09/05/2014
Une catastrophe culturelle, annonciatrice d’évènements graves, n’a pas particulièrement attiré l’attention du monde en mars 2001. Les télévisions et la presse mondiales en ont bien sûr largement parlé, mais l’opinion publique n’a fait que passer sur l’information. Pourtant, en détruisant les Bouddhas de Bamiyan les forces sombres, incarnant les Talibans, ont privé le monde d’un témoignage primordial sur l’histoire de l’humanité. Cette date du mois de mars 2001 fut en fait le point de départ d’un conflit dont nous voyons à peine se dessiner les contours.
L’histoire
Situés dans la vallée de Bamiyan à environ 230 kilomètres au nord-ouest de Kaboul en Afghanistan trônaient jusqu’en mars 2001 deux statues monumentales de Bouddhas respectivement de 52m et 35m de haut logées dans deux niches creusées dans la paroi de la montagne. En raison de la beauté de ces œuvres sculptées et de leur histoire, l’ U.N.E.S.C.O classa le site au Patrimoine mondial de l’humanité.
Ces étranges statues auraient été réalisées, selon les archéologues, entre le Ve et VIe siècle de notre ère dans un mélange d’art grec et bouddhiste, mais elles étaient en fait plus anciennes que cela. Sculptées à l’origine dans la falaise de grès, elles furent enduites par la suite de paille, de boue et enfin de stuc afin d »en réaliser les détails des vêtements peints ainsi que le visage qui devait certainement porter un masque de bois ou de métal. On dit même qu’à l’origine les Bouddhas étaient parés d’ or et de bijoux précieux. Tout cela disparut en partie avec le temps…
L’implantation de l’Islam
Bâmiyân ou Bamiyan, était un centre majeur du bouddhisme jusqu’au IIe siècle et de nombreux pèlerins faisaient halte en ce lieu privilégié de culture très connu à l’époque, puisqu’il était situé sur la route de la soie entre l’Inde et la Chine. On peut imaginer ces riches caravanes de voyageurs et marchands qui, en passant par Bamiyan, repartaient éblouis par ce centre religieux peuplé par des moines et des ermites qui logeaient dans des grottes creusées à même la paroi de la montagne sur l’ensemble de la vallée.
De nombreuses statues de Bouddha étaient visibles à cette époque et l’on peut deviner encore aujourd’hui les fresques colorées qui ornaient les grottes aussi bien que les excavations dans lesquelles s’adossaient les statues monumentales grâce aux rares peintures murales à peine visibles. Le chroniqueur chinois Xuanzang, rapporte en 632 que ce centre comportait une dizaine de monastères qui abritaient plus de mille moines.
Lorsque l’Islam apparut dans la région, l’activité bouddhiste se réduisit et les Bouddhas échappèrent de justesse à la destruction, ce qui n’empêcha pas Genghis Khan en 1222 de détruire et piller la ville de Bamiyan. Avec le temps, les musulmans entreprirent un travail de destruction sur ces statues, le même effectué par les Mamelouks avec le Sphinx du plateau de Gizeh qui perdit son nez sous les salves d’artillerie.
Les coups de canon furent malheureusement plus dévastateurs à Bamiyan, puisque les visages furent complètement détruits au XVIe à cause du chef moghol Aurangzeb fervent religieux, qui s’ingénia à détériorer ces sculptures ainsi que d’autres très précieuses dans des temples hindous comme à Vârânasi, Ayaodhyâ et Mathurâ en Inde.
L’humanité perdit une fois de plus un patrimoine considérable. La période moderne n’arrangea rien à l’affaire puisque après avoir subi ces blessures profondes, cette région dut encore souffrir de l’occupation russe mais surtout des Talibans.
