Auteur/autrice : vdm556

05/06/2014

Qui ne s’interroge sur l’existence de la vie et de la mort ? Qui, influencé par les dogmes de sa religion, ne se pose la question de savoir si notre Âme après la mort, ne va disparaître totalement ou vivre dans un « Enfer » un « Purgatoire » ou un « Paradis » ?

Ces notions furent, il faut bien le dire, inventées par les hommes, et ne reflètent en rien la réalité pour l’Enseignement Hermétique. En effet, selon celui-ci, il n’existe ni Enfer ni Purgatoire, ni Paradis mais seulement des états d’être subtils, dans lesquels l’Âme de ceux qui quittent la Terre se réfugient pour un temps, avant de revenir dans un autre corps.

Ces états d’être se mesurent à l’aune de notre évolution personnelle, donc de notre ouverture de conscience. Puisque nous sommes pris dans un mirage et une illusion propres à ce monde quotidien que nous expérimentons (voir mon ouvrage « Le Choix Atlante »), tout dépend donc de notre capacité à en sortir. C’est là le but premier de l’évolution : comprendre que ce que nous vivons sur cette planète nous aveugle, à tel point que nous avons perdu toute perception de la Réalité.

Le but est donc de conquérir notre place dans la dimension la plus haute, qui correspond à notre état spirituel. Pour cela il faut apprendre et comprendre que la vie qui nous est offerte est précieuse, car elle est un champ d’expérience considérable.

Etant donné que nous avons oublié notre réalité spirituelle nous nous retrouvons dans la position d’une personne qui aurait perdu tous ses sens y compris la mémoire, et qui croirait que le monde est ainsi et qu’elle jouit de toutes ses capacités.

C’est pourquoi nous sommes si attachés à cette planète, car dans notre condition actuelle (privés d’une grande part de perception spirituelle) nous sommes des amnésiques de la Réalité. C’est par la progression de la conscience, que ceux qui parviennent à s’élever, comprennent que ce monde est un véritable « Enfer » duquel il faut sortir coûte que coûte.

Les sages du Tibet, disent que nous sommes les « Hommes de Myalba », c’est-à-dire les hommes de la Terre-Enfer, car la Doctrine Hermétique ne connaît pas d’autre enfer ou lieu de punition, que celui dans lequel nous vivons.

Certains pourront se dire que si nous comparons « l’enfer » d’une personne qui vit dans la souffrance avec l’ « enfer » d’un nanti qui a pouvoir et richesse, ce discours n’a plus de sens. Pourtant, à bien y regarder, le bien-être matériel et la possession, peuvent parfois conduire au sommeil le plus profond de l’Âme.

Avec le cœur

16/08/16

Les formes pensées sont des productions issues directement du mental de chaque être humain. Au cours des millénaires, nous avons accumulé d’innombrables formes pensées, c’est-à-dire de la matière mentale que nous avons fini par concrétiser sur le plan matériel, pour en faire des idéaux ou autres certitudes auxquels nous croyons.

Les formes pensées

Ces énergies ont été alimentées par des millions d’individus au point d’en faire des opinons affirmées et nourries durant de longs siècles, tant il est vrai que l’énergie suit la pensée.

Ces formes pensées se cristallisent dans notre mental et finissent par devenir une partie des individus qui s’identifient à elles. En permanence les êtres humains, alimentent ces formes pensées qui finissent par conditionner notre vie, et cela est vrai pour toutes sortes de pensées répétitives qui s’ancrent dans la personnalité.

Les exemples pourraient être nombreux. Imaginons qu’une personne, comme c’est souvent le cas, se laisse aller à des pensées malsaines. Par sa vie et ses activités quotidiennes, elle va les oublier car elle va se focaliser sur les affaires courantes de sa vie. Mais comme elle ne sait pas maîtriser son mental, les formes pensées qu’elle aura alimentées, planeront en permanence tout autour d’elle comme une sorte de brume.

