents scenarii, la Grande Histoire de la destruction de l’Atlantide et de la grande guerre qui la précéda, comme je le mentionne dans mon livre Le choix atlante.
Iliade, Odyssée et Ramayana
Pour l’Europe comme pour une grande partie de l’Asie, ce furent les Aryas qui, s’installant sur les plateaux de l’Inde rapportèrent cette épopée reprise, plus tard, par tous les autres peuples. C’est ainsi, qu’à la lecture de L’Iliade un connaisseur des textes fondateurs de l’Inde, verra qu’une grande partie de ce qui est décrit dans la guerre de Troie chez Homère, n’est qu’une adaptation du grand texte indien le Ramayana dont l’origine se perd dans la nuit des temps atlantes !
Donnons ici quelques exemples. Dans L’Iliade l’enlèvement d’Hélène de Troie par le jeune Pâris, ressemble énormément à celui qui fut organisé par le roi Ravana qui enleva Sîta la belle épouse de Râma, dans le Râmayana.
Ces mêmes histoires avec d’autres épisodes se répètent un peu partout dans le monde. Autre exemple, comment Homère pouvait-il savoir qu’il existait également un peuple du Nord qui connaissait des jours et des nuits perpétuels ? C’est ce qu’il nous décrit parfaitement en mentionnant les fjords de Norvège dans L’Odyssée X, 110.
Nous pourrions ainsi citer des exemples dans tous les textes sacrés de par le monde. L’enseignement à tirer de tout cela est qu’après la destruction de l’Atlantide, la nouvelle humanité, les Aryas, riche de la connaissance des Atlantes, s’installèrent en Inde après avoir traversé l’actuelle Europe. L’Inde fut donc le berceau de toutes les Traditions qui allaient suivre durant des millénaires, comme je le décris avec la naissance de cette nouvelle humanité, dans mon livre Le Choix atlante.
Rien n’a jamais été inventé dans notre monde, nous ne faisons que redécouvrir des vérités cachées ou enfouies, et seul l’Enseignement hermétique nous apporte les clefs sans lesquelles, nous serions enlisés dans la confusion.
Le pouvoir secret du souffle – Les légendes chinoises basées souvent sur des épisodes réels (comme toutes les légendes), rapportent des histoires dans lesquelles de valeureux combattants ou des sages honorés, possédaient d’étranges pouvoirs relatifs à une force mystérieuse appelée le Chi. Bien que les Asiatiques -Japonais et Chinois – pour ne citer qu’eux, ont transmis une abondante littérature à ce sujet. Mais d’autres pays à travers le monde connaissaient aussi ce mystérieux courant d’énergie.
Une force universelle
En fait c’est avec la venue des Arts martiaux en Occident que l’on entendit parler largement de cette force mystérieuse appelée Chi chez les Chinois, avec le Taï Chi par exemple, ou encore Qi Gong que l’on retrouve avec le Ki chez les Japonais. Ces différents termes désignent tous la même énergie : la vitalité dans le corps humain.
De vieux récits relatent à ce sujet l’histoire d’un sage taoïste qui grâce à l’action de sa respiration, pouvait baisser le niveau des cours d’eau et même d’empêcher l’eau bouillante de brûler.
L’art de la maîtrise du Chi est basé sur le courant d’énergie vital dans l’homme, mais aussi sur sa relation avec la force cosmique universelle. C’est ainsi que les médecins acupuncteurs grâce à leurs aiguilles tentent de rééquilibrer les méridiens du corps humains, afin que l’énergie vitale y circule harmonieusement.
C’est encore les adeptes du Taï Chi ou du Qi Gong, qui s’appliquent à travailler sur le développement de cette énergie afin de conserver la santé, voire à la transmettre à des personnes qui en accuseraient la déficience.
Une technique secrète
C’est aussi un des buts des arts martiaux asiatiques (bien que cette recherche soit très ténue dans ce cadre) dans lesquels cette énergie doit être utilisée. Ainsi l’Aï-Ki-Do est-elle la voie de l’harmonie des énergies, du Ki. Le fameux Kiaï, associé, par déformation au cri qui tue, n’est qu’une des possibilités offertes à ceux qui pratiquent la maîtrise de la respiration, donc du souffle.