Un témoignage de l’humanité antédiluvienne
Que signifiaient réellement ces statues ? Les initiés bouddhistes qui vivaient à Bamiyan au début de notre ère connaissaient très certainement la signification importante de ces personnages taillés dans la pierre. La Doctrine hermétique nous rapporte que ces Bouddhas sont les copies conformes des êtres qui vécurent dans d’autres cycles très anciens de l’humanité remontant à des millions d’années. Du reste Helena P. Blavatsky selon les informations données par les Adeptes en parle elle-même en ces termes :
… Les cinq statues sont l’oeuvre des Initiés de la Quatrième Race (Atlantide) qui, après la submersion de leur Continent, cherchèrent un refuge dans les solitudes et sur les sommets des chaînes de montagnes de l’Asie Centrale. Ces cinq statues constituent donc un impérissable souvenir de l’Enseignement Ésotérique au sujet de l’évolution graduelle des Races. (H.P Blavatsky – Doctrine secrète – Livre III)
En fait comme le souligne si justement H.P Blavatsky ces statues représentent bien les quatre branches ou races qui précédèrent la notre, selon les longs cycles de temps (manvantara) qui s’écoulent durant des millions d’années.
La première des statues, la plus grande (52 mètres de haut) représentait la première race qui existait sur terre il y a des dizaines de millions d’années. Ses dimensions sont exactement celles des hommes de cette époque qui vivaient dans une structure terrestre différente de celle que nous connaissons aujourd’hui.
La seconde de ces statues, par la taille, représentait la seconde race qui vit le jour sur notre planète des millions d’années plus tard et qui mesurait 35 mètres de hauteur.
Suivirent les autres races dont la troisième (Lémurie) et la quatrième (Atlantide) qui furent beaucoup plus petites encore (quoique gigantesques pour nous) pour atteindre avec notre cinquième race la taille que nous connaissons actuellement et dont la naissance se situe il y a quelques dizaines de milliers d’années.
Les Bouddhas de Bamiyan et les forces sombres
Lorsque les anachorètes bouddhistes découvrirent ces statues en s’installant à Bamiyan, elles trônaient au nombre de cinq, représentant les cinq races majeures qui peuplèrent la Terre durant des ages innombrables comme il vient d’être dit.
Ils enduisirent de plâtre trois d’entre elles (qui existaient déjà pour leur donner l’apparence de Bouddhas) et en fabriquèrent d’autres représentant le Bouddha à venir selon le canon bouddhique.
Ces cinq statues étaient en fait l’œuvre des initiés de la race atlante qui, après la submersion de leur continent, trouvèrent refuge sur les hauts plateaux de l’Asie Centrale. Ils laissèrent ces monuments aux générations futures comme témoignage de l’histoire multimillénaire des races qui vécurent sur notre planète.
Comme tout disparut avec l’Atlantide lors des différents cataclysmes – 800.000 ans avant notre ère, – 200 000 ans, – 80 000 ans, – 9564 ans, ces survivants décidèrent de laisser une trace de cette histoire humaine sans laquelle rien n’aurait survécu de la glorieuse Atlantide.
Il ne restait jusqu’alors, avant leur destruction en 2001, que ces deux statues car les autres furent détruites au fil du temps en raison de leur taille plus réduite et du vandalisme toujours causé par la rage des hommes. Depuis des centaines d’années, les voyageurs marchands et explorateurs voyaient dans ces géants de pierre l’honneur rendu à Bouddha.
Détruits des milliers d’années plus tard
Ils ignoraient à quel point ces œuvres d’art racontaient autre chose, dans un langage muet, l’histoire tourmentée de l’homme sur la Terre qui nous parvint grâce à ces Initiés, ces Adeptes qui ont révélé une immense connaissance, depuis la fin du XIXe siècle, à notre humanité souffrante.
En mars 2001 donc, des milliers d’années après leur construction par les Atlantes, les géants de pierre de Bamiyan lancèrent un dernier message à l’humanité. Comme toujours le fameux combat contre les forces ténébreuses prit une forme sensible devant les yeux surpris du monde entier. Depuis la dernière guerre (1939 – 1945) ces forces ignobles ne s’étaient plus vraiment manifestées de manière ouverte.
C’était désormais cette région du monde qui devait accueillir l’annonce d’une guerre plus sournoise. Les statues furent déclarées idolâtres par le mollah Mohammed Omar. Ses séides, les Talibans, les détruisent au moyen d’explosifs et de tirs d’artillerie. Les deux statues gigantesques qui avaient régné sur la région pendant des milliers d’années avaient disparu après un mois de bombardement intensif, causant une vive émotion sous les yeux médusés des téléspectateurs du monde entier .