Lorsque cette personne ne sera plus accaparée par son travail ou ses différentes activités, qu’elle sera au repos et qu’elle utilisera donc moins son mental, c’est alors qu’elle ressentira la pression des pensées malsaines qui reviendront vers elle et cette personne se laissera envahir si ces pensées ou émotions deviennent trop puissantes.

L’être humain est, la plupart du temps, le jouet de ces énergies, qu’il alimente sans cesse en leur donnant vie et force. Ce processus est, entre autres, un dangereux mécanisme qui crée une illusion supplémentaire sur le plan matériel, et obscurcit la conscience.

Si, par exemple, nous nous représentons une image négative, une situation négative, et que nous l’amplifions par nos pensées et nos émotions, celle-ci va « gonfler » tout autour de nous et nous envahir. Nous sommes alors excités, nerveux, obsédés et nous ne voyons plus comment sortir d’un problème. Chacun connaît cette situation.

C’est généralement ainsi que se produisent les évènements négatifs dans notre vie car nous leur donnons trop d’importance et notre peur les fait grossir et devenir monstrueux.

Le mental et la pensée

Si l’on assimile consciemment que tout cela n’est que le fruit d’une illusion, alors ce ballon de baudruche se dégonfle aussitôt et devient insignifiant. En fait, ces pensées envahissantes sont le fruit de nos désirs inassouvis ou de nos peurs. C’est justement ce sentiment de peur, de jalousie ou de rancune qui est à la base de ces constructions mentales. Au fond c’est le désir mal dirigé qui en est la cause.

La pensée est fille du mental. Les deux sont essentiels dans notre action sur le monde physique mais il ne faut surtout pas leur donner plus d’importance qu’ils n’en ont. Ils ne sont que nos serviteurs et nos pas nos maîtres. Mal employés, ils sont une barrière d’une grande densité qui bloque toute manifestation de l’Être intérieur véritable qui Lui, se situe sur un plan supérieur de conscience.

La dualité entre notre conscience animale et notre conscience spirituelle est donc à ce point marquée, que seule une très faible Lumière peut passer de l’un à l’autre. Ainsi l’être humain est le principal artisan d’une illusion qu’il forge en permanence, et qui le prive de sa véritable nature.

L’homme est selon ce qu’il pense en son cœur est-il dit, et ainsi nous bâtissons notre vie par nos pensées.

Si les êtres humains travaillaient à la maîtrise de leurs pensées et faisaient en sorte de remplacer en eux la peur par la confiance et la foi, alors beaucoup de choses changeraient.

La vie serait alors plus douce et ils pourraient ainsi utiliser leurs pensées pour créer leur vie de façon constructive et lumineuse. Nous avons une énorme capacité à changer notre vie et au plus nous agissons en laissant entrer en nous des pensées de joie, de confiance et d’optimisme au lieu de laisser la place a des pensées nocives, toxiques et égoïstes, au plus nous seront les artisans de notre vie et nous trouverons plus de paix et de sérénité.

Chacun d’entre nous est le maître de sa vie. En la bâtissant il faut croire en ce que nous faisons sans nous poser de question.

Le maçon qui construit une maison va faire son travail en suivant les plans. Il ne va pas se dire à chaque instant, si la maison va tenir ou pas. Il fait son travail et il est sûr de ses capacités.

Ainsi en est-il de tout être humain, mais beaucoup ne croient pas en leur pouvoir et défont chaque brique (donc chaque pensée) de leur objectif en les remplaçant par le doute et par d’autres briques inutiles. Leur projet ne se réalisera donc jamais.

Bouddha disait : Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.

Avec le coeur

05/06/2014

Beaucoup de personnes s’interrogent sur l’origine des maux qui accablent l’humanité et la planète et se demandent pourquoi nous sommes obligés de subir les différents fléaux (maladies, souffrance morale, angoisses, peurs, mauvaises conditions de vie etc…) qui nous accablent.