Tout cela fait partie de la culture asiatique, mais ce que l’on sait moins c’est qu’en Occident et même dans l’Égypte antique et surtout en Inde, l’art du souffle était enseigné dans les écoles de Mystères. En effet, les Égyptiens -et cela se retrouve sur grand nombre de hiéroglyphes- travaillaient avec l’énergie du Kah cette énergie vitale qui permettaient de transmettre certaines forces qu’utilisaient les prêtres des temples.
Le geste du Kah était le renouvellement de la vie. En fait le Kah était associé au fluide du Sa que l’on retrouve souvent préfiguré par le dieu Anubis à tête de chacal, qui tenait ses deux bras étendus les mains ouvertes pour transmettre les fluides à la momie ou à l’Initié. C’est le geste du magnétisme sacré réellement magique, et sa possession est l’un des plus grands secrets du myste. C’est le magnétisme divin, dont le magnétisme humain est l’expression la plus basse.
Le pouvoir secret du souffle
Dans le même ordre d’idée, les Grecs appelaient cette énergie le pneuma et en dispensaient l’usage dans les temples d’Éleusis et de Zeus. Cette science, bien diminuée par l’affaiblissement de la transmission, était pourtant identique, à bien des égards, à celle des Égyptiens car associée elle aussi au souffle. En somme, souffle et énergie vitale sont les deux faces d’une même pièce.
Ainsi, dans l’Inde antique on connaissait parfaitement ces techniques secrètes et sacrées qui consistaient à utiliser le souffle et les techniques de respiration associées aux manipulations magnétiques. Cela afin d’obtenir des résultats quasi miraculeux soit dans le domaine des soins, soit pour créer des phénomènes psychiques dans le but d’une progression particulière.
Mais la vraie science des souffles alliée à celle de l’effusion magnétique sacrée, faisait partie de la transmission spirituelle. A vrai dire, cette force n’est autre que l’énergie du corps vital ou éthérique appelé aussi Prâna, qui fait partie, des Feux que l’Initié doit maîtriser : le Prâna, le Fohat et la Kundalini les Trois grands Feux universels à la base de toute la Création.
Sans le Prâna il n’y aurait pas de vie ni d’énergie électromagnétique pour faire fonctionner un corps humain. Une fois de plus, nous voyons que sous des apparences trompeuses qualifiés de « pouvoirs » chez certains, se cachent des vérités universelles qui sont le fait des initiés.
Ces fameux pouvoirs ne sont en fait que l’arbre qui cache la forêt. Car le but ultime de tout cela, de toutes ces pratiques vues aujourd’hui sous l’œil du sensationnel, sont l’aspect le plus bas de grandes vérités spirituelles connues des Seuls Maîtres de Sagesse.
La royauté avec ses mariages fastueux et la pompe familiale n’ont jamais laissé indifférents les peuples. Que se soit par fascination (quand les rois étaient bons) ou par colère face à l’injustice, la monarchie a toujours laissé flotter un parfum de mystère. Depuis l’aube des temps, il y eut toujours des rois et des reines auxquels on donnait – à tort ou à raison – une valeur spirituelle. D’où vient la royauté ?
Des Rois et des tribus
Les historiens nous disent que la royauté est apparue dès l’instant où l’homme a su s’organiser en tribu et qu’un chef s’est imposé au groupe par son courage, sa force ou sa puissance. Il y a ici une certaine forme de vérité, mais les faits ne sont pas aussi simples. Je n’aurai pas, dans un si court article, la possibilité d’aller au fond du problème, mais je vais essayer d’apporter quelques indices ou bases de réflexion, conformément -comme toujours – à la Tradition hermétique universelle.
Aussi loin que nous remontions dans l’histoire du monde, que ce soit en Europe et sur tous les continents, nous voyons qu’il y a toujours eu des chefs et des rois.
La logique et le raisonnement nous amènent à des conclusions sans appel : les rois ont toujours existé car les hommes avaient besoin de dirigeants. Bien sûr, et cela est l’évidence même. Mais la royauté est autre chose que l’expression humaine du pouvoir.
Le roi est un chef qui est sacré dans son autorité. Certains diront que c’est L’Église qui a décidé cela à une certaine époque, mais ils auraient tort. En effet l’Institution chrétienne n’a fait que s’adapter à son temps, et n’oublions pas que c’est l’empereur Constantin qui a décidé (280 – 337) de faire de L’Église une religion d’état.