Les statues ne seront jamais reconstruites, l’U.N.E.S.C.O n’a pas jugé le projet prioritaire. Toutefois, la recherche du troisième « Bouddha », un Bouddha couché en parinirvāna, dont le chroniqueur Xuanzang fait la description et qui se trouverait probablement enseveli quelque part dans la vallée, fera probablement l’objet de fouilles ultérieures.
Le Lion du Panjshir
Ce mois de mars 2001 annonça la fin des « Bouddhas de Bâmiyân », mais le conflit ne faisait que commencer. Les Talibans étaient devenus maîtres de la région essayant d’éradiquer –comme le font du reste tous les groupes visant à la désagrégation de la planète- les moindres traces du passé. Cette perspective s’est toujours vérifiée dans l’histoire si l’on en juge par ceux qui ont, de manière délibérée, tenté d’effacer l’histoire pour imposer leurs idées.
Non loin de là, dans la vallée du Panjshir un homme s’était livré corps et âme dans un combat dont il connaissait parfaitement l’enjeu. Il allait être le second élément martyr de cette guerre implacable menée par les forces sombres dans cette région de l’Afghanistan. Dans le plan prévu par Al Quaeda il était la pièce gênante, le bastion qu’il fallait rompre.
Quelques mois plus tard le 9 septembre 2001 exactement, celui que l’on nommait le Lion du Panjshir le commandant Ahmad Shah Massoud devait mourir dans son quartier général pour avoir reçu deux pseudo journalistes kamikazes venus l’interviewer avec une camera remplie d’explosifs. Deux jours plus tard l’attentat contre les deux tours du Wall Trade Center enlisa l’humanité dans une nouvelle lutte.
Ces deux faits marquants : la destruction des Bouddhas et l’assassinat du commandant Massoud étaient donc le prélude de la guerre terroriste contre le monde entier. Sur le plan symbolique, le fait d’avoir détruit les géants atlantes avait une signification profonde, même si les Talibans, manipulés par d’autres forces encore plus sombres en ignoraient certainement le sens.
Les Fils de la Lumière contre les Fils de Bélial
En effet, la lutte des Fils de la Lumière contre les fils de Bélial trouve son origine dans la nuit des temps et particulièrement lors du combat qui opposa l’humanité d’ une lointaine époque dans les deux camps qui se formèrent en Atlantide. Cela provoqua la chute du continent et d’une certaine façon l’enlisement de l’humanité dans le chaos dont nous payons encore aujourd’hui le lourd karma.
Le fait de détruire le symbole des géants de Bâmiyân était un signe annoncé par les forces de l’ombre. Ils voulaient s’inscrire une fois de plus dans la continuité de l’horrible nuit atlante qui déclencha, dans un lointain passé, la longue période d’obscurantisme spirituelle que nous connaissons encore aujourd’hui.
Détruire ces géants c’était détruire les derniers vestiges atlantes. Bien sûr les Talibans aveuglés et manipulés n’avaient aucune conscience des sombres desseins qui se cachaient dans cet acte odieux.
Le commandant Massoud, quant à lui, représentait le pilier gênant de l’Alliance du Nord qui bloquait leur perfide stratégie d’action dans la région comme l’aurait fait d’une autre façon et dans une autre mesure Benazir Bhutto si elle n’avait pas, elle aussi, été victime d’un attentat mortel. Cette région particulière du monde représente un enjeu pour ces forces qui, comme par le passé avec Hassan Ibn al Sabbah grand maître et fondateur de l’Ordre des Assassins, poursuivaient les mêmes buts.
Depuis le 11 septembre 2001 un nouvel ordre mondial s’est instauré sur notre planète. La destruction des géants fut le premier signe visible (mais passé inaperçu) de l’offensive de ces groupes ténébreux. Le choix de Bâmiyân ne fut pas laissé au hasard. Les conséquences du combat commencent à peine à prendre forme et une fois de plus seule la prise de conscience de chacun dans le sens de l’ouverture spirituelle permettra à ce mal multimillénaire de disparaître enfin.