Tout d’abord il y a, bien sûr, les répercussions karmiques planétaires qui globalement, touchent l’humanité dans son ensemble. C’est sur ce point que nous devons nous arrêter pour comprendre que les êtres humains ne sont pas séparés les uns des autres et que le karma mondial nous touche tous sans exception, bien qu’il y ait des différences sur le « niveau » de la dette karmique à payer.

Un autre aspect à considérer est que nous vivons sur une planète polluée, non pas tant par des effets chimiques mais par une pollution astrale qui ne veut pas dire son nom, dans la mesure où elle n’est ni visible ni quantifiable. C’est elle qui perturbe considérablement notre environnement et provoque toutes les infirmités, les maladies, les problèmes psychiques que nous connaissons et qui vont s’accentuer dans les mois et les années qui viennent. Les exhalaisons malsaines des plus bas niveaux du plan astral infectent tout et peu de personnes y échappent.

Nous venons de le voir, ces problèmes viennent, comme le dit le Doctrine Hermétique, des temps particuliers dans lesquels nous vivons et dans lesquels un Karma important doit être réglé. Mais il faut également savoir que des « forces adverses » agissent à travers le plan astral (entre autre) pour déverser des attaques particulièrement virulentes. Cette guerre occulte perturbe, par le fait l’ensemble de l’humanité et crée les tensions dont je parlais plus haut. De la sorte, l’ambiance dans laquelle nous vivons crée une pression et une influence néfaste qui ne facilite pas l’ouverture à la Lumière.

De plus, en réaction à ces influences malsaines, les êtres humains réagissent par la peur, la violence l’agressivité, l’angoisse, le mal être, les pensées négatives etc…. Et comme la Loi de cause et d’effet joue toujours son rôle, ces conditions vont produire d’autres effets sur le plan politique, géophysique etc…

C’est pourquoi en ces temps difficiles, nous devons agir contre cette pollution astrale par une attitude mentale différente. C’est le travail sur soi, ce travail intérieur de méditation, de prière, de recherche de la Lumière dans le mental, d’attitude positive, de travail théurgique pour ceux qui se dirigent vers cette pratique, ou d’autres voies sérieuses et authentiques, qui doit prévaloir, sans oublier de valoriser les notions de service et d’aide à autrui.

Cette déstabilisation qui est actuellement l’épreuve et le combat que l’humanité doit mener pour s’en sortir est encore bien présent, mais ne va pas durer éternellement. Déjà des signes montrent que la Lumière commence à dissiper les nuages. Et chacun sait que c’est au moment où l’orage va cesser qu’il est le plus violent.

Avec le cœur

 16/09/17

Le secret de la Corne d’abondance a longtemps été cherché autant par les symbolistes que par les passionnés d’ésotérisme. Exprimant la fécondité et le bonheur, ce symbole nous est rapporté par la mythologie gréco-romaine avec l’histoire de la chèvre Amalthée qui nourrit de son lait, le jeune dieu Zeus. On le retrouve aussi avec de nombreux autres dieux, comme Bacchus, Héraclès ou encore Cérès.

L’abondance de bienfaits

La corne remplie de fruits, s’est vite popularisée avec le temps, si bien qu’elle est devenue une sorte d’amulette qui attire la chance. Il y a quelques décennies encore, elle figurait sur des billets de loterie, comme pour guider les bienfaits sur le joueur désigné. Cela fait partie du folklore, mais au fond que représente vraiment la Corne d’abondance ?

Elle était censée donner au jeune Zeus (qui l’avait cassée de la tête d’Amalthée) tous les fruits qu’il désirait, c’est-à-dire l’abondance des bienfaits divins. Mais cette corne serait aussi celle du dieu fleuve Akheloos qui fut remplie de fruits par une nymphe merveilleuse.

Les fleuves quels qu’ils soient sont les richesses d’un pays et, dans l’antiquité ils ont toujours été rattachés au Ciel et aux étoiles, car l’abondance n’est pas que physique elle était surtout spirituelle pour les Anciens.