La royauté et sa lointaine origine
Si nous remontons le cours de l’Histoire à partir de cette période chrétienne, nous trouvons d’autres rois importants qui marquèrent leur temps, je veux parler des pharaons égyptiens, considérés comme des dieux vivants. Ces rois ou empereurs se retrouvent partout, chez les rois-prophètes d’Israël, en Chine et jusqu’à l’Amérique du Sud.
Les rois étaient divinisés et les cérémonies qui les consacraient dans leurs fonctions étaient inspirées de celles des prophètes d’Israël. Les rituels et les onctions qui étaient effectuées, touchaient d’une certaine façon, à des actes magiques. Je reviendrai peut-être sur ce point dans de futurs articles ou vidéos.
Alors la question que l’on peut se poser est : « D’où venaient ces traditions anciennes qui consistaient à consacrer un roi ? ». Pour répondre à cette question il faut aller plus loin encore, bien plus loin dans l’Histoire des mondes, aux temps de l’Atlantide voire de la Lémurie. Ceux qui « inventèrent » la royauté divine furent des Dieux et des Demi-Dieux (des anges et des Rischis), nous dit l’Enseignement hermétique. Nous retrouvons dans les Annales ce qui est dit à ce sujet :
Saturne avait établi sur la Terre une certaine forme de gouvernement, sous laquelle l’homme était très heureux.
Il est fait ici allusion à l’Age d’Or ou à ce règne des Dieux dont il est question dans les anciennes fables. Conformément à ce que nous dit Platon, pour se faire une idée claire et précise de la royauté, de son origine et de son pouvoir, il faut se reporter aux premiers principes de l’histoire et de la tradition. De grands changements, dit-il, se sont produits jadis dans le Ciel et sur la Terre et l’état actuel des choses en est un des résultats. Il fait ici référence au Karma, qui agit en permanence sur la vie des hommes.
Nos traditions nous parlent de nombreuses merveilles, de changements qui se sont produits dans le cours du Soleil, du règne de Saturne et de mille autres choses qui demeurent éparpillées dans la mémoire humaine, mais on n’entend jamais rien dire, ni du mal qui a produit ces révolutions, ni du mal qui en a été la conséquence directe.
La royauté humaine
Pourtant… ce « Mal » est le principe dont on doit parler pour être à même de traiter la question de la royauté et de l’origine du pouvoir. Mais reprenons le symbolisme associé au dieu Saturne. Ce dernier, sachant que l’homme ne pouvait gouverner l’homme, sans qu’une certaine injustice ne se manifeste en raison de ses caprices et de sa vanité, ne voulut qu’aucun mortel ne puisse exercer un pareil pouvoir sur ses semblables. Ainsi le dieu employa le moyen que nous mettons en place pour garder les troupeaux, c’est-à-dire un berger, un conducteur différent et d’une espèce plus évoluée que les moutons, les bœufs etc.
Par amour pour l’humanité, Saturne mit à la tête des peuples, à l’origine de l’humanité, non pas un prince ou un roi mortel, mais des « Esprits ou des Génies » de nature divine bien plus parfaite que celle des hommes. Ce sont ces Êtres divins qui présidèrent aux destinées de la planète aux temps glorieux que l’Enseignement hermétique appelle les Grands Initiés ou Maîtres de Sagesse.
Mais voilà, la folie des hommes étant ce qu’elle est, le monde entra dans une ère où le « Mal » fut appelé sur notre planète. Lorsque le monde cessa d’être ainsi gouverné et que les Dieux se retirèrent, des bêtes féroces dévorèrent une partie de l’humanité. Livrés à leurs propres ressources et à leur propre intelligence, les hommes « recopièrent » le pouvoir divin en le donnant à des hommes qui n’étaient pas plus développés qu’eux-mêmes, spirituellement parlant.
Bien que des Initiés étaient toujours présents pour aider les hommes à faire de leur mieux dans le cadre de leur propre royauté par des cérémonies spéciales, les Dieux n’étaient plus parmi eux. C’est ainsi que de pâles copies de la fonction sacrée royale initiale virent le jour, et l’Histoire nous en a fait la démonstration. Dans le contexte du XXIe siècle, adressons tout de même à Harry prince de Windsor, tous nos vœux de bonheur pour son mariage…bien humain.
L’être humain s’interroge souvent sur l’apparente inutilité de la souffrance. Pourquoi devons-nous souffrir et vivre la douleur? Ces questions sont récurrentes depuis l’aube des temps. Sur la longue route de nos vies successives, nous sommes des pèlerins en quête de repos.
