Guillaume Delaage

LES ÉNIGMES DU MONDE SOUTERRAIN

03/30/2013

Le fantasme des énigmes du monde souterrain a toujours été présent dans l’imaginaire des enfants et des plus grands. Dans toutes les régions du monde et certainement dans tous les pays, on peut trouver de nombreux souterrains d’époques plus ou moins récentes, vestiges de caches, ou de passages secrets facilitant l’accès d’un point à un autre. L’histoire regorge de ces lieux mystérieux sous des châteaux, ou des villes connues. Ces couloirs présentent, certes un intérêt historique, mais ils ne sont qu’un détail comparé à ces galeries multimillénaires qui, d’après certains, seraient profondément enfouies sous terre. Elles conserveraient, en outre, de précieuses connaissances dont des groupes d’individus en seraient les gardiens secrets.

Le coffre à secrets

Les souterrains ont toujours été des réseaux faciles de transmission durant les nombreux conflits de l’histoire du monde. A plus d’un titre, ces passages secrets énigmatiques ont permis à des troupes de circuler, à des personnages importants de s’enfuir, à cacher des marchandises précieuses, ou bien encore à se protéger contre des ennemis et des saccages de toutes sortes.

Un groupe de chercheurs, archéologues et scientifiques, a tenté dernièrement de recenser les souterrains européens. Nombre d’entre eux, outre les villes, seraient cachés dans les champs et les forêts, formant un mode à part. Selon ces autorités, tous ces passages sont artificiels et auraient été creusés entre le Xe et le XIIIe siècle. Les énigmes du monde souterrain

L’exploration révèle que plus de mille couloirs ont été comptabilisés, et l’étude conclut que ce chiffre ne représente que 10% de l’ensemble du réseau existant. La terre a toujours été le « coffre naturel » de bien des secrets.

Que se soit la cassette remplie d’or du pirate des contes populaires, ou bien encore le magot du voleur de grand chemin, nombre d’objets et de trésors de toutes sortes gisent ensevelis sous nos pieds.

L’homme est un être de « surface » dans tous les sens du terme et ce qui est enfoui le fascine, mais pourtant demeure inconnu à ses yeux. La terre renferme le secret de notre passé et les découvertes d’anciennes civilisations s’annoncent régulièrement, remettant en cause des pans entiers d’histoire et des énigmes passés.

Göbekli Tepe

Les phénomènes naturels jouent, depuis toujours, leur rôle et beaucoup s’étonnent du fait que certaines traditions parlent de civilisations très anciennes alors que notre histoire culturelle (du point de vue des archéologues et historiens) ne remonte qu’à Sumer, c’est-à-dire – 6000 avant J.-C. C’est du moins ce que l’on pensait jusqu’au jour où en 1994 un vieux berger découvrit, au nord ouest de la Turquie, sur le site de Göbekli Tepe, une large pierre qui fut vite identifiée comme très ancienne. Les fouilles commencèrent l’année suivante et c’est alors que les archéologues firent une découverte qui allait changer toute la chronologie historique des civilisations.

Les énigmes du monde souterrain
Carte de l’emplacement de Göbekli Tepe
Les énigmes du monde souterrain
Reconstitution de Göbekli Tepe

En effet ce site, considéré comme un lieu de culte, était complètement enseveli sous des tonnes de terre sablonneuse. L’analyse des pierres monumentales en forme de T, laisse apparaître des sculptures d’animaux d’une remarquable facture, bien plus fine même que celle des lointains sumériens.

Jusqu’à présent c’est justement à cette civilisation sumérienne que fut décerné la palme de la plus haute antiquité, soulignant avec luxe détails que la Mésopotamie était le berceau de la civilisation. C’était sans compter sur Göbekli Tepe, car en effet c’est avec la plus grande surprise qu’archéologues et historiens furent contraints d’admettre que ce site détient le record de la plus ancienne civilisation avec une datation de 12000 ans ! Voici un reportage (cliquez ici) sur Göbekli Tepe. Intéressant uniquement pour les images du site.

Sur les traces de l’Atlantide

On ne sait pas encore exactement qui construisit ce temple aux « allures » solaires, car les fouilles sont loin d’être terminées. Pourquoi la représentation d’animaux comme le renard, le canard, le serpent etc.? C’est souvent sur des promontoires, comme c’est le cas pour ce site, qu’on construisait des temples qui plus tard dans des civilisations plus récentes furent dédiées à Hermès et à Mercure.

Göbelki Tepe est donc désormais le plus vieux vestige de civilisation, contemporain de la fabuleuse Atlantide tant décriée. Force est de constater que le « mythe » du continent disparu, trouve avec cette découverte un fondement de réalité qui n’était pas de mise jusqu’alors.

L’énigme de la civilisation atlante, avant l’effondrement du dernier bastion de Poséïdonis, avait du certainement émigrer dans tout le Bassin méditerranéen, en Turquie et dans bien d’autres régions. Les constructeurs de Göbelki Tepe étaient en tout cas des contemporains de la dernière Atlantide, et il est intéressant de voir à quel point leurs constructions étaient d’une formidable finesse artistique.

Plus loin sous terre

L’archéologie va, peu à peu, dépasser les frontières connues par des découvertes surprenantes et nous retrouverons certainement des vestiges de civilisations plus lointaines encore. D’après la Tradition hermétique, les Atlantes utilisaient de nombreux passages conduisant à d’énigmatiques mondes souterrains pour préserver des connaissances ou bien encore se protéger du cataclysme qui allait engloutir la dernière de leurs terres.

Les énigmes du monde souterrain
Carte de l’Atlantide

C’est ainsi qu’ils creusèrent des souterrains dans des endroits stratégiques afin de ne pas disparaître à cause des cataclysmes climatiques. Les hauteurs, où les souterrains, furent leurs lieux de prédilection et depuis toujours, l’intérieur de la Terre abrita les rescapés des lointaines civilisations.

La Tradition rapporte encore que, non seulement l’Europe, mais les Amériques conserveraient encore ces réseaux souterrains immenses, construits par les anciens Atlantes. Si un Indiana Jones moderne parvenait à trouver ces couloirs intra-terrestres, ce serait alors une des plus grandes découvertes archéologiques au monde. On peut difficilement imaginer les richesses culturelles qui seraient alors à notre portée. A en croire la Tradition, ces constructions existent bel et bien. Mais où sont les entrées ?

Dans l’Enfer vert

Helena P. Blavatsky fut une très grande voyageuse et surtout très grande hermétiste. C’est au Pérou, qu’elle fit la rencontre d’un vieil indien, dont l’ascendance ne faisait aucun doute. L’homme, après un long périple à travers le pays, confia à H.P Blavatsky un récit fort étrange qui vient corroborer d’autres informations sur cette contrée particulièrement énigmatique. Le vieux guide se sentit certainement en confiance avec la voyageuse occidentale, puisqu’il lui confia l’histoire des derniers jours de l’ultime roi inca.

Les énigmes du monde souterrainEn effet Pizarre, le chef sanguinaire des conquistadores, voulait à tout prix savoir où se trouvaient les tonnes de bijoux et richesses que détenaient les Incas.

Il savait par quelques indiscrétions, qu’il existait un tunnel souterrain de plusieurs kilomètres, où étaient accumulés or et joyaux de toutes sortes.

Comprenant les sombres desseins du tortionnaire espagnol, la reine inca demanda à sa garde de fermer l’entrée de la cachette qui était une porte taillée dans la muraille rocheuse d’un précipice. Sur les conseils des magiciens, tout fut comblé pour ne laisser aucune trace du travail.

Les énigmes du monde souterrain

L’indien souligna, en outre, que de nombreux gouvernements et explorateurs ont continué à chercher l’entrée de la cache, mais personne à ce jour n’a pu y accéder. Ces souterrains et particulièrement celui des Incas fut probablement un vestige de civilisations plus lointaines encore, que ce peuple dégagea et aménagea pour ses propres besoins. H.P. Blavatsky nous dit toutefois qu’une entrée de cet énigmatique monde souterrain antédiluvien se situe dans la ville de Cuzco.

On apprend également qu’il se prolonge de Cuzco à Lima (570 km) pour finir en Bolivie soit au total près de 1000 km ! Quelle civilisation, sinon celle des Atlantes, à pu construire de pareilles merveilles ? Mais voyons plutôt la description qu’en donne l’auteure :

A un certain endroit, ce tunnel est intercepté par un tombeau royal. A l’intérieur de cette chambre sépulcrale sont habilement disposées deux portes, ou plutôt deux énormes dalles qui tournent sur des pivots et qui joignent si parfaitement qu’on ne peut les distinguer des autres portions de la muraille chargée de sculptures, qu’à des signes secrets dont la clé est dans la possession de gardiens fidèles.

Une de ces dalles tournantes couvre l’entrée méridionale du tunnel de Lima, et l’autre l’entrée septentrionale du couloir Bolivien. Ce dernier, courant vers le Sud, passe par Tarapaca et Cobijo, car Arica n’est pas loin de la petite rivière nommée Pay’quina, qui est la limite entre le Pérou et la Bolivie.

Les énigmes du monde souterrain Non loin de cet endroit, se trouvent trois sommets séparés, qui forment un singulier triangle ; ils sont compris dans la chaîne des Andes. Suivant la tradition, la seule entrée praticable du tunnel qui conduit au nord, se trouve dans l’une de ces cimes ; mais sans connaître le secret de ses points de repère, un régiment de Titans chercherait vainement à remuer les rochers pour la découvrir.

Mais, même dans le cas où quelqu’un parviendrait à découvrir l’entrée et à trouver le chemin jusqu’à la dalle tournante du mur du sépulcre, afin de la faire sauter, les rochers qui surplombent sont disposés de façon à ensevelir le tombeau, ses trésors, et, suivant l’expression du mystérieux Péruvien, « toute une armée de guerriers », dans une ruine commune. Il n’existe pas d’autre accès à la chambre d’Arica que par la porte dans la montagne près de Pay’quina. Tout le long du souterrain, depuis la Bolivie jusqu’à Cuzco et à Lima, se trouvent d’autres cachettes, plus petites, remplies d’or et de pierres précieuses d’une valeur incalculable accumulées là par des nombreuses générations d’Incas.

De la jungle au désert de Gobi

Un autre pays d’Amérique du Sud, l’Equateur, a fait couler beaucoup d’encre avec la fameuse Cueva de los Tayos, rendue célèbre par un auteur à succès dans les années soixante-dix. Cette grotte est également très connue de certaines peuplades Shuars. L’astronaute Neil Armstrong a même été membre d’une expédition qui fut menée par le britannique Stan Hall en 1976.

La centaine de personnes qui composait l’opération a exploré l’immense grotte de fond en comble mais n’a trouvé aucune trace d’objets extraterrestres par laquelle l’auteur en question, avait échafaudé sa thèse. Cet échec n’invalide en rien l’existence des nombreux souterrains antédiluviens existants dans cette région du monde.

Les énigmes du monde souterrain
L’astronaute Neil Armstrong (à gauche) en exploration dans la Cueva del Tayo

L’explorateur et peintre célèbre que fut Nicholas Roerich, mentionne dans ses carnets qu’il existe, sur les contreforts de l’Himalaya, plusieurs grottes à partir desquelles partent des souterrains immenses, dans la région de Kinchenjunga.

Ces couloirs, d’après la tradition locale, auraient été construits par de vieilles civilisations dont l’homme a perdu la mémoire.

Des légendes racontent la même histoire en précisant que des groupes d’individus abandonnèrent la terre traîtresse et cherchèrent le salut en des contrées cachées où ils acquirent de nouvelles forces et conquirent de puissantes énergies.

Les peuples du dessous de la Terre

D’autres traditions rapportent qu’aux environs de la ville « pétrifiée » et quasi mythique d’Ishmonia, se trouvent d’immenses galeries souterraines où sont conservées un nombre considérables de manuscrits rares et précieux. Personne n’ose s’approcher de cette région, gardée par les djins, où l’on voit à la nuit tombée, une étrange lumière sortir des entrailles de la terre. C’est encore N. Roerich qui raconte qu’en étudiant les contours et la région des contreforts du Caucase du Nord, il traversa le col du Karakorum. Le saïs du Ladakh qui l’accompagnait lui demanda :

Les énigmes du monde souterrain
Nicholas Roerich lors de son exploration dans le désert de Gobi

Savez-vous pourquoi les hautes terres ont un aspect si particulier ici ? Savez-vous que de nombreux trésors sont cachés dans les grottes souterraines, et qu’une merveilleuse tribu y vit, qui abhorre les péchés de la terre? (…) Quand nous approchions de Khotan, aussi, les sabots de nos chevaux sonnaient creux, comme si nous avions chevauché au-dessus de grottes ou de cavités. Les gens de notre caravane attirèrent notre attention sur ce phénomène et dirent :

« Entendez-vous que nous traversons un passage creux souterrain ? Ceux qui connaissent bien ces passages peuvent les emprunter pour atteindre des pays lointains. » Lorsque nous vîmes les entrées des grottes, ils nous dirent :

« Il y a longtemps, un peuple vivait là ; maintenant, ces gens sont partis à l’intérieur ; ils ont trouvé un passage vers le royaume souterrain.

Ce n’est que rarement que l’un d’eux réapparaît sur la terre. De tels personnages viennent dans nos bazars avec une monnaie étrange, très ancienne, mais personne ne peut même se souvenir d’un temps où cette monnaie était en usage ici.

 Voyage au centre de la Terre

De nombreux voyageurs et explorateurs en tout genre ont, depuis toujours, révélés l’existence de lieux secrets sous la surface du globe. Que se soit l’archéologue argentin Yan Moricz, qui découvrit lui aussi, grâce aux Jivaros, des entrées souterraines immenses, et des matériaux insolites. Il garda, par la suite, le secret sur ses recherches. Avant lui, c’était le colonel anglais Percy H. Fawcet qui, se basant sur des écrits anciens, partit à la découverte de la fameuse cité Z, dont le rapport avec Akakor (Lire mon article : « Hitler et la cité perdue d’Akakor ») n’est plus à faire.

Les énigmes du monde souterrain
Une illustration du livre de Jules Verne : « Voyage au centre de la Terre »

C’est surtout Jules Verne qui popularisa, de manière romanesque, l’idée d’un monde souterrain presque aussi vaste que l’extérieur de la Terre elle-même. Ce monde intérieur est souvent nommé Agartha, mot sanscrit que le marquis Saint-Yves d’Alveydre tenta -bien maladroitement- de présenter dans ses ouvrages.

Plus tard, c’est F. Ossendowski qui, reprenant les travaux de cet auteur, poussa plus loin ses investigations en se basant sur différentes légendes. Le centre de la Terre attirait désormais un grand nombre de fervents adeptes, en ouvrant le dossier de la Terre creuse.

De là, beaucoup d’élucubrations furent lancées, à tel point que nombre d’auteurs échafaudèrent des théories plus que fumeuses.

 Plus près de nous

La France contient de nombreux souterrains, mais je voudrai ici présenter l’expérience que vécut un de mes amis défunt, il y a bien longtemps de cela. Cet homme érudit et responsable était d’une parfaite intégrité morale. Son cheminement spirituel en faisait un être doux, sage et lucide. Il vivait à Marseille et fut, l’acteur d’une étrange aventure, que Je vais ici résumer.Les énigmes du mopnde souterrain

Alors qu’il se promenait à l’extérieur de la ville, dans une campagne quelque peu isolée, il vit une demeure qu’il n’avait jamais remarquée. Le style architectural de la bâtisse le poussa à s’approcher jusque devant la grille du parc, où il rencontra la propriétaire avec laquelle il sympathisa rapidement.

Après une discussion à bâtons rompus, la propriétaire des lieux vit rapidement l’intérêt de mon ami pour le monde occulte. Elle lui parla longuement alors de ce lieu dans lequel elle vivait, mais surtout de l’histoire secrète de Marseille, et de sa haute antiquité.

C’est alors qu’elle révéla, à son hôte intrigué, les mystères de sa résidence. Elle expliqua que sous ses pieds, partait une série de souterrains dont s’étaient jadis servis les Templiers et avant eux d’autres personnages gardiens de connaissances.

De plus en plus perplexe, mon ami la suivit dans les méandres de ces couloirs souterrains, sur les parois desquels de nombreux symboles étaient gravés. Elle lui offrit même un petit objet qu’il conserva sa vie durant, et lui expliqua certains faits dont elle lui demanda d’en conserver le secret.

Après cette longue mais incroyable marche dans les souterrains, mon ami la suivit jusqu’à un petit escalier qui menait à une porte. De là, l’hôtesse prit congé de son visiteur qui se retrouva à l’air libre. Il se retourna pour identifier la sortie par laquelle il était passé, loin sous la terre. Il marcha jusqu’à la ville pendant environ une heure et prit le bus pour rejoindre sa maison.

Il nous confia, à un ami et moi-même, qu’il tenta un mois plus tard de retourner sur les lieux de cet endroit insolite, mais après d’innombrables recherches il lui fut impossible de retrouver ni la demeure, ni la propriétaire. Amusé, car il connaissait le pourquoi cette aventure, il décida d’arrêter ses recherches. Il garda toujours l’étrange cadeau…

 

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes

09/03/2011

Une thèse originale a vu le jour dans les années soixante et soixante-dix avec des auteurs  en mal d’archéologie mystérieuse et d’hypothèses fantaisistes. Dans un grand nombre de sites Internet consacrés aux New Age ou aux civilisations antiques disparues, un sujet est récurrent pour expliquer des fresques et statues étranges, celui des extraterrestres. A cette époque l’auteur Robert Charroux est sorti du lot, en ayant le mérite de pointer du doigt des découvertes gênantes pour la science, perçant ainsi des mystères peu connus.

Mise au point nécessaire

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes
Robert Charroux, véritable pionnier de l’archéologie insolite.

Cet auteur était un pionnier souvent visionnaire, et ses ouvrages riches et documentés, sont encore très lus.Toutefois, les « suiveurs » de Charroux se sont principalement bloqués sur l’hypothèse qui consiste à dire que les extraterrestres ont visité la terre et que des vestiges sont encore là pour nous le prouver.

Ainsi, par manque de cohérence et de connaissances, les idées les plus saugrenues circulent quant à des objets archéologiques insolites, qui n’ont rien d’extraterrestres. Le problème vient de l’amalgame trop vite fait entre archéologie et êtres venus de l’espace.

Les quatre décennies qui nous ont précédé ont, grâce à des chercheurs courageux, déverrouillé les portes interdites que politiques, religieux, et scientifiques trop scrupuleux ont longtemps fermées.

Il faut donc rendre hommage à ceux qui ont tenté de dépoussiérer avec fracas et sans ménagements les idées reçues d’un obscurantisme pourtant moderne. Le problème est que ces personnes ont foncé dans le tas sans étudier les bases solides des courants de la Connaissance Traditionnelle et des hypothèses rigoureuses, mais sujettes à caution par la science.

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes
Albert Einstein

Ainsi donc, et même encore aujourd’hui, certains disent que la science cache bien des secrets (pour ne parler que de l’archéologie mystérieuse) et que certaines vérités ne sont pas bonnes à dire.

J’ai eu la possibilité de discuter avec nombre de scientifiques dans ce domaine. J’y ai souvent trouvé des personnes honnêtes et sérieuses. Certaines sont même sensibilisées à une ouverture sur d’autres hypothèses (elles sont rares il est vrai).

D’autres sont sincères mais obtuses, voire fermées, car elles ne discernent que ce que leur raison leur permet de définir. Mais toutes ont un point commun, leur formation scientifique les a formaté de façon à rester sur les rails d’une méthode prédéfinie, en d’autres termes sur des préalables qu’il ne faut pas bousculer.

Et c’est là, bien sûr, que la bât blesse, dans la mesure où les idées deviennent comme les concrétions immergées de la coque des navires, elles se figent.

Offrir de l’imagination à la science

Il est donc difficile de tout concilier et c’est pour cela que l’Enseignement Hermétique est le mètre étalon par excellence, car il permet d’apporter le souffle et la précision qui fait défaut à la science, et le sérieux qui manque à des théories farfelues et des hypothèses fantaisistes, dont les concepts sont souvent basées sur de la fantasmagorie.Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes

Est-ce à dire que toutes les spéculations concernant l’autre vision de l’archéologie sont à rejeter ? Certainement pas, mais il semble qu’elles ne doivent pas éliminer le travail scientifique qui reste une base solide, et surtout l’Enseignement Hermétique qui est la référence depuis des milliers d’années. En somme, il faudrait offrir plus d’imagination à la science, et plus de rigueur aux investigateurs de l’étrange.

A ce sujet, j’invite mes lecteurs à visionner cette courte vidéo très édifiante, qui répond scientifiquement aux questions de la « durabilité » d’une civilisation au cours des millénaires, et apporte de l’eau au moulin de l’existence de civilisations perdues qui, selon l’Enseignement hermétique, étaient plus avancées que nous ne le somme actuellement. La question souvent posée est la suivante : pourquoi ne trouve-t-on aucun vestige technologique. La réponse en image en cliquant ici.

Des fresques millénaires

Ce préambule ne désire aucunement pointer du doigt qui que se soit, mais tend à définir un angle de vue qui serait de nature à ouvrir le champ de conscience de tout chercheur sincère. Revenons donc maintenant aux découvertes archéologiques insolites et tournons-nous vers le continent Sud-américain. Beaucoup d’hypothèses intéressantes ou fantaisistes ont été émises concernant les antiques civilisations qui vont du Mexique au Chili.

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes
Carte représentant les sites olmèques

Mais ce sont surtout les plus vieilles d’entre elles (connues à ce jour) qui intriguent tous les chercheurs, sans exception. Il y a bien sûr les Toltèques dans la région de la Meso-Amérique, et les Olmèques. Cette dernière civilisation est moins importante par sa taille comme par ses connaissances, toutefois elle s’exprime à travers un art insolite qui a fait couler beaucoup d’encre aussi bien sur le plan scientifique qu’à travers les théories des partisans des « anciens astronautes » venant de l’espace.