Par analogie, ces fleuves qui charrient l’abondance sur les terres, sont aussi la part divine que les Dieux apportent aux hommes par leurs dons.

Le secret de la Corne d’abondance

Ainsi le Nil en Égypte fut le don des dieux, non pas seulement par son apport nourricier, mais parce qu’il représentait « La voie lactée » comme le lait de la chèvre qui nourrit Zeus enfant. Ce lait est celui de la Connaissance, dont les Initiés égyptiens savaient conserver l’authenticité.

Cette abondance spirituelle était celle que les prêtres magiciens des temples enseignaient par la science d’Osiris, le Dieu vert que chacun doit découvrir au terme de ses renaissances.

Ce n’est pas pour rien qu’a Naples, ville étrangement gardienne de secrets, se trouve une magnifique statue du dieu Zeus tenant une corne d’abondance, comme pour tracer un lien avec l’Égypte, le Nil, l’abondance de la Connaissance.

Le nom de la place où s’érige la statue ? La piazza san Angelo a Nilo…ou place Saint Ange du Nil. Quand on sait que le sud de l’Italie : la ville de Crotone avec Pythagore, et l’École de Naples avec Cagliostro, furent des lieux privilégiés pour l’Initiation, on comprend beaucoup mieux pourquoi un tel nom fut donné à la place où trône la statue.

Naples, en effet, fut un lieu réellement initiatique, où séjourna le Comte de Saint Germain, personnage important au sein de la Grande Loge Transhimalayenne. Il tenta au XVIIIe siècle de mettre en place une des phases du Grand Dessein initiatique, mais les circonstances ne le permirent pas.

Naples fut donc un foyer représentatif de la Tradition Universelle. Bien que cet aspect spirituel a été et est encore aujourd’hui, entaché par  les crimes mafieux, la ville reste un centre important. Il est bien connu que là où la Lumière se manifeste, l’Ombre n’est pas très éloignée.

Avec le cœur

05/06/2014

La courte histoire de création mentale qui va suivre est l’illustration même de certains Principes hermétiques. Elle nous enseigne que la parole est le prolongement de la pensée et si l’on est en coordination parfaite avec la Loi, alors la parole que l’on prononcera sera esprit et vie, puisqu’elle est issue du Mental Créateur Divin.

Nous comprenons par là comment opèrent les Thaumaturges. Leur vie est en si parfaite harmonie avec les Lois universelles, qu’ils peuvent précipiter dans la matière leur volonté et, grâce au Mental divin, ils projettent dans le monde des formes ce qui était dans leur pensée. Un ami qui bénéficiait de l’enseignement d’un sage, me raconta l’histoire suivante.

L’homme expliquait, un jour, à de jeunes enfants le pouvoir de la foi, de la volonté et de la création mentale. Ceux-ci écoutaient émerveillés les conseils que leur prodiguait leur aîné, et pris par la candeur de leur innocence, ils lui demandèrent de créer devant eux, un agneau par la force de la prière.

Le sage resta un instant silencieux et leur demanda de voir mentalement l’agneau avec force et foi, et de demander sa venue parmi eux, à la Conscience Universelle. Les enfants se mirent à l’œuvre, sous le regard de l’initié qui les aida dans cet acte.

Quelques minutes plus tard, un agneau surgit non loin d’eux en bêlant. Les enfants émerveillés piaffaient de joie… Que s’était-il passé? En fait, ils n’avaient pas eu la force et la puissance nécessaires à la création de cet animal. Mais leur foi alliée à la puissance du sage, leur permit d’attirer un agneau qui se trouvait non loin d’eux, parmi un troupeau de moutons.