Mais voilà, nous devons faire face au découragement, à la peine, à l’épreuve… Des cris sont lancés et les réponses se font attendre ou ne viennent jamais, en apparence. En fait, beaucoup d’entre nous veulent comprendre et obtenir des solutions à ce problème, pour apaiser leur mental.
L’Enseignement nous dit que les corps mortels de l’homme (physique, émotionnel et mental) sont des obstacles utiles, voulus par la Divine Providence. C’est donc par notre personnalité que nous devons apprendre le sens de l’existence, afin de laisser briller de plus en plus la conscience. Sans ces douleurs, sans cette souffrance, comment pourrions-nous connaître la Lumière ?
On ne peut comprendre la clarté du soleil que par l’existence de la nuit. Sans souffrance, le pèlerin éreinté ne pourrait découvrir la réalité de la vie, au bout de son Chemin. Ce monde est l’expérimentation de l’ombre afin de mieux saisir le sens de la Lumière.
Le long périple de la vie nous donne finalement accès à plus de conscience, à la Libération attendue lorsqu’on a atteint les sommets de la Réalisation. C’est alors qu’un jour, naîtra en chacun, la béatitude qui ouvre la Voie vers ce que l’on nomme Nirvana ou Royaume des Cieux.
Avec le coeur
(Tiré du séminaire : De l’homme animal à l’Homme Divin )
Tout le monde connaît cette parabole de Jésus : « … ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds et, se tournant contre vous, ne vous déchirent »(Matth :7.6). Mais en a-t-on saisi la réelle profondeur ? Les perles dont il est question ici sont, bien sûr, celles de la Connaissance sacrée, que Le Grand Être transmettait.
Les pourceaux ou porcs, symbolisent toujours la goinfrerie et la voracité car ils mangent tout ce qui se présente à eux, sans préférence aucune. Ils prennent plaisir à vivre dans la fange et le fumier. Cette parabole souligne ici que les perles de la Connaissance doivent être protégées face à l’ignorance, aux enseignements illusoires que certains « avalent » sans discernement.
Elle désigne en fait, ceux qui ont toujours cherché à éteindre la Flamme de l’Hermétisme par des discours corrompus. C’est bien là toute la démarche des usurpateurs partisans du New-Age, avec leur cortège de fausses croyances et de tromperie.
Un sage disait un jour : « Les objets de désir sont comme l’eau salée, plus on y goûte plus on a soif ». Le monde dans lequel nous vivons actuellement organise tout, afin d’incliner l’humanité vers la dépendance des caprices de notre ego animal. Des besoins sont créés pour aiguiser nos désirs, nos tendances primaires. Mais est-ce bien là l’aspiration réelle de notre Être ?
Si nous voulons sortir de ce monde d’illusion, de ce Samsara, ce n’est pas vers l’extérieur de nous-mêmes que nous devons nous orienter, mais bien vers le Temple intérieur, là ou brille la Flamme vivante dont l’Enseignement sacré fait la louange.
Ainsi, ce n’est pas l’eau salée du désir et de tous les artifices éphémères qui apaiseront notre soif intarissable, mais l’eau pure et fraîche de la Connaissance, celle qui étanche et apaise, celle qui nous délivre et nous conduit vers la Réalité en nous-mêmes. C’est là tout l’apprentissage du détachement.
(Extrait du séminaire : « De l’homme animal à l’Homme Divin »)
Comment passer de l’homme animal à l’Homme Divin? Sommes-nous les jouets d’un conditionnement personnel? Dans un monde qui cherche à se défaire de repères oppressants, posons-nous justement la question de savoir si les normes dans lesquelles on cherche à nous inclure ne vont pas à l’encontre de la véritable nature de l’homme.
Les pensées sont des choses
Lorsqu’on parle de bien-être, un système récurrent s’impose par l’intermédiaire d’une phrase toute faite : « Sois positif ! » Mais voilà, le problème est qu’il ne s’agit pas de le dire pour le faire! En fonction de ce que nous avons vu concernant le mental, la conscience, la pensée, le subconscient, il est peu probable que la méthode Coué marche à tous les coups.