Le problème n’est pas de savoir s’il existe des êtres intelligents dans l’univers, mais de savoir s’ils sont venus sur notre planète pour enseigner les humains et si ces derniers les auraient représentés à travers objets, fresques, et bas-reliefs. Que des civilisations évoluées existent dans notre système solaire et dans d’autres systèmes ou galaxies est un fait qui est de plus en plus accepté par le monde scientifique, et vu comme une évidence incontestable par l’Enseignement Hermétique.

Le problème est de savoir qui a fait quoi et comment cela a été fait ? Des êtres intelligents sont venus d’autres mondes pour aider l’humanité à évoluer, l’Enseignement sacré est formel à ce sujet et tous les Textes anciens en parlent. Ils continuent parfois à venir sur notre planète dans des conditions très précises, et tous les phénomènes OVNI ne sont pas représentatifs d’eux.

L’examen du passé

Il y a également d’autres êtres plus malfaisants qui visitent aussi notre planète. De cela l’Enseignement Hermétique en parle aussi, mais il s’agit là d’une histoire qui ne sera pas abordée dans cet article. Je l’ai fait, en détails, dans mon livre : « Le choix atlante -L’origine du mal planétaire actuel ». (Éditions Moryason), ou encore mon interview : La civilisation atlante.

Pourquoi parler ici de ces thèmes, pourquoi cette digression ? Tout simplement pour expliquer aux lecteurs que beaucoup de choses sont dites mais un peu dans tous les sens si bien que ceux qui ne possèdent pas certains éléments finissent par se perdre. La science ne peut expliquer l’archéologie sans prendre en compte les Textes anciens, cela est une évidence.Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes

Mais en revanche, elle ne peut non plus nier d’autres hypothèses sous prétexte qu’elles remettent en question des notions fondamentales. A l’inverse les « chercheurs de l’étrange » ne peuvent pas non plus se permettre de dire tout et n’importe quoi en affirmant que certains éléments sont invérifiables voire improbables.

L’Internet est en ce sens un bonne chose, car il permet à chacun de s’exprimer et d’ouvrir des portes. Mais c’est un peu la bouteille à encre, car en accédant à cette expression tous azimuts, beaucoup de contre vérités sont écrites dans certains sites ou blogs, et nombre de lecteurs prennent ces informations pour argent comptant, sans pousser l’investigation plus loin. De plus, certains portails se « piquent » les informations et donc répètent les mêmes erreurs, et de fait l’erreur de l’un devient la contre vérité admise par tous !

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes

Ainsi, prenons un seul exemple qui touche directement à l’Enseignement sacré. Depuis de nombreuses années on voit régulièrement sur le net et même dans certains ouvrages, la photo de ce bas-relief exposé dans la zone archéologique Olmèque de La Venta, à Tabasco près de Mexico.

On peut y distinguer un homme assis, coiffé d’une sorte de casque dans un habitacle, avec à l’intérieur un ensemble d’objets, et tenant dans sa main ce qui ressemblerait à un sac. L’ensemble est entouré d’un serpent ou d’un dragon gigantesque. Certains chercheurs, passionnés par la thèse extraterrestre, y ont vu un homme antique coiffé d’un casque intégral dans une sorte d’engin ou de cabine spatiale !

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes
L’homme de La Venta – Musée de Mexico

Cette version pourrait en valoir une autre (pourquoi pas) si un quelconque fondement traditionnel ou scientifique ne venait l’étayer. Mais ce n’est pas le cas et c’est bien là le problème.

On ne peut se laisser aller à des élucubrations sans pousser quelque peu l’analyse, et ceux-là même qui condamnent – à juste raison – la manipulation exercée par certains groupes dans ce monde, feraient bien de ne pas en créer une autre, ou encore de tomber dans des pièges obscurs qui pourraient être évités grâce à l’étude et au bon sens.

En fait, le serpent a toujours représenté, dans son sens positif, la Sagesse authentique, la Connaissance Hermétique. Chez les peuples de la Méso-Amérique, c’est Quetzalcoalt (le serpent à plumes) selon les anciens Toltèques.

C’est lui qui apporta les Livres sacrés, la Sagesse primordiale. Par son aspect et ses plumes multicolores il est associé, dans le symbolisme universel, à Thot-Hermès. C’est donc le dispensateur de la Connaissance Secrète.

C’est ce dieu qui enserre et entoure comme dans un ventre, une caverne, l’homme olmèque qui tient dans sa main une offrande caractérisant sa volonté de naître à nouveau, de s’éveiller. Ce thème de la nouvelle naissance se retrouve dans toutes civilisations, lorsque le disciple parvenu au dernier stade de sa réalisation personnelle, de son apprentissage, est sur le point de devenir un Maître de Sagesse. Voilà ce que dit l’Enseignement hermétique à ce sujet.

Changer de peau

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes
Le dieu Quezalcoatl

C’est alors qu’il fait peau neuve comme le serpent qui, à l’image de Quetzlcoalt ou de Thot-Hermès, est l’Initiateur par excellence. Pour les Olmèques, ceux qui étaient Initiés devenaient des hommes-jaguars, ceux qui marchaient entre deux mondes, ceux qui étaient en relation consciente avec le Dieu vivant en eux-mêmes.

Du reste, ces hommes qui étaient des Serpents de Sagesse au sens spirituel du terme, ont transmis cette vieille tradition que l’on retrouve dans toute l’Amérique Centrale avec le nagualisme (voir : « Thot-Hermès – Origines secrètes de l’humanité » de G. Delaage – Editions A. Moryason). Rendu fameux par les écrits de Castaneda, mais connu depuis des millénaires dans cette région du monde sous cette appellation.

L’Olmèque que l’on voit sur la photo est donc un Initié prêt à s’éveiller à lui-même, un Nagual (homme-serpent) ou homme de Connaissance. Comme nous pouvons le constater, cela n’a aucun lien avec une quelconque machinerie extraterrestre ou un vaisseau spatial.

A ma connaissance, nul n’a jamais trouvé une représentation quelconque d’objets extraterrestres datant de temps ante-diluviens. Comme je l’ai dit plus haut, il n’est pas dans mon propos de nier la thèse d’êtres venus d’autres mondes, bien au contraire, mais de remettre les faits dans leur contexte par crainte de créer des anachronismes répétitifs et enfler la désinformation.

Le Serpent de Sagesse

On retrouve partout dans le monde, cette admiration pour les Serpents de Sagesse. Et pour ceux qui auraient quelques doutes sur l’interprétation donnée plus haut au sujet de l’Initiation et de l’universalité de son symbolisme, je n’en donnerai pour preuve que cette autre photo représentant un bas-relief égyptien dans le temple d’Isis à Philae.

La pierre égyptienne nous montre le dieu de la fertilité Hâpy, dans la grotte du serpent, qui répand les eaux du Nil, c’est-à-dire l’eau de la Connaissance, l’eau de la vie divine. Le temple d’Isis était un des principaux temple de l’Initiation, et nous voyons sur cette fresque le même symbolisme que le bas-relief olmèque, comme s’il s’agissait d’une copie.

Pourtant des milliers de kilomètres séparent ces deux pays, mais nous avons là une preuve de l’universalité de la Connaissance qui fut, grâce aux Atlantes, transmise à tous les peuples évolués de notre planète. Les hommes serpents étaient bien les Initiés qui enseignaient les hommes après avoir passé l’Initiation.

Remarquez la similitude des deux photos ci-dessous. L’une représente une stèle olmèque à gauche, et l’autre une stèle égyptienne, à droite. (Nota : C’est la première fois que cette comparaison est faite entre ces deux bas-reliefs, mais nous avons remarqué que des personnes peu scrupuleuses l’ont reprise à leur compte sur le net, depuis que le présent article fut publié en 2007.)

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes
L’homme au serpent de La Venta. Musée antropologique de Mexico

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Le dieu Hapy dans la grotte du serpent. ©G.D

La grotte est en fait la matrice dans laquelle l’Initié se transforme par une lente alchimie, c’est-à-dire le lieu particulier vers lequel le guide son Maître. Celui-ci, parvenu à un état de quasi perfection à notre entendement humain, est ce Serpent de Sagesse qui le guide et l’instruit avant que l’élève ne devienne lui-même ce Serpent qui a mué et s’est donc défait de la peau du Vieil homme, pour devenir l’Homme nouveau et divin.

Telle est le message transmis par ces fresques qui sans cesse nous parlent de sagesse à travers les livres de pierre. Lü-lan affirme que Confucius a dit : Le Dragon se nourrit dans (l’eau) pure (de la Sagesse) et se récrée dans (l’eau) claire (de la Vie).

Bouddha Lui-même est représentatif de cette Sagesse universelle. Et pour ceux qui auraient quelques doutes sur l’universalité de ce symbolisme, il est pour preuve ces diverses représentation désignant L’Eveillé au dessus duquel le serpent Nagâ Mucilinda s’étale pour le protéger. Mais il y a aussi d’autres représentations de Bouddhas entourés de sept serpents. (Voir article sur le chiffre sacré 7)

La  grande Sagesse

Ces statues ou fresques indiquent que sept grands Bouddhas président aux sept grandes Races de l’humanité, chacun ayant la responsabilité d’un cycle racial sur des milliers d’années, afin de transmettre la Sagesse aux hommes. Ainsi, depuis l’origine de notre monde chaque secteur de temps représentant une famille humaine, est guidée par un Bouddha qui veille au respect du Dessein prévu par la Hiérarchie solaire. La photo ci-dessous en donne un aperçu probant.

Archéologie mystérieuse et hypothèses fantaisistes
Le Bouddha, protégé par Milicita, le Nagâ Serpent de Sagesse

Nous voyons, par ce symbolisme, que le serpent a toujours été lié à la Grande Sagesse et non pas au satanisme comme d’aucuns, mal informés, se plaisent à l’imaginer.

Le serpent est une énergie à laquelle l’Enseignement hermétique fait souvent référence. Et comme chaque symbole universel est double, on trouve deux polarités l’une positive l’autre négative.

Le Christ Lui-même en donne la preuve lorsque il dit : Soyez sages (prudents) comme des serpents… » et plus loin dans les Évangiles : vous êtes une race de vipères,   comme pour bien montrer la différence entre deux polarités d’un même symbole.

Une fois de plus, seule la Vérité, donc la Connaissance, permet de discerner le langage symbolique transmis à travers des millénaires d’histoire.

Un symbole porte un message positif ou négatif selon l’aspect qui nous est présenté et non pas selon une interprétation arbitraire.

Une connaissance incomplète et plus souvent néfaste qu’utile et dans notre monde où toute information circule librement, nous devons être vigilants afin de ne pas tomber dans le piège de la contre information qui, à bien des égards, peut mener à une forme d’obscurantisme qui fait le jeu des Forces noires dont le seul but est de semer la confusion en ces temps plus que troublés.

HITLER ET LA CITÉ PERDUE D’AKAKOR

12/06/2008

On sait aujourd’hui l’importance qu’Hitler accordait aux sciences occultes en général ainsi qu’à la recherche de certains lieux insolites du monde comme la cité perdue d’Akakor. On sait aussi qu’il était entouré d’astrologues, de magiciens, de médiums, mais également de chercheurs qui parcouraient la planète pour lui rapporter des informations sur d’anciennes traditions, ou bien encore qu’il envoyait des explorateurs dans des contrées inconnues voire perdues. Il voulait devenir le maître du monde et il faillit bien l’être si certaines forces ne s’étaient pas vigoureusement opposées à son ascension. Pour l’histoire officielle, il est mort dans son bunker à Berlin, là où ses restes furent retrouvés et plus tard conservés par les Soviétiques. Mais s’est-il bien suicidé ?  Une hypothèse troublante relierait Hitler et la cité perdue d’Akakor.

Un plan occulte pour l’Amérique du Sud

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor Dietrich Eckart

De nombreux historiens ont traité le sujet, Hitler était membre de la Thule-Gesellschaft fondé par Rudolf von Sebottendorff. Ses maîtres furent Guido von List et Dietrich Eckart. Ce dernier l’initia à une forme de magie noire fondée sur des rituels puissants qui permettaient d’entrer en contact avec des entités particulièrement malfaisantes avec qui ils signaient des pactes.

Mais celui qui devait marquer plus particulièrement le Führer fut incontestablement Ernst Pretzsche. Libraire de profession, il avait longtemps vécu au Mexique et connaissait bien ce pays et ses coutumes occultes. Cette approche du continent Sud Américain allait certainement offrir à Hitler des perspectives futures…

Le chef de l’Allemagne nazie a tenté, tout au long de la guerre, de créer des « ponts occultes » avec différents continents. L’exemple le plus frappant fut sans doute le contact qu’il prit avec la Loge noire tibétaine par l’intermédiaire de la Société du Vril (voir article) en la personne de Karl Haushofer.

Des Tibétains, émanation directe d’un groupe de mages noirs, utilisant les membres de cet Ordre pour accomplir leurs propres desseins (source : Frabato le Magicien Ed. A. Moryason). Certains s’expatrièrent même en Allemagne afin de former des groupes nazis d’élite. On retrouvera plus tard ces Tibétains, nus, assassinés ou suicidés à la fin du conflit, un poignard planté dans l’abdomen. Le but caché de la Société de Thulé était de regrouper l’ensemble des Loges noires afin de maîtriser la planète et de mettre en place le scénario d’asservissement des peuples, qu’elle convoitait.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor Affiche de propagande allemande présentant un moine tibétain

Ainsi donc, afin de mener le plan orchestré depuis longtemps par les plus hauts dirigeants de l’Ordre noir, Hitler prit des contacts en différents points de la planète. Une région lui tint particulièrement à cœur : l’Amérique du Sud. Il y voyait là un lieu propice à l’implantation d’une « nouvelle race » parmi les peuples primitifs de la forêt amazonienne.

Dans les années 30 il avait déjà commencé, avec l’aide des dirigeants brésiliens, à implanter des avant-postes dans ce pays. Les nazis enlevaient des dizaines d’enfants dans les orphelinats brésiliens pour les soumettre à des travaux forcés et torturés, ils devaient travailler sans répit. Les survivants de ces premiers camps de l’horreur réclament aujourd’hui réparation et excuses à leur gouvernement.

C’est aussi dans ces années là que des expéditions nazies explorèrent la forêt amazonienne avec, en tête, de bien curieux projets. Deux buts étaient visés. Le premier, en vue de l’implantation de la future race, était de trouver des ressources minières nécessaires à l’immigration des millions de colons allemands qui devaient investir le territoire. Le deuxième était plus secret car il concernait l’exploration de la jungle afin de trouver un lieu bien précis. Nous en reparlerons plus loin.

The Guyana project

C’est Joseph Greiner qui, dans les années 30 fut chargé de cette expédition partie depuis la lisière de la jungle guyanaise jusqu’à la forêt profonde à l’est du Brésil. Cette opération fut longtemps méconnue car quelle fut son véritable objet ? Des photos subsistent ainsi qu’un film de propagande où l’on voit l’explorateur et son équipe parcourir la jungle dans l’espoir de trouver le « lieu propice ». Greiner mourut de la fièvre jaune et jamais on ne connut véritablement le sens réel de sa mission.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor Joseph Greiner lors de son expédition
Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor La tombe dans les années 30

Quoi qu’il en soit, même sa sépulture fut oubliée et l’on voit le symbole nazi sur la croix plantée sur sa tombe. Longtemps on crut cette histoire « arrangée » jusqu’à ce que l’on retrouve sa trace il y a peu de temps. Dans un livre paru en 2008, The Guyana Project : A German Adventure On The Amazon, Jens Glüsing a, grâce à des cartes, des photos et des documents de l’expédition retrouvés dans une hacienda, dans les archives du Département d’État au Brésil, au musée de Rio et en Allemagne, reconstitué cette expédition.

Nous pouvons ainsi avoir la preuve que le Troisième Reich avait bel et bien l’intention de s’implanter dans la jungle amazonienne de manière très active. Mais outre la recherche des ressources premières, quel était le but initial ? Pourquoi Hitler était-il déterminé à mettre en place un plan d’une telle envergure ? Avait-il déjà en tête  un projet d’exploration vers la cité perdue d’Akakor?

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor La tombe aujourd’hui

Un nazi dans l’enfer vert

Je l’ai dit plus haut, les nazis recherchaient partout des objets sacrés : le Graal, la Lance de Longin, des livres rares, mais aussi le secret de lieux mythiques du monde. La terre de Thulé (ce nom fut très important pour le groupe fondateur puisqu’il se l’appropria), Montségur, les montagnes de l’Himalaya et bien d’autres, firent l’objet de recherches sérieuses. Pourquoi cette frénésie, pourquoi tant de moyens financiers dépensés à cette seule fin ?

Qu’y avait-il de si important en Amérique du sud pour investir de telles sommes d’argent et mettre en place un plan d’invasion si important ? Pour tenter d’obtenir la réponse il nous faut remonter dans le tracé d’une histoire plus lointaine. Depuis des centaines d’années, les explorateurs parlent d’un fabuleux trésor enfoui par les Incas et qui serait à jamais caché aux yeux des profanateurs.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor La jungle amazonienne

Légende ou réalité, cela n’a pas empêché nombre de personnes avides ou d’explorateurs passionnés de partir à la recherche de ce butin. Mais est-ce bien cela qu’Hitler voulut découvrir ? C’est peu probable car la portée de ses plans dépassait de loin la seule recherche d’une richesse matérielle.

N’oublions pas qu’un de ses principaux initiateurs, Ernst Pretzsche, vécut – nous l’avons vu – de longues années au Mexique. Ce pays est très imprégné de culture maya et certains brujos gardent en secret le souvenir de l’histoire non officielle de leur terre.

De nombreuses légendes circulent encore aujourd’hui au sujet de cités perdues au fin fond de la jungle que nul n’a jamais pu pénétrer. Est-ce une de ces villes mystérieuses que cherchait l’explorateur Greiner ?

La question qui peut se poser est de savoir s’il est encore possible de trouver, dans la forêt vierge, une ville oubliée. Après tout, l’homme du XXe et du XXIe siècle connaît suffisamment la planète pour pouvoir répondre à cette question. Il semblerait que non puisque nous venons d’avoir connaissance l’année dernière de l’existence d’une tribu sauvage au cœur de la jungle amazonienne. Des photos montrent, qu’effrayés, ils tirent à l’arc sur l’hélicoptère qui les filme.

On peut donc aisément penser que d’autres peuples existent encore au sein de l’enfer vert. Il faut savoir que des vestiges incas et mayas et plus anciens même, restent à découvrir sous la voute épaisse des arbres de ces territoires inconnus, des vestiges qui surprendraient bon nombre d’archéologues. Mais voilà, ces édifices sont cachés sous l’amas végétal impénétrable alors qu’ils étaient jadis à ciel ouvert.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor Tribu indienne récemment découverte

À la recherche de la cité perdue

Que sait-on au juste de cet enfer vert, hors ses limites explorables ? Pas grand-chose pour ainsi dire. Peu d’archives sont disponibles et les seules que nous possédons sont soit de vieilles légendes soit les rapports fournis par les conquistadores à l’époque de la colonisation. De nombreuses histoires existent, rapportées par la tradition orale ou consignées par des auteurs anciens.

Ces archives sont intéressantes car aujourd’hui nul ne peut obtenir ce qui était jadis la culture d’un peuple indien oublié et qui se perd à cause d’une mondialisation dévorante. Toutefois, certains péruviens fidèles à la mémoire de leurs ancêtres, m’ont assuré de la perpétuation de ce savoir.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor Représentation imaginaire

Au XIXe siècle, l’historien anglais Prescott, dans son ouvrage sur le Pérou, mais surtout le Dr Tschudi, dans son livre Antiguedades peruanas, fait mention d’une légende Indienne, qui rapporte qu’un convoi de 10.000 lamas, chargés d’or partit payer la rançon de l’Inca, prisonnier des Espagnols, puis fut arrêté dans les Andes lorsque ses hommes apprirent que leur empereur venait de mourir.

L’énorme trésor qu’ils transportaient fut si bien caché, que nulle trace ne fut retrouvée. Où fut-il caché ? Compte tenu de la connaissance du terrain et de l’énorme quantité d’or et de bijoux, la cache devait être certainement une ville inaccessible au regard des conquérants, donc bien enfouie dans la jungle.

Un autre historien anglais, John L. Stephens, dans son livre Incidents of travel in Center America 1846, dit que :

les descendants des Caciques et les Aztèques sont supposés avoir survécu, et exister encore dans les solitudes inaccessibles des Cordillères, déserts dans lesquels aucun homme blanc n’a encore pénétré… et qu’ils y vivent comme vécurent leurs pères, construisant les mêmes édifices, avec les mêmes ornements de sculpture et de moulage; de grandes et vastes cours, des tours élevées avec de hautes séries de marches et gravant encore sur des tables de pierre les mêmes hiéroglyphes mystérieux. Il ajoute : Je me tourne vers cette vaste région inconnue, que pas une route ne traverse, et où l’imagination nous dépeint cette mystérieuse cité, aperçue du sommet des Cordillères, peuplée d’aborigènes insoumis, et que nul n’a visités ni n’a vus.

Dans le dédale de la jungle

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor Pizarre contre les indiens

Où sont allées ces populations qui ont échappé aux massacres perpétrés par les séides de Pizarre et Cortes ? Il doit bien obligatoirement subsister des traces de ces villes ou mieux encore une population entière qui vit peut-être de nos jours et qui serait la descendance de ces derniers incas massacrés. Où serait cette ville ou ces villes secrètes considérées comme perdues ? Seraient-elles le fruit d’une imagination débridée ?