A ce stade, la parole se substitue à la prière, et elle devient créative. Mais, vous l’avez compris, cela est le privilège de rares individus et Le Christ nous dit que ce qu’Il fait nous pouvons le faire, et bien plus encore. Tout cela est en fait une question d’élévation dans le niveau vibratoire de la polarité mentale, associée à l’utilisation de l’Élément Eau et Feu, mais aussi de la conscience. C’est surtout l’application de la Loi, bien comprise d’unification avec l’Être intérieur.

Lorsqu’on prie pour soi ou pour quelqu’un, on doit savoir que la parole qui est dite est la Loi Divine en action. La Loi est toujours disposée à agir, toujours prête, toujours présente. Il faut la reconnaître en tant que telle, et l’intégrer du plus profond de soi. Il appartient à chacun, dans la pratique, de sentir et de vivre cette harmonie.

Prenons l’exemple d’un sculpteur qui apprend sa technique. Pour cela il lui faudra de nombreuses années de patience, d’apprentissage et d’intelligence. Mais il ne deviendra artiste qu’à partir du moment où il commencera à sentir, quand il aura oublié la technique, c’est-à-dire quand il aura complètement assimilée celle-ci. Alors seulement, son art viendra du dedans. Il en est de même pour l’étudiant qui pratique la Science hermétique.

Avec le cœur

04/12/2016

Les symboles nous permettent de mieux comprendre certains principes fondamentaux de la vie. Ici je souhaite vous présenter l’intéressante réflexion que peut nous apporter cet ensemble que j’ai appelé : Le film, l’abeille et la chrysalide.

L’histoire de la vie

L’être humain, dès sa naissance, engage un processus d’évolution, prisonnier de l’espace temps et de l’illusion constituée par sa vision déformée du monde. Cet être humain est en lui-même une prison pour son Âme ou Ego spirituel. Et les deux jouent à l’unisson, l’histoire d’une vie.

Ce véhicule de chair qu’est l’homme animal est si bien conçu, qu’il croit de manière absolue à sa propre existence comme une réalité indéniable. Selon ses critères de référence, la vie débute à la « naissance » et finit à la « mort ». En un sens cela est vrai, mais seulement pour la vision limitée du cerveau de notre personnalité.

L’Enseignement hermétique précise que la vie d’une Âme ou Ego spirituel doit être envisagée avec l’ensemble de ses expériences s’échelonnant sur des myriades de temps. C’est un peu comme les anciennes bobines de films où chaque image est une séquence figée qui, si elle est isolée et regardée séparément du reste de la pellicule, ne correspond pas à grand chose.

Il en est de même de l’évolution de l’Ego spirituel. Si l’on considère, toujours fondé sur cet exemple, que chaque image correspond à chaque incarnation, on voit très bien qu’isolément ces vies sont peu compréhensibles et figées. Ce n’est que lorsque le « film » est vu dans son ensemble que l’on peut en saisir le sens, l’histoire…l’histoire de la vie d’une ÂME.

Comment, dans cette perspective, comprendre la réincarnation et l’évolution ? Certes, l’être humain est persuadé d’être conscient dans sa vie de tous les jours et c’est ce qu’il appelle sa réalité. Pourtant, c’est tout le contraire qui se produit, car c’est dans la période appelée « mort » que les êtres humains sont le plus proche de l’essence de la Vérité. Les mirages de l’existence terrestre étant alors bien loin.

Lez film, l’abeille et la chrysalide

En ce sens la réincarnation est le cycle de la nécessité qui permet à l’Ego spirituel de progresser et d’élargir son champ de conscience et de progresser dans son pèlerinage divin, de renaissance en renaissance.

Celles-ci l’amèneront graduellement jusqu’au point de l’ultime transformation où il sera complètement détaché de tout véhicule physique pour ne s’exprimer pleinement que dans sa Nature divine. Ces intervalles entre les incarnations aident à atteindre le résultat final du pèlerinage.