Tout le monde connaît ce proverbe : « C’est en forgeant qu’on devient forgeron » Il en est de même pour polariser son esprit. Il y a quelques années une étude américaine nous donnait les statistiques suivantes :
95% des problèmes humains proviennent d’un esprit négatif. Ce chiffre inclut les problèmes de timidité, d’anxiété, de stress, de mésententes familiales, d’échecs financiers, de mauvaise mémoire, de malheurs etc. Il a été découvert qu’en rééduquant l’esprit créateur à penser de façon positive au lieu de négative la plupart des problèmes psychologiques disparaissent.
Nous voyons donc que les pensées sont des choses et qu’elles provoquent une réalité. Avant qu’une maison devienne matériellement réelle et solide, elle n’était qu’une idée sur le plan de l’architecte. C’était une pensée qui, par l’action, est devenue une forme, une chose.
Cela se passe de même pour la maladie, la guérison, et pour ce que nous pouvons voir dans notre univers. Avant d’être matière un objet était une pensée et de pensée il est devenu une chose. Ceci est l’explication la plus simple, mais en réalité l’explication va bien plus loin.
Donc les pensées sont des choses qui d’invisibles deviennent visibles. Au fond, si l’on analyse la plupart des réactions humaines, nous voyons que le mental se polarise, la majeure partie du temps sur ce qui le fait souffrir.
Cela vient du fait que les vibrations-pensées émises au moment de la souffrance sont plus difficiles à supporter que les images de joie ou de bonheur. On dit bien que le malheur « frappe », alors que le bonheur « satisfait ».
Si l’on prend ces deux mots, « frappe » et « satisfait », inutile de dire quel est celui qui va le plus faire réagir le subconscient et le mental en fonction de notre éducation. En somme, on nous a habitués depuis toujours à considérer les faits selon des facteurs de bonheur ou de malheur.
Tout ceci vient de l’éducation linéaire dans laquelle on nous a enfermés. Tout a été élaboré pour que l’être humain ne s’arrête qu’à la forme, afin d’oublier ou de ne pas se soucier de ce qu’il EST vraiment.
La grande interrogation
L’Enseignement hermétique, ce cursus multimillénaire, immuable, échappant à l’usure du temps puisque universel, apporte des explications claires et précises sur la Réalité profonde de l’être humain. Car au fond, c’est toujours la même question qui se pose : « Qui suis-je vraiment ? ». La souffrance de l’humanité est fondamentalement basée sur cette simple interrogation. Réfléchissons un court instant sur ce qu’elle implique réellement, et ce qu’elle provoque sur l’ensemble de notre vie.
C’est justement parce que nous sommes « aveugles » que nous souffrons, c’est parce que nous sommes aveugles et sourds, que nous n’avons pas conscience de ce que nous sommes réellement. Nous ne sommes pas ce que nous croyons être et c’est la raison principale du malheur de l’humanité.
Si l’on veut envisager le problème sous cet angle, nous nous apercevrons que nous vivons principalement sous l’influence de l’aspect animal de notre nature et non pas sous l’aspect Divin qui est notre Réalité.
Depuis des temps très anciens l’être humain a eu la possibilité d’accéder à un cursus universel qui peut lui offrir les clefs merveilleuses permettant d’accéder à la découverte de lui-même. Toutes les écoles antiques dites de Mystères offraient cette possibilité.
Aujourd’hui comme hier, cette Science hermétique nous a été transmise et elle est encore là, vivante et éternelle. Si chacun faisait l’effort de travailler sur lui-même grâce à ces outils, beaucoup de choses changeraient.
De l’homme animal à l’Homme Divin
La méthode connue des Anciens, qui consiste à passer de l’homme animal à l’Homme Divin est la seule qui prévaut à la Libération tant espérée. Mais cela demande un travail sur soi durant toute une vie, voire plusieurs. Cela demande des efforts bien entendu, car l’illusion est une vase épaisse et un marécage desquels il est difficile de s’extraire.
L’Enseignement hermétique répond à toutes ces questions fondamentales et offre un secours, une ouverture vers plus de Lumière. Ce sont des outils qui sont donnés, mais il appartient à chacun d’en faire bon usage. L’être humain a son libre arbitre et c’est face à lui-même qu’il doit se retrouver pour franchir les étapes qui le conduiront à sa Réalité intérieure.
A la demande de nombreuses personnes j’ai élaboré un séminaire ouvert à tous, dont le thème : « De l’homme animal à l’Homme Divin » se base sur cet Enseignement multimillénaire. Celles et ceux qui sont intéressés peuvent obtenir de plus amples informations en visitant cette page.