Si l’on en croit le récit de quelques voyageurs qui ont vu de très loin ces cités perdues, depuis des promontoires rocheux, on peut imaginer qu’elles sont aujourd’hui encore jalousement préservées sous le sceau du secret et certaines personnes bien informées parmi les autochtones sont muettes à leur sujet. Un péruvien de Cuzco me racontait que seuls quelques individus connaissent des passages dans la jungle et sont autorisés à aller et venir en de rares endroits.

Des tribus empêchent quiconque de pénétrer hors certains points et même les autorités ne désirent s’aventurer au-delà de la zone permise, soucieux de ne pas déranger, comme si des accords non écrits avaient été engagés. Les Péruviens, pour la plupart, dans des localités comme Cuzco, sont encore très incas. Mais ce genre de ville perdue n’existerait pas seulement dans le territoire péruvien mais aussi plus haut en Amazonie, près du Mexique, du Guatemala et d’autres encore à l’ouest du Brésil dans la forêt d’émeraude. J’aurai l’occasion d’en reparler dans de prochains articles.

Le mystère Akakor

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Le journaliste K. Brugger qui partir sur les traces d’Hitler et de la cité perdue d’Akakor

Au début des années 1970 un journaliste de la télévision allemande, Karl Brugger, fit la connaissance d’un métis du nom de Tatunca Nara, par l’intermédiaire d’un de ses amis responsable d’une compagnie brésilienne de gardes forestiers.

Certain que l’histoire de ce chef indien pourrait faire l’objet d’un bon article, il réunit les deux hommes dans un bar de Manaus au Brésil. Brugger, muni de son magnétophone, enregistra les propos de l’étrange personnage à la peau claire et aux cheveux bruns qui se disait être le prince d’une tribu très ancienne dont l’histoire remontait à 15 000 ans !

En raison des persécutions, sa tribu avait du rejoindre ses antiques cités souterraines perdues dans la jungle amazonienne. Il fit mention de la puissance des habitants qui, pourvus de pouvoirs magiques avaient du, à une lointaine époque, quitter la terre après avoir bâti des édifices colossaux. Il lui fit aussi part des effroyables catastrophes que la Terre dût endurer en des temps très lointains et pourquoi les habitants de son peuple furent contraints de construire des villes souterraines.

Tatunca Nara parlait un peu l’Allemand et confia à Brugger que 2000 soldats allemands rejoignirent cette ville au nom mystérieux d’Akakor, après 1941. Le journaliste doutait de l’indigène et restait très circonspect quant à la réalité de son récit. Toutefois, en 1972, il monta une expédition, accompagné de Tatunca Nara chef de ce peuple qui portait le nom de Ugha Mongulala. Mais les énormes difficultés du voyage lui firent rebrousser chemin. Le chef d’Akakor, vraisemblablement très contrarié continua seul le voyage.

Cet épisode et les différentes informations de son guide, permirent à Brugger d’écrire un ouvrage : Die Kronik Von Akakor (Chroniques d’Akakor) Ed. Econ. Düsseldorf – paru en 1976. Malheureusement aucune traduction ne fut faite en Français. Le journaliste reçut de Tatunca la transmission de certains passages de l’histoire de cette fabuleuse cité. Il avait de nombreux doutes concernant son mystérieux interlocuteur et ne lui donnait pas toute sa confiance. Il semblait lui échapper au détour de certaines conversations. Il faut savoir qu’en fait Tatunca Nara était un faussaire dont le nom véritable était Gunther Hauck.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor Tatunca Nara – Connaissait-il la cité perdue d’Akakor ?

Le journaliste qui en savait trop

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor – Les chroniques d’Akakor de K. Brugger

Son histoire commence en 1968, lorsque dans les journaux on parle d’un chef indien blanc, cité pour avoir sauvé la vie de douze responsables brésiliens afin obtenir leur libération d’un groupe d’indiens qui les tenait captifs. En raison de l’aide apportée, Tatunca Nara fut récompensé par un permis de travail et des papiers d’identité. Mais en fait ces documents lui auraient été octroyés pour service rendu auprès des autorités brésiliennes comme agent infiltré au sein de la guérilla.

Le Gouvernement péruvien demanda même son extradition et par ordre du gouverneur d’Acre, Tatunca Nara fut arrêté en 1972. Mais selon Brugger peu de temps avant son extradition vers le Pérou, des officiers de ses amis l’ont libéré de prison à Rio Branco et l’ont emmené à Manaus. Un dossier d’accusation affirme qu’il était un informateur de la DOI-CODI (Détachement des opérations d’information pour la défense interne).

Dans un rapport publié par le magazine Fantasy en 1990, le directeur général de la Romeu Tuma fédéral a indiqué que Gunther Hauck (alias T. Nara) était un assassin qui devait être jugé par le code pénal brésilien. Mais il est toujours libre à ce jour.

Le livre de Brugger fut un réel succès dans plusieurs pays. Mais voilà que continuant ses investigations sur Akakor (malgré ses doutes certains concernant Tatunca Nara), il fut assassiné par balle dans les rues de Rio  de Janeiro. Qui était son meurtrier ? Pourquoi a-t-on tué le journaliste ? En savait-il trop sur le dossier Akakor ? Il faut savoir que Tatunca Nara fut aussi suspecté pour la mort de trois autres personnes : l’Américain John Reed, en 1980, le Suisse Herbert Wanner en 1984 et en Allemagne Christine Heuser en 1987.

L’ancienne épouse Allemande de Guther Hauck dit (rapporté en 1989 par le magazine allemand Der Spiegel) avoir reconnu en Tatunca Nara son ex-mari mais celui-ci a nié ces assertions en montrant ses papiers brésiliens attestant ses origines indiennes !

Il est patent, dans cet imbroglio, que Tatunca Nara est très difficilement cernable. De plus, toutes les expéditions qui ont conduit à la recherche d’Akakor se sont soldées par des échecs mais ont de plus coûté la mort à tous les explorateurs. Si Akakor est un mythe crée de toute pièce par l’ex Allemand devenu Indien, pourquoi tant de mystère et de meurtres autour de cette affaire ?

Hitler et la cité perdue d’Akakor

Brugger semblait être sur une piste importante en liant les nazis à Akakor. Bien que méfiant au sujet de Tatunca Nara, il croyait en son récit. L’ « Indien » a-t-il eu connaissance de certains dossiers ? Aurait-il rencontré un indigène qui lui aurait raconté cette histoire qu’il se serait ensuite approprié, ou bien encore était-il vraiment le détenteur de quelque secret ?

Pourtant c’est lui qui, peu de temps après, partit en expédition avec un certain Schmid, ancien pilote de son état, en 1979, à la recherche de la cité perdue d’Akahim proche d’Akakor. Il mentionna l’importance de trois pyramides existant dans cette ville antique que nul ne connaissait. Et curieusement, c’est cette même année que la revue Veja mentionne la découverte, vue du ciel, de trois pyramides dans la jungle !

Le vrai faux Indien était bien informé. A ce jour nul n’a pu parvenir sur le site. Une fois de plus Tatunca Nara sema le trouble dans une histoire très mouvementée.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor – Un bateau de guerre de la marine brésilienne durant la seconde guerre mondiale.

Selon Brugger, le Troisième Reich avait estimé qu’il était essentiel que le Brésil (pendant la guerre) restât neutre pour donner aux sous-marins allemands la maîtrise de l’Atlantique Sud afin de pouvoir ensuite envahir ce pays. Tactique perfide. Mais les États-Unis ruinèrent leur plan en persuadant le gouvernement brésilien de s’aligner sur la décision des Alliés. Face à cette coalition l’Allemagne décida alors de riposter en coulant 38 navires de la flotte brésilienne.

Dans cette perspective comment est-il possible que les Allemands aient pu mettre pied à terre et se perdre dans la jungle avec 2000 personnes ? Tatunca Nara avait-il raison en disant que son peuple avait accueilli ces troupes pendant le conflit ? L’expédition de Joseph Greiner est une preuve de l’intérêt des Nazis pour cette région du globe.

Mais il y a plus curieux, selon les dires de l’investigatrice espagnole contemporaine Deborah Goldstern auteure d’un article sur ces liaisons allemandes au Brésil : des récits de témoins oculaires de l’époque ont vu débarquer de nombreuses chaloupes sur les côtes de Rio de Janeiro.

Mais c’est surtout en mai 1945, à la veille de capitulation de l’Allemagne, que deux navires U-530 et U-977, ont quitté le nord de l’Allemagne pour l’Amérique du Sud. Environ trois mois plus tard, ils se rendirent en Argentine.

En 1984 le Jornal do Brasil mentionna, dans ses colonnes, la mort de Brugger et précisa que des policiers s’étaient laissés aller à la confidence en disant qu’il avait été assassiné pour des motifs politiques. Le journaliste était certainement en possession de dossiers importants concernant les rapports du Troisième Reich avec le Brésil et le dossier Akakor n’arrangeait rien à l’affaire.

En effet, le malheureux avait certainement mis le doigt sur une histoire assez énigmatique dans laquelle plusieurs éléments politiques et occultes étaient en jeu, car toute la dimension d’Akakor tant déniée à cause de l’insaisissable Tatunca Nara, pourrait se vérifier avec la venue des nazis au Brésil à la fin de la guerre. Si l’improbable indien disait faux, alors l’histoire du Troisième Reich dans la jungle amazonienne le serait aussi.

Mais voilà, beaucoup d’éléments, peut-être trop au goût de certains, viennent dénouer en partie les fils emmêlés de l’énigme. Et c’est justement sur ce point que se basait Brugger et c’est pour cette raison qu’il croyait la version de Tatunca Nara. Le journaliste croyait en Akakor, même s’il prenait Gunther Hauck (alias Tatunca) pour un aventurier peu recommandable. Le monde souterrain d’Akakor n’était peut-être pas la fable que d’aucuns dénonçaient et dénoncent encore aujourd’hui.

D’après Tatunca Nara, la puissante cité n’était plus, en 1963, que l’ombre de ce qu’elle fut par le passé lorsque les « dieux venus des étoiles » la gouvernaient il y a de cela 15 000 ans. Toutefois, existait encore toute la gloire qu’ils y avaient laissée. Seuls les habitants modernes n’étaient que de pâles représentants de ces fastes passés.

Cette ville existait toujours avec sa structure souterraine et c’est là que les Allemands nazis auraient trouvé refuge. Karl Brugger écrivit : Akakor existe-t-elle réellement ? Peut-être pas exactement comme Tatunca Nara me l’a décrit, mais la cité est indubitablement une réalité.

Les nazis se préoccupaient d’Akakor et de sa ville souterraine en raison des relations occultes qu’ils liaient avec certains groupes et notamment le Tibet. Sous des prétextes de recherches ethnologiques, l’expédition faite avant la guerre dans cette région du globe n’avait pour but que de reprendre contact avec des groupes sombres qui auraient échappé à la destruction du continent atlante il y a de cela près de 12000 ans. C’est eux qu’ils allaient chercher au Tibet car ils vivraient, selon la légende, dans un monde souterrain flanqué dans les replis de l’Himalaya. Et c’est toujours dans cette perspective qu’ils voulaient conquérir la cité d’Akakor dont l’ancienneté était identique.

Une information inattendue

Malgré les remous de cette histoire et l’apparente implication des nazis durant la dernière guerre mondiale, il semble que des pièces manquent au puzzle. Tout porte à croire que le fond est vrai mais la forme semble échapper à toute logique. Akakor trouve sa réalité grâce à la mouvance nazie dont 2000 représentants y compris femmes et enfants seraient venus au Brésil pour élire domicile dans cette ville antique.

Cela semble invraisemblable, mais à en juger par les récits des témoins, les affirmations de Tatunca Nara et les étrangetés autour de la mort de Brugger, nous sommes en droit de nous poser quelques questions. Si le dossier n’était pas si gênant pourquoi tant de morts et pourquoi l’Ambassade d’Allemagne a-t-elle été si peu coopéré ?

On sait aussi que la traque des nazis, dans les décennies qui ont suivi la guerre se sont principalement orientées vers l’Amérique du Sud. Mais une autre question se pose. Si le projet Akakor était aussi important pour le Troisième Reich, comment se fait-il qu’Hitler ne se soit pas impliqué directement et pourquoi est-il mort dans son bunker comme l’histoire officielle le mentionne, au lieu de rejoindre ses réfugiés ?

Là encore, Brugger suivait des indices assez troublants et c’est probablement pour cette raison qu’il s’accrochait au récit de Tatunca Nara. Il est bien évident qu’à l’époque et jusqu’à récemment, il n’était pas question d’avoir le moindre doute au sujet de la mort d’Hitler dans son bunker. Bien sûr, depuis longtemps, quelques historiens émettent des doutes sur sa mort.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor – Gustav Weler un des sosies d’Hitler

En effet, les photos et le film montrant son corps sont plus que suspectes. On a réussi aujourd’hui à démontrer qu’il s’agit d’un de ses sosies du nom de Gustav Weler. La photo ci-dessous supprime aujourd’hui (avec la facilité de consulter images et vidéos donc de voir les supercheries) toute forme de doute.

Mais les Soviétiques ont montré les restes d’Hitler notamment son crâne, certifié par les « analyses dentaires » de l’époque. Jusqu’à aujourd’hui ce crâne est conservé à Moscou.

Donc par la force de l’histoire nous ne pouvons que conclure à la mort du chef du Troisième Reich dans son bunker. Alors tout s’embrouille à nouveau, car pourquoi Brugger était-il si déterminé à poursuivre son enquête ?

Mais voilà qu’une information de dernière minute vient jeter une lumière nouvelle sur l’affaire.

Des résultats incontestables

Le journal anglais Observer du 27 septembre 2009 déclare que des chercheurs américains viennent de démontrer que le fameux crâne attribué à Hitler, secrètement préservé pendant des décennies par les services secrets soviétiques, appartenait à une femme de moins de 40 ans, dont l’identité est inconnue. Les analyses d’ADN effectuées sur les os, actuellement détenus par les Archives d’Etat à Moscou, ont été effectuées au laboratoire de génétique de l’Université du Connecticut.

Le scientifique Nick Bellantoni s’était rendu à Moscou il y a peu de temps pour inspecter les restes d’Hitler dans les Archives de l’Etat. Il a pu ainsi faire des prélèvements ADN à l’aide de cotons. J’ai vu – dit-il – les photos de référence des Soviétiques concernant le sofa de 1945 où le Führer trouva, soit-disant, la mort et je voyais les mêmes taches exactement sur les fragments de bois et de tissu en face de moi, donc je savais que je travaillais avec des pièces authentiques.

Les échantillons ont ensuite été rapatriés dans le Connecticut. Au centre de l’université de génétique appliquée, Linda Strausbaugh a travaillé pendant trois jours sur les traces ADN. Nous avons utilisé les mêmes protocoles qui auraient été utilisés dans un laboratoire criminel, dit-elle, et nous nous sommes aperçus que ces échantillons n’étaient pas ceux d’Hitler.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Hitler et la cité perdue d’Akakor – Crâne supposé d’Hitler, aujourd’hui certifié faux

Cette découverte, très récente, vient donc poser un grand problème aux historiens. Depuis 64 ans les manuels scolaires, les films, les essais etc…nous disent que le chef du Troisième Reich est mort dans son bunker mais quid des restes du corps ? Pourquoi a-t-on voulu à tout prix cacher la vérité ? Où est passé Hitler ? Puisque les os sont maintenant identifiés comme étant ceux d’une femme, les hypothèses de nouvelles pistes peuvent êtres ouvertes.

Un avion bien caché

On peut alors supposer qu’à la fin du terrible conflit de 1945 devant la disparition du Führer et pour ne pas troubler à nouveau le monde entier, les gouvernements occidentaux ont certainement caché la vérité et c’est sans doute pour cela que de nombreux services secrets se sont particulièrement orientés vers l’Amérique du sud.

Selon toute vraisemblance, le personnage le plus odieux du conflit était encore en vie. C’est sans aucun doute, avec du recul, que l’on peut imaginer à quel point l’information qui va suivre a du ébranler les instances secrètes des Services spéciaux de l’époque et interpeller Brugger dans son enquête.

En effet, le 5 mars 1979, dans le journal allemand Bild Zeitung, une annonce parut, accompagnée de deux photographies, sous le titre: « L’avion privé d’Hitler découvert dans la jungle ». Cet article rapportait que à l’occasion d’une exposition d’avions en Floride, (E.U.), un «lU 52» a été montré; c’est l’avion privé d’Hitler. L’écrivain américain, Marty Caiden, l’a découvert dans la jungle d’Amérique du Sud, quatre ans auparavant.

Ce «bon vieux lU» (dont l’immatriculation est D- 26000) est encore entièrement intact. Caiden, qui avait lui- même piloté cet avion, précise : Dans le fuselage, Hitler avait fait percer une deuxième porte. C’est ce détail qui m’a fait le reconnaître. (source Dieter Ruddegerg in Frabato le magicien Ed. Moryason)

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Sous marin nazie -Hitler et la cité perdue d’Akakor

Il est donc plus que probable, en fonction des dernières découvertes, qu’Hitler a pu s’échapper de son bunker et rejoindre la colonne avancée, pour rejoindre Akakor dans la jungle amazonienne. Ainsi que l’a également rapporté Oti Votavova,(secrétaire de Franz Bardon), Hitler disposait de nombreux sosies qui lui permettaient de se protéger et qu’il employa en de multiples circonstances.

Hitler et la cité perdue d'Akakor
Le Grand Adepte Franz Bardon

Après la guerre, Franz Bardon vit, grâce à ses facultés psychiques, qu’Hitler s’était enfui en Amérique du Sud. (source Dieter Ruddegerg in Frabato le magicien Ed. Moryason). Cette information étayée sur des éléments occultes n’a jamais intéressé que quelques disciples du Grand Adepte et c’est pourquoi qu’il me soit permis, à travers ces pages, de Lui rendre hommage.

Ce n’est qu’aujourd’hui que ce qu’Il annonçait prend toute sa signification. Hitler n’est pas mort dans son bunker mais a bien rejoint l’Amérique du Sud et pourquoi pas Akakor et sa ville souterraine qu’il convoitait depuis longtemps !

La cité d’Akakor demeure toutefois un mystère. Est-ce une fable inventée de toute pièce par Gunther Hunck alias Tatunca Nara ? Ou bien existe-t-elle vraiment ? Tout porte à croire qu’elle est une réalité dans la mesure où 2000 personnes ne peuvent pas, sans être interpellées, se volatiliser ainsi dans un pays. Akakor sera découverte un jour ou l’autre.

Du reste, une ville antique vient d’être identifiée au fond de la jungle. Elle abritait, d’après les archéologues, plus de 50 000 personnes. Ce n’est, bien sûr, pas la cité perdue « léguée par les dieux », mais la voie est désormais ouverte pour toute nouvelle exploration.

LES MAÎTRES DE SAGESSE ET LES SECRETS DE L’HISTOIRE

04/02/2016

L’histoire dite « académique » se trouve parfois confrontée à des personnages curieux ou énigmatiques qui sont autant de points d’interrogation pour les historiens. Parfois, lorsque la vérité est difficile à cerner, on se contente des explications officielles qui, si l’on en gratte un peu le vernis, s’avèrent insuffisantes. De nombreuses énigmes restent ainsi sans réponses. Depuis quelques années une théorie du complot fleurit sur internet et dans les rayons de certaines librairies.

Bien que la plupart de ces idées trouvent leur justification dans la réalité, il nous faut toutefois considérer le problème sous un angle encore plus important c’est-à-dire la prise en compte d’autres Influences souvent négligées, celles des Grands Êtres de Sagesse Qui interviennent constamment dans les « affaires » du monde, dans le respect du libre arbitre de l’être humain mais toujours Vigilants et Bienveillants, pour éviter la mainmise de courants pervers sur notre monde. C’est de Ces Êtres dont il sera question dans cet article.

Séjour visible des Adeptes

Depuis que l’homme est sur la terre, nous dit la Doctrine Hermétique, des Êtres de grande évolution se sont dévoués pour apporter à cette planète les outils nécessaires pour progresser harmonieusement. Ainsi, l’être humain a toujours été guidé par des Personnages qui furent et sont les Gardiens de la Sagesse tout autant que des Guides sans Lesquels notre monde aurait depuis longtemps disparu.

Certains d’entre Eux sont connus, d’Autres le sont moins, d’Autres encore sont totalement inconnus de tous. Toutefois, qu’Ils se soient fait connaître par le passé où qu’Ils remplissent Leur Mission dans le secret encore aujourd’hui, Leurs actes n’en sont pas moins riches de conséquences pour les êtres humains.

Ils forment un Collège invisible qui n’est accessible qu’à ceux qui sont parvenus à transcender complètement leur nature humaine pour devenir des Adeptes, il y en a donc très peu par siècle. Ces Maîtres de Sagesse furent pour la première fois présentés, en tant que Tels, au monde par l’intermédiaire de H.P Blavatsky à la fin du XIXe siècle.

Ils sont aussi appelés Maîtres de la Grande Loge Blanche (à ne pas confondre avec un « mouvement » anti-traditionnel existant, issu du New age), Adeptes, Mahatmas, Frères de la Lumière …Peu importe les noms qu’on Leur donne, Ils sont là, parmi nous, Bienveillants dans Leur sollicitude pour apporter -le moment venu- une plus grande sagesse aux êtres humains. Voir à ce sujet l’excellent article de A. Moryason sur www.moryason.com.

De vrais disciples

Les Maîtres de Sagesse et les secrets de l'Histoire
Les Mahatmas K.H et Morya

Aujourd’hui, on ne le soulignera jamais assez, certaines personnes prises d’un enthousiasme effréné s’autoproclament, via des channels, messagères de ces Maîtres. Là encore le discernement de chacun fera la différence lorsqu’on découvre la pauvreté des dits messages soit disant transmis par ces « entités » qui sortent tout droit de leur imagination, ou ne sont que l’expression d’un spiritisme moderne (Voir article sur ce site : Channeling et illusions du Nouvel Age).