C’est donc cet apprentissage qui fait éclore en nous les plus belles fleurs de la vie et grandir en Sagesse. En fait, nous sommes les enfants de nous-mêmes dans le long et périlleux voyage des cycles universels. L’Ego divin doit se dépouiller, à terme, de la prison de sa personnalité qui n’est qu’un chrysalide temporaire. Ainsi devenu libre, il est alors capable de voler vers l’infini.

En fait pour prendre une image plus symbolique, choisissons une abeille qui butine un peu de pollen sur chaque fleur pour en faire du miel, tout en laissant le reste aux vers de terre et autres insectes.

Ainsi fait l’Ego spirituel, qui ne recueille de chaque personnalité qu’il incarne, que le nectar des qualités spirituelles qui édifient sa conscience.

C’est après une moisson d’innombrables vies, et d’accumulation de « nectar » que ce Soi spirituel, comme l’abeille, sort de sa chrysalide pour devenir un Dieu conscient et parfait. Dans le long voyage de la vie infinie, dans ce film inachevé de nos existences multiples, chacun de nous doit apprendre à s’affirmer chaque jour dans plus de Sagesse afin de butiner le meilleur des expériences les plus spirituelles de nos vies. Et alors le papillon sortira de sa chrysalide pour toucher la Lumière.

Remerciements à Xavier Sanchez pour son dessin d’illustration si symbolique.

Avec le cœur

05/06/2014

Le Feu de l’Initié est l’apanage de ceux qui sont parvenus à un haut niveau de perfectionnement. Dans l’Antiquité, les mages authentiques étaient respectés de tous, bien avant que la Magie ou Théurgie ne soit devenue « illicite » par décret d’État, en faveur de l’Église. Ces grands sages possédaient donc de profonds secrets, qui les rendaient maîtres des puissances de la nature.

Généralement leurs connaissances étaient plus particulièrement orientées vers la science du Feu, à l’origine de toute chose. C’est d’ailleurs en raison de cette capacité à le maîtriser, qu’ils connaissaient aussi l’électricité et pouvaient donc la produire et la manipuler, sans avoir recours à des éléments extérieurs à eux-mêmes.

Si l’on observe tous les symboles assyriens, on apercevra qu’ils se rapportent tous à l’Élément Feu, premier d’entre tous, à la base de l’expression même de l’Univers.

Le Feu de l’Initié était donc le grand arcane des mages qui avaient atteint un très haut niveau d’Initiation, donc d’élévation de conscience et qui connaissaient l’authentique Théurgie.  Partout nous retrouvons l’enchanteur qui « perce le lion et qui manie les serpents ».

En fait le Lion est le symbole du Feu céleste, alors que les serpents représentent, les courants électriques et magnétiques de la terre que les géobiologues connaissent dans un seul de ses aspects, et que l’on appelait dans la Chine antique « les veines du Dragon ».

Ces connaissances les plus hautes qui consistent à utiliser le Feu céleste, font partie de l’Enseignement hermétique. Celui ou celle qui maîtrise cette énergie, ce Fohat, est sûr d’avoir atteint le Grand Œuvre. Pour laisser, en lui, le passage à ces puissantes énergies cosmiques, chaque être humain doit parvenir à l’équilibre des cinq Éléments, c’est-à-dire à l’harmonie de sa structure personnelle. La Théurgie qui est la grande purification, permet d’y parvenir.

Avec le cœur

29/09/17

Le danger des pratiques douteuses – Parmi les courriels que je reçois chaque jour, émerge souvent une question récurrente concernant des pratiques « spirituelles » effectuées à travers des groupes ou avec des « gourous » isolés. La plupart du temps, ces techniques supposées spirituelles s’inscrivent dans les méandres d’un New Age qui cause de plus en plus de dégâts.

Des enseignements anarchiques

C’est ainsi que l’on voit fleurir ça et là des enseignements sortis d’on ne sait où, qui proposent des exercices de « recherche et transfert d’énergie » sur les chakras, ou l’éveil de la Kundalini , l’éveil de certains centres psychiques par la respiration ou autres afflux sanguins, afin de stimuler leur activité. La liste serait trop longue. On ne peut imaginer à quel point ces pratiques peuvent être dangereuses, surtout si les organes sur lesquels on s’appuie sont malades ou affaiblis.