« Il n’y a rien de nouveau sous le soleil » fait-on dire à Salomon. On ne change pas et on ne modifie pas les Lois et Principes universels. Fort heureusement, ce que les Anciens appelaient la Science sacrée est encore vivante aujourd’hui et la nécessité de la connaître et de l’appliquer en soi devient de plus en plus impérieuse, en cette période de choix pour l’humanité.
Reprendre conscience dans notre propre existence pourrait devenir un challenge pour notre futur. Face à une civilisation qui s’embourbe et qui n’apporte que peu de réponses, face à un désaveu existentiel, beaucoup s’interrogent. La technologie avance certes, mais au détriment de la psychologie humaine. Le monde veut séduire par des artifices, mais la réalité profonde de l’individu est en panne d’explication.
Les plaisirs immédiats
Les repères offerts par notre société, sont loin d’aborder les problèmes fondamentaux de l’être. Partout, les médias ne cessent d’alimenter les peurs et les angoisses. La mort est partout présente dans l’actualité, et nos yeux ne se fixent que sur la souffrance, voire l’horreur. Pourquoi donner ce visage de la mort ? Pourquoi alimenter ce sentiment de crainte, sinon pour tenter de pétrifier notre Réalité intérieure ?
Il est certes normal de présenter l’actualité, mais c’est le plus souvent par le côté dramatique, sans compter la manipulation qui en est faite. Mais cela est une autre histoire.
La guerre, le terrorisme, les catastrophes naturelles, la famine, la maladie, la haine, nous sont sans cesse jetés au visage pour créer un déséquilibre, une peur qui va s’ancrer en nous et se visser dans notre âme dans la perspective d’obstruer l’accès à notre vie spirituelle. Les religions ne savent plus répondre aux attentes profondes et intelligentes que se posent la majorité des gens.
C’est alors que dans ce monde aseptisé de toute idée spirituelle, des forces perverses poussent le flot humain à croire à des plaisirs immédiats dont les slogans sont les satisfactions sous toutes formes, le profit à outrance et le culte du corps et de la personnalité. A ce stade l’humanité plonge dans une anesthésie de laquelle il est difficile de s’extraire, car la conscience s’endort au profit du rêve et de l’illusion.
Nous devenons alors insensibles à ce que nous sommes vraiment, insensibles aux vérités profondes de l’être, à la Réalité intérieure. Ainsi peu à peu, la vie spirituelle s’efface dans un sommeil profond et les seuls modèles illusoires et ternes qui nous sont offerts, sont le constat d’un monde aux abois, un monde autodestructeur qui valorise l’égo. Tout est conçu pour tuer l’Homme réel au profit de l’homme animal dans son aspect le plus matériel.
Reprendre conscience
Mais la terrible illusion va plus loin, en donnant du grain à moudre à beaucoup de personnes sincères. En effet – nous pouvons le constater chaque jour – des marchands de rêve s’immiscent dans ce « grand jeu » afin de conduire grand nombre d’individus à plus de désarroi. C’est alors que le New age ouvre grand ses portes en donnant de fausses interprétations de la spiritualité, en véhiculant mensonges et illusions.
La Grande tradition hermétique multimillénaire est alors bafouée et confondue (par manque d’information) avec des élucubrations inventées par des personnages peu scrupuleux : on parle avec les « anges », on fait croire que, par canalisation, on a des contacts avec des « maîtres ascensionnés », dont les messages sont mièvres et insipides, on s’attache à des chamans qui nous promettent une ouverture de conscience par le biais de plantes psychotropes, que sais-je ? Le problème est que, comme toujours, on se sert d’une Vérité pour la travestir ensuite.
Ainsi, les Maîtres de Sagesse que très peu de personnes sur terre ont pu connaître ont été défigurés par le New Age pour en faire des maîtres dits ascensionnés que l’on peu contacter à l’envi ! Voilà une manipulation qui profite comme toujours à ceux qui veulent valoriser leur ego. Pour avoir une idée conforme à la Tradition de ce sujet lire l’article Les Maîtres de Sagesse et les secrets de l’Histoire.
Bref on essaye tout et rien, car il n’y a plus ni repères ni Voie d’expression spirituelle…en apparence. Chacun dit la sienne, selon l’expression populaire, et faute de connaissance on croit n’importe qui.