Ces aberrations n’excluent bien sûr en aucune façon les disciples sincères, dument choisis pour entrer en contact avec Eux via une transmission télépathique ou une rencontre physique. Ce fut le cas de H.P. Blavatsky et plus tard Alice A. Bailey qui transmirent, sous Leur autorité, des Enseignements extraordinaires. Mais bien d’autres disciples remplirent aussi leur office par le passé et même encore aujourd’hui.

Ces Maîtres, ces Adeptes, dont on sait qu’Ils vivent dans une région située au-delà des Himalaya, ont donc toujours été présents pour guider l’homme dans son évolution en ayant constamment le respect de son libre arbitre. Il faut savoir, comme je l’ai dit dans d’autres articles (voir  : 2012 – La prophétie maya) qu’Ils sont Les Gardiens de la Doctrine Hermétique, c’est-à-dire de la Connaissance Sacré, connue des plus grands initiés de tous les temps.

Par goût du catastrophisme, certains omettent de mentionner – surtout dans la période difficile que nous vivons – que Ces Êtres de Sagesse sont toujours présents au sein de notre monde par Amour pour l’humanité, afin de nous aider à combattre des forces adverses qui cherchent à étouffer la Lumière depuis la nuit des temps. Leur Sagesse est immense et Leur évolution est extraordinaire.

Ce sont des Maîtres parfaits à nos yeux et ce qualificatif ne réclame aucune dévotion, ni culte ni adoration de Leur part. Au contraire, Leur humilité n’a d’égale que Leur silence et Leur discrétion. Ils ne réclament rien pour Eux-mêmes et ne visent qu’à porter secours et aide à l’humanité en toute discrétion, dans l’application des Lois Universelles.

 Un grand Dessein

C’est pourquoi cet article, bien modestement, cherche à Leur rendre hommage, dans la mesure où la place est trop souvent donnée à ceux que l’on nomme faussement les Illuminati, tant il est vrai que ces forces sournoises attirent plus par le côté spectaculaire et odieux qu’elles présentent, que ce que l’on peut exprimer concernant la Grande Loge Blanche. Les Maîtres s’enferment volontairement dans le silence en incitant chacun à faire l’effort de découverte vers le Chemin spirituel.

Pourtant, au long des millénaires et des siècles passés, Ils sont intervenus et interviennent toujours dans le cours de l’Histoire non seulement pour affirmer les valeurs universelles de la Vie de l’Amour et de la Lumière, mais aussi pour éviter bien des drames planétaires qui auraient depuis longtemps réduit à néant toute conscience sur cette Terre.

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Représentation stylisée du Maître Hilarion

Certains d’entre Eux sont connus maintenant depuis le XIXe siècle : Les Mahatmas Koot-Humi, Morya, Saint Germain, Hilarion, le Maître Vénitien…. Chacun d’Eux est intervenu à une période de l’histoire pour influencer certains courants qui, sans Leur intervention auraient conduit l’humanité vers de très graves problèmes.

Il faut dire que ces interventions peuvent parfois paraître surprenantes et que le Grand Dessein des Adeptes échappe à la plupart des êtres humains.

Un Maître prendra souvent une décision curieuse quant à la création d’un mouvement par exemple. Celui-ci se verra contrecarrer (en apparence) par un autre mouvement tout à fait contraire créé quelque temps après par un autre Maître. Ces « bizarreries » à nos yeux ne sont pas moins que l’élaboration soigneuse d’un Plan savamment mis en place par Eux pour laisser :

1° Le libre arbitre à l’être humain
2° Ne pas intervenir directement pour ne pas empêcher la Loi karmique de se manifester
3° Pour agir selon une structure précise en fonction des cycles humains et planétaires

Par les quelques exemples qui vont suivre, nous allons maintenant tracer un rapide contour de Leurs principales manifestations, au cours de l’Histoire des quelques siècles passés, ou par l’intermédiaire de certains de Leurs disciples.

Les Maîtres de Sagesse et les secrets de l’Histoire

Dans La clé de la Théosophie H.P Blavatsky nous dit :

Pendant le dernier quart de chaque siècle, ces « Maîtres », dont j’ai parlé, font une tentative en vue de favoriser, d’une façon nette et marquante, le progrès spirituel de l’Humanité. Vers la fin de chaque siècle, vous trouverez invariablement un déversement d’énergies ou un bouleversement dans le sens de la montée dans le domaine de la Spiritualité ou, si vous préférez, du Mysticisme. À ces époques, une ou plusieurs personnes se révèlent dans le monde comme agents des Maîtres et on voit se répandre, sur une échelle plus ou moins grande, un Enseignement et une Connaissance occultes. Si vous en aviez l’envie, vous pourriez suivre la trace de ces mouvements en remontant de siècle en siècle aussi loin que s’étendent les annales historiques détaillées que vous possédez…

Cette précision est d’importance car elle nous indique que Ces Grandes Âmes de la Grande Loge Transhimalayenne se manifestent régulièrement pour apporter des connaissances nouvelles afin de permettre à l’humanité de progresser dans son évolution spirituelle. C’est effectivement ce qui s’est produit à la fin du XIXe siècle avec l’apport fondamental d’Enseignement grâce au monumental ouvrage de H.P Blavatsky : La Doctrine secrète (6 volumes) qui fut rédigée avec l’aide des Maîtres.

Ce fut encore une autre ouverture, guidée également par La Grande Loge Blanche, qui se produisit au début du XXe siècle avec les ouvrages d’Alice. A. Bailey et à la fin du XXème siècle avec la diffusion des Enseignements de Franz Bardon qui rédigea Lui-même en tant qu’Adepte, les trois volumes essentiellement pratiques de Théurgie opérative, divulguant ainsi un élément essentiel et fondamental de la Doctrine Hermétique.

Compte tenu des changements cycliques, depuis un siècle, une somme importante d’Enseignements fondamentaux a été offerte à l’humanité. Chacun, au-delà des critiques acides ou des éloges dithyrambiques que suscite cette Connaissance auprès du public, saura se faire une opinion en expérimentant par soi-même, en privé, les bienfaits d’une pareille Pratique.

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H.P Blavatsky et le Colonel Olcott

L’Histoire, aussi loin que l’on pourrait remonter dans le temps, est jalonnée d’interventions assez significatives de Ces Adeptes qui, outre le fait d’apporter un Enseignement à des époques précises, agissent toujours par Eux-mêmes ou par Leurs disciples auprès de personnages importants de la planète pour infléchir le cours des évènements et prévenir de certains dangers ou bien encore d’agir sur telle ou telle période en vue d’aider l’humanité à progresser dans une voie particulière afin d’en récolter un plus grand bénéfice.

Durant le Moyen Âge

L’histoire du mariage de Philippe II dit Philippe Auguste, (1165-1223) septième roi de France de la dynastie des Capétiens, avec la princesse Ingeburge de Danemark reste une énigme pour les historiens. En effet, aujourd’hui encore personne ne comprend pourquoi le monarque s’acharna à repousser la pauvre princesse danoise dès le lendemain de son mariage. Tous les prétextes furent invoqués mais personne ne découvrit réellement la vérité.

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Philippe II dit Philippe Auguste, (1165-1223)

L’histoire occulte nous dit qu’au cours d’une chasse, à peine sacré roi, Philippe fit une rencontre étrange dans la forêt. Il s’agissait d’un moine, « inspiré ou missionné », qui lui révéla certains évènements précis sur son futur, sur son règne et sur les implications néfastes pour le royaume si un signe particulier apparaissait dans sa vie. L’avertissement dut le terrasser puisqu’il sortit fort troublé de ce contact.

Lors de sa nuit de noces, avec Ingeburge, il vit que celle-ci portait un signe sur son sein – celui-là même que le moine lui avait révélé – et à cette vue le Roi ne put l’approcher et fut pris de terreur. Il la fit rhabiller et l’enferma dans un couvent.

A chaque fois que l’on lui parlait de cette Reine malheureuse (inconsciente d’avoir été marquée par le sort de ces effluves noirs devant anéantir le roi et le Trône), il devenait pâle comme la mort.

La hiérarchie ecclésiastique ne savait pas tout cela ; elle restait dans son éternel « exotérisme », le pape voulu excommunier le roi s’il ne reprenait pas la reine danoise ; seul un moine inspiré savait et le Roi… A quoi le royaume avait-il échappé ? Nous ne le saurons jamais

Les Templiers

Lorsque l’année 1314 prit fin, un choc retentit sur toute l’Europe : Philippe Le Bel, roi de France fit exécuter les Templiers et dissoudre leur Ordre. Encore aujourd’hui, tous les historiens s’accordent à dire que ce fut une injustice. Dans mon livre (Thot-Hermès – Les origines secrètes de l’humanité Editions Moryason), je consacre un chapitre entier à ce qui fut considéré comme un massacre en cette nuit sombre sur l’Île aux Juif à Paris où Jacques de Molay, grand maître de l’Ordre, fut brulé vif avec certains de ses compagnons d’infortune.

Ce qui surprend encore c’est l’acharnement du roi Philippe à vouloir à tout prix éradiquer les Templiers. Pour parvenir à ses fins il s’appuya sur l’Église pour exterminer l’Ordre, alors que lui-même n’appréciait guère cette autorité. Il les détruisit avec un acharnement peu commun, les poursuivit dans toute l’Europe et non pas seulement sur son propre territoire (ce qui lui aurait suffi s’il n’avait voulu que s’emparer des richesses et abaisser une puissance gênante).

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Philippe Le Bel

Pourquoi agit-il de cette façon ? La France est un pays particulier et l’on dit même qu’elle bénéficie d’une protection Divine particulière qui remonterait aux origines de la monarchie. Apollonius de Tyane n’a-t-il pas, enterré une pierre précieuse de protection dans un terrain qui, plus tard allait devenir Lutèce et ensuite Paris ?

Les temps de Philippe Le Bel sont importants pour la France ; c’était à cette époque que la Féodalité fut frappée de plein fouet par le roi qui essayait de restaurer la notion d’État de Droit (les fameux Légistes) des Romains. Ce plan s’était perdu dans la nuit obscure de l’Europe après la chute de cet Empire en Occident.

L’enjeu était important et les forces de l’ombre avaient pour seul but de voir la France et son peuple se pétrifier dans le sommeil féodal afin de mettre en place leurs plans malsains. Ce n’était pas la première fois que ces courants nocifs tentaient de dissoudre le Royaume français naissant.

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Le bucher des templiers avec le Grand Maître Jacques de Molay en 1314 sur l’Île aux Juifs à Paris.

Philippe fut averti, en secret, par un Initié qui parvint à le convaincre que l’Ordre du Temple si valeureux et noble jadis, avait été court-circuité et infiltré par des forces perverses lors de son passage en Palestine auprès de l’Ordre des Assassins. Les Templiers constituaient une puissance redoutable à la fois pour le Royaume de France mais aussi pour l’Église.

Ces moines soldats étaient infiltrés au cœur de leurs assemblés mais ne le savaient pas. Même Jacques de Molay ignorait qu’une mainmise négative s’étendait sur son Organisation. Si Philippe Le Bel n’était pas intervenu, l’Ordre du Temple aurait été le bras armé des Ordres Noirs en Occident et l’histoire aurait été complètement différente de celle que nous connaissons.

Le roi le savait, il fut avertit et dut agir en conséquence au risque de passer pour un meurtrier sanguinaire au regard de l’histoire. C’est donc grâce à Ces Maîtres de La Grande Loge Transhimalayenne, que la France put échapper à une infiltration pernicieuse des courants ismaéliens dirigés par l’Ordre des Assassins en Europe.

Si ce coup d’arrêt n’avait pas été donné le ver se serait alors infiltré complètement l’Ordre du Temple et l’Europe toute entière aurait été dominée par les Forces Noires.

Le Grand Moghol

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Le grand Moghol Akbar

Akbar, (1542 – 1605) dirigea l’Empire moghol de 1556 jusqu’en 1605. Il est généralement considéré comme le Grand Moghol. On sait à quel point l’influence qu’il exerça sur son peuple fut importante. Il fit preuve d’un immense talent d’administrateur et fut très épris de justice. Ce qui le caractérisa fut sa tolérance en matière de religion. Son épouse était même une princesse hindoue.

Il accueillit aussi des hindous dans son armée et son administration ce qui entraina des alliances importantes avec les royaumes Rajputs. Bien que né musulman, il rejette l’origine divine du Coran et se déclare ami des sciences et des arts tout autant qu’un farouche défenseur de tous les cultes.

Il invite ainsi les représentants des grandes religions à débattre avec lui de questions religieuses ce qui va le conduire en 1581 à élaborer une religion de la lumière, qui sera une sorte de syncrétisme de l’Islam du Christianisme et du Jainisme, souhaitant ainsi en faire une religion d’état qui unifierait son vaste empire.

Ce que l’on sait moins c’est qu’Akbar fut adombré, (1) à une certaine période de sa vie, par le Maître Morya Lui-même, permettant ainsi d’apporter au pays un essor considérable pour la société de cette époque. Akbar ne fut pas le Mahatma Morya mais l’influence que Celui-ci exerça sur lui, permit d’éviter bien des conflits sanglants qui auraient nui considérablement à la politique de la région.

(1) L’adombrement est effectué par les Adeptes lorsque Ceux-ci veulent agir dans le monde par l’intermédiaire de personnages ayant un rôle important dans la société. Ils interviennent alors auprès de cette personne et avec son consentement l’inspire totalement dans son mental et même dans son psychisme la rendant ainsi plus puissante et plus créative. Le Grand Moghol n’était pas le Maître Morya mais bénéficia pendant une période de son inspiration constante. (A ce sujet voir l’article de A. Moryason)

D’autres personnages influents dans le monde des sciences ou de l’art furent également adombrés par d’Autres Adeptes afin d’intervenir dans le monde et éviter ainsi bien des déboires dans le cadre de la politique ou de la société. Ainsi, Robert Fludd, Nostradamus, Francis Bacon (le philosophe) furent adombrés par Celui qui fut connu sous le nom du Comte de Saint Germain et plus tard Franz Bardon.

Sous le panache blanc

Henry IV (1553 – 1610) fut le bon roi des Français par excellence. Très humain, il essaya de concilier bien des choses, dans une France qui se déchirait entre guerres et guerres de religions. Par l’Édit de Nantes, il parvint à calmer les intentions meurtrières des catholiques et des protestants. Mais Henri IV avait en tête l’élaboration d’un Grand Dessein que son ministre Sully défendait aussi.

Ce Grand Dessein se définissait par la volonté d’unifier, d’une certaine façon, les Royaumes d’Europe afin que cessent guerres et conflits d’intérêt. Mais voilà, c’est au moment où ses alliés demandèrent de l’aide à Henri IV (l’occasion est très belle pour devenir le leader d’une Europe naissante) que celui-ci fut assassiné. Que se serait-il passé si l’Europe s’était formée à cette époque selon les points précis du Grand Dessein mis au point par le roi ?

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Henri IV

En effet, quelques années plus tôt, Henri IV fut contacté en secret par un éminent membre de la Rose Croix (Ordre secret auquel seuls les Adeptes issus de la Grande Loge Transhimalayenne ont accès). Il faut dire aussi que c’est à cette époque que cet Ordre se manifesta publiquement par l’intermédiaire de la fameuse Fama Fraternitatis.

Les documents historiques manquent pour attester qui rencontra le roi afin d’élaborer ce grand plan européen. On sait que dans la famille béarnaise d’Henri IV des contacts avaient déjà été pris depuis quelques générations avec des membres de la Rose+Croix (à ne pas confondre avec les rosicruciens et les différents mouvements auxquels ils se rattachent).

Qui était le mystérieux conseiller du roi qui cherchait à l’aider dans sa construction de l’Europe ? Qui était-il sinon un Messager de cette fameuse Fraternité d’Adeptes à laquelle nous avons déjà fait mention. Henri IV était prêt pour de telles réformes mais comme toujours des « forces » adverses viennent contrecarrer les Plans et les Aides des Frères de la Lumière.

Henri IV échoua en partie puisqu’il fut assassiné avant de mener à bien son projet. Est-ce Celui qui sera plus tard connu sous le nom de Comte de Saint Germain qui conseilla ce roi ? Est-ce un de Ses disciples ? Cela est fort possible dans la mesure où Saint Germain continua cette même mission européenne sous une forme différente (il n’était plus question de bâtir l’Europe mais d’atténuer certains conflits à venir) avec Louis XV et Louis XVI mais on sait que ce dernier n’écouta pas les précieux conseils de l’Adepte…Que serait le monde d’aujourd’hui si Henri IV avait mené à bien ses plans?

Les aides rejetées

Beaucoup de monarques ou de personnages politiques importants ont été contactés, comme nous venons de le voir, par des Adeptes ou Leurs disciples en vue d’éviter certains malheurs ou problèmes pour les pays dans lesquels ils agissent. Rappelons que ces Êtres proposent cette Aide providentielle ou ces conseils et ne les imposent pas. A part quelques exceptions, ces mises en garde n’ont pas été acceptées.

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Charles XII de Suède (1682–1718).

Charles XII était un roi puissant et conquérant. Il attaqua d’abord les Danois, fit le siège de Copenhague et força Frédéric à signer la paix. Puis, après avoir laminé les Polonais, il se retourna contre la Russie et la battit par une écrasante victoire. Après cette bataille, il courut attaquer Auguste, roi de Pologne et se rendit maître de ce pays.

Il n’en avait cependant pas terminé avec la Russie. C’est alors qu’il reçut les conseils d’un Adepte qui se présenta à lui en lui donnant un sérieux avertissement concernant cette prochaine guerre, en lui demandant de ne pas la faire sous peine d’avoir pendant longtemps un grand retard dans le développement de son pays.

Le roi ne tint pas compte de cet avertissement, la guerre eut lieu et les Suédois furent écrasés et Charles XII fut contraint à la fuite vers l’Empire ottoman, où il resta cinq ans. Lorsqu’il revint les choses n’étaient plus les mêmes, sa grandeur avait décliné et lorsqu’il mourût, son pays disparut du nombre des grandes puissances. La face de l’Europe aurait certainement changée si l’orgueil n’avait pas pris le dessus sur la Sagesse et si les conseils éclairés avaient été suivis.

« Après moi le Déluge ! »

Le roi Louis XV accueillit avec amitié l’Adepte qui prit à cette époque le nom de comte de Saint Germain. Dans les annales de l’Histoire de France c’est la seule période où un Membre de la Fraternité Blanche se manifesta de façon aussi directe sans cacher Son appartenance. Une littérature abondante (Cf : Le comte de Saint Germain de Paul Chacornac Ed. Traditionnelles, mais aussi Le comte  de Saint-Germain Éveilleur de l’Occident de Michel Coquet Ed. Moryason) fait état du Travail effectué par Saint Germain à la cour du roi.

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Le comte de Saint-Germain, un des plus grands Adeptes

On sait que Louis XV prenait en considération les conseils du comte et cela aboutit du reste à certaines réformes importantes pour la France. Mais Louis XV devait aussi subir l’influence de son ministre le sombre Maurepas, membre conscient des Forces Noires, qui faisait tout son possible pour évincer Saint Germain allant même jusqu’à tenter de le tuer. Il faut lire à ce sujet les différentes anecdotes concernant ces péripéties.

Le comte fit son possible pour édifier le roi sur les mesures à prendre, mais Louis XV, bien que très ouvert, ne pouvait franchir certaines limites. Quoi qu’il en soit, le chaos fut évité grâce à l’Adepte malgré les attaques virulentes de la Loge noire et de Maurepas.

Toutefois Louis XV était prévenu, ces réformes devaient s’intensifier mais il savait que la monarchie allait à sa perte. C’est pourquoi il lança un jour une phrase mal comprise et qui prend tout son sens au regard de ce que lui confia Saint Germain : Après moi le Déluge.

L’Histoire de France écrivit aussi ses plus belles et ses plus dramatiques pages durant le règne de Louis XVI et Marie-Antoinette. Là encore le comte de Saint Germain intervint plusieurs fois auprès des monarques, sachant que la France allait entrer dans la Terreur.

La comtesse d’Adémar qui faisait partie de la suite de la reine, relate dans son journal que le comte essaya à plusieurs reprises de convaincre Marie-Antoinette.

Que Ses messages furent transmis par lettre ou dans des rencontres arrangées, ils soulignaient tous que le pays, la famille royale et plusieurs autres personnes étaient en danger.

Mais ces conseils furent considérés comme injurieux et de mauvaise foi. Le comte fut poursuivi et échappa à plusieurs complots meurtriers. Plus d’une fois aussi il risqua la Bastille. Les refus de la reine eurent pour conséquence le drame que nous connaissons.

L’aigle et l’abeille

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La retraite de Russie – La grande défaite de Napoléon

Napoléon Bonaparte eut un destin fulgurant. Très intéressé, alors jeune officier, par les sociétés secrètes il fut membre de plusieurs d’entre elles. Dans son livre très documenté, L’homme rouge des Tuileries, Pierre Christian relate les contacts que Bonaparte eut avec Bonaventure Guyon, homme énigmatique, astrologue et mage accompli.

Très jeune, celui qui devait marquer de son nom l’Histoire du monde, fut conscient de son fabuleux destin révélé par cet homme énigmatique dans le livre de Christian.

Tout le règne de l’empereur fut marqué par le symbolisme ésotérique ne serait-ce que son attachement aux symboles de l’abeille et de l’aigle. Il reçut lui aussi des conseils répétés via certaines personnes mandatés par la Grande Loge Blanche Tanshimalyenne. Il n’écouta pas les mises en garde qui lui furent faites et s’inclina même vers le côté plus sinistre de l’Ordre des Illuminés de Bavière, dont l’odieux Adam Weishaupt était le grand maître.