L’ouverture des centres humains ne peut se produire, en toute sécurité, que dans le cadre d’un long apprentissage et d’années de pratique, voire des vies entières, sous peine d’aller vers de graves désillusions voire vers un dérèglement psychique catastrophique. En d’autres termes, on ne  joue pas avec le feu !

Je recommande souvent à mes lecteurs d’agir avec la plus grande prudence et la plus grande circonspection. SEUL un véritable Enseignement peut être le garant d’une évolution harmonieuse. Aujourd’hui, beaucoup de personnes recherchent la facilité dans la spiritualité et ne veulent plus s’encombrer d’une longue recherche.

On ne suit pas le cursus adéquat, on ne prend plus le temps pour la réflexion, on se jette dans des « enseignements » sortis tout droit de l’esprit enfiévré d’Untel qui a « créé » une technique soit-disant novatrice. Quelle gageure ! Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Il n’y a qu’un Enseignement depuis que le monde est monde, basé sur les Lois immuables.

Le danger des pratiques douteuses

Mais voilà aujourd’hui internet et Youtube proposent un embrouillamini  dans lequel s’engouffrent manipulateurs, menteurs et marchands d’illusions. Et beaucoup de personnes sincères dans leur recherche, mais privées des bonnes informations deviennent le jouet de cet anti-enseignement. Ce sont les faux prophètes au services de l’illusion.

Ce qu’ils ignorent est que cet état d’esprit peut conduire, sans qu’ils ne s’en rendent compte, vers des routes très sombres, et semées de dangers. Beaucoup cherchent des « pouvoirs » et se lancent dans des rituels ou des pratiques proposés par des apprentis sorciers, qui ignorent par quoi ils sont guidés.

Très vite d’ailleurs, les personnes qui, en toute bonne foi, suivent ces voies, finissent par tomber dans la plus insidieuse des médiumnités.

Et voilà justement ! La médiumnité est le chemin diamétralement opposé à l’Enseignement Hermétique, et l’on peut même dire qu’elle en est l’aspect inversé. Des rituels « magiques » non conformes, des pratiques consistant à réveiller des centres en soi, ce que certains appellent les siddhis inférieurs comme présentés dans les Yoga-tattva Upanishad , sont les aspects les plus négatifs de la recherche.

C’est pourquoi, l’Hermétisme invite toujours à rechercher la « Pierre cachée » au fond de soi, plutôt que d’admirer la boue extérieure.

Que chacun lise et étudie les livres – entre autres – de Franz Bardon, et il verra alors que le but de toute véritable étude magique, est de rencontrer La Divinité en soi et de travailler à l’expansion de notre propre conscience. C’est par la recherche de la Lumière que se dévoilent les potentialités de l’être humain, et non pas l’inverse.

Avec le cœur

10/03/2011

Une science du futur

Depuis des millénaires, les hommes scrutent les astres afin d’en connaître les secrets. Une très vieille science, l’astrologie, a survécu bien qu’aujourd’hui elle soit reléguée au rang de pratique divinatoire, ou tout au plus reconnue comme une technique d’approche psychologique.

Il est vrai que si l’on compare ce que nous savons de l’astrologie avec ce qu’elle fut dans un très lointain passé, nous pourrions y voir un monde qui les sépare. L’Enseignement hermétique nous apporte quelques précisions sur cette science immémoriale, mais les portes ne se sont pas encore ouvertes pour que l’on puisse en comprendre toute sa dimension. Elle demeure encore une science secrète, en devenir.