C’est parce que le monde nous pousse à la rapidité, au profit personnel, à la frénésie, à l’autodestruction que nous oublions notre véritable nature. La vie et la mort sont indissociables. C’est parce que l’on nous contraint à croire que nous n’avons qu’une vie, que nous sommes seulement des personnalités finies, qu’il faut profiter de la vie quoi qu’il arrive.
C’est ainsi que beaucoup perdent le sens de la Réalité. Fort heureusement, l’Enseignement hermétique reste le guide multimillénaire pour sortir de cette prison. Il nous apprend que la vie est un terrain d’expérimentation et d’évolution de la conscience, que chacun de nos pas pour saisir le sens profond de notre existence, est un pas supplémentaire vers la Libération.
La mort, dont la majeure partie de l’humanité a si peur, est un transfert de conscience, une nouvelle expérience de vie. C’est l’attachement à la forme, à la matière, c’est aussi et surtout notre ignorance qui nous donne cette peur viscérale de la mort.
Chaque nuit, le sommeil est l’allégorie de la mort et chaque matin une nouvelle naissance avec de nouvelles promesses et de nouvelles opportunités. Si nous essayons de voir la vie sur « l’autre versant » c’est-à-dire en se dépouillant de la peur et en recherchant la sérénité en soi, alors toutes ces angoisses disparaîtront peu à peu, pour laisser briller l’étendue infinie de la conscience.
L’Enseignement hermétique nous présente un univers conscient dans son aspect absolu, peuplé d’une myriades de consciences s’exprimant à des degrés divers, sur une échelle macro et microcosmique gigantesque. Une nouvelle génération de scientifiques commence à développer des théories qui se rapprochent de plus en plus de L’Enseignement Hermétique.
Microcosme et macrocosme
La science pense que l’univers est né d’un grand Big bang après une sorte de contraction, puis d’une expansion. Des textes sacrés nomment cela l’Inspir et l’Expir de Brahma. D’autres fondent leurs travaux sur le fait que l’univers stocke des données, de l’infiniment grand à l’infiniment petit.
Ces informations seraient infinies et liées entre elles depuis la création du cosmos, et ainsi nous serions tous connectés à tout, quelque soit la distance et le temps. Cela rejoint, en tous points certains axiomes hermétiques.
Ces travaux scientifiques ne s’arrêtent pas là, puisqu’ils défendent l’idée que si l’univers est ainsi relié par les différentes données qui s’échangent en lui, puisqu’il les traite et qu’il transporte de l’énergie d’un point à un autre, on peut conclure qu’il se comporte comme un gigantesque ordinateur quantique.
Mais l’hypothèse va plus loin dans le sens où des scientifiques osent dire que puisque l’univers est capable d’agir ainsi, c’est donc qu’il est vivant et qu’il pense.
Un univers conscient
Et voilà que la science peu à peu commence à se rapprocher de l’Enseignement hermétique qui est la Science des sciences. En effet, celui-ci expose depuis toujours que le cosmos véhicule la Vie Universelle qui anime tous les mondes à des degrés différents.
Oui l’univers est vivant et tout interagit en lui. Les Bouddhistes appellent cette Force Alaya et en Occident les philosophes initiés l’ont toujours nommé Anima Mundi, l’Âme du Monde, porteuse de conscience !
Cette vie et cette conscience qui circule et englobe l’univers tout entier, est un des fondements cosmogoniques enseignés par l’Hermétisme. Ainsi puisque la conscience est dans l’homme, elle est aussi à des degrés supérieurs dans les planètes, les étoiles et les galaxies. En fait, selon l’Enseignement, un Principe fondamental est à l’origine de tout l’Univers, en tout cas celui dans lequel nous sommes englobés.
C’est Ce Principe qui nous relie tous de l’atome aux galaxies par un Rayon divin. Celui-ci est notre fil d’Ariane, caché au coeur de notre conscience. C’est Lui qui nous unit à chaque être à chaque chose, le Rayon d’union dont il est question dans certaines pratiques de la physique radionique.
Nous avons tous en nous la connexion qui nous permet une relation directe avec tout l’Univers instantanément quelque soit le temps et la distance. C’est notre mental, notre intellect et notre raison – pourtant si nécessaires- qui obstruent nos autres possibilités à appréhender de multiples dimensions. La connaissance des super-mondes et leurs interactions sont bien connues des Initiés. La beauté de ces vérités est un défi à l’imagination.