A la fin de sa carrière, l’empereur refusa d’entendre les conseils des Adeptes dans leur ensemble et viola une clause importante en envahissant la Russie. La retraite de Russie ne fut qu’une lamentable boucherie que seul le talent de Victor Hugo teinta de gloire poétique.

La création des États-Unis d’Amérique

Dans ses Lettres, Helena Roerich, épouse du peintre initié Nicholas K. Roerich et initiée elle-même, fait référence à un curieux personnage que fréquentait assidûment Georges Washington. Elle nous dit :

Les Maîtres de Sagesse et les secrets de l'Histoire
Portrait de George Washington

Nous savons aussi que Georges Washington était conseillé par un mystérieux professeur dont il appliqua les Conseils avec un succès historique. Au moment de la Déclaration d’Indépendance de l’Amérique, alors que la séparation d’avec l’Angleterre était en cours, un événement remarquable eut lieu. Durant les débats de cette convention historique, il se produisit un moment d’hésitation et d’incertitude.

Soudain, un étranger de haute taille se leva du milieu de l’assemblée et fit un discours enflammé qui se termina par ces mots : « Que l’Amérique soit libre ! » L’enthousiasme de l’assemblée était soulevé et la Déclaration d’Indépendance fut signée. Pourtant, lorsque les délégués cherchèrent, pour la féliciter, la personne qui avait fait pencher la balance pour la grande décision, l’étranger avait disparu. Ainsi, au cours de toute l’Histoire on retrouve la Main Tendue de la Grande Communauté de Lumière. (Cf : Lettre 11 – 1935)

Les Maîtres de Sagesse et les secrets de l'Histoire
Le Grand Franz Bardon appelé aussi Maître Arion qui se manifesta physiquement pour la dernière fois à la fin du XXe siècle.

Au regard de ces petites portions d’histoire cachée, un message est donné. Les Maîtres de Sagesse, les Adeptes parvenus au stade le plus élevé de l’évolution humaine dans notre cycle présent d’expression, sont Présents et actifs parmi nous, bien que Silencieux, face aux problèmes auxquels l’humanité doit faire face.

En ce sens les êtres humains enfermés dans le confinement de leur ego, ne sont jamais seuls et depuis toujours Ces Gardiens de la Connaissance sont présents pour éviter que de trop grandes catastrophes ne s’abattent sur la Terre.

On a trop tendance à parler aujourd’hui du pouvoir des Forces Noires sur notre planète, mais aussi de ceux appelés à tort Illuminati, dans la mesure où le sensationnel attire les foules. Ce pouvoir est, il est vrai, bien réel mais cela ne signifie pas que les Maîtres de Sagesse soient dépassés par ces courants nocifs.

Bien au contraire ils veillent car, comme il a été dit plus haut, le libre arbitre de l’homme, le karma individuel et planétaire doit entrer en action et ces Adeptes de la Fraternité de Lumière ne peuvent et ne veulent en aucune façon intervenir pour aller contre la Loi.

Ils sont là pour nous guider et nous ouvrir le Chemin, Ils se sont manifestés à de nombreuses reprises dans notre Histoire afin de « limiter la casse ». Aujourd’hui encore Ils sont bien présents et leurs disciples travaillent avec Eux pour proposer une alternative d’évolution de conscience à tous les êtres de bonne volonté, le moment venu.

LES ROIS MAGES ET L’ÉPIPHANIE

31/12/16

Jésus étant né à Bethléem en Judée, aux jours du roi Hérode, voici que des Mages venus d’Orient se présentèrent à Jérusalem en disant :
– Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en Orient et nous sommes venus lui rendre hommage.

A cette nouvelle, le roi Hérode fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il convoqua tous les grands prêtres et les scribes du peuple, et s’enquit auprès d’eux de l’endroit où devait naître le Christ.

– A Bethléem de Judée, lui dirent-ils…

Alors Hérode appela les Mages en secret, et se fit préciser la date où l’étoile était apparue. Puis les renvoyant à Bethléem :

– Allez, leur dit-il, informez-vous exactement de l’enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le nous savoir, afin que j’aille, moi aussi, lui rendre hommage.  Sur ces paroles du roi, ils se mirent en route. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue en Orient les conduisait et vint s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’Enfant.

A la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. Entrés dans la maison, ils virent l’Enfant avec Marie, sa mère ; ils se prosternèrent, lui rendirent hommage. Puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent des présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, divinement avertis en songe de ne pas retourner auprès d’Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. (Mat.chap.2 v.1 à 12)

Les Rois Mages et l’Épiphanie
© Adoration des Rois Mages – par Giotto

Des Rois-mages initiés

C’est ce que nous révèle le second chapitre de l’Évangile selon Saint-Mathieu. Ni les deux autres Évangiles, ni Jean l’Initié ne font allusion aux Mages. En revanche, plusieurs apocryphes nous donnent des détails extraordinaires sur les mystérieux pèlerins.

Si la Synagogue où Hérode prenait conseil n’était pas aussi obstinée, elle lui aurait rappelé le Psaume 72 qui dit : Les rois de Tharsis et des Iles lui enverront des tributs ; les rois d’Arabie et de Saba lui enverront des présents… Tous les rois de la Terre se prosterneront devant lui, et toutes les nations le serviront.

Et ensuite, elle se serait rappelée Isaïe, en son chapitre LX : Des nations marcheront à ta Lumière, et des rois à la clarté de ton aurore… De Saba, ils arriveront tous, apportant or et argent, et chantant les gloires de Yaweh…

Les îles confluent vers moi, – vaisseaux de Tharsis en tête – rapportant de loin tes fils, ainsi que leur or et leur argent, pour le Nom de Yaweh, pour le Saint d’Israël qui te veut splendide.

Qui étaient ces Mages ? Certains se hasardent à penser qu’ils étaient prêtres de Zoroastre – instruits en astrologie. En Occident, nous parlons de trois rois mages; et leur fête se situe à l’Épiphanie, soit le 6 janvier. Mais les liturgies syrienne et arménienne font mention de douze mages ; ils sont vénérés en la Théophanie, ou Fête des Lumières, à laquelle correspond donc notre Chandeleur. Il est dit que nos trois rois mages se nomment :

– Melchior, de la race de Sem, roi d’Arabie,
– Gaspar, de la race de Cham, roi de Saba ou d’Ethiopie,
– Balthazar, de la race de Japhet, roi de Tharsis.

Les trois branches de l’arbre noachique sont donc venues adorer l’Enfant. Les étymologies des deux derniers noms restent mystérieuses ; mais celui de Melchior – le roi de la lumière – est riche d’un autre enseignement.

Tous les Pères de l’Église s’accordent sur la signification symbolique des trois présents : – Melchior offre de l’Or, symbole de la Royauté, – Gaspar, de l’Encens, symbole de la Divinité, – Balthazar, de la Myrrhe, symbole de la souffrance, donc de l’Humanité.

Saint Jean Chrysostome affirme que les Trois Rois, après la Résurrection, furent retrouvés par Saint-Thomas, qui les baptisa et en fit les saints patrons de l’Asie.Les Rois Mages et l'EpiphanieSelon certains, l’impératrice Hélène (qui connaissait les secrets des Druides et des Bardes), celle qui avait déjà « découvert » la Sainte Croix, trouva ensuite, par une voie mystérieuse, leurs reliques, qu’elle fit transférer de manière solennelle à Constantinople. Saint Eutorge les transporta ensuite à Milan.

Les Allemands s’en saisirent, et les amenèrent à Cologne, où elles sont l’objet d’une grande vénération.

C’est pourquoi les armes de cette ville comportent trois couronnes. Mais n’avons-nous pas là un des attributs celtiques, ces trois cercles de vie qui expriment les trois mondes ? On pourrait aussi poursuivre la recherche sur cette piste, car les noms de Gaspar (ou Kaspar) et Melchior révèlent une origine teutone.

Les Rois Mages et l’Épiphanie

Après cette succincte présentation traditionnelle, voyons maintenant – pour la petite histoire – le symbolisme dénaturé, mais combien significatif, qui en résulte. En tentant de comprendre ce que représente l’Épiphanie (du grec epiphaneia : apparition), nous sommes forcés de nous plonger dans la tradition égyptienne où le bœuf Apis, fils du dieu Ptah, était appelé Ephaus chez les Grecs – dont la racine est la même qu’ « apparition ».

Les rois mages et l'épiphanie
© Le Messie (détail, Saint Jean-Baptiste et Saint Jean l’Évangéliste), par Alexandre Ivanov (1837).

L’Épiphanie est cette fête du 6 janvier qui célèbre la manifestation de Dieu sur la terre selon les Églises d’Orient, dont le cycle de 12 jours sépare Noël de la Fête des Rois. Aussi, ce cycle de douze jours dominé actuellement par la pensée chrétienne, conserve en lui des rites plus anciens.

C’est la grande et importante période du solstice. Si l’on rattache cette date avec ce qui a été dit plus haut, le sens de la Fête des Rois apparaîtra alors avec plus de clarté.

Nous savons tout d’abord que deux saints ont été placés aux deux solstices. Étrange coïncidence : ce sont les deux Saint-Jean, compagnons de Jésus, qui sont en fait deux aspects d’un même symbole.

Que ce soit le Baptiste (24 juin) ou l’Évangéliste (27 décembre) leurs missions apparaissent comparables et la mission de l’un a une correspondance et une influence sur la mission de l’autre, qui se déroule au solstice suivant.

Tous les symboles viennent se décliner au cours de ces deux périodes. On retrouve le repas de Noël avec sa table familiale, qui correspond à la ronde autour du feu de la Saint-Jean, l’arbre de Noël, avec l’arbre de Mai, la bûche, gâteau traditionnel, ou le tison, emblème de la fécondité, etc.

La correspondance est significative, et parce que les complémentaires s’unissent, à l’emblème du Feu succède celui de l’Eau. La Tradition magique ne dit-elle pas que l’Eau est à un autre niveau une expression du Feu ?

Les deux Jean ne font donc qu’un, ésotériquement parlant ; ils sont les deux faces de Janus (ou Hermès bicéphale), l’une correspondant à la croissance des jours alors que l’autre étend son influence sur leur diminution avec les deux animaux emblématiques qui les caractérisent : le coq et l’aigle, deux symboles solaires par excellence.

Le mystère de la fève

Les Rois Mages et l’Épiphanie
Illustration de la fête des fous

Mais pourquoi en fêtant les Rois, fête-t-on la fève dans le gâteau ? Ce Roi de la Fève que l’on honore d’une manière païenne en cette période a eu aussi pour complément le Roi de la Folie, autre personnage populaire des Fêtes de Noël bien connu des anglo-saxons.

C’est une tradition aujourd’hui presque disparue qui préside aux Bacchanales et à la démesure et qui, en France, a pour nom La Fête des Fous, où les hommes se déguisent en évêques, archevêques ou papes.

On a célébré cette fête soit à Noël, soit le 26 décembre (à la Saint-Étienne), soit au Jour de l’An, soit encore au Jour des Rois. Aujourd’hui on se déguise pour le nouvel an…

Le 6 janvier, à la fin du repas, on partage en famille une galette afin de célébrer le roi de la soirée et le hasard désigne l’élu. De nos jours, la fève est remplacée par un poisson, un baigneur en porcelaine ou en matière plastique ou tout autre figurine (car cette tradition commence à se dénaturer).

Fulcanelli, dans Le Mystère des Cathédrales, dit ceci : On donnait autrefois le nom de poisson royal au dauphin, à l’esturgeon, au saumon et à la truite, parce que ces espèces étaient réservées, disait-on, pour la table royale. En fait, cette dénomination avait seulement un caractère symbolique, puisque le fils aîné des rois, celui qui devait ceindre la couronne, portait toujours le titre de dauphin, nom d’un poisson, et qui mieux est, d’un poisson royal.

Il ajoute: Le petit baigneur est inclus à la façon d’un signet de livre. Et sur la croûte de la galette on dessine des fils entrecroisés – des rets ou filets. Par ce symbolisme plus moderne, nous prenons conscience que pour être roi, même ne serait-ce que durant une soirée, il faut être marqué : il est ainsi indispensable de recevoir un signe céleste qui s’inscrit dans le déroulement d’un fait cosmique.

Les Rois Mages et l’ÉpiphanieOn a toujours placé une fève qui symbolisait la vie dans le gâteau des Rois. C’est en 1870 que d’autres objets sont apparus dans la tradition populaire et ont été cachés dans la galette. Fève ou petit poisson, ce gâteau est en pâte feuilletée dont la croûte est striée à la manière d’un filet de pêche et dont la pâte pourrait signifier la mer.

Pêcher la fève dans cette mer universelle, c’est pêcher l’Embryon divin, travail de ce germe de conscience qui se reproduit dans celui de l’alchimiste au moment où il va réaliser l’Œuvre.

Le terme « argot » (langue originellement ésotérique), « avoir de la galette », explique bien que celui qui découvre la fève devient riche, possède l’or. C’est du reste cette même énergie attribuée à Mercure (dieu des marchés, dieu de l’argent) qui préside à la réalisation alchimique et à toute démarche spirituelle en général. C’est donc la promesse d’une nouvelle vie, celle de la Conscience immortelle, finalité de tous ceux qui parviennent à l’Éveil et dont le Christ est le vivant symbole.

Le Royaume des Rois mages

Une vieille tradition nous enseigne que chaque verset de l’Écriture a sept sens de plus en plus subtils d’interprétation, dont l’ultime ne s’exprime que par le silence, tout comme les notes jouant sur les sept chakras en l’homme et dont la dernière, l’ultime, est en quelque sorte celle qui recèle toutes les autres, parce que chacune d’elle est un passage vers une étape supérieure.

La fête de l’Épiphanie, célébrée 12 jours après Noël, sous le signe du Capricorne, est la fête des trois rois mages guidés par la lumière de l’étoile, ce point de conscience qui brille en chacun, vers l’étable (qui symbolise l’inconscient) où vient de naître Jésus, la Lumière, la Vie, la Conscience. Cette étoile dont la brillance est ténue annonce qu’elle peut devenir un soleil resplendissant, car elle montre que Jésus – en devenant le Christ – sera la Lumière du monde.

Une fois de plus, la Tradition (sous un certain aspect) nous présente ce qu’est réellement la Quête de tout être humain : la Révélation de la conscience, le Christ en nous. Le tableau classique de la Crèche où naît le Maître des Maîtres est un symbole complet du renouvellement de la Création. On y retrouve les cinq éléments constitutifs de la manifestation.

Les Rois Mages et l’Épiphanie
© Bethléem – Photo GD

C’est à Bethléem, la maison terrestre, le « voile de Dieu » qu’a lieu la Naissance. Mais n’est-il pas curieux également de constater que (selon d’autres interprétations) cette « légende » ou – pour être plus précis – cette « histoire arrangée » représente sur un autre plan une quête alchimique ?

Notez plutôt : Dans la Crèche (l’Athanor), on voit Marie (l’Eau), Joseph (l’Air), le Boeuf (la Terre) et l’Ane (le Feu) autour de l’Enfant-Lumière (l’Akasha) qu’est Jésus.

Plus étrange encore, dans cette symbolique alchimique, on y voit ces Rois-mages qui, assez curieusement, représentent les trois phases du Grand Œuvre : Gaspar dont la peau est noire, Melchior (dont la peau est blanche) et Balthazar (dont la peau serait…rouge).

La conclusion peut paraître hasardeuse au sujet de Balthazar, car pourquoi aurait-il la peau rouge ? Serait-ce un arrangement pour les besoins de l’histoire ? Il n’en est rien, car souvenons-nous que ce personnage est originaire de Tharsis que l’on situe mal géographiquement parlant.

Retour vers l’Atlantide

Mais il semble qu’il faille plutôt se diriger au-delà des colonnes d’Hercule (détroit de Gibraltar) pour découvrir le fabuleux royaume de Tharsis dont parlent les Écritures, ce royaume de Tartessos, siège des derniers vestiges atlantes. Balthazar serait donc de race rouge, puisque roi de Tharsis, donc héritier de la Tradition atlante. Nous arrêterons là sur le symbolisme alchimique et sur les transmissions, car cela nous mènerait trop loin et dépasserait le cadre de cet article.

Ces Rois-mages posent réellement une énigme quant à leur origine et leurs connaissances. Fulcanelli, pour sa part, dans Le Mystère des Cathédrales, cite un passage d’un auteur du VIe siècle où l’on peut comprendre une voie conduisant au Grand Œuvre. Il souligne :

Les Rois Mages et l’Épiphanie

Tous les ans, ces hommes (les Mages), après la moisson, montaient sur un mont qui, dans leur langue, s’appelait Mont de la Victoire, lequel renfermait une caverne taillée dans le rocher et agréable par les ruisseaux et les arbres qui l’entouraient. Arrivés sur le mont, ils se lavaient, priaient et louaient Dieu en silence pendant trois jours.

C’est ce qu’ils pratiquaient pendant chaque génération toujours dans l’attente si, par hasard, l’étoile du bonheur ne paraîtrait pas pendant leur génération. Mais, à la fin, elle parut sur ce Mont de la Victoire sous la forme d’un petit enfant et offrant la figure d’une croix.

Elle leur parla, les instruisit, et leur ordonna de partir pour la Judée… – L’étoile les précéda ainsi pendant deux années, et le pain ni l’eau ne leur manquèrent jamais…

Les Rois Mages et l’Épiphanie
La constellation d’Orion

Il faut tout de même s’arrêter sur un point qui a son importance. Ces personnages étaient à la fois Rois et Mages – c’est-à-dire souverains dans leur pays, représentants de l’autorité temporelle mais aussi Adeptes investis d’une formidable autorité spirituelle et possédant la plus haute science qui soit : celle de la Magie ou Théurgie Science des sciences. Ils sont donc rois et mages à la fois, deux fonctions qui trouvent leur origine dans la nuit des temps.

Si l’on fixe le ciel en cette période de l’année on aperçoit se dessiner dans le ciel la constellation d’Orion. Celle-ci fait partie des rares constellations immédiatement reconnaissables par leur forme. Ses sept étoiles les plus brillantes forment un sablier facilement identifiable : quatre étoiles très brillantes forment un rectangle caractéristique au milieu duquel se trouve un alignement de trois autres étoiles, les « rois mages », qui forment un ensemble extraordinaire.(Voir : Thot-Hermès de G. Delaage. Ed. Moryason)

Ces trois étoiles pointent vers la constellation du Grand Chien, directement vers Sirius. Quand on sait que Sirius est la Source par laquelle La Mère Divine nourrit notre Logos solaire et nous-mêmes, alors nous voyons toute l’importance qu’il faut donner à cette région du ciel.

La Mère du Monde

Hormis ces trois Rois-mages, la seule mention faite dans la Bible d’un personnage similaire est Melkistdeck, qui était roi de Salem mais aussi prêtre, puisque Sacrificateur du Très-Haut. Melchisedek était sans généalogie (Genèse, XIV:18-20) et c’est lui qui bénit Abraham, dont la descendance devait donner naissance aux trois religions monothéistes que nous connaissons.

Être sans généalogie peut signifier aussi occuper une dignité au-delà du temps et de l’espace, et donc se situer dans cette Fraternité Himalayenne connue sous le nom de « Grande Loge Blanche ». Ainsi, les Rois de Justice sont des personnages détenteurs de la vraie Science.

Les Maîtres de Justice chez les Esséniens étaient des représentants de la plus haute autorité, et lorsqu’on songe à quoi se rattachait cette Fraternité – d’origine atlante – dans laquelle le Christ devait venir, on comprend mieux l’implication traditionnelle. Il est du reste curieux de constater que dans le vocabulaire provençal (considéré par certains comme une langue d’initiés) le terme mage signifie juge.

Les Rois Mages et l’Épiphanie
© La Mère du Monde – Niolas Roerich 1930

Cette fabuleuse histoire est avant tout une histoire cosmique où la Mère du Monde joue un rôle prépondérant. C’est aussi de ce merveilleux symbole que fut revêtue Marie mère de Jésus lorsqu’on parla de Crèche mais aussi d’étoile, celles de Sirius de de Vénus qui se confondent en une magnifique réalité universelle. (Voir « Le choix atlante » de G.Delaage. Ed. Moryason)

Ces Rois-mages font donc partie d’une Hiérarchie qui dépasse les conceptions humaines, et ce n’est pas sans raison qu’Ils vinrent honorer le Roi des rois dans la Crèche. La légende relatant qu’Ils furent trois à adorer le Christ rappelle donc simplement que des Êtres venus du fond de l’Orient furent mandatés par la Grande Loge Blanche pour honorer Celui qui devait plus tard adombrer Jésus en devenant le Christ.

Ces Adeptes, Gardiens de la Doctrine hermétique, ne révéraient nullement une religion qui allait naître (car Jésus n’a jamais demandé cela) mais s’inclinaient devant la Puissance merveilleuse qui allait plus tard purifier notre Terre par l’intermédiaire de l’Enfant divin. Aussi, ne faut-il pas y voir cette dogmatique coloration religieuse qui enferme Jésus Christ dans des limites qu’Il n’a pas imposé.

Il est, au contraire, universel et n’appartient à aucune religion. C’est ainsi qu’à l’instar des Rois mages chacun devrait profiter de ce temps de Noël et de l’Épiphanie pour déposer l’offrande de sa prière sur l’autel qu’est notre Terre afin que la Lumière de la conscience chasse les ténèbres qui cherchent depuis longtemps à la faire disparaître.