S’il nous était donné la possibilité d’accéder à sa totalité, nous pourrions alors trouver le secret permettant de planifier le lien entre l’Âme et l’ego animal humain, d’une manière scientifique. Pour bénéficier de cette merveilleuse possibilité, il nous faut encore attendre. Toutefois, l’Enseignement hermétique nous livre quelques informations sommaires, avant que le temps soit venu d’en savoir plus.

L’astrologie hermétique

Notre naissance nous place sous l’influence d’une constellation qui, outre le fait qu’elle définisse notre vie et notre personnalité, gouverne aussi l’aspect spirituel en nous-mêmes, dans l’incarnation précise où nous nous trouvons. Le signe de l’ascendant est, quant à lui, très important et montre la ligne à suivre pour que l’énergie du signe puisse se déverser correctement sur nous, à condition de se laisser guider par son influence et de s’y conformer. Telle est l’explication de l’Enseignement hermétique.

Lorsqu’une âme se réincarne, plusieurs facteurs entrent en jeu. Elle vient avec son « bagage » et son évolution de conscience dans un nouveau corps, car rien ne se perd dans un cycle évolutif. En effet, le mois de notre naissance aujourd’hui, est identique au mois de notre « mort » de notre précédente vie. Notre Âme reste donc sous la même influence du signe, sous la même « empreinte énergétique » jusqu’à notre prochaine incarnation et ainsi de suite.

Notre signe ascendant, déterminé par notre vie actuelle, nous donne alors les caractéristiques énergétiques que nous devons suivre maintenant, conformément au choix de notre Âme. L’objectif est de tendre vers ce signe, en essayant de mettre en perspective ses caractéristiques et de nous identifier à elles. On devine alors ce que peut être la profondeur d’une telle correspondance et d’une telle pratique.

Avec le cœur

05/06/2014

En raison de l’attachement à son corps et à sa personnalité, l’être humain a le sentiment viscéral qu’il est une entité séparée des autres. Cet égoïsme propre à l’évolution actuelle de l’humanité conduit tout un chacun, à se considérer donc comme une entité isolée. Cela est vrai pour l’ego car, en apparence, nous avons tous des corps et une vie différents. Mais qu’en est-il de l’être humain dans son aspect plus subtil ?

L’Enseignement hermétique nous dit que chaque individu possède plusieurs corps dont le corps éthérique qui, entre autres, est chargé de distribuer la vitalité dans le corps physique, tout en étant un « pont » avec le corps astral. Cette qualité en fait un vecteur qui, associé aux corps éthériques des autres êtres humains, forme un lien indéfectible.

Ce lien se crée avec le corps éthérique planétaire qui se ramifie aux corps éthériques des autres planètes environnantes. Ces dernières sont elles-mêmes reliées à un corps éthérique encore plus élevé, qui est celui de notre soleil, pour former donc le corps éthérique du système solaire dans son ensemble. Enfin, celui-ci est en liaison, comme le souligne l’Enseignement hermétique, aux corps éthériques de six autres systèmes solaires voisins qui, entre eux, forment une Unité cosmique.

Et la chaîne continue ! En effet, ces groupes stellaires sont eux-aussi unis à d’autres systèmes, pour former le champ éthérique de l’espace…et ainsi de suite à l’infini ! On peut donc voir que tout, dans l’univers, est en interconnexion et que rien ni personne n’est isolé, dans la globalité des mondes. « Tout est dans Tout » dit la formule hermétique. En effet, ces énergies circulent et relient chaque chose, chaque entité, dans une Trame d’or infinie, qui est la Matrice de l’Univers.

Tout, dans la Création, est donc en relation, quelque soit la distance ou le temps. C’est un des Grands Arcanes de l’Hermétisme. Aujourd’hui, la physique quantique commence à s’interroger sur ces interactions. C’est ainsi qu’en dehors de toute idée religieuse ou « new-agiste », on peut aisément comprendre pourquoi les Grands Sages ont toujours prôné l’importance du Service et de la Fraternité humaine, non pas comme un idéal, mais comme un fait de la Nature.

Avec le cœur