NOËL FÊTE DE L’ÉVEIL ET DE LA LUMIÈRE

12/06/2014

A l’approche de Noël fête de l’Éveil et de Lumière, il est bon de situer dans son contexte symbolique cette grande célébration en dehors de tout aspect partisan. Noël est devenu, bien sûr, une fête religieuse propre aux chrétiens, mais ne faut-il y voir que cela ? La naissance de Jésus est une date clé pour l’humanité car elle recèle un message universel lorsqu’on l’extrait du dogme qui est venu l’enfermer après que l’Esprit Divin eut délivré Son Message.

Au sein des Esséniens

Jésus, et bien au-delà le Christ, s’est incarné sur terre pour remplir une mission hors du commun. Le but n’était pas tant de constituer une nouvelle religion que de transformer bien des choses en ce monde. Qui a compris ce message ? De la religion qui en résulte, amoindrie et appauvrie par des siècles de transformations humaines, subsiste l’idée originelle certes, mais ô combien diminuée.

baptem10Le groupe d’Esséniens qui attendait depuis longtemps cet Événement, savait qu’à travers le Maître de Justice que fut Yieschoua, allait s’incarner le Christ ou l’Oint, afin d’apporter à l’humanité d’alors un formidable message de Rédemption pour la libérer d’un asservissement depuis trop longtemps supporté.

Cela n’a pu être réellement perçu que par quelques Initiés. Le Travail accompli par le Christ est d’une nature exceptionnelle dont les effets se répercutent encore aujourd’hui pour permettre à la race des hommes de sortir de sa condition primitive.

Ce Travail fut l’assainissement de la planète, et si aujourd’hui la Connaissance peut être accessible aux hommes et aux femmes dits de bonne volonté, c’est en raison de cette Œuvre qui, au fil du temps, permet une éclosion de  conscience plus grande. Le Bouddha fut missionné pour apporter la Lumière au monde, le Christ est venu pour libérer l’Amour sur notre planète. Même si ce monde nous semble violent, sans le travail du Christ nous serions dans une situation désastreuse.

Le soleil christique

Noël fête de l'Eveil et de la Lumière
Vue de Jérusalem – Photo GD

Certains pourront se demander pourquoi le soleil est souvent lié au Christ dans la Tradition. Il faut savoir qu’il n’est pas fait référence dans ce cas au soleil physique, c’est-à-dire à l’étoile.

Le Soleil, en tant que Haute Entité (le Logos solaire), fait partie d’un super-monde. Il possède un corps (l’étoile et son système) une Âme et un Esprit. Il est donc bien un Être vivant dans une structure cosmique qu’il est difficile d’appréhender par un entendement humain.

On touche là, d’une certaine façon, à ce que l’Astrologie traditionnelle, telle qu’elle était enseignée en Atlantide, c’est-à-dire à la compréhension des mondes et à leurs cycles, à l’Histoire et à la Vie des Entités stellaires dans d’autres univers qui échappent à la perception humaine mais que la science commence aujourd’hui à entrevoir.

Un symbolisme universel

Noël fête de l'Eveil et de la Lumière
Isis tenant Horus enfant © Université de Fribourg

Le symbole d’Isis portant les cornes d’Hator avec le disque solaire et l’Enfant Horus dans ses bras, ou encore la Vierge Marie avec l’Enfant Jésus, sont une représentation de ce haut symbolisme traditionnel figurant la Descente de la Conscience solaire sur la terre dans le corps d’un Avatar. C’est un symbole, mais c’est aussi une réalité.

Le Christ incarnait réellement cette Descente de l’Esprit solaire sur terre dans le corps de l’Initié Jésus. La terre et toutes les planètes de notre système ne sont pas en dehors de ce soleil, mais bien en Lui dans son corps physique (système solaire).

Le démembrement d’Osiris dans l’histoire égyptienne représente cette Conscience solaire projetée au sein même de chaque être humain. L’humanité n’a conservé de tout cela que la légende telle que nous l’a rapportée la religion chrétienne. (Voir à ce sujet le chapitre consacré au Christ dans mon livre : Thot-Hermès ).

Il n’est pas question dans cet article d’aborder cet aspect du Christ, mais il était bon en préambule de situer les faits avant de considérer l’aspect symbolique dans la mythologie de Noël. On peut retrouver les mêmes thèmes dans toutes les traditions du monde.

Le solstice d’hiver

Noël fête de l'Eveil et de la Lumière
Coucher de soleil – Photo GD

Le fait de placer la Naissance du Christ au 25 décembre a son importance. En effet, le solstice d’hiver marque astronomiquement la naissance du nouveau soleil, ou Néo-Hélios, terme grec qui est devenu no-ël.

Les premiers siècles qui s’écoulèrent après la Crucifixion du Christ n’apportèrent aucune marque significative dans l’histoire. A Rome, il y a plus de 2000 ans, on fêtait déjà l’anniversaire du soleil invaincu au 25 décembre et l’empereur Aurélien, en 275, tenta d’imposer la religion de l’empire à partir de la Naissance du Christ.

Comme à cette époque cette ancienne tradition était encore vivace, c’est un des papes suivants (Jules Ier en 337) qui fixa définitivement la Naissance du Christ dans la nuit du 24 au 25 décembre. Ce n’est qu’en 354 de notre ère que Jésus fut reconnu comme Avatar Divin par le pape Libère, qui plaça lui aussi la Nativité le 25 décembre en concordance avec une autre naissance importante, celle de Mithra.

Noël fête de l'Eveil et de la Lumière
Mithra taurochtone – Venise

Les chrétiens de cette époque ne comprirent pas la valeur du symbole qui y était attachée. Comme toujours, on remplace un dieu par un autre pour éviter des problèmes politiques.

Aujourd’hui encore, beaucoup ignorent que cette fête de Naël (natal), devenue Noël au XIIe siècle, placée justement au moment où les jours solaires commencent à s’allonger, annoncent la « renaissance », la résurrection du soleil et le renouveau de la vie de la nature endormie avec lui.

Mais cette date du 25 décembre trouve ses racines religieuses plus loin encore, car après que Ram le Grand Pacificateur du Ramayana eut trouvé le remède pour guérir l’éléphantiasis, on voulut que la fête de la découverte du gui (le remède) coïncidât avec le commencement de l’année, et on plaça donc cette date au solstice d’hiver.

Noël fête de l’Éveil et de la Lumière

Cette première nuit fut la nuit-mère et c’est au début de cette nuit que l’on célébrait le New-heyl qui veut dire le nouveau Salut, la santé nouvelle. Nouveau soleil ou nouvelle nuit, voilà un symbole qui veut signifier que la plus longue nuit de l’année ne vient en aucun cas supprimer la splendeur de ce soleil qui renaît au matin. Ce soleil, cette lumière est bien le symbole du Christ Solaire, véritable Lumière des consciences humaines et, au-delà, l’expression du Logos à l’échelle universelle et macrocosmique.

Noël fête de l'Eveil et de la LumièreChez les Celtes, décembre était le mois de la yu-fest  que l’on transforma plus tard en Noël. On marquait  ainsi la continuité cyclique de la vie. C’était, comme aujourd’hui la fête de la famille et le Jour des Morts. C’est aussi aux Celtes que nous devons le sapin de Noël (d’origine germanique récente), car il s’agit d’une tradition encore plus ancienne d’origine hyperboréenne, associée, bien sûr au cycle du soleil.

Ce n’est que dans notre période moderne que l’on y associa pour les enfants, le fameux saint Nicolas qui devint le père Noël accaparé  très vite par un célèbre fabricant de boisson pétillante. L’arbre de Noël est le prestigieux symbole de la pérennité de la vie, avec son feuillage toujours vert.

Alors que le solstice d’été permet à notre planète de densifier la force solaire dans la matérialité lorsqu’elle la reçoit, de même le solstice d’hiver permet de recevoir des forces vives pour l’élévation de la conscience, comme le dit A. Moryason dans son livre : « La Lumière sur le Royaume  » Ed. Moryason. Ainsi, c’est durant cette période que des forces favorables permettent d’entrer plus facilement en communion avec l’esprit christique. La date ne fut pas choisie au hasard…

Nous continuons cette étude sur le symbolisme de Noël dans l’article suivant : Noël fête de l’Éveil et de l’Amour

Joyeux Noël à tous

Avec le coeur

Noël fête de l’Éveil et de la Lumière – 16/12/16

PAROLES DE PUISSANCE ET D’ACTION

11/03/2010

Existe-t-il un remède, des paroles de puissance et d’action qui pourraient nous aider dans les épreuves, les angoisses, la crainte de l’avenir? Comment faire face à la pression négative de l’environnement, des problèmes de travail, problèmes nerveux, sentiment d’instabilité anormal, d’agressivité ambiante…L’énoncé de tout ces maux pourrait constituer une liste très importante tant le mal être ressenti, dans le monde actuel, est pesant. Il est bien connu que la peur provoque l’agressivité, la violence et l’angoisse. Chacun de nous, pour peu sensible qu’il soit, devine que quelque chose ne va pas.

Bien que nous ayons de plus en plus de moyens de communication, nous sommes de plus en plus isolés arc en cielet nous vivons de plus en plus dans l’égoïsme. En fait, beaucoup d’entre nous, parmi les plus perceptifs, se sentent comme traqués par « quelque chose qui est dans l’air» dans notre environnement, pour reprendre des expressions qui reviennent souvent dans le vocabulaire, et qui pèse. Ce « quelque chose » est en fait un assaut de plus en plus offensif de certaines forces négatives qui s’affolent se mobilisent sur notre planète.

Ces forces vont devenir de plus en plus lourdes avec les années qui viennent, car elles cherchent à voiler la Lumière qui commence à parvenir sur notre planète, donc à obstruer la conscience des humains.

Ainsi, beaucoup ressentent désespoir, angoisse et peine, face aux problèmes de l’existence. Même ceux qui pratiquent une voie spirituelle, ont de plus en plus de difficultés à trouver la motivation pour effectuer leur travail intérieur.

Conscients de cela et afin de contrer cette désorientation profonde, nous devons bien comprendre que ces temps sont de plus en plus difficiles en raison d’un Karma négatif important que l’humanité doit régler, et dont une partie s’est résolue lors du dernier grand conflit mondial. Aujourd’hui nous ressentons un certain malaise dans tous les secteurs de notre société et la situation ne semble pas aller en s’améliorant. Des forces obscures, qui à nouveau se mobilisent, semblent de plus en plus prendre le dessus en jouant sur les peurs, les instincts et donc l’égoïsme de l’être humain.

Il est curieux de constater que lors de grandes catastrophes naturelles qui frappent certains pays, la mobilisation est présente pour apporter aide et secours, alors que dans le quotidien nous assistons souvent à des manifestations incompréhensibles d’agressivité et d’égoïsme par ceux-là même qui ont, par ailleurs, été partie prenante lorsque l’aide humanitaire a été sollicitée. Bien entendu il ne s’agit pas là d’un jugement mais de la constatation de l’impact de forces particulières sur le comportement humain.

Cela en fait prouve une chose : l’être humain lorsqu’il agit en groupe pour une noble cause retrouve une partie de sa réalité fondamentale et puise dans un « inconscient collectif » pour exalter le meilleur de lui-même. Mais dès qu’il fait face à sa personnalité primaire, c’est l’instinct qui prend le dessus.

Paroles de puissance et d'action

C’est pourquoi, contraints par ces attaques invisibles et visibles que nous subissons chaque jour, nous devons à la fois appeler certaines forces de Lumière dans notre propre environnement, en protection, mais aussi agir collectivement pour le bien-être d’autrui, car sans cette chaîne humaine de solidarité il n’y a pas d’évolution collective ni d’évolution personnelle réelle. Car comme le dit si bien cette parole de François d’Assise :c’est en donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve.

Je n’entrerai pas ici dans une dissertation sur le don et le sacrifice, mais il est certain que le temps est venu pour chacun d’entre nous de comprendre à quel point il est urgent de changer notre comportement quotidien pour trouver plus de force en nous-mêmes en agissant pour le bien collectif. Si cette démarche n’est pas effectuée quotidiennement, nous risquons de passer à côté d’éléments essentiels et de « rester sur le quai alors que le dernier train s’apprête à partir ».

Dans des temps difficiles, la notion de solidarité doit prévaloir et doit être perçue dans le cadre d’une réelle prise de conscience dans l’action même. Lors du conflit terrible qui se déchaîna sur la terre altlante il y a très longtemps, Les Maîtres de Sagesse donnèrent à l’humanité une prière extraordinaire, un mantra qui permit à la fois, de se protéger des forces néfastes et de passer un cap pour ceux qui avaient décidé d’agir pour la Lumière. La version qui suit, est une version modernisée de cet antique mantra qui fut transmise à nouveau par un Maître, lors du dernier conflit mondial. Il nous dit :

Ces mots peuvent paraître inadéquats, mais s’ils sont énoncés avec force, en comprenant leur signification, et avec l’appui de toute la force du mental et du coeur, ils peuvent se révéler d’une puissance incroyable dans la vie de celui qui les prononce. L’effet en sera ressenti dans son environnement et l’accumulation de leurs effets dans le monde à mesure qu’il répandra la connaissance de cette formule, sera considérable et efficace. Ces effets modifieront les attitudes, rendront la vision plus claire et conduiront l’aspirant à un service plus complet, à une coopération plus large, basée sur le sacrifice.

Cette affirmation doit être dite avec  confiance et volonté :

Les fils des hommes sont un, et je suis un avec eux. Je cherche à aimer, non à haïr, je cherche à servir, non à exiger le service dû. Je cherche à guérir, non à blesser. Puisse la souffrance apporter sa juste récompense de Lumière et d’Amour. Puisse l’âme dominer la forme extérieure, la vie et toute circonstance, et révéler l’amour qui gît sous les événements du temps. Que la vision et l’intuition viennent, puisse le futur se révéler. Puisse l’union intérieure triompher, et les divisions extérieures cesser. Puisse l’amour prévaloir, et tous les hommes s’aimer.

Paroles de puissance et d'action
Illumination © Nicholas Roerich

Si chacun d’entre nous, en dehors de toute idée religieuse ou sectaire, s’attache à dire quotidiennement avec volonté ces paroles ainsi que la Grande Invocation, alors notre participation au travail collectif pour le bien-être de l’humanité trouvera toute sa valeur. Cette union de volontés contribuera au dégagement de l’aura sombre et lourde qui enserre notre planète, et participera à la lente remontée de notre personnalité profonde confinée aujourd’hui à son expression la plus dense.

Beaucoup de personnes aujourd’hui sont conscientes de la menace écologique qui plane sur notre futur. Certains refusent d’y croire car le quotidien, pour eux, ne change pas vraiment. Il est vrai qu’à titre individuel nous ne pouvons pas faire grand chose, quoique…Mais nous pouvons agir par nos pensées et notre coeur. La force unie de coeur et de pensée peut réellement accomplir des prouesses si la volonté d’agir est suffisamment forte.

KARMA ET MAÎTRISE DE LA VIE

08/02/2014

Depuis plus d’un siècle, un mot à consonance exotique est venu s’immiscer dans le vocabulaire occidental : KARMA ! Venu d’Inde, ce terme sanscrit -qui signifie Loi de Cause et d’Effets ou Nemesis pour les anciens grecs- fut, pour la première fois, popularisé à la fin du XIXe siècle par H.P Blavatsky dans son oeuvre. Karma est devenu depuis un nom commun utilisé souvent à contre sens, si bien que beaucoup de personnes le considèrent uniquement comme une sanction à caractère très négatif.

D’autres, y voient « un quelque chose » issu de vies passées qui vient contrarier notre existence actuelle. Chacun sait qu’une connaissance incomplète est souvent plus néfaste qu’utile et cela s’applique aussi à ce qui concerne la Loi du Karma. Si le mot vient du sanscrit la Loi quant à Elle est universelle et tous les peuples la connaissent même s’ils emploient maladroitement le sens premier. Connaître la Loi du Karma et l’appliquer, c’est se rendre maître de sa destinée.

L’application des Lois

Pour la science, l’univers tout entier est soumis à des Lois que l’on peut observer chaque jour dans notre vie. Elles le sont d’autant plus, que nous avons appris à les maîtriser ou du moins à les comprendre et les analyser dans la pratique quotidienne. D’autres lois et principes sont compris de manière moins évidente car il faut être mathématicien, physicien ou chimiste pour en avoir une connaissance plus approfondie.

La Doctrine Hermétique a toujours expliqué qu’il n’y a qu’une seule Science dans l’Univers, une Science qui englobe toutes les sciences et qui permet à l’être humain d’obtenir une compréhension parfaite de lui-même et de l’univers par l’intermédiaire des Lois Universelles à la base de toutes choses. J’éluderai, dans cet article, leur description par le menu, tant le sujet est vaste et insurmontable. C’est Thot-Hermès qui le premier enseigna la Science Sacrée aux Initiés il y a plusieurs milliers d’années. Elle regroupait les Principes connus et inconnus dans le visible et l ’invisible.

Karma et maîtrise de la vie Parmi les Lois étudiées dans les annales de la Doctrine Hermétique se détachait la plus importante, reconnue comme étant celle qui détermine toutes les autres : la Loi de Cause et d’Effet enseignée plus tard en Inde sous le nom de Karma. Les Sages disent qu’Elle est la Loi déterminatrice de l’Univers dans sa totalité, celle d’où sont issues toutes les autres dans quelque monde que se soit.

Elle lie l’Effet à la Cause sur le plan physique, psychique et mental dans les petites comme dans les grandes choses. Que se soit une planète qui entre en collision avec une météorite ou bien une chaussure qui écrase un brin d’herbe, ces actions entrainent une suite de conséquences qui sont réglées d’une manière invisible par l’action de Karma.

Toute cause à son effet et cette Loi adapte chaque action dans la Justice, l’Intelligence et la Sagesse jusqu’à celui qui l ’a produite.

Nul ne sait Ce qui est à la source du Karma car en elle-même naît l’action qui est l’essence de toute la création universelle. Toutefois nous savons que notre vie d’être humain est réglée et soumise à Elle. Que ce soit les grandes catastrophes planétaires, les inégalités sociales et politiques, le bonheur ou le malheur, la souffrance ou le bien-être, la santé ou la maladie, la gloire ou la déchéance, les injustices apparentes etc…tout n’est que l’accomplissement de KARMA ! On peut alors se demander pourquoi des gens souffrent plus dans certains pays que dans d’autres. Payent-ils ainsi le Karma négatif d’une vie passée ? La réponse pourrait être ambivalente.

La rétribution

La Loi de Karma est donc la Loi de RÉTRIBUTION qui n’est pas le fait d’un Dieu sexué comme se plaisent à nous le présenter les différentes religions dites du Livre. Pour la Doctrine Hermétique, il n’y a pas de Déité anthropomorphe située au-dessus de la Création dont le pouvoir autoritaire serait de juger ses créatures en leur attribuant tantôt des récompenses, tantôt des punitions afin d’en faire des êtres apeurés, soumis à sa volonté incompréhensible.

Le Dieu Père des religions, limité par la conception humaine, en a fait un Créateur devant lequel on s’agenouille, éploré à cause de notre malheur et les prières qui lui sont adressés ne sont que le reflet égoïste de notre nature.

On demande d’être dispensés des problèmes qui nous accablent sans nous soucier des souffrances de notre voisin. Pourquoi un Dieu d’amour nous exhausserait NOUS plutôt que notre voisin ? Y aurait-il deux poids et deux mesures ? Ce Dieu nous ferait-il une faveur spéciale ? Où serait la justice en pareil cas ? Le Bouddhisme ne reconnaît aucun Père Céleste, aucun Dieu anthropomorphe qui dresserait arbitrairement la liste de doléances des humains en choisissant au hasard qui il va aider et qui il va punir.

Karma et maîtrise de la vie

En agissant ainsi, ce Dieu-là afficherait une posture qui défierait toutes les Lois de l’Équilibre et de la Justice universels ! L’homme renferme en lui-même (comme l’a exprimé le Christ) une Parcelle divine qui doit croître et s’épanouir dans le Tout, un pur Esprit émanant de l’Inconnaissable, Insondable et Inconnu à jamais.

Cet Esprit doit s’épanouir en un lent cycle évolutif DANS et À TRAVERS la conscience humaine. Cette évolution est soumise à des Lois qui lui permettent de grandir et de comprendre pour acquérir la maîtrise et la première de ces Lois est le Karma. Le but de notre évolution est de suivre la longue chaîne des renaissances pour être absorbés finalement dans la Source où tout a commencé.

Vous êtes des Dieux est-il dit dans la Bible. Ainsi, chaque être humain doit-il progresser pour parvenir à ce but qui n’est qu’une étape pour des évolutions plus grandes encore. Le Karma est cette Loi de rétribution qui équilibre nos actions par la prise de conscience. Au plus nous avançons sur le Chemin ascendant, au plus la Loi de Cause et d’Effets nous permet de comprendre nos erreurs et nous permet de nous en délivrer.

En ce sens, Elle est (même dans nos souffrances et surtout en elles) un tremplin vers la délivrance car à chaque pas nous sortons grandis par plus de conscience. À chaque effort de volonté tendant vers la purification et l’union avec ce « Dieu-Soi » qui est en nous, une partie de notre vieil homme se brise et notre Entité spirituelle est entraînée de plus en plus haut jusqu’au moment où de paliers en paliers, l’homme intérieur se plonge dans l’Esprit.

La Loi de Karma n’est pas aveugle, même si l’on ne comprend pas toujours son action. Elle n’est ni bonne ni mauvaise car se serait la limiter dans son essence. Elle est plutôt la Providence qui apporte des bienfaits à ceux qui respectent les divins Principes et Elle sème des ronces sur le chemin de ceux qui s’en détournent. Chacun est donc rétribué selon ses mérites et ses fautes.

Le but n’est pas de punir ni de bénir mais d’ouvrir la conscience, d’être en harmonie avec la Nature afin de ne plus commettre des erreurs qui seraient fatales à l’évolution de l’Âme.

Ceux qui sont parvenus à la Maîtrise de leur nature grossière et Qui expriment pleinement Leur Essence spirituelle sont devenus Maîtres de Leur Karma. Ils sont Eux-mêmes le Karma et c’est là le but ultime auquel chacun doit parvenir. À leur stade, le Principe de la réincarnation n’existe plus car au fil des multiples vies qu’Ils ont vécues, Ils ont appris à exprimer la Loi et à marcher sur le sentier qu ’Elle a tracé.

 

Un fil qui se tisse

Karma et maîtrise de la vieChaque homme tisse, fil par fil, autour de lui comme une araignée tisse sa toile,  sa destinée et celle-ci est dirigée soit par son ego humain imparfait, soit par la Voix de l’Être Divin qui s’exprime en lui. C’est en cela que réside le libre arbitre. Nous sommes ce que nous pensons en notre cœur, nous sommes ce que nos actions font de nous.

Le Karma, au lieu d’être vu comme une punition devrait être vu comme un moyen extraordinaire d’évolution, comme une Voie de salut. Selon les fils que nous tissons, notre Destinée nous enferme ou nous libère de la toile de nos propres actions, au point d’être captifs ou libérés d’un jeu de forces dont nous sommes les auteurs.

C’est cela le Karma et c’est ainsi que les humains progressent de vie en vie pour un jour frapper aux portes de l’Initiation en acceptant en toute conscience que la vie n’est pas uniquement la simple illusion quotidienne qui se déforme au gré des fluctuations de notre ego.

Tout être humain est donc responsable de son Destin et remplit, par ses actes, le fardeau de ses peines ou, au contraire, se défait des chaînes qui l’entravent. Chaque jour qui passe nous présente son lot d’incertitudes, de joies et de peines. Chaque jour devrait être un prétexte à méditation sur le sens de notre vie pour en découvrir la quintessence.

Quelqu’un disait un jour : notre vie aujourd’hui est telle que nous l’avons faite hier et elle sera demain telle que nous la faisons aujourd’hui. Qu’hier sous entende une de nos vies passées ou bien alors tout simplement le jour précédent celui-ci, nous devons analyser ce que la vie nous offre avec la plus grande attention afin de corriger nos erreurs et être vigilants.

Karma et religion

Notre méconnaissance des Lois universelles, notre aveuglement, nous conduisent souvent à considérer la vie comme un itinéraire parsemé de malheurs et de bonheurs dispensés par le hasard ou la chance. Ces concepts n’existent que dans la limitation de notre conscience. L’être humain bâtit son Destin par toutes ses actions, ses émotions, ses paroles, ses pensées même les plus infimes. Des phrases échappées de la censure religieuse dans les Évangiles résonnent plus logiquement à lecture de ce qui vient d’être dit et illustrent parfaitement la Loi de Cause et d’Effets :

Mathieu 7.1 : Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.

Galates 6.7 : Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi.

Voilà des illustrations de la Loi du Karma telles qu’on peut les trouver dans les Paroles du Christ. En comprenant le fonctionnement des causes et des effets dans chaque action et dans la vie elle-même nous ne pouvons plus rester sur une réserve agressive d’injustice car nous percevons mieux les inégalités apparentes dans la vie quotidienne.

Si tel personne est dotée de privilèges particuliers, d’une haute position sociale ou financière alors qu’une autre souffre de misère, nous n’y verrons pas là une injustice mais une application de la Loi, même si la personne nantie n’a pas les capacités relatives à sa position. Comprenant cela, nous ne pouvons qu’être enclins à aider plutôt qu’à juger tant l’action de Karma dépasse notre entendement humain.

Karma et maîtrise de la vie

Dans les mains de l’homme réside son salut ou sa déchéance. Lui seul peut se diriger vers des horizons plus lumineux. Il n’y a pas de dieu vengeur ou dispensateur de bienfaits comptabilisant nos actions sur un registre qu’il confie à un tribunal céleste. L’homme est son propre juge et cela est très bien illustré par la pesée de l’Âme dans le Livre des morts des anciens égyptiens.

Osiris le dieu vert est bien la conscience en nous-mêmes qui, dépouillée de toute passion, de toute limitation des sens liés à l’ego fait une rétrospective de son parcours en sachant ce qu’il faut corriger et quelles épreuves elle doit découvrir pour avancer.

Le véritable jugement est là, il n’est fait que par notre Entité divine et le Karma est là pour ajuster les expériences de vies en vies. Nul besoin donc d’accuser « dieu  » ou « les cieux » comme responsables de nos malheurs même les plus cruels et « injustes » en apparence. L’ego est très particulier.

En effet, nombreux sont ceux qui estimeront naturel de devenir millionnaires du jour au lendemain en pensant que ce n’est que justice, mais qui renâcleront dès qu’ils auront une perte financière minime. Dans un cas comme dans l’autre le Karma est présent. L’être humain est toujours prêt à AVOIR en oubliant d’ÊTRE.

Karma et réincarnation

Sans le Karma l’univers tout entier sombrerait dans le chaos, car il est avant tout l’équilibre qui compense les pôles positifs et négatifs de toute chose. Parce que l’homme est ce qu’il est, la Loi de Cause et d’Effets se manifeste. La Divinité en chacun de nous est d’une certaine façon la conséquence et la justification de l’existence du Karma,

Elle en est le moteur et c’est pour cela que le Karma agit de vies en vies pour développer la conscience et permettre au Dieu vivant qui est en nous de s’exprimer. Il faut donc aborder maintenant le thème de la réincarnation directement associé au Karma mais souvent mal interprété et mal compris. Le problème principal de l’homme est la souffrance et c’est par tous les moyens que des solutions sont cherchées afin de l’éviter.Karma et maîtrise de la vie

À bien y réfléchir, la majeure partie des misères de notre monde sont produites par l’égoïsme et l’égoïsme est généré par la peur de souffrir, en vue du contentement de l’ego. Nous y reviendrons dans de futurs articles. Considérant cela, les souffrances, « le mal » qu’un l’homme peut faire subir à un autre n’est de sa part qu’un manque de conscience lié à l’égoïsme (à d’autres choses aussi inhérentes aux instincts et à des aspects plus pernicieux issus de son subconscient).

Aussi lorsque, par nos actions, nous occasionnons des souffrances à autrui, Karma intervient afin que nous ressentions les mêmes souffrances de sorte que notre conscience revive les mêmes situations jusqu’à ce que nous ayons compris, assimilé et vécu des conditions identiques.

Ainsi, par l’expérience de la souffrance nous intégrons au plus profond de notre âme les actions nuisibles et les actions justes sur notre chemin d’évolution. C’est donc la Loi de Cause et d’Effets qui nous fait avancer vers l’équilibre par la rétribution de tous nos actes. En envisageant cette notion sous cet angle, nous nous apercevons que la Doctrine Hermétique est bien loin des idées religieuses qui inclinent à penser qu’un « dieu » au-dessus de la terre puisse pardonner au gré de ses intentions tel ou tel humain pour ses fautes et de condamner un autre pour l’éprouver.

Cette conception injuste a quelque chose d’effrayant qui est de nature à pousser à l’athéisme plutôt qu’à la foi. Les religions, elles aussi, auront en leur temps la rétribution de la loi karmique, mais cela est une autre histoire.

Nous voyons donc que chaque action doit être « payée » et chaque être humain est, nous l’avons vu, maître de sa Destinée. Lui seul est son juge et son bourreau. Puisque nous sommes donc responsables du fruit de nos actions, il est évident que nous ne pouvons équilibrer la balance de nos fautes et de nos bienfaits en une seule vie.

 

Karma et maîtrise de la vie

Ainsi, la réincarnation nous permet de compenser nos actes, de régler nos dettes ou de gagner – à la faveur de nouvelles prises de conscience- une ouverture d’esprit plus grande qui édifiera notre âme et ouvrira les portes de la Cité Sainte (la Trinité en nous : Haut Mental – Âme – Esprit). Nous voyons donc que notre vie actuelle n’est que le résultat de nos agissements bons ou mauvais faits maintenant ou dans des vies passées.

Karma et maîtrise de la vie

Une question vient alors naturellement à l’esprit : « En quoi sommes-nous responsables aujourd’hui d’actions que nous aurions commises il y a de cela deux cent ou trois cent ans voire plus ? » Ici encore, Karma, dans sa Justice, donne à l’homme la meilleure réponse. Prenons un exemple. Imaginons qu’une personne ait spolié –dans une vie antérieure il y a quatre cent ans- une autre personne, au point de la laisser souffrir et mourir dans la misère. Que pourrait-il se passer dans ce cas ? Karma va-t-il agir immédiatement ?Karma et maîtrise de la vie

Cela est possible et la personne inique va, elle-même, se trouver dans des circonstances identiques et règlera son karma. Mais voilà, les évènements ne sont pas aussi simples et stéréotypés car la Loi de Cause et d’Effets choisit toujours le meilleur chemin pour agir. En effet, « payer pour payer » n’est pas la règle absolue. Nous l’avons vu le Karma n’est pas une Loi aveugle.

Puisque Elle équilibre et compense Elle agit toujours au moment opportun c’est-à-dire quand l’homme est prêt à comprendre et pas avant. Ainsi, pour reprendre notre exemple, si l’homme qui a spolié son ami n’est pas prêt à assimiler la dimension de sa faute par la même souffrance, alors le Karma attendra pour se manifester.

Des siècles peuvent ainsi passer et au moment précis quand la conscience sera en mesure de comprendre la faute, Karma interviendra en toute justice afin que l’âme en question soit en mesure d’intégrer l’expérience. Cela n’est bien sûr pas une règle absolue car d’autres paramètres entrent en jeu, notamment la capacité intrinsèque à l’âme de vouloir s’épanouir sur son propre chemin et bien d’autres choses encore…

Cela est illustré par la Parole de Cakyamuni, Le Bouddha qu,i parlant à ses disciples, se saisit d’un morceau de craie rouge et traçant un cercle sur le sol, déclara : Quand des hommes même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge.

Se libérer des actions

Pourquoi ne nous souvenons-nous pas de nos erreurs, nous pourrions ainsi éviter d’en commettre d’autres et de mieux nous connaître ? Il est évident tout d’abord que le magasin de nos souvenirs est la mémoire et que la mémoire est localisée dans notre cerveau. Par conséquent à chaque incarnation nous changeons de corps et nous changeons de cerveau. Ainsi, des souvenirs passés ne peuvent en aucun cas se greffer dans notre cortex.

Nous oublions tout, c’est l’illustration du fameux Léthé le fleuve d’oubli des anciens grecs. Ce qui est détruit ne pourra donc plus nous servir et avec cet ancien « vêtement » toute notre vie passée s’est évanouie. Néanmoins, à juste raison, certains objecterons que de nombreux cas de réminiscences antérieures sont notées de par le monde (voir article réincarnation) et cela est incontestable. Alors pourquoi cette contradiction ?

Karma et maîtrise de la vie
La naïade Léthé

La réponse se trouve une fois de plus dans les Principes liés à l’évolution de l’Âme. Ce n’est pas le corps physique qui peut apporter la réponse mais la Partie Divine en nous. Ce qui se réincarne n’est pas la personnalité finie et limitée d’un être humain mais la conscience supérieure, la Partie immortelle et infinie.

C’est en Elle que se fixent vie après vie, les qualités fondamentales à savoir ce qui construit notre conscience et notre âme : la capacité de bonté, l’amour, la charité et tant d’autres… Ces qualités s’intensifieront à chaque fois et seront de plus en plus marquantes.

C’est cela que l’Âme prend « dans ses bagages » le reste s’enfuit, disparaît ou plutôt ne s’imprime pas dans notre cerveau. Toutefois notre Parcelle divine les connaît toutes et les conserve en Elle mais ne peut les transmettre tant qu’un certain stade d’évolution n’est pas atteint.

Beaucoup sont surpris de ne pas se souvenir de leurs vies passées, mais se souviennent-ils de leur petite enfance lorsqu’ils avaient quelques mois d’existence dans cette vie présente ? En fait la personnalité, l’ego, masque le passage de la Lumière intérieure. Les différents « vêtements » qui nous constituent structurellement obstruent d’une certaine façon l’expression de notre Etre réel.

C’est en cela que réside toute la complexité de l’humain qui ne fait que se situer sur la ligne de la personnalité inférieure durant son existence avec quelques faibles perceptions émanant de l’Âme. Au plus un être se tourne vers le Dieu vivant en lui-même, au plus il se dégagera du fardeau pesant de sa personnalité et ouvrira ainsi les portes de la perception intérieure.

C’est à ce moment là que, développant l’Intuition émanant de la Trinité en lui (Haut Mental – Âme – Esprit), il alignera le canal qui ouvrira la voie spirituelle laissant ainsi passer la lumière de son Âme. Peu à peu son Karma s’équilibrera en adéquation avec l’ouverture de sa conscience. C’est alors que l’être acceptera ses épreuves et ses souffrances comprenant mieux le sens de sa vie.

Il travaillera dans la ligne même de la Loi karmique par la recherche des qualités fondamentales comme la bonté la charité l’amour la compassion etc… Il cherchera ainsi à devenir un ouvrier du Karma et non plus un pantin passif et inconscient ballotté par la vie. Ses actions peu à peu s’orienteront vers le détachement et il agira comme les Karma Yogis indiens.

Œuvrer sans se soucier des fruits de l’œuvre est la devise de ceux qui travaillent dans le sens des Lois de la vie en agissant pour le service. Tous les êtres parvenus à une certaine élévation de l’Âme pratiquent ce détachement et se dévouent à la fraternité humaine.

L’ÉVEIL DE LA CONSCIENCE

12/06/2014

L’éveil de la conscience en avançant pas à pas à pas, est le parcours le plus juste. Notre conscience est-elle dépendante de ce monde si « attractif »  qui peut nous vider de nous-mêmes?  Si nous n’y prenons pas garde que se passe-t-il? . C’est justement en ce sens qu’il paraît nécessaire plus que jamais d’être vigilants et ferme face à l’inertie spirituelle. Il devient alors fondamental d’effectuer les premiers pas vers l’Éveil de la conscience. Ce monde accapare de plus en plus nos sens, notre intellect, nos instincts.

Le fondement culturel et social dans lequel nous vivons nous éloigne graduellement de nos racines spirituelles profondes. Ceux qui sont à l’écoute d’eux-mêmes, ceux qui ont une orientation spirituelle perçoivent distinctement que peu à peu diminue la capacité à réagir à ce malaise.

172b6170Le mental est un cheval indomptable, sauvage, si l’on ne connaît pas les moyens de le maîtriser. Celui ou celle qui parvient à le domestiquer peut finalement mener une vie plus harmonieuse, créative et abondante.

Si une personne parvient, d’une certaine façon à maîtriser ses pensées, en ayant une conscience claire, elle peut fortifier et élever son mental et partant, ouvrir un plus vaste chemin à la conscience.

Il n’entre pas dans le cadre de cet article d’aborder cette dimension de l’être, mais plutôt de considérer le problème sous un aspect plus simple et accessible.

Combien de chercheurs sincères se trouvent désorientés tant il est vrai que la majeure partie des sujets touchant à l’étude de la conscience demande une connaissance préalable qui déroute beaucoup de débutants ?

Lorsqu’on commence à maîtriser son mental et à lui donner la meilleure orientation possible, on parvient alors à avoir une vie plus harmonieuse et équilibrée dans bien des domaines. Il faut déjà comprendre qu’en maîtrisant nos pensées on peut avoir une conscience plus claire et ne plus être soumis aux aléas de la vie.

Nous sommes une Âme

En incise et bien que cela soit de prime abord surprenant voire choquant, sachons que nous ne « possédons pas une âme ». Nous avons bien sûr un corps physique qui est un véhicule adapté à ce monde, véhicule que l’on doit protéger et soigner, mais que notre vraie personnalité est l’âme qui n’est pas indépendante du « je » mais bien l’élément directeur de notre vie.

Nous n’avons donc pas une âme, NOUS SOMMES L’ÂME. Une âme dans laquelle on peut trouver plusieurs degrés d’expression ou de conscience, allant du plus bas au plus élevé.

Ces termes du reste ne sont pas exacts, car l’âme est une unité insécable qui ne peut être décomposée que pour offrir à notre conscience objective et limitée une base de raisonnement. En disant que nous n’avons pas une âme mais que NOUS SOMMES l’âme cela n’est pas un effet de langage, mais un premier pas vers l’orientation de soi.

Nous sommes une âme exprimée dans un corps à des degrés d’évolution différents. Le but est de dévoiler peu à peu ces étapes en soi, de sorte qu’un jour proche ou lointain la Lumière totale puisse se faire en nous pour que nous soyons pleinement révélés.

L’Éveil de la conscience

En affirmant cela et en l’intégrant en nous chaque jour davantage, nous nous plaçons dans une identification volontaire à notre Réalité intérieure, de sorte que nous refusons le fait de nous identifier à notre petit ego c’est-à-dire à notre corps et à notre personnalité.

Pour cela, une Loi importante est celle du mentalisme que tout le monde connaît maintenant, et qui s’énonce ainsi: Le Tout est Esprit, l’univers est mental. Si le Tout est Dieu (peu importent les qualificatifs donnés) et que Dieu est Tout, c’est que nous sommes englobés dans ce Tout.Premiers pas vers l'Eveil de la conscience

Nous ne sommes pas en dehors du Tout mais bien dans le Tout. La Réalité de l’Univers est Esprit et l’Univers lui-même, est Mental c’est-à-dire qu’il existe dans l’Esprit du Tout, dans l’Esprit de Dieu.

La nature profonde de Dieu est inconnaissable, nous ne pouvons que l’appréhender. On ne peut rien Lui retrancher ni rien Lui ajouter, ni L’augmenter ni Le diminuer. Il est Infini, Absolu, Éternel et Inéchangeable. Il est Indéfinissable à nos sens en tant que Tout, mais nous pouvons Le discerner par Son émanation dans l’univers matériel, par le phénomène de la vie, la matière, l’énergie.

En d’autres termes, tout ce qui est apparent à nos sens. En revanche Son Esprit, par Lui-même est Indéfinissable, Inconnaissable, mais toutefois Esprit Universel, Infini et Vivant.

Le travail du mental

L’homme possède un mental dont il se sert à chaque instant en bien ou en mal. La majeure partie des individus ne sait même pas qu’ils ont un mental créateur, ils ne pensent qu’au « moi » de leur intellect, de leur ego, plutôt qu’au « Moi de leur conscience spirituelle» qui est leur véritable nature, et qui s’exprime, entre autre, par l’aspect le plus élevé de leur mental.

On peut polariser son mental. Mais de quelle façon? Avant tout, il faut savoir que nous ne connaissons pas les choses elles-mêmes, mais l’effet produit par elles sur notre conscience. Quand nous regardons un objet ce n’est pas cet objet que nous trouvons dans notre cerveau mais l’image de cet objet comme dans un miroir.

Cet objet n’est donc qu’une illusion provoquée par les rayons lumineux réfléchis par ces objets. Dans notre vision du monde il en est de même, nous ne connaissons pas les choses en elles-mêmes mais leurs images illusoires. L’intellect est le grand meurtrier du réel – disait H.P.Blavatrsky – que le disciple tue le meurtrier.Premiers pas vers l'Eveil de la conscience

Cela revient à dire qu’il nous faut absolument nous débarrasser de l’illusion dans laquelle nous entraîne l’intellect, celui-là même qui nous force à croire que seul l’ego englué dans la matière est réel alors qu’il ne doit être qu’un instrument.

Souvenez-vous, nous ne sommes pas l’ego nous sommes l’Âme. L’ego bien que faisant partie de nous-même n’est qu’un instrument le temps d’une vie et pas autre chose. Voilà pourquoi la discipline de soi est importante sur le Chemin intérieur.

Avoir une pensée claire, ne pas se soumettre à tous les désirs et les tentations anarchiques mais laisser chaque fois la volonté dominer notre nature inférieure. Cela n’est pas facile surtout au début, mais à petits pas, en acceptant les échecs avec humilité on y parvient, chacun à son niveau.

C’est la volonté qui détermine notre évolution. Ainsi nous devons choisir nos pensées et éviter, autant que faire se peut, de laisser notre mental inférieur (ce cheval fou) nous guider à sa guise. En pratiquant ces exercices, les pensées négatives ne manqueront pas de surgir mais là encore il faut agir en conséquence. Faut-il laisser ces voleurs entrer dans notre Demeure (notre conscience) et tout saccager?

Être en interactivité

C’est dans ces moments où l’on sent qu’on perd pied, que la prière et la méditation revêtent un caractère salvateur. Peu à peu, la pensée se stabilisera grâce à la volonté, les émotions primaires laisseront la place à des sentiments élevés et une certaine clarté surgira dans la conscience. C’est le début de la Paix si chère à ceux qui sont parvenus sur le parvis menant à l’Ego divin.

En fait, nous ne faisons que donner des noms à des vibrations qui perçues par nos sens s’inscrivent dans notre mental. Les pensées, les désirs, les actions, la matière, sont toutes de même nature c’est-à-dire constituées par des vibrations. Mais leur expression est différente. L’Hermétisme dit que tout baigne dans une même énergie universelle.Premiers pas vers l'Eveil de la conscience

Ce n’est que notre conscience objective, notre éducation, qui nous font considérer les formes et les faits séparément. Par cette énergie, toutes les manifestations physiques ou mentales, tous les sentiments sont en relation directe les unes avec les autres. Pour employer un terme moderne: en interactivité, tout comme des êtres humains qui se baignent dans une piscine, sont reliés entre eux par la même masse d’eau.

Si l’on venait à induire un courant électrique de faible intensité dans cette piscine, toutes les personnes qui s’y baignent pourraient le sentir sans se toucher pour cela. Il en est à peu près de même pour l’Énergie Universelle dans laquelle tout correspond, rien n’est indépendant puisque contenu dans le Mental Divin.

Mais là encore, existent une infinité de degrés. La plupart des difficultés qui surviennent à ceux qui sont sur la voie de la maîtrise du mental, vient de ce qu’il ne savent pas faire la distinction entre, eux qui connaissent, et leur mental, instrument au moyen duquel ils obtiennent ces connaissances.

À la recherche de l’Âme

Ce problème peut paraître anodin, mais il cache en fait un grand principe : celui de ne pas s’identifier à ce qui n’est pas le Moi profond en nous. De même que notre corps est un véhicule pour nous mouvoir dans ce monde, de même notre mental est un instrument sur lequel nous devons jouer pour maîtriser notre environnement dans l’univers.

Il est vrai que le travail n’est pas simple. Beaucoup de personnes se prennent pour leur corps, d’autres qui passent à un échelon supérieur se prennent pour leur mental, leurs pensées… L’affaire est complexe. Notre mental est comme nous l’avons fait. C’est par lui que nous pouvons connaître. Nous ne pouvons le transformer qu’au prix d’un long effort, par la qualité de nos pensées, de nos sentiments, la compréhension de nos défauts et qualités (comme le suggère le Grand Adepte Franz Bardon) ainsi que des habitudes, véritables rivets dont le subconscient se sert, pour achever le travail du mental.Premiers pas vers l'Eveil de la conscience

Chaque mental à son taux vibratoire en perpétuel mouvement, et tout ce qui nous arrive de l’extérieur entre dans ce tourbillon en modifiant la nouvelle perception qui modifie l’ensemble déjà existant.

Même l’oeil est trompé par les vibrations qu’il reçoit car il les modifie. En quelque sorte nous voyons le monde à travers un filtre coloré, empli d’aberrations, comme le disait l’Apôtre Paul.

La partie profonde de notre âme est donc bel et bien isolée du conscient, à tel point que dans la majeure partie des cas, elle ne peut même pas se mettre en évidence ou même s’exprimer.

Il faut donc commencer par dompter notre mental, lui donner petit à petit une inclination tangentielle pour le changer graduellement, par des pensées justes et des sentiments maîtrisés. Que nous soyons à l’état de veille ou de sommeil, nous sommes toujours en train de construire notre mental qui est le grand créateur d’illusion appelé maya par les Hindous.

Il véhicule depuis fort longtemps des pensées qui ont créé en lui un monde particulier qu’il réfléchit, et auquel il croit. Ainsi, aux pensées et suggestions qui nous viennent du dehors, nous allons répondre avec les matériaux que notre mental a jadis assimilés. Si notre mental est composé de matériaux fins et élaborés, les pensées triviales et vulgaires n’entreront pas en lui, et l’inverse est aussi vrai.

L’influence des pensées et des émotions

Ainsi, si nous sommes en contact avec une personne dont les pensées sont élevées, cette personne va, par induction volontaire ou involontaire, nous envoyer des pensées qui vont élever les nôtres et ce concours de vibrations va, par une loi naturelle élever le taux vibratoire de nos pensées.

C’est pourquoi aussi, par un pareil échange, les pensées de personnes qui vivent harmonieusement ensemble vont tôt ou tard s’accorder mutuellement, ce qui nous fera dire qu’elles se ressemblent. Il en est de même pour une famille qui, aux yeux des étrangers, va avoir des points communs, mais il en est aussi de même pour une ville ou pour un pays.

Sur le plan individuel, la pensée d’une personne sage ne va pas nous influencer ou entrer et éclore tout de suite dans notre mental. Elle va d’abord germer, puis grandir, pour ensuite s’épanouir. C’est pourquoi l’Enseignement hermétique multimillénaire est toujours subséquent à la façon dont l’enseignant la présente.

Premiers pas vers l'Eveil de la conscience
© GD

Mais le cas peut être le même pour des pensées négatives si l’on veut bien se laisser imprégner. Par la pensée on édifie le mental pour passer à des octaves supérieures de vibrations. Le phénomène de notre propre pensée vient de notre plus tendre enfance, par l’éducation que nous avons reçue et ensuite à travers les influences idoines tout au long de notre vie.

Mais il faut savoir qu’il y a une prédisposition innée chez l’être humain à se comporter selon l’héritage de ses existences passées mais aussi de son éducation voire de son hérédité en d’autres termes du Karma.

De notre capacité d’observation dépend la pensée que l’on va construire. D’où l’intérêt d’être réellement « éveillé » au sens traditionnel du terme, car sinon une relation erronée entre l’objet observé et l’observateur vont produire une multitude de pensées complètement faussées.

C’est à partir de là que l’on croit connaître une chose alors qu’elle est son contraire. On raisonne juste sur des données inexactes. Une évolution ne peut se produire que s’il y a relation consciente entre la pensée transmise par notre mental et notre Moi profond. La première faculté à développer pour éveiller nos facultés latentes est donc l’attention.

Sans l’attention nous allons vers des gouffres d’inconscience (Voir mon livre Thot-Hermès les origines secrètes de l’humanité de G. Delaage, Éditions Moryason)

Bonheur et malheur

Qu’est-ce que le malheur sinon un moindre bonheur? Tout est attitude d’esprit, relaté d’une manière manichéenne. Ou l’on souffre ou l’on est heureux. Pourtant, les Lois hermétiques nous disent que l’on peut se polariser et passer du malheur au bonheur en changeant notre état mental. Ainsi donc, le succès va aux optimistes, comme la défaite va aux défaitistes, tout dépend où l’on se place sur l’échelle d’intensité.

Prenons l’exemple d’un enfant timide. S’il continue sur cette voie, il va augmenter ses vibrations-pensées sur cette idée qui va le conduire à indexêtre un adulte manquant de confiance en lui, et devenir un candidat à l’échec. Que faire? Une simple méthode consiste -puisque les enfants aiment qu’on leur raconte des histoires- ,  à en inventer qui soient de nature à mettre en scène des personnages qui ont confiance en eux.

L’enfant va les écouter naïvement, et elles vont s’imprimer dans son subconscient. Voilà comment par induction mentale positive d’un sujet sur un autre, on peut transformer un caractère.

Mais cela est aussi valable pour les suggestions négatives qu’on lui fait. C’est ainsi qu’un être humain construit sa personnalité, son ego par les multiples suggestions qu’il va former depuis son enfance que se soit par l’intermédiaire des autres ou de lui-même. J’ai volontairement pris un exemple simple pour bien exposer le sujet. La polarisation se fait graduellement. Si quelqu’un est poltron, il ne va pas se dire du jour au lendemain, je ne suis pas poltron.

La négation dans la phrase va donner l’incitation au subconscient de voir la chose comme impossible. Au contraire la personne doit se dire : « De jour en jour je deviens de plus en plus courageux ». Mais à la phrase énoncée, il faut ajouter le sentiment, la sensation d’être courageux, car le subconscient ne fonctionne que par images. C’est exactement ce que nous avons vu plus haut, lorsqu’il était question de l’observateur qui doit voir son objet pour l’assimiler dans son mental.

Premiers pas vers l'Eveil de la conscienceUne phrase simplement énoncée n’atteindra pas son but, si elle n’est teintée d’émotions qui vont activer et élever la vibration qu’est la pensée. Notre esprit n’a pour limites que celles que nous lui donnons.

Si c’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en pensant positivement avec les émotions adéquates, que l’on deviendra une personne dont la polarité mentale se fixe sur le côté positif. C’est en réitérant longuement les pensées, en fixant toute notre attention vers elles que l’on obtiendra un résultat satisfaisant.

C’est grâce aux pensées plus élevées que l’on atteindra le but escompté. Une personne qui pense « santé » et qui cinq minutes après repense à sa maladie, ne parviendra pas à changer sa polarité mentale vers la guérison.

Il faut CROIRE à ce que l’on se dit mentalement, et être déterminé à y parvenir. Le subconscient transformera alors réellement n’importe quel ordre donné par celui qui croit en sa réalisation on appelle cela un « miracle ».

Il faut toujours encourager les émotions positives et c’est d’autant plus vrai lorsqu’on met cette pratique en œuvre dans le sens de l’Éveil de la conscience.

L’homme est ce qu’il pense en son cœur

Nous avons vu que les pensées de même nature s’attirent. Mettez donc de l’émotion dans les pensées positives que vous voulez voir se développer dans votre vie, elles attireront des pensées similaires en vertu de la Loi de Polarité et d’Attraction, dans le vaste océan dans lequel nous baignons tous. N’oubliez jamais que toutes les pensées longuement réitérées finissent toujours par se réaliser.

Si vous voulez réussir dans quelque domaine que se soit, vous ne devez pas penser que vous allez réussir, mais que vous réussissez maintenant. La Bible est riche d’enseignements à ce sujet. Il est dit dans les « Proverbes § 23 – 7 ». L’homme est ce qu’il pense en son cœur.

Premiers pas vers l'Eveil de la conscience

Ceci démontre bien que la pensée et les émotions font de nous ce que nous sommes. Si nous pensons être capables de faire ceci ou cela nous le ferons en vertu de la Loi. Par contre, toujours en référence à la Bible, l’histoire du pauvre Job est édifiante dans le cas inverse.

Pris par des malheurs multiples il dit une phrase qui sonne comme un glas : Mes craintes se sont réalisées. Le pauvre Job n’a fait qu’utiliser à mauvais escient la polarisation de la pensée sur le pôle négatif.

Mais à la fin de l’histoire, on nous montre qu’il réussit et devient un homme prospère parce qu’il a suivi le bon chemin, celui de l’action positive.

Nous voyons donc que l’échelle de polarité a plusieurs nuances. David a cru qu’il battrait le géant Goliath, et il l’a battu. Job avait des craintes qu’un malheur ne lui tombât dessus, ce malheur arriva. L’homme est bien, ce qu’il pense être en son cœur.

Pour agir sur le subconscient (je ne parle pas du mental) il faut penser positivement avec émotion, et vous devez croire ce que vous dites. Et sachez que rien n’est jamais perdu pour celui qui refuse d’abandonner. Cela implique bien entendu volonté et persévérance qui sont le ferment de tout progrès spirituel.

Il y a quelques années des chercheurs ont étudié près de 30.000 cas d’insuccès d’hommes et de femmes. Ils ont démontré que le manque de décision venait presque toujours en tête de liste. Ne remets à demain ce que tu peux faire aujourd’hui nous dit le Christ. En effet, l’indécision est une des principales barrières à l’évolution intérieure et donc à l’épanouissement de la conscience.

Comment atteindre le subconscient?

Certaines personnes se limitent souvent parce qu’elles ont pensé que les choses extérieures les contrôlaient, alors que tout le temps elles avaient en elles ce qui aurait pu tout changer et les libérer de l’esclavage. Ceux qui sont polarisés correctement dans l’aspect positif de leur vie, ont une assurance contre l’échec.

De même que ceux qui sont influençables laissent induire leur état mental par les pensées d’autrui, qui activent leur mental d’une manière plus puissante en les accordant à leur fréquence. C’est ce qui se passe aujourd’hui par l’influence négative de certains médias qui tentent de baisser le niveau vibratoire de la pensée et du mental humain afin de mieux le maîtriser.

Ces actions pernicieuses sont une contre-évolution intentée par des forces obscures qui s’agitent de plus en plus sur notre planète. Le but de ces actions malveillantes est d’obscurcir la Voie qui peut mener tout chercheur vers la Lumière et cette Voie commence par ce qui vient d’être exposé dans cet article.Premiers pas vers l'Eveil de la conscience

Si vous voulez diriger votre subconscient, vos pensées et combattre ces forces qui contribuent à rabaisser l’être humain, pratiquez l’autosuggestion, car votre subconscient ne connaît ni le bien ni le mal, il agit comme vous l’avez programmé. Le subconscient est une partie de vous qui possède d’énormes possibilités. Il est une formidable mémoire.

Il ne peut être dirigé à volonté que par l’habitude et la répétition, en fonction des pensées rivées par l’émotion que vous induirez et enracinerez par vous-même. L’homme résolu qui a confiance en lui et dans les forces qu’il possède, qui a de la volonté et qui sait en faire usage, trouvera sa place dans la vie car il verra sa direction dans le « Ciel » c’est-à-dire au plus profond de lui.

Supposons qu’une personne se lève le matin avec des pensées d’échecs, de difficultés et de chagrin, les autres pensées de même nature seront bientôt attirées, elles s’uniront et augmenteront le trouble et l’inquiétude, rendront plus intense la difficulté sentie, ajouteront un fardeau supplémentaire, et feront grandir la peine heure par heure, jour après jour.

Mais ce n’est pas tout. Les personnes qui vont croiser son chemin seront des personnes d’échecs qui vont concourir à être en harmonie avec ses pensées. De la sorte le malheur arrivera à grands pas.

Par contre si cette personne se lève bien intentionnée, elle verra que l’air est plein d’harmonie, que des sourires se montrent partout et que chaque pas à faire est plus facile que ceux qui sont déjà faits. Des vibrations de pensées seront alors mises en mouvement, et s’activeront de plus en plus.

Cette personne trouvera le bonheur sur sa route, et la « chance » qui n’existe pas en tant que telle, sera son lot quotidien. Certains objecteront qu’il y a des malheurs difficiles à surmonter et que dans la maladie et dans la souffrance tout simplement, il est impossible d’agir de la sorte.

Il est vrai que les malheurs de la vie sont très souvent le fruit du Karma. Que celui-ci paraisse injuste à la personne qui souffre, cela est normal car la méconnaissance de certaines Lois et l’emprisonnement de l’ego ne permettent pas de s’extraire du malheur qui frappe.

Pourtant c’est dans la compréhension des petites souffrances quotidiennes que l’on parviendra à se détacher des grandes. C’est dans les petits exercices sur la conscience, le mental et la pensée, que chacun de nous peut parvenir à l’Éveil. Rien ne se fait d’un coup.

Il faut du temps pour franchir les obstacles. Dans tout ce maelström dans lequel l’être humain se débat il y a également tout le monde négatif qu’il crée ou qu’il attire. Pensez aux larves, aux formes pensées, aux élémentaires si bien connus en Théurgie. Chaque pensée attire une forme invisible accordée à son diapason.

Les formes pensées, les élémentaires font vibrer le clavier des émotions humaines, par l’entremise d’entités négatives. Le but du disciple est d’arriver à contrôler ses états mentaux et émotionnels pour ne pas être le jouet des de ces forces, qui puisent en lui leur énergie.

Comme nous venons de le voir, le contrôle des pensées, des émotions, des habitudes, l’attention, la vigilance sont les ferments d’où jaillira un jour l’Éveil de la conscience. Pour ceux qui voient ce but lointain voire inaccessible sachez que l’Éveil est fait préalablement de mille petits éveils qui surgissent toujours dans la vie de celui qui pratique assidûment avec volonté et persévérance.

La première clef mais aussi la dernière pour grandir sur ce Chemin d’évolution demeure l’Amour et la Compassion.

Ce texte est une introduction succincte, à la présentation du séminaire : « De l’homme animal à l’Homme Divin« , où tous ces thèmes et bien d’autres y sont exposés en détail, associés à des exercices pratiques.

Les personnes intéressées par les séminaires sur l’Éveil de la conscience,

sont priées de se diriger vers cette page en cliquant ici.

 

LE COMBAT EN SOI

03/12/16

Connaît-on vraiment la signification du combat en soi, tel que l’entendaient les Initiés? Depuis que les portes de l’Enseignement hermétique se sont temporairement fermées par la contrainte du fanatisme qui voulait l’étouffer, le monde subit depuis, les assauts de plus en plus sournois des groupes qui luttent contre la Lumière.

Dès lors, certains parmi ceux qui veulent résister à cette situation, se tournent vers une recherche spirituelle dont ils espèrent les plus grands bienfaits pour accéder au bonheur en ce monde. Bonheur… le mot est lâché. Que d’erreurs commises pour donner à ce concept une dimension humaine !

Le combat en soi

Des siècles d’éducation spirituelle parcellaire et une montée incessante de la séduction par les plaisirs immédiats, ont incité les mentalités à se tourner vers des idées erronées en ce qui concerne le « bonheur » de l’homme sur la terre.

La recherche spirituelle est devenue, pour certains, un refuge fantasmatique d’où la souffrance voudrait s’exclure et à travers lequel elle ne pourra plus nous toucher.

C’est pourquoi beaucoup d’hommes et de femmes, aujourd’hui, se laissent séduire par les promesses alléchantes et iniques de certains groupes plus ou moins sectaires,  qui promettent un paradis éthéré ici ou ailleurs, loin de la « fange » de ce monde.

C’est alors que la désillusion se manifeste rapidement car nul ne peut échapper à son destin, c’est-à-dire du fardeau qu ’il doit porter.

Le problème, bien évidemment, reste la souffrance et c’est à cause d’elle que beaucoup d’entre nous peinent et sont déchirés, commettent des erreurs et plongent dans le désarroi sans comprendre pourquoi, alors qu’ils cherchent la Lumière de tout leur cœur.

Ainsi, ils ploient sous le joug des épreuves, sans parvenir à être vraiment heureux. Le problème ne sera pas réglé dans un article comme celui-ci. Toutefois il semble utile d’apporter quelques précisions relatives à ce que l’Enseignement Hermétique, dans sa beauté, exprime à ce sujet.

Rien ne peut être atteint par l’homme, si ce n’est par l’éveil de la conscience. C’est la seule démarche pour ceux qui souhaitent se libérer de la servitude dans laquelle nous sommes enfermés. Aucune religion, aucun mouvement initiatique, aucune expression de la Sagesse traditionnelle ne peut sincèrement affirmer que suivre une éthique, des principes, une méthode, des exercices spirituels, des rituels… peut permettre d’accéder au bonheur sur terre tel que les humains le conçoivent.

Pourtant cette recherche, ce besoin de trouver la paix, est le fil conducteur de tout chercheur. Et grande est la déconvenue pour certains, de constater que travailler à l’Éveil c’est rencontrer en apparence plus de souffrance. Le dilemme est bien là ! Cette vision déformée naît du fait que nous sommes habitués depuis trop longtemps, à imaginer le bonheur spirituel à travers le prisme des plaisirs illusoires et immédiats de ce monde. Ce qui est cherché avant tout, c’est être heureux ICI-BAS.

Le combat en soi

Mais en considérant ainsi les choses, on met la charrue avant les bœufs, pour employer le bon sens populaire. La Tradition, quelle que soit son expression, affirme qu’il est possible d’être heureux ici-bas, mais que ce bonheur est en dehors de l’idée de satisfaction propre à notre ego animal. Et c’est là que le bât blesse, c’est là que la confusion naît, car nous ne sommes pas habitués à penser ainsi, sous cette forme depuis trop longtemps.

Le combat en soi
Héraclès dompte le taureau crétois de Minos

Tout Enseignement authentique parlera d’un combat dur et incessant à mener sur soi-même. Et plus l’on avance sur ce chemin, plus la nature primitive de l’homme cherche à s’opposer à cet ascension vers la Lumière, et plus la souffrance sera violente, tout au moins dans les premiers temps. Mais alors c’est à désespérer, car où est la solution de ce problème?

De guerre lasse, par manque de force, de volonté, par incompréhension, par doute, certains abandonnent et se retrouvent exténués sur le bord du chemin, même si l’Enseignement qu’ils suivent est directement issu de la Sagesse authentique.

Ce combat, bien réel et individuel, n’est pourtant que l’effet d’un combat plus subtil qui se déroule à une échelle gigantesque, dont l’homme ne perçoit qu’une infime partie.C’est ce que la mythologie grecque a défini par les douze travaux d’Héraclès.

Vaincre sa nature est une expression qui a perdue de son sens profond tant elle est rabâchée. Elle cache pourtant une grande Vérité car elle est une transformation profonde, pour laquelle  Thot-Hermès, Le Grand Médecin, a apporté les remèdes à travers Son Enseignement.

Aucun enseignement ne peut dégager spontanément l’être de ses entraves et de ses souffrances terrestres. Seul l’acharnement au travail sur soi, la patience et la volonté, la foi, MALGRÉ LES SOUFFRANCES peut délivrer. Ceux qui cherchent AVANT TOUT l’Éveil de la conscience, peuvent un jour trouver la délivrance car ils ne seront plus soumis aux illusions de l’ego animal. C’est ce que disait Le Christ par ces paroles :

Cherchez d’abord le Royaume des Cieux et le reste vous sera donné de surcroît. » Et encore : « Le Royaume des Cieux est caché au fond de vous-mêmes.

Ce Royaume est bien notre Conscience spirituelle qui n’est pas l’ego de notre personnalité et tant que nous nous conformerons à lire le monde à travers un verre déformé, nous ne comprendrons pas comment progresser efficacement sans souffrir. C’est par ce travail que la conscience évoluera pour comprendre que le bonheur tant recherché n’est qu’une illusion liée au plaisir de l’ego animal. Seule la Joie véritable doit être recherchée car elle est un attribut permanent de l’Âme.

Nous souffrons car nous nous identifions à ce que nous ne sommes pas, c’est-à-dire à un corps et un mental finis, à nos propres pensées qui ne sont que des instruments et non pas notre nature véritable. Et lorsque ce combat est mené dans la gaste forêt, chère à la Quête du Graal, c’est-à-dire au plus profond de soi avec la volonté de se dégager d’un comportement humain limité, alors s’ouvrent des horizons où la paix et la sérénité deviennent les seuls buts à atteindre et où la joie devient une attitude de la conscience.

Avec le coeur

Ces thèmes sur la progression de la conscience sont étudiés dans le cadre des séminaires proposés sur le thème : De l’homme animal à l’Homme Divin. Inscrivez-vous ici.